La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 479)

L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré – Suite de l'épisode précédent N°478 -

Le coup monté par Monsieur le Marquis d’Evans a réussi à merveille, et conformément aux ordres reçus, Isabelle entraine Aurélie dans la petite salle de bains qui se trouve à l’étage de Direction et elle va pouvoir avoir une excuse pour se déshabiller afin de lui prêter ses habits le temps de trouver une solution plus adaptée. Le Châtelain avait tout manigancé pour que Aurélie D… puisse en petit comité, face à face avec sa presque homologue féminine, découvrir ce qu’il en est de la condition réelle de la soumise-esclave Thaïs MDE totalement nue sous ses vêtements de façade, et elle va pouvoir constater de visu le dos et les fesses de celle qui portent les marques visibles faites par le Maître Vénéré le matin même dans le cadre de sa punition cinglante qui était méritée. Le Maître est fier de sa soumise obéissante qui a tout exécuté conformément à Ses exigences et il sait qu’IL peut lui faire pleinement confiance pour savoir comment orchestrer dans l’intimité la prise de conscience d’Aurélie qui va être mise sur le fait accompli d’une autre réalité D/s.

Isabelle entre la première dans la luxueuse salle de bains en marbre, qui ressemble bien plus à ce que l’on peut trouver dans les plus prestigieux hôtels parisiens que dans un immeuble moderne de bureaux.

- Votre Président Directeur Général a vraiment des goûts de luxe. Je dois dire que je suis étonnée de découvrir ce genre d’endroit ici-même.
- Monsieur Le Marquis d’Evans a parfois des réunions tardives ou d’autres très hâtives. Dans ces cas-là, il ne rentre pas nécessairement sur ses terres en pays de Beaujolais, et il a donc sur place des appartements privatifs aménagés avec tout le confort nécessaire. L’illustre Château de la famille des Evans est bien plus somptueux, vous verrez dès ce soir.

Isabelle sans attendre relève sa jupe légèrement et s’agenouille à même le sol, ce qui ne manque pas de surprendre Aurélie qui la regarde faire sans vraiment réaliser ce qui se passe dans un premier temps.



- Madame D… je vous prie humblement de bien vouloir accepter toutes mes excuses pour cet incident. Je suis vraiment très maladroite et plus que confuse, je ne sais si vous daignerez me pardonnez.

Isabelle toujours agenouillée joint ses mains devant elle, en position de suppliante.
- Je vous en supplie humblement. Je voudrais tant pouvoir espérer que cette péripétie déplorable dont je suis entièrement responsable ne soit pas la cause d’un échec dans les négociations à venir entre Vous-même et Monsieur le Marquis d’Evans, car je m’en voudrais mille fois plus d’avoir été si peu dégourdie en trébuchant.

Aurélie est gênée devant une telle attitude. Certes, elle est un peu en colère d’avoir été complètement aspergée de café, mais elle n’a jamais eu l’occasion de voir juste là sous ses yeux quelqu’un venir à ses pieds dans une position d’imploration. Et effectivement, elle se sent troublée, sûrement excitée même si elle ne peut pas mettre de mots précis sur ce qu’elle ressent. Elle se reprend bien vite, se rendant compte que son visage a dû s’empourprer devant son trouble et l’afflux des émotions qui lui ont traversé l’esprit.

- Isabelle, relevez-vous ! Qu’est-ce que cela veut dire ? Vous n’y pensez pas. Je ne vais pas vous dire que je suis heureuse de ce qui est arrivée, mais Vous ne l’avez pas fait exprès (bien évidemment elle ne peut se douter de la vérité et du geste entièrement prémédité). Et donc, je ne vais pas me mettre en colère et vous en vouloir pour une maladresse involontaire.

Isabelle a baissé la tête et s’est courbé encore plus, pour augmenter la portée de son geste de repentir. Aurélie reprend son souffle car son cœur s’est emballé d’un trop plein d’émotions.

- Et puis ce n’est plus à genoux que l’on demande pardon de nos jours, c’est une bien surprenante manière de faire de votre part. Vous me semblez parfois si étrange dans vos mots et vos gestes, tout comme si vous veniez d’un autre siècle, ou mieux si vous habitiez sur une autre planète.

- Merci Madame D… vous êtes trop généreuse de bien vouloir consentir à pardonner l’indigne créature que je fais, qui a jeté l’opprobre sur Monsieur le Marquis d’Evans par ma gaucherie. (Isabelle a repris le vouvoiement pour la circonstance et laissé tomber l’échange par le prénom pour donner plus de solennité à la mise en scène qu’elle joue en conformité avec les ordres reçus du Marquis d’Evans lui-même)

Aurélie se penche pour forcer enfin Isabelle à se relever car elle est toujours restée à genoux avec les mains jointes en prière, ce qui est de plus en plus gênant et troublant pour Madame D… , qui voudrait bien en outre pouvoir se dévêtir, aller se laver et se changer en toute tranquillité. La soumise-associée se redresse et elle propose à Madame D de prendre une douche, mettant à sa disposition des serviettes de toilette sur un guéridon à l’intérieur de la salle de douche.

- Madame D…, dès que vous serez sortie de la douche, vous pourrez enfiler provisoirement mes habits, le temps du moins qu’on nous en apporte d’autres à votre taille. Je suis vraiment désolée, vous risquez de nager dans les miens mais ce sera mieux pour vous que de rester nue à attendre. Moi, j’ai plus l’habitude.

Et sans plus attendre devant l’œil encore plus interloquée d’Aurélie, Isabelle déboutonne sa veste qu’elle ôte et pose sur la chaise. Puis elle dégrafe sa jupe qu’elle laisse glisser à ses pieds, laissant apparaître sa chatte totalement glabre puisqu’elle ne porte pas de culotte. Elle ouvre son chemisier transparent et cambre le dos pour faire ressortir sa poitrine et ses deux seins généreux sans soutien-gorge et aux mamelons turgescents, tandis qu’elle défait le haut de soie qui ne cache rien de son corps plantureux.

- Mais enfin ! Vous n’y pensez pas !!! C’est très gênant ce que vous venez de faire. Seriez-vous lesbienne de manquer à ce point de retenue devant moi ? Et puis quel étrange manière de vous vêtir pour aller travailler, vous ne portez jamais de sous-vêtements.

- Oui, il est vrai, je ne porte pas de petite culotte, ni de soutien-gorge, juste mes bas et parfois des porte-jarretelles. C’est la règle !

Madame D… a repris un ton un peu sec pour cacher son embarras de se trouver face à Isabelle totalement nue, qui semble si peu pudibonde.

- Quelle règle ???
- La règle à laquelle je suis astreinte.

- Votre vie personnelle intime ne me regarde pas. Je ne veux pas en savoir plus. Ce que vous faites votre entrecuisse et de vos fesses ne m’intéresse absolument pas. Et je dois vous préciser que je n’ai jamais goûté aux plaisirs saphiques et que je n’y tiens pas le moins du monde.
- Mais Madame D…, je ne pense pas avoir eu le moindre geste ou mot déplacé à votre encontre. Puisque tout est arrivé par ma faute, je voulais juste par politesse vous laisser mes habits avant de m’éclipser en attendant mieux. Vous pouvez prendre Votre douche en toute tranquillité et vous changer, je vais attendre que vous soyez prête sans vous déranger plus.

Isabelle se recule dans le renfoncement de l’entrée de la salle de bains comme si elle sortait. Aurélie, un peu excédée à force et se sentant très mal à l’aise entre l’odeur du café froid et les vêtements qui lui collent à la peau entre sans plus attendre dans la grande douche en marbre. Se sachant à l’abri des regards indiscrets, elle se déshabille, se lave et se dit qu’elle se glissera le moment venu dans une des serviettes de bain en attendant des habits propres. En sortant, elle a la désagréable surprise de constater que si les serviettes sont à sa disposition en quantité, aucune n’est suffisamment grande pour qu’elle puisse s’enrouler dedans comme dans un paréo en éponge. Ne pouvant guère faire mieux et se sentant un peu prise au piège, elle enfile les habits d’Isabelle posés sur la chaise qu’elle essaye d’ajuster au mieux car ils sont au moins 3 tailles trop grandes, mais elle n’a pas l’intention d’attendre nue que l’on vienne lui apporter des vêtements dans le recoin de la douche.
Aurélie regrette amèrement d’avoir accepté le matin même que ses valises soient apportées au Château pour que ses effets personnels soient installés, les vétements dépliés, repassés si besoin et mis sur cintre avant son arrivée. Mais il est vrai qu’elle ne pouvait pas prévoir qu’elle en aurait besoin dans la journée.

La businesswoman n’a pas l’habitude de se promener sans petite culotte et sans soutien-gorge. Elle se trouve terriblement excitée par la situation se demandant comment Isabelle fait pour pouvoir travailler dans de telles conditions, car elle a le sentiment qu’elle va finir par tâcher la jupe ou se salir les cuisses si elle continue à s’exciter toute seule de se savoir indécente, en espérant encore que seule Isabelle et elle-même seront au courant de cet état de fait. Elle se sent tout d’un coup submergée par la honte à l’idée de savoir que Monsieur le Marquis d’Evans a été dans l’obligation de devoir commander des vêtements féminins à sa taille, se rendant compte à quel point cela fait partie de son intimité. Elle espère cependant qu’il n’est pas entré dans le détail et que la collaboratrice femme à qui il a dû déléguer cette tâche aura bien pensé à récupérer également des sous-vêtements corrects. Cette situation devient de plus en plus excitante, d’autant plus excitante que s’y mêlent honte, trouble, gêne, désir cachés et presque fantasmes qui se réveillent.

Aurélie sort de la salle de douche et trouve Isabelle qui attend toujours à côté de la porte, totalement nue à l’exception de ses bas noirs et de son collier en métal autour du cou et ce sans afficher la moindre pudeur. Elle a les mains jointes dans le dos ce qui fait ressortir sa poitrine et elle garde le dos collé contre le mur pour masquer le plus longtemps possible les marques qu’elle porte.

- Isabelle, savez-vous si Monsieur le Marquis d’Evans a déjà pu faire acheter des vêtements à ma taille. Je ne voudrais pas être désobligeante, mais les vôtres sont vraiment trop grands pour moi. Ceci dit, je vous remercie car je n’avais pas d’autres moyens de sortir de la salle de douche que de les enfiler en attendant.
- Madame D…, je n’ai pas encore d’information à ce sujet, mais Monsieur le Marquis d’Evans tient toujours ses promesses et je pense que cela ne devrait pas tarder.
- C’est aussi que vous ne pouvez pas rester ainsi toute nue très longtemps. Cela me gêne pour vous, vis-à-vis de moi aussi. Vous pourrez glisser à l’occasion à votre PDG qu’il pourrait investir dans de grands peignoirs.
- Ne vous tourmentez pas moi, Madame, c’est moi qui suis la fautive, il est donc normal que j’assume ma faute et que je sois punie. Monsieur le Marquis d’Evans ne va pas laisser passer l’incident aussi facilement.
- Vous n’êtes plus une petite que l’on puni pour ses bêtises. Vous pensez qu’il pourrait se mettre en colère après vous.
- Non point, Madame D…, Monsieur le Marquis d’Evans sait toujours se Maîtriser. Il ne se met jamais en colère. Mais il est exigeant et intransigeant, et il sait punir à bon escient quand il le faut. Il est plus que normal que j’aille implorer aussi son pardon car il a dû être très courroucé de ce qui vous est arrivé par ma faute. Et j’en paierai le prix car cela m’aidera à être moins maladroite la prochaine fois en sachant faire plus attention.

Aurélie se sent de plus en plus gênée de sentir son bas ventre qui s’humidifie, d’autant plus que le spectacle impudique d’Isabelle toujours nue qui garde les mains dans le dos sans même chercher à cacher ses parties intimes est intriguant, tout aussi intriguant que ses propos qui parlent de punition. A la fois, elle voudrait détourner son regard pour ne plus apercevoir cette autre femme étrange qui assume ses courbes et ses rondeurs, tout autant que sa nudité, mais sans cesse elle se met à lorgner sur la chatte glabre et brillante et les seins gonflées qui lui font face. N’en tenant plus d’indiscrétion, Madame D… se lance.

- Vous allez sûrement me trouver indiscrète, mais la situation troublante que je vis et cette intimité dans laquelle nous nous trouvons me poussent à plus de hardiesse que je ne l’aurais fait autour de la table de déjeuner. Isabelle, êtes-vous la maitresse de Monsieur d’Evans ? Vous pouvez ne pas répondre si vous trouvez que j’exagère d’être à ce point curieuse.
- Non Aurélie, je ne suis pas Sa Maîtresse, au sens où vous l’entendez.
- Ah bon, tout pourtant pourrait le laisser croire.
- Je suis Son associée comme cela vous a été précisé. Pour être honnête, il me semble que je me dois de vous dire que je suis également Sa soumise.
- Pardon ! Sa soumise, que voulez-vous dire par là ?
- Tout simplement que je suis l’une des humbles esclaves-soumises MDE du Cheptel de Monsieur le Marquis d’Evans, Et que si je ne suis pas Sa Maîtresse, il est Le Maître auquel j’appartiens.

(A suivre…..)

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