La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 482)

La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans – Suite de l'épisode N°469 -

slavina, la soumise punie de Monsieur Here est en pleurs à ses pieds, regrettant amèrement son mensonge et sa crise de jalousie, d’autant plus qu’elle sait qu’elle a été condamnée à rester pendant toute une semaine, ici même au Château au sein du cheptel MDE, privée de toute jouissance physique bien que ce ne soit pas cela qui la tourmente le plus, mais avant tout privée de la présence du Maître auquel elle a voué sa vie depuis deux ans et avec lequel elle aurait bien aimé pouvoir rentrer après la soirée anniversaire dans l’appartement qui leur sert de lieu de vie commune. Elle voudrait bien implorer encore et encore Monsieur Here pleurant toutes les larmes de son corps de repentir envers le Maître en tout premier lieu et aussi « la stagiaire » dont elle avait bien bêtement pris ombrage. Mais, elle se doute que ce serait peine perdue et que cela ne pourrait qu’aggraver son cas vis-à-vis du Dominant qui doit être encore plus que courroucé à son encontre à cet instant, se doutant qu’il lui faudra bien 7 jours pour oublier le fâcheux incident dont elle aura été la seule responsable à la base. C’est donc l’âme en peine et contrite qu’elle promet à Monsieur Here de tout faire pour regagner son estime et la place à ses pieds qu’il lui avait accordée. Le Dominant intervient :

- Cesse de pleurnicher maintenant, il fallait y songer avant. Ce ne sont pas tes jérémiades qui vont m’attendrir. Sois déjà bien contente que je ne décide pas de te chasser sur l’heure. Tu vas pouvoir à la place profiter de cette semaine qui te permettra de parfaire ton éducation dans un des hauts lieux du BDSM. L’esclave N°32MDE va te conduire sans plus attendre dans tes nouveaux quartiers, au chenil du Château. Pour l’instant, tu t’y sentiras peut-être un peu esseulée car toutes les chiennes-femelles et les chiens-mâles du cheptel MDE sont de la fête, me semble-t’il, à moins que tu n’y retrouves quelques congénères également châtiés et privés de la belle nuitée orgiaque D/s.

Mais qu’à cela ne tienne, tu auras le reste de la nuit pour réfléchir sur ton geste. Tâche de ne pas me faire honte pendant ces 7 jours à venir et fais bien attention à obéir à tout ce qui te sera imposé, si tu veux espérer retrouver le chemin de la maison du Maître, sinon tu resteras en dressage ici même, jusqu’à ce que Monsieur le Marquis d’Evans en personne estime que tu peux à nouveau porter avec dignité le qualificatif de soumise.

Monsieur Here tend sa main droite en direction de slavina.

- Je te donne l’autorisation de déposer un unique baiser sur ma main afin de t’imprégner de mon odeur. Que cela puisse t’aider pendant toute la semaine à n’avoir en tête que la volonté de parfaire ton éducation et de subir ta punition avec la plus totale repentance.

La stagiaire qui jusqu’à présent était restée derrière Monsieur Here sans ouvrir la bouche croyant bien faire, réplique en se précipitant sur la soumise encore agenouillée pour l’enlacer.

- Monsieur, c’est aussi cause de moi tout cela. Pourquoi vous punir que slavina et pas moi. slavina très gentille car elle a donné beaucoup plaisir à moi avec sa langue. Moi, je veux pas qu’elle parte.
- Ma stagiaire si novice et si ingénue, si tu veux devenir un jour une soumise, il va te falloir apprendre à respecter les ordres que « JE » donne. Ne t’ai-je pas demandé pour l’instant de ne pas ouvrir la bouche et de rester à mes côtés sans bouger et sans rien faire de ta propre initiative. Dois-je aussi te punir pour désobéissance ?
- J’m’excuse, Monsieur.
- Non, non, ce n’est pas correct …. Monsieur le Marquis d’Evans t’a déjà fait la remarque, il y a quelques minutes.
- Ah oui … c’est comment déjà …. Ah oui …. ca y est … Je vous prie de m’excuser, Monsieur. C’est ça, hein ?
- Oui, c’est cela, mais on ne dit pas hein ? Mais on verra cette leçon là pour plus tard, chaque chose en son temps. Le plus important à savoir pour commencer, c’est qu’une soumise novice ou aguerrie ne dit jamais « je veux », tout au plus pourrait-elle suggérer, supplier, espérer, mais sa demande, si tant est que le Maître daigne l’entendre reste du bon vouloir du Dominant qui décide s’il désire ou non y donner suite, quand et dans quelles conditions.
Donc, ce que tu « veux » ou pas, ma belle petite stagiaire ne changera rien au fait que slavina doit et va partir au chenil pour y rester pendant au moins 7 jours. Si elle est sage et obéissante, comme il se doit pour une soumise, elle rentrera à la maison et tu pourras la retrouver à son retour. Quant à toi, je ne veux plus jamais t’entendre dire une seule fois « je veux ou je veux pas ». Ici, c’est moi et moi seul qui veut et cela vaut pour slavina comme pour toi.

Monsieur Here att sans ménagement sa stagiaire pour la relever et tout en la tenant bien droite par le cou, il ajoute.

- Je dois aussi t’expliquer que lorsqu’un Maître D/s décide d’une punition, celle-ci se doit d’être juste et mesurée cela va de soi, mais elle doit être ferme et suffisamment pénible à supporter pour qu’elle puisse servir de leçon, ce qui est sa raison d’être. Je ne prends aucun plaisir à punir slavina et à me séparer d’elle, mais il ne peut en être autrement, car c’est le châtiment imposé par Monsieur le Marquis d’Evans et ce serait une bien trop grande offense que de contredire Ses ordres ou de ne pas se plier à Ses exigences après lui avoir fait affront. slavina le sait très bien, et comme toute soumise elle sait aussi que lorsqu’une sanction est édictée par le Dominant, elle doit être endurée jusqu’à son terme. Il en va de la crédibilité même de la parole du Maître qui ne peut jamais être mise en doute, sinon c’est la relation D/s qui perd son sens premier tant pour le Dominant que pour la soumise.
- Oui, Monsieur.
- A partir de maintenant, j’exige que tu dises « Oui, Monsieur Here ». Tu m’as compris ?
- Oui, Monsieur !
- Je ne suis pas certain que tu m’aies bien compris ! Redis après moi « Oui, Monsieur Here »
- Oui, Monsieur Here
- Bon, voilà qui est mieux et tâche de ne plus oublier à partir de maintenant, sinon je devrais sévir.
- Oui, Monsieur Here
- Il faut que tu saches que la plupart des Dominant(e)s prennent des pseudos, des noms qui les caractérisent dans le milieu BDSM et qui leur ressemblent le plus souvent dans leur approche de la D/s.
Monsieur le Marquis d’Evans m’a soufflé à l’oreille que tu n’avais pas su lui dire mon nom, ne me qualifiant que de « Monsieur ». J’espère que maintenant tu t’en souviendras. C’est d’autant plus facile qu’il se trouve que c’est également mon nom dans la vie civile, mais mon patronyme « Here » veut dire « Seigneur » en Afrikaans, alors je l’ai conservé comme pseudo D/s, seuls ceux qui me côtoient dans les deux mondes vanille et chocolat sont au courant de cette homonymie, et quand à sa signification, les initiés que je côtoie savent ce qu’il en est. Un jour, si tu désires rester au service d’un Maître D/s et si tu deviens une vraie soumise à l’essai, il te choisira ton nom, pour l’instant « stagiaire » me convient très bien à moi.
- Cela veut dire que vous ne voudrez plus de moi après ?
- Non, cela veut juste dire que tu seras libre de choisir le Maître qui te conviendra lorsque j’aurai transformé la petite sauvageonne stagiaire en apprentissage que tu es encore en une femelle-soumise en devenir. Mais nous verrons plus tard, car nous n’en sommes pas là, et il te faudra apprendre à obéir et à en être fière autant que reconnaissante envers celui qui te guide et t’enseigne. Ne t’ai-je pas donné un ordre pour ce soir, bien mal respecté jusque-là….. Et donc ! Derrière moi, sans bouger et sans parler !!! (d’un ton ferme)… mais pas sans respirer ! (d’un ton plus radouci et bienveillant)

Monsieur Here claque violemment la croupe de sa stagiaire et lui fait comprendre de la main qu’elle doit se remettre à la place qu’il lui a imposée. Par la même occasion, il enjoint à l’esclave N°32MDE d’emmener sans tarder slavina au chenil et de veiller à ce qu’elle y soit attachée par une simple laisse de cuir cadenassée à son collier, avec une gamelle d’eau à sa disposition et une simple couverture rêche pour se prémunir du froid.

- Oui, Monsieur Here, tout sera fait comme vous l’exigez.

L’esclave N°32MDE s’incline respectueusement et s’éloigne sans un mot en tenant en laisse la nouvelle chienne-femelle qui va rester en pension au Château pendant une semaine.
Monsieur Here se retourne et aperçoit ses deux compagnons complices Maître D’Oz et Maître Kas qui n’étaient pas situés très loin dans la salle, car depuis le début, ils étaient très curieux de pister tout ce qui allait se passer pendant la soirée et de fait, ils n’avaient pas quittés la stagiaire d’un pouce cherchant toujours la faille qui leur permettrait de prétendre qu’ils vont gagner leur pari, car la jeune fille inculte leur paraît toujours n’avoir aucune prédisposition à pouvoir devenir une soumise accomplie et même tout simplement quelque aptitude que ce soit à pouvoir être simplement éduquée aux bonnes manières les plus élémentaires de politesse et de courtoisie.

Le Marquis d’Evans est d’ailleurs en train de discuter avec les deux Maîtres en question qui sont venus à Sa rencontre s’enquérir de ce qui s’était passé. La discussion va bon train et Monsieur Here choisit de s’éloigner, ne voulant nullement s’approcher pour y prendre part se doutant bien que sa petite protégée doit être au centre des échanges. Contrairement, à ce que le Dominant aurait pu craindre, Le Châtelain n’est pas en train d’abonder dans le sens des deux autres Maîtres qui ont mis Monsieur Here au défi

- Chers Maîtres et amis, Je reconnais que cette jeune fille manque effectivement de l’éducation la plus rudimentaire, mais Je reste persuadé que le challenge qu’a relevé Monsieur Here est loin d’être perdu d’avance. Il y a d’ailleurs beaucoup de fierté pour un Maître d’arriver à éduquer et à dresser quelqu’un qui a tout à apprendre. Je pense que derrière la carapace brute et mal dégrossie de cette jeune fille, il pourrait trouver quelques trésors de docilité, de dévotion et de loyauté qui ne demande qu’à être façonnés comme on le fait d’un diamant brut que l’on extrait de sa gangue de carbone. Nous en reparlerons, Je vais suivre le pari de très près. Je ne vais pas vous dire que Je le relève puisqu’IL ne m’appartient pas d’interférer dans l’éducation de cette stagiaire novice qui va tout découvrir de notre monde, mais j’ai senti en elle des prédispositions insoupçonnées malgré son petit côté sauvage qui ne demande qu’à être apprivoisé de main de Maître.

Maître D’Oz et Maître Kas sourient tant l’un que l’autre, acquiesçant bien peu aux dires du Maître des Lieux.

- Avouez, cher Marquis d’Evans, que si Vous étiez si assuré que cela du résultat final, vous seriez prêt Vous aussi à relever le défi.
- Je n’en ferai rien, non par manque de conviction, mais comme Je Vous l’ai exprimé parce que Je tiens à laisser Monsieur Here agir comme il l’entend sans qu’il soit tenu également à Mon encontre par un engagement moral quelconque. Mais si vous tenez absolument à Me lancer un défi personnel, j’ai une idée à vous proposer. Nous allons faire concourir vos deux soumises contre Mes deux chiennes-femelles MDE si vous en êtes toujours d’accord.

Les deux Maîtres donnent leur accord car ils ont un tempérament de joueur, même s’ils n’aiment perdre ni l’un ni l’autre. Le Châtelain tire sur la laisse de Holly MDE qui est toujours à quatre pattes derrière. IL lui ordonne d’aller chercher le matériel dont IL aura besoin pour harnacher le quadrille des 4 soumises à sa guise.

- Que nous réservez-vous encore de plaisant, Monsieur le Marquis d’Evans ?
- Vous le verrez bien ! Disons quand même que Je vais faire faire la course à votre duo de soumise contre Mon duo de chiennes. Mais, pour que cela soit plus agréable à suivre, car la salle n’est pas prévue pour faire un 100 m haie, Je vais un peu complexifier leurs tâches respectives pour que leur déambulation reste pour nous tous une délectation à regarder.

Holly MDE reviens tenant dans ses mains deux longs plugs noirs à double embouts phalliques souples, ainsi que 8 chaines terminées par des pinces métal mordantes et de longueurs réglables avec un crochet ouvrant au centre de chacune permettant de raccourcir ou de rallonger la chaîne de plusieurs maillons si nécessaire.

- Maître D’Oz et Maître Kas, voulez-vous bien demander à vos soumises de se mettre à quatre pattes en se tournant le dos.

Le Marquis d’Evans tape dans ces mains.

- Mes deux chiennes-femelles MDE, dans la même position. Exécution !

Les deux chiennes N°15MDE et N°9MDE s’exécutent sans attendre tandis qu’annazo, la soumise de Maître d’Oz intervient refusant de se courber.

- Maître d’Oz, je vous en prie, ne le laissez pas faire. Avez-vous vu l’engin qu’« il » tient entre ses mains qui est monstrueusement long, « il » va nous déchirer les entrailles avec et de toute manière, nous allons perdre dans tous les cas, car ces chiennes sont entrainées et pas nous deux.
- Veux-tu bien te taire, ma soumise, avant que je me fâche. En voilà bien des manières de me couvrir de honte devant notre Noble Hôte.
- Mon très cher ami, il n’est pas dans Mes habitudes de donner des leçons aux autres Maîtres, chacun étant libre avant tout de Dominer comme il l’entend ceux et celles qui sont sous leur Joug tout autant que sous leur protection. Mais pour quelqu’un qui se permet de critiquer le manque de politesse d’une toute jeune stagiaire en formation qui n’a encore reçu aucune éducation, ni dans sa vie vanille, ni dans sa vie D/s, il Me semble qu’il faudrait comme on dit parfois « savoir balayer devant sa porte ». Votre soumise annazo, à deux reprises, a osé parler de moi en Ma présence sans y avoir été invité, mettant en doute le bien fondé de ce que j’avais prévu d’organiser avec votre accord préalable. Qui plus est, comble du comble, en Me donnant du vulgaire qualificatif de « il ». C’est quelque chose que je ne saurais tolérer et je Vous demande de bien vouloir la corriger sur l’heure en lui apprenant qui est le Maître des Lieux, sans oublier de préciser que le « il » porte en réalité le nom et titre de « Monsieur le Marquis d’Evans » et qu’ « IL » exige d’être nommé ainsi sans en oublier la moindre lettre.

- Monsieur le Marquis d’Evans, Vous avez amplement raison. Je Vous prie d’accepter mes excuses en lieu et place de ma soumise impolie qui me fait doublement honte par son refus et par sa manière de se comporter et de parler. Je souhaiterai, si cela Vous agrée que Vous fixiez vous-même la punition pour les propos déplacés de cette effrontée à Votre égard. Je me chargerai de la punir ultérieurement pour avoir osé refuser le défi que j’avais accepté, punition qui s’ajoutera à celle qu’elle récoltera si de surcroît elle nous fait perdre, Maître Kas et moi-même, que je tempérerai s’il me semble effectivement que vos chiennes déjà entrainées ont des avantages certains dans la course.
- Très chers amis, Maître D’oz et Maître Kas, je peux vous assurer que Mes deux chiennes n’ont jamais joué au jeu que je viens juste à l’instant d’inventer. Il est vrai cependant que Mes esclaves MDE sont entrainées à tout faire et à se surpasser pour me donner pleinement satisfaction. Je ne saurai d’ailleurs nullement tolérer que l’une d’entre elles se permettent de refuser d’exécuter la moindre de Mes exigences, sans encourir Mes foudres.
- Très Cher Marquis d’Evans, je reconnais bien là Votre très grande Dominance reconnue par tous dans notre communauté BDSM, je n’ai pas la prétention d’arriver au même résultat, cependant je ne pensais pas que ma soumise annazo refuserait de se courber pour jouer à ce qui me parait être sans le moindre danger, car je sais combien tout en étant très exigeant et intransigeant en matière d’obéissance, vous êtes également précautionneux pour vos esclaves et à fortiori pour les soumis et soumises qui ne Vous appartiennent pas.

Maître d’Oz att sa soumise par son collier et la force à s’agenouiller…

(A suivre…)

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!