Tu L'As Cherché 2
Tu las cherché 2
Quelle folie! Jai répondu spontanément, mais aussitôt je sens mon sang affluer dans mes joues. Bob éclate de rire et me montre de lindex. Je bous, un bourdonnement dans les oreilles accompagne un tremblement nerveux qui envahit mon corps. Comment ai-je pu dévoiler aussi naïvement le fond de mes pensées à ce garçon que javais oublié depuis des années ? Il ouvre de grands yeux :
- Ne rougis pas. Ce que tu es drôle. Ta curiosité est naturelle. Viens, elle sera immédiatement satisfaite. Il est grand temps de te déniaiser, ma belle. Une nana qui na pas touché une bite à ton âge, a pris un sacré retard sur les autres. Au lieu de regretter ta franchise, admets que dans ton subconscient tu te poses des questions à propos du corps humain et essentiellement à propos du sexe masculin. Un sexe dhomme cest important, indispensable à la procréation au plaisir, ce nest pas un épouvantail, un mal horrible.
- Je sais. Pour qui me prends-tu ? Pour une demeurée ?
- Non ! Pour la plus belle fille du monde qui a envie de voir une verge ! La voir et la regarder nest pas un vilain péché, ne te condamne pas à lenfer. Le membre viril aura une importance grandissante dans ta vie, il est donc naturel den connaître laspect. Voilà ce que je te propose : casser le tabou imbécile qui oblige à le cacher, ten montrer un spécimen pour quà lavenir tu ne sois pas effrayée à lapparition dun autre. Bien que tous différents, nos attributs masculins ont des traits communs. Aborde cette révélation avec calme, avec une joie sans honte. Tu nas rien à craindre, ce machin là ne mord pas. Je veux être le grand frère que tu nas pas.
- Est-ce le rôle des grands frères de déniaiser leur sur ? Cest nouveau ça ! Bob, tu racontes nimporte quoi ! Bon, puisque tu veux bien, faute de frère aussi, jaccepte ton offre, sur cette base : Tu me la montres, hein, mais cest tout.
- Cest promis, juré. Je baisserai mon maillot de bain et tu regarderas. Je demeurerai immobile. Seul un réflexe instinctif pourra donner vie à lobjet que tu examineras. Maintenant, tu pourras en disposer comme tu voudras; regarder avec les yeux, toucher avec les doigts. Tu auras libre accès, tu ne seras e à rien. Qui dit mieux ? Disons que ce sera une séance de présentation destinée à ton éducation. Je te sers de cobaye et tu diriges lopération. Je te jure obéissance et soumission totales.
- Tu nexigeras rien en retour ? Moi je ne te propose rien, tu entends, Nespère pas me voir baisser culotte et texposer mes parties intimes. Bob, pas de contrepartie ? Cest une séance gratuite.
- Daccord, je déballe mon truc, tu te rinces lil, tu peux même jouer avec lui, le tourner et retourner, souffler dessus, le câliner, pourquoi pas : je me mets entièrement à ta disposition, par pur souci de contribuer à ton instruction, cest dit. Tu profites dun test grandeur nature
- Eh ! Bien, merci. Cest drôle ; jamais je nai imaginé un événement pareil. Cest tout simple finalement quand on tombe sur un bon copain, comme toi. Mais
mais cest sûr, tu nas pas darrière-pensée, tu ne me prépares pas un sale coup. Et pas de photo à publier sur les réseaux sociaux, jure.
- Avec quoi te photographier ? Y a pas dappareil dans mon slip de bain.
- Et pas de téléphone dans ta cabine ?
- Hélas ! Non. Viens, ne perdons pas de temps.
Oui, mais le maître nageur se conduit en propriétaire des lieux, nous observe, nous suit, contrecarre notre projet. Que regarde-t-il, le vicieux, les yeux rivés sur mes seins, sur mes fesses? Mon maillot deux pièces est en place, je nai pas les jambes en X ou en O de « chevaucheuse » de tonneau. Son regard sournois mindispose et décourage Bob qui me conseille :
- Lanimal ne nous lâchera pas.
Ouf, les circonstances réparent mon imprudence. Grâce au voyeur, Bob ne me montrera pas son zizi aujourdhui, je me sens un peu frustrée et en même temps soulagée.
Quand jarrive à lextérieur Bob patiente, un vélo à la main. Il a une autre solution, je dois lui faire confiance et le suivre :
- On ne va pas se laisser décourager par cet obsédé ! Chose promise, chose due.
Il mest impossible de me défiler, comme jy ai pensé sous la douche. Il ne me forcerait pas, mais je ne veux pas passer pour une gourde ou une dégonflée. Et puis, après tout, plus vite ce sera fait, moins longtemps jen rêverai. Parce que, je dois le reconnaître, je fantasme souvent sur le robinet des garçons. Bob me donne limpression de sêtre avancé un peu vite, il :propose avec prudence :
- Évidemment, si tu nas pas le temps maintenant, on pourra remettre à plus tard. Ta mère tattend peut-être à la maison ?
Veut-il se défausser, juge-t-il avoir poussé le bouchon trop loin? Il a trouvé les mots quil fallait pour me vexer et me pousser à la contradiction. Quoi, ce vantard cherche à se dérober, me propose une porte de sortie honorable pour ne pas passer à lacte ? Mais alors, cest le représentant du sexe dit fort qui se déballonne. Il a fanfaronné, ma réponse la pris au dépourvu et tout coup, pfuit
il ny a plus de bonhomme, plus de quéquette, cest la débandade
. Il ny a rien de tel pour me décider à prendre le contre-pied. Il a offert ses services, je le forcerai à sexécuter. Non, mais, pour qui me prend-il ? Il ma fait rougir parce que javais le sentiment de franchir une ligne rouge, de braver un interdit et il sarrêterait là, au pied du mur, pour aller répandre la nouvelle dans la ville et les garçons diraient :
- Cette salope veut voir de la bite, elle veut en tâter
.
Avec toutes sortes de conséquences pour ma réputation ou pour leur comportement avec moi. Bob ma poussée à me compromettre. Il ne sen tirera pas, il na pas intérêt à se défiler en prétextant que ma mère mattend ou je ne sais quel autre faux fuyant
. A son tour de se compromettre, nous serons à égalité. Je mempresse de le rassurer sur ma disponibilité et je confirme mon accord :
- Non, non, personne ne mattend nulle part. Ma mère est allée faire du shopping en ville; mon père est en mission pour deux jours. Je te remercie de bien vouloir minstruire gratuitement et sans tarder. Si je savais à quelle heure ma mère doit rentrer je pourrais tinviter à la maison, mais ce serait trop dangereux. Elle pourrait nous surprendre. Où allons-nous ?
En labsence de lendroit idéal, laffaire pourrait être annulée et personne ny perdrait sa bonne réputation.
- Attends, ça ne devrait pas durer des heures. Je montre, tu regardes et cest fini. On trouvera bien un recoin discret pour expédier laffaire.
- Tu changes le programme ? Tu as oublié : « je montre et tu diriges. » Tu te retranches derrière le minimum. Hé, hé, cétait des paroles ! Jai compris.
- Ho ! Là, comme tu prends ça de haut ! Il suffit de le dire : tu veux voir une belle queue, tu y tiens ? Tu veux un examen minutieux et long ?. Eh ! Bien, tu es tombée sur le bon gars. Tu en veux, viens, tu en auras. Non, tu ne seras pas volée, crois-moi. Quoi, tu me prends pour un type qui na que la gueule et rien derrière ? Je vais te montrer quil y a du répondant derrière. Ha, ha ! Tu seras mise face à une réalité étonnante, ma petite. En route. Sauras-tu te tenir sur mon porte-bagages ? Assieds-toi et accroche-toi. Je connais un petit nid dans la nature où nous serons tranquilles.
Le vélo zigzague au départ. Nous quittons la bonne route, empruntons un chemin de terre. Le porte-bagages me meurtrit les fesses à chaque cahot.
- Ne serre pas comme une noyée . Ce que tu tiens là, cest ma quéquette, ce nest pas une bouée de sauvetage. Ne lécrase pas,ça fait mal. Dessus ma mère a fait écrire: « à manier avec amour et délicatesse ».
Cette fois il ne peut pas me voir rougir de honte. Je ne savais pas que sa verge visait les nuages ! Ce truc dur auquel ma main saccrochait, cette espèce de barre à laquelle je faisais confiance, cest « ça », un pénis ! Je devais
Ouahh! Je viens de bouleverser lordre prévu : voir puis toucher. Je ne lai pas encore vu, mais jai déjà pris en main, jai serré et jai une idée assez précise de sa taille et de sa consistance. Comment me faire pardonner davoir fait connaissance en le maltraitant involontairement. Je soupçonne Bob de sêtre amusé à se plaindre pour avoir loccasion de mamener à chercher de près des traces de ma brutalité sur son précieux zizi. Je libère lobjet et je fais diversion :
- Où allons-nous ?
- Ce chemin mène au bord de lautoroute, se termine en cul de sac. Il est emprunté par deux ou trois tracteurs au maximum et par les propriétaires des champs. Tout au fond, de chaque côté, poussent des haies en bordure des voies de lautoroute. Il y a aussi une sapinière. Tu verras cest un coin désert. Réjouis-toi, tu pourras regarder à loisir.
Aïe ! Nous serons seuls, loin du monde, loin dun éventuel secours si Bob devient entreprenant. Je renifle un danger, une nouvelle angoisse métreint le cur. Oserait-il me maltraiter ? Le maître nageur nous a vus ensemble et ferait immanquablement le rapprochement en cas de pépin. Bob nest pas idiot. Il râle soudain :
- Zut, quest-ce que cette auto ?
Bob a commis une erreur, nous ne sommes pas seuls dans son désert. Au bout du chemin stationne une berline noire, un modèle large, brillant, une auto de riche. Je retrouve du courage. Après le secours du maître nageur, ma vertu trouve une nouvelle protection, mon éducation sexuelle ne se fera pas aujourdhui. Mais Bob ne se décourage pas:
- Bon, Lucie, ne faisons pas de bruit, ne nous faisons pas remarquer. Examinons les lieux pour savoir où nous diriger sans déranger des chasseurs ou des amoureux déjà installés. Reste là, près du vélo, derrière ce taillis et attends mon retour, jexamine les environs.
Bob senfonce dans la sapinière et revient bientôt, une main sur la bouche pour un fou rire.
- Lucie, tu as de la chance. Il y a un couple damoureux en train de sinstaller. Entre les fourrés ils ont étendu une couverture et ne vont pas tarder à sallonger. Il nont pas remarqué notre arrivée tant ils sont occupés à se faire des papouilles. Le type chatouille la femme, elle se trémousse, se pâme et glousse. Il la dépouille en lembrassant, elle na plus de blouse et il sattaque à la jupe. Faisons vite, nous verrons tomber ses escarpins, ses bas , sa culotte et son soutif, ça promet dêtre chaud; ils ne vont pas tarder à passer aux choses sérieuses. Tu vas assister à un spectacle chaud gratuitement si tu sais te déplacer comme un sioux. Quand ils sen iront, ce sera notre tour doccuper la place.
- Est-il bien convenable despionner des amoureux ? Quoi, notre tour ? Ce sera ton tour !
- Tu vas recevoir une leçon de sciences naturelles complète et bien plus instructive que tout ce que pourrait te raconter un prof. Cette fois on passe aux travaux pratiques ! Mais noublie pas, il ne faut ni parler, ni rire, ni écraser des brindilles, ni te montrer si tu veux bénéficier du spectacle complet. A voir la voiture, ces deux là aiment faire lamour dans la nature, à lair libre. Je cache mon vélo et on y va. Suis-moi.
- Ne crains-tu pas dêtre vu et attrapé ?
- Poule mouillée ! Tu veux ou tu ne veux pas ? On pourra être vu, quant à être attrapé, je les vois mal courir aussi vite que nous.
- Ils ont lauto !
- Bouge pas, je dégonfle un pneu.
Voilà, plus de poursuite à craindre. ..Tu veux rigoler : tu les vois courir à poil derrière nous, le bonhomme queue au vent et la bonne femme seins ballottant en figure de proue, et pieds nus tous les deux ?
!
Une progression prudente et lente nous conduit derrière un buisson pas très haut, heureusement bien garni de feuilles, à proximité du couple. Entre les branchages , à condition de rester accroupis, nous verrons lessentiel, rarement la totalité des deux corps debout. Notre arrivée ne les a pas arrêtés dans leffeuillage. La blouse blanche coiffe la haie , juste devant moi. La jupe grise atterrit en planant à côté, devant Bob. Il faudra déguerpir avant que les deux amoureux ne les cherchent pour se rhabiller.
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