Marie-Ange
MARIE-ANGE
Note : Cette histoire se passe à Montréal. Vous rencontrerez probablement des expressions et des tournures de phrases qui ne vous sont pas familières mais jai évité les mots difficiles. La lecture devrait être facile et pittoresque.
Je me nomme Hélène. Je suis née à Montréal et jy habite toujours. Je viens de St-Henri, un quartier ouvrier. Je me suis mariée à 18 ans comme la plupart de mes amies. Mon mari est allé travailler dans louest canadien 5 ans après notre mariage. Il allait faire de largent et revenir me chercher. Il nest jamais revenu. Je nai jamais fait deffort pour le retrouver. Jétais bonne à lécole mais mes parents navaient pas dargent pour menvoyer à lécole après ma 11e année. Ça fait longtemps de ça. Aujourdhui cest plus facile pour les filles de faire leur chemin.
Jai travaillé dans des bureaux de différentes petites entreprises. Il y a 10 ans je suis rentré dans un bureau dune grosse compagnie dassurances et je suis la secrétaire dun vice-président. Je gagne bien ma vie. Jhabite le Plateau. Je voulais sortir de St-Henri. Jai eu quelques aventures avec des garçons mais cétait assez ordinaire. Jai cinquante ans. Ma libido est presque nulle. Je ne suis pas laide. Blonde, bien habillée, je porte des robes qui mettent mes seins et mes fesses en évidence. Jaime le beau linge. Au travail, je suis en pantalon et je suis fière de ma ligne et de mon tour de taille très acceptables pour mon âge.
Javais vraiment pas le goût dune baise quand je suis rentrée dans un bar à la mode sur la rue Mont-Royal, près de chez moi.
Cétait un vendredi soir, je ne travaillais pas le lendemain et javais le goût de quelques verres de bon vin. Jétais derrière une table dans un coin tranquille. À lautre bout, il y avait une grande télé couleur et on diffusait un match de hockey. Tout le monde était rassemblé dans ce coin-là mais les gens ne criaient pas trop fort.
« Vous êtes pas une fan de hockey ? », me demanda la serveuse.
« Non, pas vraiment. Je suis bien ici. » lui répondis-je en souriant.
La serveuse avait probablement mon âge, peut-être un peu plus jeune. Dhabitude ce sont des jeunes étudiantes mais ce bar est surtout fréquenté par des professionnels. Le décor est bien choisi et il y avait beaucoup de bois vernis. La clientèle est tranquille. Ce nest pas un endroit pour se faire draguer. Les gens arrivent surtout en couple ou en groupe.
La serveuse mapporta mon demi-litre de Bordeaux. Je la regardais se déplacer et elle était très agile. Jaimais la regarder. Ses seins ne bougeaient pas beaucoup sous son chemisier mais ses fesses avaient plus de mouvement. Elle portait certainement un string qui ne maintenait pas tout ça en place. Je me surpris à limaginer nue. Je me souriais à moi-même. Je me découvrais une attirance pour une femme. Ça ne me déplaisait pas. Je navais jamais essayé ça. Je pense que mon Bordeaux commençait à agir sur mon cerveau ou sur autre chose.
« Cest quoi votre nom ? »
« Marie-Ange »
« Cest beau »
« Merci. Je lai trouvé toute seule »
Elle me fit un clin dil et me demanda le mien. Il était 23 heures. Ce bar fermait à minuit quand la plupart le faisait à 3h du matin. Ce nétait pas la même clientèle. Marie-Ange et moi on se tutoyait. Cétait venu naturellement.
« Je nai pas le droit de masseoir », dit-elle en parlant de ma table
« Je déménage au bar »,
« Oui. Ce sera plus facile pour parler »
On jasait quand sa clientèle était plus occupée par le hockey que par leur soif. Elle avait 48 ans. Ça faisait 25 ans quelle était serveuse. Elle avait travaillé dans des restaurants puis dans des bars, des soirées, des évènements privés. On voyait par sa démarche quelle faisait son métier avec aisance, avec grâce et un certain plaisir. Je ne voulais plus la quitter.
Cétait une coïncidence mais elle demeurait à St-Henri. Lendroit sétait bien amélioré depuis mon enfance. Elle venait initialement de la campagne.
« Les pourboires sont bons ? »
« Oui..pas mal
je me ramasse entre 50 et 100 $ un vendredi soir »
« Je demeure tout près dici ». Javais dit ça sans penser. Cétait sortit tout seul. Je savais que jétais rouge comme une tomate. Puis je me suis mise à rire. Marie-Ange me regardait en souriant. Un sourire constant et avec des yeux qui se fermaient et souvraient.
« Attends-moi à lextérieur. Jen ai pour 10 minutes après la fermeture pour compter les recettes et tout fermer à clé. »
« Ok. Je tattends. Je regarderai la vitrine du libraire de lautre côté de la rue. Prends ton temps. »
« Je me dépêche »
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Je regardais les grands livres sur la photographie et sur le cinéma dans la vitrine du Bouquiniste. Je me promettais dy retourner bientôt. Jentendis le bruit des talons de Marie-Ange qui traversait la rue.
« Tu gardes tes talons hauts ? »
« Je suis habitué. Je te suis »
Elle me prit le bras. Elle sentait le parfum frais. Elle avait pris le temps den remettre. Ses cheveux bouclés noirs dansaient devant son visage. Ses talons hauts lui donnaient un rythme auquel je nétais pas habitué.
« Cest pas loin. Lautre rue »
Elle était silencieuse. Puis elle mit sa tête sur mon épaule, tout en me tenant par le bras. Elle était un peu plus courte que moi. Le trottoir était désert. Je me penchai pour lui donner un court baiser sur sa bouche rouge.
On arrivait chez moi. Il fallait monter les marches jusquau premier palier puis jouvris la porte de mon logement. On devait encore monter lescalier pour aboutir au milieu de lappartement.
« Ils navaient pas inventé les ascenseurs »
Javais à peine terminé ma phrase que Marie-Ange me prenait dans ses bras. On sembrassa bouche ouverte, en un tournoiement de langues chaudes. On se déshabilla petit à petit tout le long du corridor en laissant tomber nos vêtements un peu partout sur le tapis.
Arrivées à la chambre, on était en string et les nichons à lair. Je métendis sur le lit. Je ne voyais pas le détail de son corps légèrement bronzé. Elle se plaça sur moi, nichons contre nichons, ventre contre ventre.
« Tu as déjà fait ça ? »
« Non
mais je veux le faire avec toi »
« Tu me feras ce que je vais te faire. Si tu naimes pas ça. On arrête. Ok ? »
« Oui
jaime déjà ça »
Sa tête descendit le long de mon corps en me donnant de petits baisers ici et là jusquà ce que je sente sa bouche puis sa langue sur mes lèvres. Elle les ouvrit avec ses doigts et lécha la fente rose et mouillée. Elle léchait bien et me pénétrait avec sa langue. Je tressaillis quand elle me lécha la pissette. Jespère quil y avait encore quelque chose à goûter. Je navais pas fait ça avec une femme mais des hommes mavaient léchée. Je connaissais le rituel mais Marie-Ange avait une douceur et une précision que les hommes navaient pas. Elle effleura mon clito et je gémis, frappant mes hanches contre sa bouche. Elle passa ses mains sous mes fesses et fit disparaître mon clito dans sa bouche. Je sentais mon bouton complètement enveloppé dans une bouche chaude et une langue qui se frottait contre le bout tout hérissé. Mes mains étaient crispées et agrippaient les draps de chaque côté. Je criais. Je sentis une main sur ma bouche. Je criais plus fort quau hockey !
Je sentais que mon amoureuse était également excitée. Une de ses mains avait quitté mes fesses pour se glisser entre ses cuisses. Tout à coup la pression monta, mon corps se raidit et jeu des convulsions. Jéclatais. Jarrosais Marie-Ange de ma cyprine. Elle reçu le tout en plein visage sans broncher.
« Cochonne »
« Cest ta faute »
« Tu veux me le faire ? »
« Oui
je vais essayer dêtre bonne »
On changea de place et Marie-Ange mit ses belles fesses sur le grand cercle gris et mouillé du lit. Je navais jamais sucé une femme. Javais hâte. Mon nez traversa son tapis blond et parsemé et je frottai le bout sur ses lèvres récemment ouvertes. Je remplaçai rapidement mon nez avec ma langue et je léchais toute sa vulve comme une vache un carré de sucre. Je sentis ses mains sur ma tête. Je mattendais à des directives mais elle était silencieuse. Jaimais bien le salé de sa pissette. Je lui demanderai plus tard de me laisser lécher après une pisse. Javais tellement envie de la manger tout rond mais je me ralentissais pour faire durer son plaisir. Son clito était long et mince. Je le pris dans ma bouche et je le suçai comme une petite queue. Elle me donnait des « Ah, oui
Ah oui
. » qui me rassurait sur mes progrès. Jimitais sa technique qui était de lécher le bout du clito pendant quil était dans ma bouche. Ses hanches commençaient à onduler. Je la taquinais en marrêtant puis en recommençant après son cri de détresse. Finalement elle me le donna son coup de cyprine en plein visage, et jouvris la bouche toute grande pour en prendre le plus possible. Je me glissai sur son corps brûlant et mouillé et en sembrassa mêlant nos offrandes dans un cocktail que la serveuse quelle était aurait aimé servir.
Puis elle me renversa sur le dos. On tremblait toutes les deux. On avait atteint un sommet de désir. Javais cette sensation pour la première fois. Marie-Ange lavait probablement sentie plusieurs fois avec dautres mais elle me faisait croire que jétais la première.
« Fourre-moi »
Sa motte se frottait sur la mienne. On bougea nos hanches de gauche à droite. Les lèvres souvrirent puis les chattes se fermèrent, une lèvre dans chaque fente. Un simple casse-tête résolu. On sétait sucé le clito maintenant on se les frottait ensemble. Trempées de sueur, de cyprine, de salive, on entamait la dernière étape. Marie-Ange me murmura quelle me laissera conduire la prochaine fois. Elle aimait mieux le faire pour la première fois. Je lembrassai fougueusement. Cétait laccouplement ultime entre deux femmes qui saiment. Nos bas-ventres glissaient dans une mare de liquide. Les nichons étaient durs et les tétines saccrochaient à chaque mouvement. Ce fut une jouissance simultanée que je ressentis à peine. Cétait comme si javais pissé. Je me vidais. On resta lune sur lautre un moment. Puis Marie-Ange se retourna sur le dos à mes côtés. On se plaça face à face sur le côté. On parlait, on se tâtait les nichons qui ramollissaient.
Marie-Ange avait toujours été lesbienne. Je pense que moi aussi je létais. Au bar, elle pensait que jétais une habituée qui cherchait une nuit de sexe. Jétais vierge. Elle mavait prise. Jétais très heureuse.
On passa la journée suivante ensemble, puis la nuit, et lautre journée aussi. On est allé dans les friperies. Jaimais la toucher et elle aussi. Les gens souriaient en voyant des femmes de notre âge se comporter comme des jeunes filles amoureuses. Au lit cétait plus cochon et jaimais ça. Elle fait partie dun petit réseau de lesbiennes. On diversifie. On verra où ça nous mènera !
FIN
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