Tu L'As Cherché 3
Tu las cherché 3
Avant de prendre la fuite, si nécessaire parce que nous aurons été débusqués, poussée par une curiosité que je ne me connaissais pas, de peur aussi de décevoir Bob, joublie les principes dune éducation relativement stricte et je minstalle à côté de mon tentateur. Un jour, plus ou moins tôt selon son milieu social, on secoue des règles jusque là acceptées, jugées protectrices, mais soudain devenues contraignantes dans des circonstances particulières. Jen suis à ce moment précis de ma vie, marquée par le passé mais curieuse de mon devenir et tentée par une aventure tout à fait spéciale, inattendue cest certain, mais trop alléchante pour lécarter.
La position couchée nest pas très confortable; par bonheur des couches successives de feuilles constituent un matelas moelleux sous mes coudes, mes hanches, mes cuisses et mes genoux. Galant, lami Bob murmure
- Ça ira ? Tu es bien ? Ouvre les yeux et les oreilles, mais silence. Que tu es mignonne ! Il esquisse un baiser dans ma direction, les lèvres en cul de poule, il souffle sur sa main pour me lenvoyer, un peu comme un gamin espiègle. Quel contraste avec la proposition hardie de mettre à ma disposition son dard de jeune homme, pour minstruire par la vue et éventuellement le toucher. Je devine quil pense « Et plus si affinité » comme dans certaines petites annonce du journal. Je sens que je lui plais.
De lautre côté de la haie, lhomme, vu de dos est massif et trapu. Le crâne est marqué par une calvitie naissante ceinte dune couronne de cheveux grisonnants. Il ne porte plus quun caleçon américain, arbore une poitrine velue. Lensemble annonce la maturité, il peut avoir entre quarante et cinquante ans. Il se tient effectivement debout sur une couverture étendue à même le sol et entoure de ses bras le haut du corps plus petit de sa compagne. Ce ne sont plus des perdreaux de lannée. De la femme je naperçois quune jambe gauche blanche ; larrière du genou est tendu et légèrement gras ou bien en chair: ce nest plus une jeune fille.
Elle est donc appuyée de dos contre le ventre de lhomme, soupire sous la probable pression des mains sur ses seins. je ne vois pas mais jinterprète une longue plainte. Derrière elle, lhomme propulse son bassin vers lavant et décrit des cercles pour se frotter à la croupe invisible de notre place.
Bob avait exécuté ce mouvement sous mes fesses, sur les gradins de la piscine et jai vu à quoi il avait abouti : à cause de son érection, il avait dû plonger dans leau pour cacher la déformation de son maillot de bain. Donc notre homme doit faire connaître létat de sa verge à sa conquête.
Le flanc gauche de la femme dépasse, il est parcouru du haut en bas par un avant-bras. Le mouvement a un but précis : lélastique de la culotte descend sur le côté du corps, passe sous le genou, échoue sur le pied. Un sursaut et une nouvelle plainte marquent larrivée de lépaisse main gauche sur son pubis. La femme se plie en avant dans un réflexe de défense, lhomme doit toucher et peut-être pénétrer son sexe du bout dun doigt. Elle répète des « oh » et des « ah » . Elle se tord, échappe enfin à la main fouineuse en se baissant, jambes pliées. Il la lâche et la contourne, se tient debout de trois quarts et la fait légèrement pivoter. Bob menvoie un coup de coude :
- Regarde, voilà une belle queue. Il tire sur les cheveux, il veut se faire sucer. Chut.
A cinq ou six mètres, de lautre côté de la haie, sous le ventre bedonnant, pointe hors du caleçon un gros doigt de chair. Cest imposant un sexe dhomme, plus gros sous mes yeux que tout ce que jimaginais avant cette découverte. Bob apprécie en connaisseur :
- Il est bien monté, le vieux ! La nana va déguster.
Le sexe de Bob sera-t-il aussi intéressant,verrai-je chez lui cette boule dun rose violet au bout dune tige noueuse ? Aura-t-il aussi à la base cette sorte de sac pendant dont lavant seul paraît actuellement ? La main droite tire sur la chevelure féminine dénouée.
- Quest-ce que tu as ? Tu es venue volontairement, oui ou non ? Je ne tai pas traînée de force jusquici ! Étais-tu volontaire, oui ou non ?
Un filet de voix à peine audible répond à la voix énervée :
- Oui, Gérard, si.
Il élève la voix pour être entendu malgré le bourdonnement continu des moteurs sur lautoroute :
- Ben, alors, ouvre la bouche et montre-moi ce que tu sais faire. Ce nest quand même pas ta première pipe. Ton mari naime pas une bonne fellation ? Si
? Alors ne fais pas la dégoûtée. Allez, suce. Tu lèches, tu salives sur le bout et ensuite tu embouches. Putain! On dirait une none !
Elle ose murmurer :
- Ce nétait pas prévu.
Elle bafouille encore une phrase, tout bas Que dit-elle ? Elle a parlé trop bas. Une voix autoritaire lui répond parfaitement audible celle là :
- Cest promis, ton mari ne sera pas licencié. Mais son emploi dépend de ta bonne volonté. Remplis ton contrat, je respecterai le mien. Sois coopérative et je le garde. Tu maimes, on baise et il garde sa place. Tu peux même lui assurer une promotion, mais sois plus zélée, mets du cur à louvrage. Simplement je lenverrai souvent en mission pour te libérer de sa surveillance. Avec un peu damour tu me rendras heureux.
- Merci. Tu
.
Les bruits des moteurs sur lautoroute voisine couvrent le reste de léchange. La femme vient de pivoter. Ses deux mains apparaissent sous les bras de lhomme et se fixent à son dos. La tête du presque chauve se baisse, il létreint encore et lembrasse sans doute. Il se redresse, Ses coudes exécutent un mouvement synchronisé, davant en arrière comme des bielles de machine. Elles donnent le même mouvement à la femme. Il reprend la parole :
- Voilà, cest déjà mieux. Tu as bien compris mon souhait ; nous nous verrons tous les huit jours.
Pendant quelle sagenouille, il pivote à son tour, fait face à la haie qui nous masque et cest larrière du corps féminin que nous découvrons. Cest une femme aux cheveux châtain clair dénoués, étalés sur les épaules. Assurément une femme mature, bien en chair, mais pas grosse. Le gros a bon goût, cette maîtresse peut le combler de fierté. Le dessin de ce dos est parfait . Bob le signifie en le reproduisant à deux mains les courbes, avant de murmurer :
- Ouha ! Quel beau cul. Quelle superbe taille.
Ses phrases sont brèves par nécessité. Il est sensible à la vue de ce corps de femme soigné. Je le remarque à sa façon de remuer, de porter une main à sa braguette. Pourvu quil ne sorte pas ses bijoux de famille maintenant. Je suis trop occupée à suivre les gestes du couple.
Si jai bien compris, la femme garantit lemploi de son mari en se soumettant aux désirs sexuels du patron ou du responsable du personnel dune entreprise. La vie est parfois dégueulasse ! Qui blâmer dans cet accord ? Il y a abus de pouvoir de lun, soumission calculée de la femme; cela me révolte. Si elle aimait vraiment son mari, elle naurait pas suivi ce compagnon, elle nagirait pas sur ordre, elle ne chercherait pas à minimiser, à mesurer le don : elle refuserait avec dignité. Bien sûr, en ces temps de crise un chômeur ne retrouve pas facilement un bon contrat de travail; est-ce une raison suffisante pour que son épouse cède aux pulsions sexuelles dun patron. Je suppose que la malheureuse na pas consulté son mari avant de subir les fantaisies de ce mâle. Javais une conception différente de lamour, de la fidélité; je tombe des nues devant tant de vénalité.
- Quel gros salaud ! Mais quelle salope aussi. Elle est daccord. Qui sait, elle ne demande peut-être pas mieux. Je crois qu elle joue à la timide pour exciter le type; ses hésitations sont destinées à se faire désirer plus fort.
La position présente de la dame, à moitié accroupie, à moitié à genoux, tête penchée pour lécher ou avaler le machin du bonhomme, moffre une vue complète sur son arrière train. De la plus grande largeur, à hauteur des hanches, partent deux magnifiques courbes arrondies dont les arcs de cercles se rejoignent en soulignant dun pli médian épais la jonction des fesses et des cuisses. Une verticale descend du milieu du dos et coupe les deux arrondis puis disparaît entre les grandes lèvres de la vulve bien exposée. Ces lèvres charnues que les doigts ont déjà travaillées et fait gonfler de sang, bâillent autour de la boutonnière plus fine et allongée des nymphes aux couleurs plus claires, brillantes.
Oui, un doigt au moins est passé par là, lhumidité des bords en témoigne. La verticale souvre vers le bas et la partie visible du sexe sélargit pour former un triangle parsemé sur les bords dune toison clairsemée de la couleur de la chevelure. Jamais une femme ne mavait montré son intimité de cette manière. Moi aussi je dois être faite comme ça. Un jour, moi aussi, on me caressera, on
.
Or, à la lisière de ma jupe, un peu au-dessus de mon genou droit, je sens un frôlement. Je tourne la tête. Eh ! Oui, une main de Bob tente de faire remonter le tissu de ma jupe dété pour découvrir des points de comparaison avec lautre modèle ou pour voir et toucher mon intimité. Non, le jour nest pas encore arrivé, même si en rêve je lappelle parfois. Je lui lance un regard assassin et lui rappelle ses promesses
- Hé! Pas touche ou je crie ! Tu as promis.
La main redescend. A-t-il cru pouvoir profiter de mon émotion et se livrer à des explorations imprévues. Le spectacle du couple ne me laisse pas physiquement indifférente. Bob ne lest pas davantage, mais en suivant des yeux la trajectoire de sa main en repli je remarque la déformation de son pantalon. Je mouille ma culotte , ça ne se voit pas; il bande et ça saute aux yeux. Les miens sarrondissent et le plongent dans une gêne momentanée.
Pendant ce temps le spectacle des amants a évolué. Allongé sur le dos, monsieur se laisse choyer par madame. Elle aussi sest couchée, mais sur le ventre, perpendiculairement au ventre du gisant. Sa main gauche monte et descend le long du cierge dressé. La tête se déplace tantôt à droite, tantôt à gauche. Là elle va embrasser les lèvres masculines, sa bouche suce les tétons perdus dans les poils de la poitrine, la langue sarrête autour du nombril avant daller lécher le sexe et ses attributs. Limagination supplée au défaut de visibilité: je note les déplacements, je ne vois pas ce que lamante fait réellement, sauf quand elle se soulève pour enfourner la tige secouée régulièrement par sa main. Delle je vois surtout la plante des pieds, la moule entre les cuisses et la croupe abondante.
Monsieur la repousse. A son tour elle se retrouve sur le dos, tête proche de nous, orteils à lopposé. Que fait le mâle ? Il se penche, fléchit les genoux, présente ses fesses au-dessus du visage et la femme cueille le sexe , tire dessus et le mène à son visage. Les couilles viennent sur ses yeux, elle reçoit la queue en bouche. Le dos se met à danser au-dessus de la chevelure. Lhomme est couché à lenvers sur elle, sa tête disparaît à lautre extrémité. La femme râle un « ohoooooo » étouffé par le corps étranger qui va et vient entre ses lèvres. Bob commente :
- Elle lui suce la queue, il lui bouffe la chatte, ça sappelle un soixante neuf .
Entre gémissements et bonds de lun ou de lautre, les deux partis semblent ne plus vouloir se lâcher. Lexercice dure, les miaulements de la femme me font frissonner sous le regard curieux de Bob. Par bonheur, il n(ose plus me toucher. Mon trouble mempêcherait de mopposer à une tentative. Ce doit être fameux si jen crois les geignements de cette femme en transes sous la morsure et les caresses.Enfin le gros se redresse pour passer à autre chose.
Illa contourne , sépare ses pieds et savance entre ses jambes. Il a quitté son caleçon et le balance sur la haie, sur son pantalon, avant de sagenouiller lourdement pour se coucher ensuite face tournée vers la femme et vers notre cachette. Cette fois je distingue nettement son visage couvert de sueur et brillant dun liquide : urine ou sécrétion féminine? . Jai déjà vu ce visage, il ne mest pas inconnu. Je cherche
Il se maintient en suspension sur les jambes et les bras. Sous lui, en attente, respirant fort pour retrouver son souffle normal je distingue les cheveux en auréole, la pointe du nez, les deux sommets de la poitrine aplatie par son propre plat poids comme des ufs sur le plat et plus loin les genoux instinctivement relevés et éloignés lun de lautre, en position d« accueil ». Mais qui est cet homme, je cherche, jai limpression que son nom va jaillir, que je vais découvrir son identité.
Ce nest pas la préoccupation actuelle de lindividu. Toujours à genoux, il progresse entre les cuisses de linconnue. Il brandit sa queue au summum de son développement et la dirige vers la fente. Il tend lautre main vers le nid qui lattend, fouille et se fraie un passage, pointe, pose la tête de son sexe contre lentrée du trou et se laisse aller, recouvre la femme lentement à lallure de la pénétration de son sexe.
Bob attire mon attention, joint son pouce et son index en forme de rond et passe dans ce trou lindex de lautre main, le fait avancer et reculer pour dire :
-Ça y est, il la baise. Le veinard !
Un moment immobilisé sur le corps tendre, lacteur est venu embrasser la bouche. Il relève la tête, pousse sur ses bras, se décolle de la poitrine, prend solidement appui sur ses mains et entame un mouvement lent. Ses fesses remontent. Les deux ventres se désunissent sauf en un point. Tout en bas un lien les réunit, la verge nest pas entièrement sortie. Il reste en suspension quelques secondes avant de se laisser glisser dans le vagin. Et il relève son postérieur jusquà la limite, reste suspendu puis retombe sur la femme. Et évidemment dans le ventre accueillant. Sa lenteur résulte-t-elle de son âge ?
Erreur ! Il se met à accélérer et chaque retour dans le sein femelle provoque désormais un soupir de la succube. Je suis étonnée de le voir adopter une cadence rapide. Il entre, il sort, il rentre, il ressort. Cest un athlète entraîné à ce sport et la dame gémit et se met à gigoter. Ses bras se ferment dans le dos, ses pieds battent lair puis vont emprisonner les fesses, ralentissent la charge du cavalier, le plaquent contre elle. Elle semporte, réclame plus de force, veut sentir davantage les frottements et les chocs du membre viril. Ce nest plus la femme soumise à lautorité du chef tout puissant, cest une femelle en chaleur qui soffre et qui veut sa part de jouissance
- Oui, plus fort, défonce-moi, baise moi. Gérard, au fond. Oh ! Je viens. Pousse, écrase-moi, fais moi jouir ! Ah!
Gérard, puisque cest son nom, sarrache à létreinte, att sa queue et dirige vers les seins aux tétins durs quelques giclées dun liquide pâle. Puis il roule sur le dos, sur la couverture, entre nous et la femme amoureuse.
- Alors, heureuse ?
-Oui. Oh ! Oui
- Tu as été merveilleuse. Tu ne regrettes rien ?
- Non. Merci
- On pourra continuer. Si tu grimpais à cheval sur moi, si tu menais, tu me montrerais que tu es éprise de moi
- Et ta femme ?
- Puisque cest toi que je désire. Tu es si bonne, tu baises avec élan. Je nen espérais pas autant pour une première fois. Tourne-toi sur le ventre, je veux voir ton joli cul. Tu es si belle. Non, ne crains rien, cest mon index. Tu aimes la sodomie ? Moi jadore. On pourra
?
- Si tu veux.
La réponse nest pas enthousiaste. Mais après la reddition, après linvasion du con, pourquoi résister à une pénétration anale? Une saucée par derrière, ça peut être douloureux mais cest moins risqué, doit-elle penser. Jai déjà entendu dire ça au lycée. Le premier pas est fait, advienne que pourra : « si tu veux » elle fait allégeance.
- Formidable, Marie! Je suis fou de toi. Je te jure de taimer toujours
Un visage dhomme connu, une voix de femme qui redevient normale,et maintenant une Marie ! Cette femme
pourrait être. Non, ce nest pas possible. Comment une idée pareille peut-elle me traverser lesprit ? La scène ma tellement bouleversée, jen deviens folle, idiote, indigne. Des Marie, il y en a des milliers ! Ça bouge derrière le mur de végétation. Marie, la Marie de ce couple, se lève, part des pieds de lhomme vers sa tête et appuie un pied de chaque côté du corps allongé. Il larrête.
- Oh ! Ne bouge plus. Tes petites lèvres sont fines mais rouges, elles sont admirables. Tu naurais pas envie de pisser ? Vas-y ! Jaimerais tellement voir le jet et le sentir sur moi. Marie, sil te plaît.
-Oh ! Non, cela ne se fait pas. Sois raisonnable, Gérard.
- Si, pisse-moi dessus. Allez, je veux voir ton écoulement. Je te lordonne !
- Ah ! Puisque tu lexiges.
Elle est debout, de honte elle cache son visage entre ses mains. Je la vois de profil. Nous retenons notre souffle
-Pissera, ne pissera pas ?
Moi, je ne pourrais pas. Pisser devant quelque un, cest impossible; alors pisser sur un homme qui fixe ta fente, non, cest hors entendement ! Pourtant, un jaillissement part du bas ventre, décrit un arc de cercle et arrose le torse et le visage, rebondit en gouttelettes dor. Elle le fait, la vessie était pleine, elle lâche les grandes eaux. Il rit de bonheur sous laverse durine. Quand enfin tombent les dernières gouttes Gérard lui fait signe de sasseoir sur lui.
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