Vacances Sans Frontières - 28 Réjouissance
Sabrina ne comprenait pas ce qui se passait. Pourquoi leurs amis avaient-ils pris contact avec Yun ? Bien sûr elle savait que cette dernière exerçait en tant qu'avocate mais son champ d'action, d'après ce qu'elle se souvenait, était essentiellement le droit des affaires et le droit commercial.
Elle ne parvenait pas à saisir la raison de la présence de leur amie, celle qui avait été l'amante de son homme puis la sienne, celle dont elle avait été si jalouse que sa réaction avait failli mettre prématurément un terme à sa relation, alors encore naissante, avec Jean. Cette jeune femme brillante pour laquelle elle avait fini par ressentir une franche sympathie et dont la présence, synonyme de retrouvailles probablement intenses, aurait aisément pu la réjouir si elle-même et Jean n'avaient eu l'esprit orienté vers des préoccupations plus sombres.
En dépit des penchants de leurs amis pour les soirées propices aux mélanges des corps, elle doutait fortement que le but de leur communication soit focalisé sur des sujets si légers. Elle ne comprenait pas et se senti déboussolée, ce qui se lisait dans ses yeux qui semblait chercher autour d'elle un moyen de se raccrocher, d'établir un lien logique entre la présence de leur amie et l'affaire qui avait nécessité l'intervention de Joshua et de sa compagne. Confuse, elle tourna alors une nouvelle fois son regard vers l'écran et réalisa ce qui lui avait échappé.
Elle tourna son regard vers Jean, lequel semblait également avoir compris et lui adressa un regard où se mêlait inquiétude et compassion.
- Qu'est ce qui t'es arrivé ? Demanda Sabrina. Où es tu ?
- Oulala !! Que de question ma belle, lui répondit la charmante asiatique avec un sourire surprenant compte tenu des hématomes qui coloraient partiellement son visage et des visibles petites écorchures en cours de cicatrisation qui avaient manifestement fendu son désirable sourire. En fait c'est toute une histoire mais .
- Attends une seconde. Je ne comprends rien !! De quoi tu parles, s'exclama Jean. Comment ça une rencontre plus mauvaise que
Oh non !!!, ajouta-t-il soudain, les yeux écarquillés.
- Qu'est ce qu'il y a ? Jean ? Dis-moi !! répéta-Sabrina.
- C'était Christian, c'est ça, demanda Jean à Yun, sans répondre à Sabrina. C'est lui le responsable de tout ce qui nous est arrivé. Yun répondit par l'affirmative, en hochant simplement la tête.
- Christian ? Tu veux dire ton mari ? Demanda Sabrina.
- En fait on n'avait jamais été marié, tu te souviens ? Et pour dire la vérité on était séparé depuis quelques mois.
- Et c'est sans doute ce qui a servi de déclencheur, intervint Joshua. Je pense qu'il est temps de vous expliquer ce qui s'est passé.
Joshua expliqua comment les travaux d'enquête avaient permis d'identifier l'intermédiaire qui avait recruté Daniel et ses petites frappes, comment ils étaient parvenus, par le visionnage des vidéos échangées, à identifier Yun et Christian. Comment ils étaient petit à petit parvenus à remonter jusqu'à un endroit d'où cette dernière avait pu être sortie après que Yvan ait obtenu les autorisations nécessaires pour trouver les différents biens immobiliers de Christian et ainsi localiser l'endroit où il avait séquestré et brutalisé la belle avocate. Une fois sortie de là, la police avait simplement attendu son arrivée, en prenant les distance par rapport au lieu pour qu'il ne puisse pas les localiser trop aisément. Cela avait pris deux jours entiers avant qu'ils ne revienne, ce qui lui arrivait apparemment fréquemment.
Devant les preuves accablantes, fournies notamment par K. qui avait veillé à mettre en avant et à amplifier le rôle de son commanditaire tout en minimisant le sien, le juge d'instruction n'avait pas tenu très longtemps avant d'avoir pu d'être écroué.
Sabrina et Jean étaient tous deux abasourdis d'entendre le déroulé de ce qui avait pu le conduire à de telles extrémité et semblaient accablés lorsque Yun leur décrit ce qui lui était arrivé, en dépit du fait qu'elle veillait à ne pas entrer dans les détails, notamment en évitant de parler des meurtrissures que son ex-compagnon lui avait infligées en expérimentant sans aucune précaution certaines pratiques liées à l'électricité et l'usage de lames de différents degré de tranchant.
- En tout cas tout ça est terminé, définitivement, et grâce à vous, dit Yun en souriant.
- N'exagérons rien, répondit Jean.
- C'est toi qui ne dois pas exagérer, intervint Joshua. Si vous Sabrina n'avait pas eu confiance en toi, si elle ne t'avait pas parlé et si tu n'avais pas eu l'idée d'appeler Eve et Pascal, Nicolas ne nous aurait surement pas engagé. Et la pauvre n'aurait certainement pas fini de souffrir en attendant que son ex-compagnon ne finisse par attirer ta belle dans le même endroit pour lui faire gouter le même traitement. Et alors je doute qu'il aurait fait grand cas de Yun. D'une manière ou d'une autre elles auraient toutes les deux subi un sort peu enviable, tôt ou tard.
- Mais comment Christian a pu être amené à se lancer dans une vengeance pareille, juste pour une rupture ? Demanda Sabrina, plus pour elle-même qu'autre chose.
- En fait tu sais ce n'est pas très difficile à comprendre, expliqua Joshua. Il suffit juste de prendre le problème sous son propre angle. En réalité il ne s'agit pour lui que de simple pouvoir. Etre avec Yun n'avait pas la même signification pour lui que la signification que n'importe qui d'autre donne habituellement à une relation. Lorsqu'on parle de relation affective entre adultes, la majeure partie des gens agissent généralement par affection, et par attirance bien entendu. Dans un second temps, ou disons d'une manière plus "profonde", il peut s'y mêler des notions de complétude ou même de narcissisme, selon qu'on se soit épris d'une personne qui soit notre complémentaire ou au contraire notre identique, bien que la plupart du temps il s'agisse d'un subtil mélange des deux au sein duquel il y a toujours une dominante pour l'un ou l'autre.
- Quel genre d'image ? Demanda Jean. Une image valorisante, j'imagine.
- Bonne déduction : un juge d'instruction ambitieux qui se met en couple avec une jeune avocate, brillante, alliciante, ravissante et éprouvant un vif penchant pour les plaisirs de la chair, que ce soit avec des femmes ou avec des hommes dominateurs et intelligents. Pour ce genre d'homme, le simple fait de séduire une femme de ce genre est valorisant, extrêmement valorisant pour l'image qu'il a de lui-même. Cela le confortait dans sa sensation de puissance, dans l'importance qu'il se donnait. C'est une personnalité narcissique. Et bien évidemment ce narcissisme est particulièrement exacerbé dans le domaine de l'intimité. Mais dans le cas présent la grande ouverture de Yun dans ce domaine lui avait ôté toute inhibition. Yun nous a dit avoir expérimenté beaucoup de choses avec et même sur l'initiative de Christian. Evidemment cette complémentarité ne présentait pas de risque tant que ce narcissisme n'était pas heurté ou blessé car la plus petite frustration peut alors suffire pour faire totalement basculer l'équilibre précaire de son mental et le conduire vers une décompensation. Or malheureusement Christian a vécu en l'espace de quelques jours plusieurs importantes blessures narcissiques.
- C'était moi, c'est ça, intervint soudain Sabrina. Lorsqu'il s'était comporté de façon trop
brutale et que je lui ai demandé d'arrêter. Lorsque Jean est intervenu et que Yun nous a soutenu tous les deux. C'était ma
.
- Stop, ma belle, la coupa Yun. Ce n'était pas ta faute. C'était la réaction normale de n'importe quelle femme qui se voit imposer des choses dont elle n'a pas envie.
- Et cette première frustration, qui a clairement cassé la vision d'homme irrésistible et enviable qu'il avait de lui-même, a donné lieu à ce besoin de se sentir proche de vous, ce qui l'a poussé à essayer de se faire considérer comme son mari durant toute la croisière si j'ai bien compris. La seconde est lorsque qu'il s'est fait rejeté en tant qu'amant et, pire encore, qu'un autre homme, plus jeune, l'a non seulement retenu mais a obtenu l'approbation de sa partenaire et de celle qui devait selon lui être d'accord avec lui quelles que soient les circonstances. Ajoutez à cela la rupture de ce couple quelques semaines plus tard et vous obtenez un homme dont le narcissisme le conduit soudain à ruminer une vengeance, dont le seul but est de mettre à terre tout ce qui a pu le blesser et cela de la pire façon. D'objet de valorisation, Yun et Sabrina sont devenues des objets de mépris. Ça marche comme un capricieux qui se rend compte qu'il ne peut pas obtenir un jouet qu'il convoitait : sa réaction est de mépriser ce jouet. C'est exactement la même chose qui s'est alors produite. Il voulait vous salir, vous avilir et sans doute faire en sorte que vous l'imploriez, pour qu'il puisse restaurer son narcissisme. Retrouver un sentiment de pouvoir, d'influence, d'homme puissant, si vous préférez.
- Mais ça aurait pu aller jusqu'à
..des extrémités ? Demanda Jean.
- Jusqu'à tu veux dire ? Je n'en suis pas sûr mais vu la tournure des évènements cela reste assez probable, répondit Josh. Il était allé trop loin avec Yun dans la séquestration et les sévices pour risquer de la libérer. Je pense qu'en fait il aurait sans doute délégué à son complice de se débarrasser d'elle ou qu'il l'aurait fait en sa présence pour qu'il se débarrasse du corps discrètement.
- Ne fais pas cette tête, reprit Eve à l'adresse de Jean qui affichait un air sombre, réalisant qu'il avait partiellement deviné la tournure qu'auraient pu prendre les évènements. Pense surtout que grâce à toi, tout cela n'est pas arrivé.
- Pas que grâce à moi, répliqua Jean. Vous y êtes pour beaucoup.
- Bien entendu qu'on y est pour beaucoup, dit Nicolas. Mais au bout du compte, c'est grâce à toi que tout s'est bien passé. C'est parce que Saby a eu confiance en toi, qu'elle a fini par avouer ce qui s'était passé en boite. Elle a compris que tu serais là, que tu ne la jugerais pas et que tu ferais tout ce que tu peux pour l'aider. Et c'est ce qui s'est passé. T'as assuré.
- Ouais, ouais, ouais. Ne me lancez pas trop de fleur : c'est pas moi l'enquêteur.
- Il a raison, dit Patricia en souriant. Il ne faudrait peut-être pas oublier notre rôle dans tout ça. Et de nos rémunérer, accessoirement.
- Ne t'en fais pas pour ça je ne l'avais pas oublié. Par contre j'apprécierais de remettre le chèque en main-propre
pendant une soirée conviviale.
A cette plaisanterie, que tous savaient ne pas réellement en être une, une hilarité s'installa. Jean prit la main de Sabrina qui se relâcha et s'appuya contre lui. Il la sentit légère, joyeuse, soulagée. Il enroula son bras autour de son épaule et l'accueillit doucement d'un geste naturel. Il avait l'impression de la retrouver, de la trouver libérée de cette menace dont elle avait conscience. Ou peut-être n'était-ce que son propre soulagement qu'il transposait sur celle qu'il aimait, soulagé qu'il était de savoir qu'il ne pourrait plus rien lui arriver
ou en tout cas plus rien qui soit lié à son passé et à sa rencontre avec son ex. bizarrement ce qui venait de se passer le rassurait. Ils avaient traversé cette épreuve ensemble, s'étaient soutenu, il avait souffert pour elle et était prêt à récidiver sans le moindre remord ni la moindre hésitation si cela était nécessaire.
Sa réflexion fut soudain interrompue par une vibration près de l'ordinateur. Sabrina prit son portable et y lut le message qui s'y affichait. Après quelques secondes, elle lui jeta un regard malicieux.
- Tu ne devineras jamais qui vient d'obtenir son diplôme, mon chéri.
- Euh, j'avoue qu'avec ces émotions je ne suis pas sûr de parvenir à une déduction éclairée.
- Ta jolie conquête.
- Alex ? Ah oui c'est vrai, c'était aujourd'hui sa certification !!
- Elle est admise comme interne dans un grand hôpital de Paris. Elle va démarrer son internat en septembre. Et en attendant elle entend bien passer nous voir. Tu vas être content. Elle demande si elle peut passer ce weekend end. Cela conviendra à Monsieur le Don Juan.
- T's. Mais oui, bien sûr on va passer un bon moment. Ça fait un sacré bout de temps qu'on ne s'est pas vu.
- Un bon moment !? répliqua Chantal. Vu le "bon moment que tu avais passé avec elle lors de votre rencontre je pense en effet qu'il va y avoir de quoi se réjouir. Et pour tous les trois. Et je te signale que je n'en ai même pas profité de la naïade.
- Aucun de nous d'ailleurs, renchérit Pascal, provoquant l'hilarité générale.
Tout en devisant, Jean sentait la main de Sabrina étreindre la sienne et se sentit ramené en arrière. Il se rappela soudain la première fois où elle avait saisi sa main, en sortant du club ensemble. Il se souvenait de la délicieuse sensation de ces doigts si fins s'accrochant à sa peau. Une magie, un lien. En cet instant il avait l'impression que ce lien venait de se ressouder, plus fort encore. Comme une nouvelle histoire, un nouveau commencement.
Il lui jeta un regard qu'il espérait furtif mais fut soudain bloqué, figé par un regard de sa belle. Un échange d'à peine une demi-seconde qui confirmait cette impression. Il ne s'agissait plus exactement d'un reflet de leurs premiers instants, ni même d'un regard empli de l'espoir renouvelé de la vie qu'ils espéraient tous deux partager ensemble. Il s'agissait d'une jeune femme transformée. Elle était la même tout en ayant changé. Libérée d'un fardeau, guérie de ses blessures, elle l'avait regardé avec un regard brillant, le bleu de ses yeux semblables à une mer azure dont les vagues ne charriaient rien d'autre que les vagues d'un amour renouvelé, plus fort, plus mûr, moins passionnel mais non moins intense.
- Allez les jeunes !!! On va vous laisser vous préparer pour votre soirée, dit Eve. On vous embrasse fort. N'hésitez pas à venir nous rendre visites dès que vous le pouvez. Et profitez bien de votre soirée leur fit-elle avec un large sourire et un regard entendu mais d'une bienveillance presque maternelle. Décidément, pensa Jean, elle a vraiment un sixième sens pour tout repèrer.
La session se coupa.
Ils restèrent un instant l'un près de l'autre, sans un mot. Sabrina pressait la main de son ami dans la sienne, la caressant de son pouce. Elle se sentait à la fois soulagée, heureuse, sereine et en même temps terriblement agitée, comme emplie d'une énergie qui demandait désespérément à être évacuée. Sabrina ne savait pas exactement pourquoi mais tous les évènements depuis sa rencontre avec son ami lui revenaient soudain en mémoire. Leur rencontre, leur premier baiser, leur première fois, leur promenade jusqu'au camping-car, la première fois qu'elle s'était blottie, nue, contre lui après avoir couché avec Pascal, la première fois qu'ils avaient faits l'amour ensemble, leur première nuit, leur première journée, leur vie ensemble. Tous ces instants de bonheur lui reviennent en mémoire comme autant de vague, la submergeant, l'entrainant dans leurs tendres remous, la laissant entre rire et larmes. Elle se sentit soudain au bord de craquer.
Elle prit la main de Jean et la porta contre sa poitrine, la serrant contre elle. Jean s'approcha d'elle, l'attira à lui et l'entoura de son bras qu'elle tenait contre elle afin de mieux la presser contre lui. Il sentit ses lèvres déposer un baiser humide sur la peau de sa main. Il embrassa la tête de son ami, le nez noyé dans ses cheveux. Il ressentait toujours un profond soulagement de savoir qu'ils étaient tous deux libérés de cette cauchemardesque situation. Il n'arrivait toujours pas à réaliser ce à quoi sa belle avait échappé et avait l'impression que la conclusion heureuse d'une telle situation tenait purement et simplement du miracle. Il la serra davantage contre lui, le nez dans ses cheveux et ferma un instant les yeux, profitant de ce moment, de leur chaleur. Sabrina se laissa aller contre son ami, sentant sa respiration. Elle sentait que lui aussi partageait ce profond soulagement, cette paix qui venait enfin ôter la présence oppressante de celui qui avait tout manigancé, qui avait torturé leur amie, qui l'avait tourmenté et qui avait conduit son petit-ami à l'hôpital. Dieu qu'elle se sentait heureuse.
- Je t'aime Jean, souffla-t-elle, les yeux clos, appuyée contre lui.
Il ne répondit pas, resta immobile, le visage enfoui dans ses longs cheveux blonds. Seuls ses bras qui la pressèrent encore contre lui réagirent. Elle passa son bras libre dans les cheveux de Jean, lui caressa doucement la nuque et tourna son visage vers lui. Elle le regarda un instant et l'attira à elle. Il ne résista pas et colla ses lèvres sur les siennes. Il l'embrassa longuement, tendrement tandis qu'elle se retournait pour mieux profiter de la douceur des baisers de son amant. Elle se plaça à califourchon sur lui et l'embrassa à nouveau, nouant ses bras autour de son cou, caressant ses cheveux, se fondant en lui, ondulant contre le corps de celui qui avait été là pour elle. Elle interrompit un instant ses baisers. Il la regarda, caressant de sa main le doux visage de Sabrina dont les yeux s'illuminaient toujours de ce flot d'émotions.
- C'est fini, ma chérie, murmura-t-il. Tout va bien aller maintenant.
- Tu sais que je suis un peu embêtée ? Lui dit-elle en souriant, le regard soudain malicieux malgré l'émotion qui perçait encore dans sa voix.
-
.. Qu'est-ce que tu vas encore me sortir, toi ? lui répondit-il avec un air faussement agacé.
- J'ai à la fois très envie de me contenter d'un gros câlin en attendant de nous préparer, pour mieux profiter de notre nuit une fois que nous serons revenus de notre soirée
- Mais
- Mais j'ai aussi très envie de passer directement au très, très gros câlin, tout en sachant qu'une fois déshabillée je n'aurai sans doute plus envie de sortir.
- Donc Madame est désormais tiraillée entre le désir de rester avec moi seul pour une longue nuit torride et le désir de partager une soirée avec nos amis avant de pouvoir rester avec moi durant une écourtée mais néanmoins torride nuit. J'ai bien résumé ton dilemme ?
- C'est un peu brut comme résumé mais c'est ça. Je n'ai pas envie de quitter tes bras. Tu te rends compte. C'est terminé !! L'orage est passé !! Tout ce qui nous reste à faire pour le moment c'est de profiter de nos soirées.
- Justement mon cur. Les examens sont derrière nous, ces emmerdements le sont aussi. On va avoir au moins deux mois de tranquillité. A vrai dire je comprends que tu aies envie d'effacer tout ça. J'en ai autant envie que toi. Mais
il vaut mieux que ce soit pour plus tard. Et puis n'oublie pas les efforts de tout le monde pour nous aider. On ne va pas juste leur dire :"C'est bon, tout est réglé !! Pour cette soirée, on passe !!".
- Hum
C'est pas faux. Mais comme j'ai dit à Alex qu'elle pouvait venir, on ne va pas avoir de soirée à nous tout de suite.
- C'est vrai mais ne t'en fais pas pour ça : je n'ai pas l'intention de m'éloigner de toi du weekend mon ange. Une fois n'est pas coutume : je vais officiellement profiter de l'occasion pour jouer les pots-de-colle.
- Ça tombe bien, j'ai oublié de racheter du white spirit, dit-elle en se serrant contre son ami.
Elle se blottit à nouveau contre Jean puis tous deux allèrent se préparer pour leur soirée. Sabrina se fit belle, enfilant une robe légère blanche à fleur qu'elle agrémenta de joli bas clais avec porte-jarretelles. Elle se pomponna en quelques minutes et ressortit tandis que Jean enfilait une chemise claire par-dessus un pantalon beige. Comme souvent, il s'arrêta devant son amie, ne pouvant s'empêcher de fixer ses lèvres fardées d'une nuance rose pâle brillante, les lignes de son regard assombries par des traits sombres lui donnant une allure presque féline tandis que ses paupières étaient ornées d'une nuance de gris. Il ne pouvait s'empêcher de la trouver toujours plus belle malgré les nombreuses occasions où il avait pu l'admirer.
Ils se mirent tous deux en route chez Benoit et Amélie afin de partager un apéritif avec l'ensemble de leurs amis. Ils profitèrent en riant de la sortie d'un habitant de l'immeuble de leur couple d'ami, amusés à la perspective d'arriver "par surprise". Quelques minutes plus tardes, ils arrivèrent à la porte puis frappèrent tandis que Sabrina se colla subitement contre son ami. Ils furent accueillis par Amélie qui les regarda avec un grand sourire. Benoit était affairé à installer les divers gâteaux apéritifs avec l'aide de Bastien tandis que Ludivine était assise, un verre à la main. Tous les trois s'approchèrent également de leurs amis lesquels enchainèrent les accolades de bienvenue. Chacun parlait des détails de leurs examens, de leurs soulagements à la lecture de leurs résultats et des suites à donner à leurs études. Bien évidemment, tous furent amusés de voir les hésitations habituelles de Sabrina sur la question "master ou pas master". Ludivine la prit à contrepied immédiatement, lui rappelant que si elle hésitait c'était que sa décision était déjà prise. Jean, quant à lui, fut absolument ravi, lorsque cette dernière et Bastien annoncèrent leur décision de vivre ensemble dès la fin de la semaine, ce qui leur valut des félicitations de toute l'assemblée.
Sabrina riait de bon cur ainsi que Jean qui ne se souvenait plus depuis quand il s'était aussi détendu. Véritablement l'annonce de la fin de leur calvaire, de cette peur lancinante, de cette épée de Damoclès qui menaçait de s'abattre sur leur lien il y a encore quelques heures. Jean était surtout heureux de retrouver son amie libérée, et toujours autant attachée à lui. Il lui semblait qu'elle se montrait presque aussi affectueuse que le lendemain de leur rencontre alors qu'Eve, Pascal et lui l'avaient emmené avec eux. Sabrina ne cessait de le regarder, de laisser ses mains s'égarer sur ses cuisses, de prendre ses mains dans les siennes. Lui-même ne se lassait plus de la regarder, heureux de voir ce si beau sourire, de passer ses mains sur la courbe de son cou, l'attirant contre lui afin qu'elle puisse profiter de chaque seconde le leur proximité, de leur joie d'être ensemble. Cela n'échappa pas à Ludivine qui les interpela.
- Dites donc vous deux, leur lança-t-elle, qu'est-ce que vous avez ce soir ?
- Plait-il ? Répondit Jean en mimant une suffisance teintée d'incompréhension, avec un sourire détaché.
- Arrête de déconner, Lord Bienheureux, répondit Ludivine. On dirait deux ados tout excités de leur premier rencart sous la couette. On ne vous a jamais vus comme ça. Pas vrai, demanda-t-elle à l'adresse des autres qui avaient subitement orienté leur attention eux aussi vers Jean et Sabrina.
- C'est juste, dit Benoit. Et vu que Sabrina s'est déjà servi son second verre de sangria, ce serait surprenant qu'elle nous apprenne l'arrivée prochaine d'un heureux évènement. Alors
- Oui, c'est vrai, c'est notre faute, s'expliqua Jean. En fait nous avons eu une excellente nouvelle avant de venir. Nos amis ont fini par mettre un terme aux agissements de celui qui avait décidé de nuire à Saby.
- Mais alors
, dit Marjorie.
- Oui, le cauchemar est terminé, s'exclama Sabrina. Nous sommes débarrassés de cette horreur.
Après avoir évoqué plus en détail ce qui s'était passé et avoir largement manifesté leurs soulagements vis-à-vis de la situation de leurs amis, tous décidèrent que le moment était venu de sortir et de fêter dignement leur réussite et leur paix retrouvée.
La soirée fut agréable, Sabrina et Jean dansèrent presque sans discontinuer. S'éclatant, s'échangeant les partenaires sur la piste afin de mieux pouvoir se retrouver, profitant l'un de l'autre, se picorant de baisers à chaque petite retrouvaille. Pour la première fois Sabrina eu l'occasion de découvrir un Jean séducteur, assuré, n'hésitant pas à danser avec toute fille passant à sa portée qu'il invita avec un large sourire. Elle en ressentait presque une pointe légère de jalousie, émotion vite balayée par les regards furtifs mais plus que récurrents que son ami lançait en sa direction.
Vers 3 heures du matin, la dernière série de slow se mit en marche. Sabrina se laissa inviter par Bastien tandis que Jean laissa les bras de Marjorie s'accrocher à son cou. Ils entamèrent leurs lancinantes rotation sans se quitter des yeux.
- Je suis contente pour vous deux, tu sais, s'enquit Marjorie. Surtout pour toi en fait. C'est la première fois que je te vois aussi détendu en boite.
- Bah, j'ai toujours été timide. C'est pas comme si c'était un scoop, répondit Jean.
- C'est vrai mais d'habitude tu es toujours un peu en retrait. Je ne t'avais jamais vu aussi entreprenant, à inviter des filles comme ça, aussi facilement.
- Ah, ça !! Ne t'inquiète pas. Il n'y a qu'une fille à laquelle je tiens. Je
- T'inquiète pas pour ça. J'ai bien compris. Et Saby aussi. Mais je crois pouvoir dire sans me tromper que tu l'as surprise ce soir.
- Ah
..
- Dans le bon sens, rassure-toi. Elle connait très bien les sentiments qu'il y a entre vous deux. Je voulais dire que de t'avoir vu comme ça
Je serais surprise qu'elle tienne jusqu'à votre appart avant de te sauter dessus.
- Oh mais j'y compte bien. On s'est retenu avant de partir juste pour pouvoir profiter de notre nuit.
- Hé ben amuse-toi bien. Je vais rejoindre mon homme, lança-t-elle tandis qu'une nouvelle chanson succédait à la première.
Cette fois Sabrina le rejoint immédiatement et se blottit contre lui afin de profiter de sa chaleur, de sa tendresse. Elle se serra contre lui si fort qu'il ne put contenir une légère érection, à laquelle Sabrina réagit en se pressant davantage contre son ami.
- Tu veux qu'on s'en aille, lui murmura Jean à l'oreille, sentant la main de son amie lui chatouiller la nuque comme elle aimait le faire après l'amour.
- Embrasse-moi d'abord et dès que le morceau s'arrête, on rentre, lui répondit-elle, les yeux fermés pour profiter de cet instant.
Ils échangèrent un long et profond baiser tout le long de la chanson. Jean sentait dans les caresse de Sabrina le désir et l'impatience qu'elle éprouvait. Sabrina devinait dans ses petits regards, dans la respiration de Jean tout son calme, son bonheur et sa notable excitation qui allumait une boule dans son bas-ventre. Elle sentait son désir humidifier ses dessous et se voyait déjà chevaucher son amant à peine arrivés près de la voiture. Elle sourit intérieurement à cette idée. La fin de la chanson la tira de son fantasme et c'est à regret qu'elle se sépara du corps de son homme pour revenir vers leurs amis. Ils prirent rapidement congé, non sans les avoir assuré qu'ils se donneraient bientôt des nouvelles.
Ils arrivèrent tous deux à la voiture et Jean plaqua brusquement mais avec néanmoins une grande tendresse Sabrina contre la portière et l'embrassa de nouveau, longuement.
- Dépêche-toi mon amour. J'ai envie que tu me prennes ce soir. Dépêchons-nous de rentrer, lui souffla Sabrina.
Ils embarquèrent et Jean démarra. Après quelques dizaines de mètres entrecoupés de regards brillants et de sourires, Jean sentit la main de Sabrina saisir la sienne et la diriger entre ses cuisses ouvertes. Une fois passé sous la jolie robe de sa belle, Jean y sentit rapidement l'humidité qui avait largement envahi ses chairs qu'il devinait rosées, humides, impatientes, offertes à ses caresses. Il ne désirait rien d'autre que la contenter. Il avait eu envie de la sentir près de lui toute la soirée, de retrouver cette osmose, ce désir, ce bonheur. Ses pensées allaient à ce bonheur, son attention était, quant à elle, partagée entre les chairs humides qu'il fouillait de ses doigts pour en extraire les soupirs de moins en moins retenus de Sabrina et sur le trajet du retour qu'il se devait d'effec avec prudence, ne serait-ce pour qu'ils puissent rapidement mais prudemment parvenir dans leur nid, plus propice à abriter les débordements de leurs sentiments.
Tout à sa double concentration, il ne se rendit pas tout de suite compte que sa belle le regardait avec de plus en plus d'intensité et que ses caresses sur la bosse de son entrejambe devenaient de plus en plus insistantes. Il sentit sa main ouvrit la fermeture de son pantalon et s'y faufiler, extirpant la verge déjà largement gonflée, trahissant son désir. Il vit sa chevelure blonde se pencher au-dessus de lui puis ressentit ses lèvres se fermer sur son membre avant d'entamer une douce fellation. Il dut redoubler de concentration pour ne pas défaillir tant la décharge électrique provoquée par le contact de la langue de son amie avec son gland fut intense. Il ralentit ainsi la cadence pour profiter davantage de cette douce fantaisie. Il avait à la fois hâte d'arriver à destination pour pouvoir savourer les délices des baisers de sa belle et envie que le trajet se prolonge pour qu'il en fut de même de ces divines sensations.
Il sentait la perversité de cette situation, le risque accentuait nettement son plaisir, leur plaisir à en croire la réactivité de son amie. Quelques minutes à peine furent passées et sa belle se contracta subitement sous ses caresses. Il ressentit soudain une violente décharge qui l'électrisa entièrement, sous le coup d'une jouissance qui le prit totalement par surprise, à la fois provoquée par la langue mutine de sa divine petite-amie autour de sa tumescence et par l'excitation de cette situation. Il gémit et souffla longuement dans la voiture tandis qu'il entamait le dernier virage avant d'arriver devant leur immeuble.
Il arrêta sa voiture et attira le visage de Sabrina vers lui afin de l'embrasser. Cette dernière venait juste d'avaler la semence de son homme et colla ses lèvres aux siennes avec un large sourire.
- Hé, mon cur. Tu es bien impatient.
- Dis la personne qui a tenue à me faire profiter de ses lèvres alors même que je conduisais.
- Oui, c'est vrai. C'était excitant. J'en avais trop envie. Pas toi ?
- Oh que si
. Mais maintenant j'ai envie de toi, mon ange, répliqua-t-il. J'ai attendu toute la soirée pour te serrer contre moi et vu comme tu m'as allumé, ne sois pas étonnée que je me jette sur toi une fois rentré.
- Je n'attends que ça, mon ange, lui dit Sabrina avec un sourire malicieux. Je t'aime.
Sur ces mots, ils sortirent de la voiture et se dirigèrent bras dessus, bras dessous vers leurs appartement. Ils se retinrent durant toute l'ascension de leur escalier en colimaçon, se satisfaisant l'un de l'autre, sa belle lui lançant des illades amusées, mutines avant que son regard ne transpire de tendresse. Elle semblait telle une poupée de cire prête à se fondre sur lui, à épouser la moindre des parcelles de sa peau. Encore une fois il se dit qu'il n'aurait jamais pensé pouvoir aimer à ce point et se trouva extraordinairement chanceux.
En quelques minutes ils furent devant leur porte de l'appartement dans lequel ils pénétrèrent tous les deux. Ils se débarrassèrent, se mirent à l'aise et Sabrina se dirigea vers la salle de bain. Elle adorait jouer à ce petit jeu de l'innocence, de l'ordinaire avant de passer à des comportements plus riches en effusion. Elle savourait d'autant plus ce jeu qu'elle connaissait le gout de Jean pour ses élans d'amours subits, il aimait la voir se livrer au désir qu'elle ressentait, comme une vague d'amour qui venait s'abattre sur lui et contre laquelle il ne cherchait aucunement à lutter, se plaisant à se laisser submerger, se noyant dans le flot de tendresse, de volupté qu'il avait toujours connu dans ses bras.
Pourquoi ne pas la surprendre ? Car lui aussi brûlait pour elle en cet instant. Il désirait se laisser guider par ses pulsions, lâcher prise et permettre à son cur d'exprimer tout l'amour qu'il ressentait pour elle à ce moment-là.
Il attendit que le bruit de la douche s'arrête, signe qu'elle était sur le point de sortir. Il se dirigea vers la porte. Fidèle à son habitude, elle se drapa dans un peignoir avant de se mettre un peu d'ordre dans sa coiffure lorsqu'elle le vit se présenter face à elle, s'approchant sans un mot, sans la lâcher du regard. Elle se revit encore une fois près du miroir sans tain dans le club, quelques secondes avant qu'il ne l'envoûte par son premier baiser. Il leva les mains vers elle, caressant doucement son cou puis écarta délicatement les pans de son peignoir, faisant glisser l'étoffe sur ses épaules pour la laisser choir sur le sol. Etonnée de cette réaction inhabituelle chez son amant, elle se laissa néanmoins faire, curieuse de voir son attitude. Elle sentit l'une des mains de Jean se poser sur son sou tandis que l'autre soupesait puis caressait son sein. Il s'approcha d'elle, leva son visage vers le sien et l'embrassa doucement. Elle lui rendit son baiser, sans réagir, voulant voir où il désirait l'emmener, vers quels délices il désirait la guider.
Il pétrit son sein et en fit tourner délicatement la pointe dressée tandis que ses lèvres descendirent vers son cou, lui tirant un frisson puis un soupir de contentement. Jean laissa ses lèvres saisir la pointe de son globe de chair, si tendre, si merveilleusement doux. Elle gémit à nouveau puis fut surprise de sentir les doigts de Jean caresser sa fente déjà humide de cyprine. Elle sentit ses doigts trouver son clitoris et ferma les yeux pour s'offrir totalement à ces sensations, ce plaisir d'être à lui, que son plaisir dépende de sa volonté. Elle sentit ses doigts l'investir, pénétrer en elle avant d'entamer de lents va-et-vient tandis qu'il continuait de lécher et de mordiller la pointe de ses seins. Elle s'offrait totalement à cette caresse, gémissant de plus en plus, soupirant de plaisir, sa main s'accrochant au poignet de son ami qui continuait d'imprimer de lents aller-retours tandis que son autre main s'accrochait aux cheveux de son homme. Ses cuisses légèrement écartées, elle ondulait désormais sur les doigts pourtant actifs que Jean avait enfoncés en elle. Elle éprouvait le désir furieux qu'il continue, qu'il l'embrasse afin d'avoir le plaisir de se dégager pour mieux laisser échapper les vocalises de sa jouissance de plus en plus proche.
Quelques secondes plus tard, elle jouit, longuement tandis que Jean continuait de la doigter tout en caressant son bouton d'amour. Ce dernier n'avait pas l'intention de s'arrêter là et continuait ses mouvements en elle, y introduit un troisième doigt tout en continuant ses caresses internes, touchant de ses doigts les parois chaudes et humides de l'intérieur de la grotte de sa chère et tendre. Il avait désormais abandonné les baisers sur les seins de sa belle et s'occupait de lécher et de sucer le clitoris de sa belle.
Cette dernière fut soudain secouée d'un second orgasme, gémissant sans retenue, laissant s'échapper un flot de liquide clair qui coula sur le poignet de son partenaire. Il sentit soudain Sabrina faiblir et s'appuyer sur ses épaules. Cependant Jean ne semblait pas encore satisfait et continua de caresser le bouton de sa belle qui émit une légère plainte, cherchant à retrouver son souffle alors qu'elle sentait toujours les ondes du plaisir distillé par son ami submerger ses sens. Elle ferma les yeux, lançant son visage en arrière et fut secouée d'un nouvel et puissant orgasme. Epuisée, terrassée par ces caresses, elle crut être sur le point de s'effondrer mais fut retenue par son ami.
Jean la soutint puis la guida vers la porte de la salle de bain contre laquelle il l'appuya. Il avait profité d'un instant pour laisser là son caleçon et se pressa contre elle, glissant son sexe dressé à l'entrée de son antre humide avant de s'enfoncer en elle avec facilité, son propre sexe luisant déjà des sécrétions de son excitation. Elle gémit en sentant cette pénétration et se laissa aller contre lui, enfouissant son visage au creu de son cou. Elle sentit les va-et-vient de la queue de son Jean en elle. Elle ne pensait plus, elle en était incapable. Elle ne sentait plus qu'une seule chose : la volupté. Elle était déjà éprouvée par la soirée, par leur retour coquin à l'appartement, par le comportement de son Jean. Mais le plaisir qu'il lui offrait à présent, l'amour qu'il lui témoignait, son attitude soudain dominante
tout n'était désormais que sensations délicieuses qui la submergeaient, qui la comblaient comme elle n'avait jamais espéré être comblée. Jean la baisait désormais franchement, s'enfonçant en elle avec vigueur. Il savourait tout le plaisir qu'il lui donnait, ressentant de la fierté à lui donner autant de plaisir. Il avait bien deviné et pouvait constater à quel point elle appréciait sa façon de la prendre et de l'avoir excitée de cette manière.
Il devait rester maitre de la situation et se retenait de laisser libre court aux pulsions qui l'envahissait. Car il ne désirait en cet instant que l'inonder d'amour, de baisers. Il avait envie de lui hurler qu'il l'aimait. Mais cela irait à l'encontre du jeu qu'il avait amorcé. Il devait tenir encore. Il la prit avec plus de force, lui arrachant de nouveaux des cris de plaisirs. Il alternait les rythmes, la soulevait parfois afin de coulisser plus profondément. Sabrina jouit à nouveau sous les coups de reins de Jean. Ce dernier la fit se retourner, l'appuya face à la porte puis la prit cette fois par derrière. Il la baisa à nouveau furieusement cette fois. Excitée comme jamais, elle jouit une nouvelle fois puis une autre. Sabrina se sentait épuisée, partagée entre le désir que ces caresses ne cessent jamais et l'attente de la jouissance de son ami. Elle désirait le voir prendre son plaisir. Elle voulait sa jouissance, le sentir l'inonder afin qu'il sache qu'elle était à lui. Et son souhait fut exaucé.
Elle sentit Jean jouir en elle longuement sans cesser de la prendre, gémissant longuement, son gland devenu si sensible que cela était à peine supportable. Il vint se serrer contre elle et enfouit son visage dans la chevelure de sa belle. Il lui déposa un tendre baiser avant de la retourner pour qu'elle lui fasse face. Elle le regarda un regard serein et passionné et l'embrassa, passant sa main sur la nuque de l'homme dont elle était amoureuse.
Il la prit dans ses bras, la souleva tandis qu'elle noua ses jambes autour de ses hanches. Ainsi chevauché, il se dirigea vers leur chambre et se laissa doucement tomber sur leur lit. Quelques minutes plus tard, les baisers de la belle eurent rempli leur office et elle s'empala sur lui. Elle le chevaucha doucement puis avec une fougue croissante à mesure qu'elle se rapprochait d'un nouvel orgasme dont elle avait cependant cette fois le contrôle.
Elle cria son plaisir avant de se jeter à nouveau sur la queue dressée de Jean et de la sucer avec ardeur. Ce dernier ne résista pas bien longtemps et éjacula de faibles salves de sa semence dans la bouche de Sabrina qui en gémit de satisfaction.
Repue de son amour, elle revint se blottir contre lui tandis qu'il se saisissait de leur couette pour les couvrir tous les deux. Il la prit dans ses bras et la serra contre lui. Elle s'endormit à peine une minute plus tard et il la rejoint dans le sommeil. Heureux.
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