Petis Flirts Entre Amis Chapitre 14
- Ça sappelle une « étrille ».
- Oh. Cest un crabe ?
Il rit.
- Bravo !
Il me montre un petit crustacé vert foncé, les pattes écartées, les pinces ouvertes, prêt à couper les ardeurs de ce prédateur blond aux yeux bleus. Stephen la trouvé en soulevant un rocher. Une étrille. Un merlin. Jaurais appris deux mots en venant ici. Il sourit, moqueur. Je suis bien.
La mer se retire lentement, nous sommes venus tôt ici, le vent fait voleter mes cheveux sur mon visage, le soleil est intense, ça sent lété, liode, le sel, le sable mouillé.
Les algues.
La mer nest quà 7 km de la maison de campagne. Il paraît que ce sont les plages du Débarquement, ici. Les premières plages sur lesquelles il a emmené Olivia, étudiant. Les falaises, au loin, rendent le paysage très bucolique, hors du temps. Je suis flattée quil my emmène aussi.
Je nai que ma petite robe, mais il fait déjà chaud.
Jai envie de faire lamour.
On se réserve pour plus tard, la nuit a été longue.
Et bonne.
Je frissonne.
Il pose le crabe vert, et se remet en quête dautres bestioles, avec lenthousiasme dun gamin.
Avant de partir, je me suis rappelé le sms reçu la veille pendant nos ébats, jai consulté mon portable mais il était déchargé, et, évidemment, je suis partie dans une telle précipitation que jai laissé le chargeur chez moi.
Jai appelé Alain sur le portable de Stephen. Je suis tombée sur la messagerie, ça minquiète un peu. Jai laissé un message disant que tout allait bien, que lon rentrerait dans la soirée. Que je le remerciais de mavoir laissée partir ainsi. Que je laimais. Que
que jaurais une surprise pour lui.
Une surprise toute particulière, qui pourrait peut-être rendre moins amères nos retrouvailles.
Jai un peu honte, mais pas beaucoup, après tout Alain lui-même était avec une fille hier. Avec deux filles, même.
Je marche pieds-nus dans le sable mouillé.
- Des berniques, des bigorneaux, un tourteau et des crevettes dans cette flaque
on a de la chance.
Jai un sourire secret. Oui, on a de la chance. Combien de couples se permettent-ils des écarts ? Combien de couples se permettent-ils une telle liberté ? Je les aime tous, Laurent, Souley, Alain, Suraya, Sylvie, Olivia
Stephen
Le petit pincement au cur revient.
Je sais pourquoi je ressens ce léger malaise. Je sais quelle est la différence entre mon escapade avec Stephen et celle dAlain avec Olivia et Sylvie.
Je suis amoureuse de Stephen.
Jespère que ce ne sera pas un problème.
Il a pris le tourteau dans ses mains et me le montre. Je ris, le gros crabe est endormi, il doit se demander ce qui lui arrive, le pauvre.
- Pose-le, et donne-moi la main plutôt.
Nous marchons le long de la mer, le vent souffle plus fort ici, il menivre.
Sans vraiment savoir comment, nous nous retrouvons dans les bras lun de lautre, nous nous embrassons, les vagues continuent de refluer, nous sommes presque seuls sur la plage, je suis heureuse, amoureuse.
***
La route nest pas très longue, mais je nen peux plus. Si la marée nétait pas montée
si nous avions été dans le sud
au milieu des dunes
Nous naurions pas tant attendu ! Je me serais allongée nue dans le sable, oublieuse du soleil, il maurait prise, là, sans crainte que les gens ne nous surprennent. Je mamuse intérieurement de mon état dexcitation. Une vraie ado.
La petite maison de campagne se rapproche.
Des voitures sont garées devant.
Je reconnais celle dAlain.
Celle dOlivia.
Celle de Sylvie et Laurent.
Mon cur manque un battement.
Alain est là !
- On a de la visite
Ma voix tremble misérablement. Jai chaud. Jai envie de pleurer.
Quest-ce quils font là ?
Stephen ne paraît pas plus inquiet que ça.
- Alain ne ta pas dit que tout le monde venait ce soir ?
De quoi ???
- Je
non ! Je nai pas eu Alain, juste sa messagerie !
Stephen rit, gêné.
- Oh, je suis désolé, je pensais que tu savais, ma chérie. Cest pour ça que jai préféré quon aille se promener un peu plutôt que
que de rester au lit avec toi. Je voulais me préserver pour ce soir. Tu imagines bien quentre toi et la balade à la plage, jaurais préféré rester à batifoler avec toi !
Il se gare.
Je ne sais pas comment réagir.
Et je tremble à lidée de revoir Alain si tôt.
Je sors. Le vent souffle toujours très fort, ça sent la paille, lherbe fraîche, la campagne. Mes talons sont inadaptés pour le sol meuble, mais ce nest pas à cause deux que je titube un peu.
Ils sont dans le jardin. Autour dune table ronde, sous le parasol, un verre de bière à la main. Joyeux. Hilares.
Laurent, Sylvie, Olivia, Souleymane, Suraya
Alain.
Jinspire, la main de Stephen dans la mienne, et je mavance vers eux, prête à me répandre en excuses et à implorer son pardon.
Il me voit et sourit.
Et tous se mettent à applaudir.
***
Je suis à genoux, devant la cheminée brûlante, le feu danse joyeusement.
Les hommes ont coupé assez de bois pour toute la nuit, se singeant les uns les autres, jouant à fendre un maximum de bûches en un temps record
cétait drôle et beau, de les voir tous les quatre se défier ainsi, torses nus dans la grange.
Tous mes amis forment une ronde autour de moi.
La féminité de Sylvie memplit la bouche pendant que je branle doucement Souley et Laurent. Sylvie plaque ma tête contre son chaton presque ras, elle ondule le bassin pour mieux sentir ma langue.
- Top.
Je passe à Souleymane, que jembouche dans un souffle encore humide, sa queue est bien trop grosse mais je ne proteste pas, je joue le jeu. Mes mains flattent le con duveteux de Sylvie et celui complètement glabre dOlivia.
Olivia ma dit quelle me donnerait mon gage ce soir.
Que je naurai pas le droit de refuser.
Je ne sais pas ce quelle a en tête, mais je ne suis pas inquiète.
- Top.
Je change encore.
La queue de Souley dans ma main. Celle dAlain dans lautre. Ma langue fouille les chairs parfumées dOlivia, de ma coquine amie au nez pointu. Son petit bouton darde sous mes lèvres, je my attarde.
Alain ma accueillie à bras ouverts. Il ma dit quil maimait, quil ne sétait jamais senti aussi bien, aussi libre et en accord avec lunivers quaujourdhui. Jai pleuré, beaucoup. Ri aussi.
- Top.
Je passe à Alain. Ma main gauche pénètre la fente trempée dOlivia. Ma main droite caresse le sillon large et accueillant de Suraya. Alain glisse tout au fond de ma gorge, je tire la langue et lui lèche les bourses, fière de le sentir trembler sous mes attentions prolongées.
Je lui ai dit que javais offert à Stephen ce que je ne lui avais pas encore donné. Il ma avoué avoir fait une visite complète de mes trois amies Suraya était venue le réconforter de mon absence la veille au soir, à la condition que Souleymane puisse la regarder le consoler ainsi. Cest Souleymane, assis sur une chaise à côté du lit, qui lui avait demandé de la prendre par derrière. Je découvre vraiment mes amis, ces temps-ci. Et mon mari. Est-ce que jaurais accepté la situation inverse ?
Je hausse mentalement les épaules. Oui, bien sûr.
En attendant, il me manque donc de partager cette expérience avec Souley pour être à égalité avec Alain.
Non pas que ce soit un concours.
- Top.
La queue dAlain quitte ma bouche, jai de la salive jusque sur le haut des seins, je ne prends pas la peine de messuyer et plonge mon nez au creux du con de Suraya, qui rit un peu, la chatouilleuse invétérée. Je presse le sexe dAlain dans ma main gauche, et att celui de Stephen, mon doux Stephen, avec qui je dormirai ce soir, on a tiré les chambres et les couples qui y dormiront au hasard. Alain et Suraya, Olivia et Laurent, Sylvie et Souley, Stephen et moi. Je le caresse avec toute la douceur dont je suis capable, il réagit, se tend, me guide sur sa colonne de chair.
- Top.
Je prends Stephen à deux mains, je laspire de toute mon âme, il plaque ses mains dans mes cheveux, les miennes montent le long de son corps, jétouffe bientôt sous la pression de son gland trop massif mais je ne lâche rien, je veux quil continue davoir envie de moi, je veux létonner, je veux devenir sa drogue, son égérie. Ma langue le titille, le masse, langoureusement, je le mordille et laspire, jessaye de lavaler toujours plus loin, mais ma gorge se contracte, je ne peux pas, le morceau est trop gros pour moi. Il mencourage et me flatte, il se baisse, empoigne mes seins nus, il en presse les pointes, je serre les jambes, jai trop envie de lui, toujours ;
- Top.
Je crache une salive abondante sur la belle queue et me relève lentement, haletante. Je passe à Laurent, lembrasse sur la bouche en le masturbant comme une ado débutante, un baiser baveux et urgent, les autres rient sous cape, on doit rester discret même si lon voit tous ce que fait la fille qui passe de lun à lautre. Laurent semble apprécier, son baiser devient profond, il y a quelques sifflets admiratifs, il est doux sur ma paume, cest le dernier pour moi, jen profite.
- Top.
Tout le monde me félicite par des petits cris dencouragements, quelques bravos, quelques applaudissements, je salue, amusée, et regarde Sylvie sagenouiller à son tour. Les mains de Stephen courent déjà de nouveau sur mes seins pendant quelle gobe la liane tendue de Souleymane, avec plus daisance que moi.
Ce soir, même si je me les tape tous, il ny a que Stephen qui compte vraiment.
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