Madison
Vanessa prit les cles de la voiture quelle avait laissées sur son bureau et se précipita vers le parking. Elle navait pas lhabitude de quitter le bureau si tôt, mais elle devait accueillir Madison, la jeune fille au pair qui allait loger chez elle pendant les 2 prochains mois, à laéroport Charles de Gaulle.
Lavion devait atterrir dans une heure et Vanessa redoutait que le trafic parisien ne lempêche dêtre à lheure pour accompagner son invitée dans sa première découverte de la France.
A 35 ans, Vanessa était une jeune femme brillante, en passe de devenir la directrice commerciale dun grand laboratoire pharmaceutique. Sa vivacité et son intelligence lui avaient permis de gravir les échelons à une vitesse déconcertante et elle était désormais pressentie pour remplacer lactuel Directeur Commercial qui devait partir à la retraite dans deux mois.
Confiante mais pas arrogante pour autant, elle savait que si elle parvenait à boucler le dossier pesant plusieurs dizaines de milliers deuros sur lequel elle travaillait depuis 3 ans déjà, le poste lui serait offert. Ce serait pour elle la reconnaissance de plus dune dizaine dannées de travail acharné pour son employeur et elle était détermine à ne pas laisser passer sa chance.
Pour y parvenir, elle savait quelle allait devoir travailler darrache-pied ces deux prochains mois et il lui avait fallu trouver une solution pour soccuper de ses trois garçons de 11, 9 et 4 ans.
Son époux, Simon, menait également une superbe carrière en tant quassocié dans un prestigieux cabinet de conseil en gestion de crise auprès de dirigeants du CAC 40 et ne pouvait pas non plus soccuper de leurs s le soir, en semaine.
Après deux semaines de réflexion, le couple avait décidé de recruter une jeune fille au pair pour les seconder auprès des s.
Vanessa navait pas voulu prendre de risques inutiles en introduisant une jeune tentatrice dans sa maison, aussi avaient-ils sélectionné une jeune fille au physique ingrat dun petit village du Montana.
Madison était laînée dune famille de 6 s et passait le plus clair de son temps à soccuper des chevaux du haras que possédaient ses parents, propriétaires terriens.
Son profil semblait idéal pour le couple Longchamp, et cest satisfaits et soulagés quils avaient réglé les derniers détails de son arrivée un mois auparavant. Ils avaient envoyé une photo de famille à Madison pour mieux faire connaissance et pour que cette dernière puisse reconnaître Vanessa lors de son arrivée à laéroport.
Lorsque Vanessa se gara enfin dans le parking de laéroport, lavion avait atterri depuis 20 minutes déjà.
Vanessa couru vers la porte darrivée en bousculant au passage quelques voyageurs dans les allées de laéroport, mais elle ne voulait surtout pas que la jeune fille ne se trouve perdue dès son arrivée en France.
Heureusement, les passagers en provenance des Etats-Unis devaient passer la douane à leur arrivée en France et ce nest quune demi-heure plus tard que Vanessa vit débarquer les premiers passagers du vol US 798.
Souriante, elle fixait les visages des voyageurs à la recherche de Madison mais de longues minutes sécoulèrent, le flot de voyageurs semblait se tarir et Vanessa ne reconnut toujours pas la jeune fille dans la foule.
Son sourire se crispa et Vanessa craint quil soit arrivé quelque chose à la jeune fille ou bien que cette dernière, effrayée par un si long voyage, nait finalement jamais embarqué.
Cest alors quon linterpella :
« Madame Longchamp ?
Oui. »
Vanessa ne put identifier tout de suite doù venait la voix, mais elle vit une sublime jeune femme savancer vers elle.
« Bonjour, je suis Madison.
Déconcertée, Vanessa répondit :
Il doit y avoir erreur, vous ne lui ressemblez pas du tout. Je vais appeler lagence tout de suite. Ils auraient pu me prévenir tout de même ! On ne remplace pas une jeune fille au pair par une autre comme ça !
Vanessa rougissait désormais de colère.
« No, I am sorry, you dont understand. Je veux dire
. Je suis bien Madison.
Mais, et la photo que vous mavez envoyée ?
Cétait une fausse. Je suis désolée. Cest que
je ne voulais pas être recrutée pour de mauvaises raisons ».
De mauvaises raisons de recruter Madison, il y en avait de nombreuses en effet. Madison, du haut de des 17 ans était dune beauté hypnotisante avec ses longs cheveux noirs quelle portait attachés en une longue queue de cheval et son corps de sylphide. Sa moue boudeuse, ses lèvres charnues et sa fossette à la joue gauche auraient fait se damner le plus pieux des saints.
Les Etats-Unis étaient certes le berceau de lobésité, mais ils avaient aussi produit quelque spécimens de beautés athlétiques dont Madison était le plus charmant représentant.
« Et merde, me voilà dans de beaux draps », jura Vanessa en silence.
Mais que pouvait-elle faire désormais ? Elle était à deux doigts de décrocher le poste de ses rêves et navait plus le temps de chercher une autre solution.
Aussi, cest fort embêtée, mais toutefois polie avec la jeune fille, quelle raccompagna Madison chez elle et linvita à sinstaller confortablement dans sa chambre.
Si Vanessa sétait immédiatement sentie menacée par la beauté et la jeunesse insolentes de Madison, elle navait pourtant pas à rougir de ses attraits qui avaient fait perdre la tête à plus dun homme.
Vanessa navait pas la beauté dun mannequin sur papier glacé, mais il se dégageait delle un érotisme profond dont elle navait pris conscience que quelques années seulement auparavant. Sa démarche chaloupée, ses jambes fuselées et sa taille fine faisaient tourner les têtes sur son passage, elle le savait.
Mais il y avait autre chose de plus subtil, dont elle navait pas conscience et qui pourtant faisait leffet dun aimant sur les hommes quelles croisaient. Peut-être était-elle devenue plus sûre delle à mesure que sa carrière progressait, ou bien étaient-ce ses taches de rousseur qui lui donnaient un air faussement in ? A moins quil ne sagisse de sa nuque fragile qui lui conférait un potentiel érotique profond et donnaient à beaucoup lenvie de la prendre sur le champ.
Elle lavait remarqué lété dernier alors que Simon et elle avaient invité deux couples damis de longue date à profiter de leur piscine et quelle avait deviné les sexes tendus des trois hommes sous leur maillot de bain quand elle leur avait servi de la limonade pour se rafraîchir.
Depuis ce moment, elle avait senti grandir en elle une confiance quelle ne sétait jamais connue et jouait à lingénue avec les hommes pour les exciter sans jamais les aguicher ouvertement.
Cétait devenu pour elle un grand jeu que dallumer les hommes sans quon ne puisse lui reprocher dêtre une séductrice. Si elle portait une jupe moulante, cétait avec un col roulé et un chignon austère, si elle portait des talons, cétait avec un jean et une petite blouse en dentelle. Elle était également une grande habituée des cols Claudine ou bien des grosses lunettes détudiantes qui lui donnaient un air innocent ou du moins laissaient croire quelle nétait pas consciente de la sensualité quelle dégageait.
Or non seulement elle létait, mais elle avait fini par pleinement assumer son goût immodéré pour la bite depuis que son mari lavait fait jouir en la sodomisant, elle qui pensait ne jamais sabaisser à cette pratique barbare !
Depuis quelle avait pris conscience et accepté son goût pour le sexe, son mari avait pris à cur dexercer son devoir conjugal tous les jours en lui procurant lorgasme dont il espérait quil suffirait à la tenir éloignée des autres hommes.
Etait-ce par satisfaction sexuelle ou bien par fidélité, mais étonnement, Vanessa navait pas fléchi jusquà alors. Il lui aurait pourtant été si simple de se laisser baiser par des clients, qui non seulement lui auraient permis dassouvir ses fantasmes, mais en même temps de mener à terme certaines affaires plus rapidement.
Pourtant, elle navait jamais cédé aux avances de ses clients car elle voulait sassurer que sa réussite professionnelle ne soit que le fruit de son travail et de son intelligence.
Une fois tout de même, elle sétait laissé approcher.
Après deux semaines de négociations avec sa Responsable des Ressources Humaines, elle avait convaincu cette dernière quelle avait besoin dassistance dans son travail et quelle devait embaucher un ou une stagiaire.
Nayant en réalité que très peu de temps à consacrer au recrutement du stagiaire, elle navait pas respecté la procédure habituelle, puisquelle avait choisi le stagiaire sur entretien téléphonique uniquement.
Au bout du quatrième entretien, elle avait apprécié lenthousiasme et la détermination dAurélien, 20 ans, étudiant en école de commerce et lavait recruté sur le champ pour 3 mois.
Lorsquelle le rencontra pour la première fois lors de son premier jour de stage, elle fut subjuguée par les yeux noirs du jeune homme, ses mâchoires taillées au couteau ainsi que son puissant dos taillé en V que même son costume un peu trop sérieux pour loccasion ne pouvait masquer.
Elle avait senti son vagin de se contracter et une petite décharge mouilla sa culotte lorsquelle lui avait serré la main la première fois, mais elle navait pas eu le choix que de reprendre rapidement ses esprits tant elle croulait sous le travail.
Lattirance était de toute évidence réciproque, car le jeune homme intelligent de lentretien téléphonique avait rapidement laissé la place à un éphèbe un peu empoté qui ne cessait de linterrompre dans son travail pour lui poser mille et une questions.
Tout était prétexte à passer du temps avec elle, mais son stagiaire, plutôt que de laider dans son travail, la ralentissait.
Aussi, cétait avec une pointe dénervement quelle lui ouvrit la porte de son bureau pour la quatrième fois de la matinée un jeudi du mois davril.
Après un long et rude hiver, les journées sétaient subitement réchauffées, excitant les sens et les esprits. Vanessa portait un petit pull en maille ajourée avec une jupe en satin sur ses jambes nues.
« Ecoute, quitte à minterrompre, montre toi utile », lui dit-elle fermement en lui désignant son bureau.
Cela lexcitait dasseoir son autorité sur ce jeune homme de quinze ans son cadet et sans un mot, les yeux plantés dans les siens, elle retira sa culotte et sassit les jambes ouvertes sur sa chaise derrière son bureau.
Sans hésiter, le jeune homme se jeta à quatre pattes sous son bureau et lapa avidement sa chatte tel un chiot assoiffé. Enfin elle retrouvait le jeune homme énergique qui lavait séduite au téléphone.
Elle le tint fermement par les cheveux et lencouragea à la lécher plus lentement mais plus profondément et en insistant sur son clitoris pour la faire jouir. Consciencieusement, il explora les replis de ses lèvres, et avec le bout de son nez chatouilla lentrée de son vagin, ce qui arracha à sa maîtresse (de stage) de petits gémissements.
Il introduisit son index dans le vagin de Vanessa, qui surprise, laissa gicler, telle une fontaine, des flots dun liquide transparent.
Vanessa laissa échapper un cri de plaisir qui inquiéta sa voisine de bureau. Celle-ci passa une tête pour sassurer que tout allait bien, et alors quAurélien continuait de la lécher et de boire le précieux liquide répandu sur le siège en cuir, Vanessa articula tant bien que mal :
« Tout va bien Corinne. Je me suis coupée avec cette feuille de papier. Tu peux y aller, jai eu plus de peur que de mal ».
A peine la porte refermée, le jeune homme dont le sexe devenait douloureux devant tant de plaisir, commença à se déshabiller pour lenfoncer en Vanessa.
Mais Vanessa croisa les jambes et lintima de sortir.
« Je nai pas que ça à faire. Regarde, ma jupe est trempée, il faut que jaille au pressing maintenant alors que javais une réunion importante dans dix minutes. Une fois de plus, tu mas fait perdre mon temps ! »
Dépité, le jeune homme retourna sans son bureau, mais cette expérience avait enflammé son esprit et il ne cessa de tenter de la renouveler avec Vanessa jusquà ce que son stage prenne fin.
Mais Vanessa était intraitable et ne se sentait absolument pas redevable. Sil lavait fait jouir, elle ne ressentait aucunement lobligation de calmer ses ardeurs. Pendant de longs mois après son départ, Aurélien lui fit livrer des bouquets de fleurs au bureau et lui envoya des lettres enflammées, mais lassée et bien trop concentrée sur son travail, elle ne se donna jamais la peine de répondre, et finit par ne plus remarquer lodeur entêtante des lys dans son bureau.
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