Tu L'As Cherché - 8
CHAPITRE 8
Décidée à transformer mes fiançailles en mariage, jai tiré la leçon de lépisode singulier au cours duquel jai désarmé trois jeunes femmes à priori déterminées à me nuire. Doris, Jeanne et Sophie converties à ma cause, je me suis persuadée que dautres rivales pourraient être animées, pour des raisons variées, par lenvie de séduire Alain et de mécarter de lui. Or, si jai pris un certain plaisir avec ces trois amies, je ne me sens ni laudace ni lenvie de goûter à tous les minous de la région ou de proposer ma chatte en pâture à toutes les candidates à ma succession, bien que le souvenir de cette séance entre filles alimente encore mes rêveries du soir.
Oui, le baiser lingual sur mes nymphes ma énervée, la succion des lèvres étrangères sur mon clitoris ma affolée comme les caresses des doigt sur mes parties génitales offertes à linspection de ces femmes étonnées de constater ma virginité. Ce jour là, la découverte visuelle mais tactile aussi des foufounes des trois autres et lodeur singulière de chacune de ses trois fentes à comparer mont plu et mont profondément marquée. Je garderai toujours en mémoire linstant où ma bouche, ma langue et mes doigts ont fait connaissance avec ces chairs humides et tremblantes.
Il reste peu de filles qui pourraient intéresser Alain dans lentreprise, mais mon fiancé aime se sentir en compagnie joyeuse, adulé et sentoure souvent dune cour de pique-assiettes ou de parasites friands de plaisirs gratuits, joyeux lurons des deux sexes, rigolards et braillards. Dans ce milieu de fêtards nocturnes on trouve des filles jeunes, jolies, hardies aussi. Elles savent mettre leurs atouts en valeur, se fardent et se parfument abondamment, shabillent de manière à paraître quasi nues, poitrines exposées dans un décolleté profond, jambes découvertes jusquà la limite du pli fessier ou de la culotte lorsquelles en portent une. Il faut voir comme elles aiment laisser tomber un objet quelles ramassent pour montrer le fendu de leurs fesses ou de leur abricot.
Sitôt la fête des fiançailles passée, Alain a entreprit des travaux dapproche sexuelle. Je repoussai ses avances et lui demandai dattendre le mariage :
- Jai voulu offrir ma virginité en cadeau à mon mari le jour de notre mariage. Si tu es pressé avance la date de notre union.
Il montra sa déception mais promit de faire son possible. Aussi ai-je changé dopinion après les révélations du trio de fumeuses dans les toilettes de lentreprise. Il avait succombé aux charmes de Doris, dautres vraisemblablement avant nos fiançailles et si linstinct prenait le dessus lorsquil se trouvait avec une aguicheuse, je courais le risque dêtre cocue avant les noces. Pourquoi ne recommencerait-il pas puisque je me montrais cruelle. La fille facile qui saurait lattirer dans sa couche pourrait mévincer et devenir une fiancée plus docile. Or, je le répète, Alain était un beau parti, un bel homme aussi et il mappartenait de faire fructifier lavantage de ma situation de fiancée officielle. Je ne tenais pas à être la fiancée déchue, coiffée sur le poteau par une nana à la cuisse légère. Au diable mon hymen, mon mariage valait bien de précipiter le sacrifice dune petite peau.
Dans un premier temps jobservai les artifices des autres prétendantes, mèches dans les cheveux, recours à une esthéticienne pour les soins du visage, audace vestimentaire, jovialité exagérée. A mon tour je contrai leurs efforts, je roulais un il langoureux, jencourageais les gestes tendres dAlain, jacceptais les bisous, les caresses. Je fis renaître son désir en me collant à lui, susurrai des mots doux à ses oreilles, létonnai par mes éclats de rire et, trop familière avec ses prétendus amis, jéveillai un brin de jalousie. , Les larmes aux yeux, il finit par me supplier de me montrer compatissante et de mettre fin à ses tourments de célibataire réduit à labstinence.
Mes efforts trouvaient leur récompense. Je me rendis, cessai toute résistance à son amour et à ses exigences sexuelles. Il me conduisit dans la ville voisine, me mena dans une « garçonnière » héritée de son père et qui avait pu abriter les amours de Gérard et de ma mère. Jy perdis les signes de mon intégrité ; contre toute attente, ce fut sublime. Combien de fois avais-je entendu les doléances dautres filles traumatisées par la maladresse ou la brutalité de leur partenaire la première fois. Des garçons nerveux, parfois éméchés, avaient manqué de délicatesse, avaient chargé comme des hussards et froissé lattente vaine de tendresse au moment de pénétrer la belle puis sétaient endormis sitôt lacte consommé. Ces malheureuses gardaient un souvenir de douleur et un sentiment de frustration tels quelles sen ouvraient à leurs copines.
Alain se montra attentionné, admirateur du corps quil dépouillait avec calme, tendre, émouvant, caressant. Les mots damour soulignaient son bonheur de me découvrir, sa joie davoir su gagner ma confiance et de pouvoir enfin sunir à moi. Cétait un futur mari un peu pressé il en convenait; mais ce fut le plus adorable amant. Dans le secret de mon cur jattribuais sa maîtrise parfaite dans ma préparation, dans le passage à lacte comme dans ses marques daffection après notre première union physique, à lexpérience acquise. Je me sentais aimée, il sut me prendre après mavoir savamment échauffée. Je me souvenais de vidéos à caractère pornographique où lon voyait des femmes tordues de douleur et où on les entendait crier lorsque le mâle hyper membré perçait leur hymen et se mettait à les défoncer. Avec Alain je glissai insensiblement dans un état de béatitude qui mamena à désirer la jonction de nos sexes
Ainsi ma première fois me procura une sensation de plénitude, daccomplissement. Le petit pincement de ma défloration passa presque inaperçu et au moment de mon premier orgasme jeus la soudaine révélation de comprendre pourquoi je tenais tant à ce garçon adorable.
- Je taime ! Je taime !
Enfin je trouvai naturel de lappeler « mon chéri », « mon amour ». Ce langage qui me paraissait vieillot ou désuet jusque là tout à coup fleurissait sur mes lèvres Maintenant cétait évident, jétais amoureuse de lui et toutes les autres considérations sur sa fortune et sa situation professionnelle ou sociale nétaient que des astuces pour ne pas mavouer cet amour naissant. Un miracle venait de se produire. Combien de fois nous sommes-nous aimés ce jour là ? Je nai pas eu lidée de compter, jétais trop heureuse.
Alain mapprit tout de lamour tendresse mais aussi de la vie sexuelle. Nous passions désormais des heures merveilleuses à explorer nos corps jeunes et pleins dardeur, à nous immobiliser longuement lui en moi, moi sur lui, à fouiller dans nos regards pour y lire la force de nos sentiments. Le mariage fut le couronnement de notre entente passionnée mais sereine.
A SUIVRE en octobre
MAIS QUI A CHERCHE QUOI Et QU'A TROUVE CE CHERCHEUR ? La question reste entière
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!