Le Chantier (16)
Jai suivi Pierre, les yeux fermés cest le cas de le dire ainsi que Maryse et Nadia.
La cagoule quil nous a fait mettre et la boule dans nos bouches nous empêche de communiquer depuis un temps qui me semble long, voire interminable.
Il nous a conduit dans ce qui semble être une propriété, car après avoir roulé très longtemps, la voiture sest immobilisée devant ce qui me semble être un portail pour redémarrer et sarrêter quelques mètres plus loin.
Il ma fait descendre dans ce quil semble être une cave, quoique après mavoir mise nue et placée à genoux les seins sur une sorte de banc la chaleur que je ressens peut me faire penser que je suis simplement dans une chambre.
Après des caresses, je reçois pour la première fois des lanières qui viennent zébrer mon postérieur.
Où est la petite fille sage une fois de plus qui attendait sottement son mari travailleur expatrié ?
Où est cette femme qui ignorait quil est possible de recevoir des bites en même temps dans la chatte et dans le cul avec mes deux amants ?
Et pourquoi suis-je venu me placer dans les pattes de sado qui semble prendre du plaisir à ce que mes fesses soient rubicondes.
Mon cerveau entre en ébullition, car le traitement que me fait subir mon tortionnaire semble vouloir me transformer en femme soumise.
Avec moi et avec mes deux amies, nous serions maîtres de nos jeux et maîtres de nos cerveaux, sil veut nous dominer par ces moments de plaisir physique ou sexuel, nous serions résistantes.
Étant sûr de ne rien risquer, jattends avec envie ce quil a décidé de nous faire découvrir.
Après cêtre occupé de mon cul, va-t-il soccuper des autres parties de mon corps, car pendant un long moment, il me semble que rien ne se passe.
À non, il revient à la charge, sa main sur mes rondeurs arrière avec deux doigts qui titillent ma rosette me montre quil en veut plus.
Il me taraude doucement puis violemment plusieurs fois et lorsque ses doigts sortent, cest sa verge qui me pénètre.
À part la grosseur du morceau quil mintroduit rien ne dit quun comparse est avec lui et le fait que mes yeux soient dans un noir complet augmente limpression de puissance des coups de reins quil me fait subir.
Il sort de moi et une verge bien chaude et bien raide prend sa place.
Cest bien ce que je pensais, il a ouvert la voie et un comparse bien plus membré que lui prend le relais.
Le pilonnage est bien régulier et rapidement je jouis par le cul comme mes amants par leur pugnacité mont appris à le faire.
Là encore je suis frustré, jai envie de crier mon plaisir, mais cette maudite boule men empêche.
Tous ces impondérables mettent ma patience à rude épreuve.
Quand le jeu va sarrêter, cest moi qui vais placer Pierre dans cette posture et avec le gode que je vais acheter, cest lui qui va sentir ce quenculer veut dire.
Pierre, je te le gueule, tu es un enculé.
Tu as compris, un enculé.
Je gueule dans ma tête un enculé chaque fois quune décharge de plaisir irradie mon corps.
Un jus chaud perfore mon fondement lorsque lamant inconnu que Pierre ma donné envoi au fond de moi son sperme que jaurais eu plaisir à avaler.
Quelques minutes et il touche à ma cagoule, mais lorsquil a fini, je suis toujours dans le noir complet.
Encore un temps dattente très longue même interminable et dun coup la lumière sallument.
Mes yeux me font mal tellement, cette lumière est intense ou est-ce seulement lobscurité subie pendant des heures qui vient les agresser.
Mes yeux habitués, je peux enfin voir où je suis.
Comme je le présentais, je repose sur un banc ou son équivalent en bois avec mes pieds et mes poignets attachés par des bracelets fixés au sol.
Je suis au centre dune magnifique cave qui doit faire la totalité de la maison sous laquelle elle est implantée.
Je vois sur le côté mais pas la totalité, devant moi une colonne de marbre soutenant la voûte comme on le voit dans les églises.
De chaque côté, des croix en bois légèrement incliné vers larrière soutiennent deux jeunes femmes de mes connaissances.
Maryse dun côté et de lautre Nadia avec la cagoule les yeux obturés.
Chaqu'une delles ont dans la chatte un gode de belle taille raccordé par des fils à une boîte.
Pierre près de moi me fait voir ses oreilles dun geste explicite demandes si je veux lentendre.
Un oui de la tête et il me libère louis.
Comme pour les yeux après une période dadaptation, je lentends me parler.
Alors ma belle, as-tu apprécié ces moments dans ma jolie cave secrète ?
Je tiens à éviter de le contrarier voulant rester dans la lumière et le son.
Tu vois tes copines, elles doivent beaucoup cogiter. Jai bien vu que vous rigoliez entre vous en voyant ma petite queue, mais je savais que si jarrivais à vous amener chez moi sur mon terrain, je compenserais mon infirmité.
Tu as aimé mon copain qui ta fait jouir tout à lheure.
Réponds avec ta tête ma salope.
Je hoche la tête de haut en bas.
Cest bien, je vois que tu comprends, regarde mon adjoint qui ta sodomisé après moi tout à lheure, je suis le seul qui connaît comment entrer dans cette cave et mieux même je suis le seul à connaître où se trouve la maison.
Regarde.
Près de moi il me met sous les yeux un gode aussi gros que la verge de Christian à croire quelle a été moulée sur sa bite avec sur larrière une poire qui semble avoir du liquide dedans.
Quel effet cela ta fait de recevoir du lait chaud dans ton cul.
Cela me donne une idée, je devrais avoir un chat qui lécherait le lait qui sort encore de toi.
Ma bite est petite, mais mon cerveau déborde didée, cest pour cela que jai été choisi pour être votre maitre.
Avant de continuer à moccuper de tes copines, je vais te faire une confidence.
Je te suis depuis le début de lété dans tous tes débordements auprès de ta piscine, la perversité grandissante que jai vue en toi mon mis en évidence que tu es celle qui mérite de me succéder.
Jai passé des examens, il y a trois mois et les docteurs mont certifié quil me restait six à huit mois à vivre. Mon cur malade doit être remplacé ce qui me donne peu de chances de trouver un cur compatible.
Une idée funeste me vient à lesprit, il a bien dit quil est le seul à savoir ou est la cave avec un cur malade, si je comprends bien si son cur lâche maintenant, nous sommes bonnes pour crever avec lui à petit feu pendant des heures.
Valérie, jai la faculté de lire dans les pensées, ce qui maide en politique.
Tu te dis et sil mourait maintenant.
Je me trompe.
Un signe de ma tête de droite à gauche.
Tu vois, jai toujours raison.
Je tai dit que tu serais ma remplaçante, chez mon notaire à Toulouse en plus de mon testament, je lui ai confié une lettre dans laquelle je lui parle de lemplacement de la maison et de ce quelle contient donc la cave avec la manière dy entrer.
Ma secrétaire doit le prévenir si je suis absent plus de quarante-huit heures sans lavoir prévenu de mon absence.
Dans le plus mauvais des cas en quarante-huit heures, vous seriez délivré avec comme seul inconvénient davoir été aux mains de mes petits joujoux que jai calculés et installés moi-même avec passion.
Reconnais que je suis un grand malade, tout cela à cause dune petite jeune fille que jaimais follement lorsque javais seize ans.
Elle a rigolé au moment où jai baissé mon pantalon alors quelle sétait allongée nue les cuisses écartées pour que nous fassions lamour.
Bon, je parle, mais il faut que je vous prépare pour la nuit.
Tes copines nont pas besoin de voir ou elles sont jusquà demain.
Regarde comme des femelles comme vous ne pouvez rien contre un homme déterminé comme moi à vous soumettre.
Sur ces paroles pleines de suffisance de son pouvoir sur nous il détache Maryse après avoir tourné un bouton sur la boîte et enlevé le gode.
Il prend à portée de main un collier avec des clous quil lui attache au cou.
Il lui attache une laisse et après avoir défait les bracelets à ses pieds, il laide à descendre et lui fait comprendre de le suivre.
Il passe près de moi et jentends des bruits significatifs vite couverts par celui comme si de leau bouillonnante.
Il recommence la même opération avec Nadia.
Attends-moi ma belle, cest bientôt à toi.
Cest mon tour et ce que je pressentais après quil me redresse, jai du mal à tenir debout. Il me conduit comme les autres dans un wc installé dans un coin et que je ne pouvais voir.
Il ma mis un collier et une laisse, il me fait rejoindre les filles qui barbotent dans un Jacuzzi les mains attachées par des bracelets à mi-hauteur de leur corps.
Jentre dans leau et il mattache comme les autres.
Sans un mot, je le vois remonter lescalier taper un code, jentends une porte souvrir et il disparaît.
Leau a un effet bénéfique sur mon arrière fouetté tout à lheure.
Comme tout ce que nous propose Pierre tout semble calculé, cest encore le cas avec ce simple bain, nos bras en lair et leau qui bouillonne commencent à nous peser.
Ce salop nous a placés lune lautre au tiers de ce Jacuzzi qui contient dix places.
Comment a-t-il fait pour faire entrer cet immense Jacuzzi ?
Question sans réponse mais question sur la méthode car jai les bras qui me pèsent et leau malgré la chaleur a tendance à donner à mon corps une sensation de froid.
Mieux même, ma bouche voudrait me faire claquer des dents, mais il mest impossible de le faire.
Je commence à comprendre comment une fois de plus il prend son pied, car la température de leau remonte devenant même brûlante.
Jai bien tenté de toucher mes surs de plaisir et de souffrance avec mon pied, car je pense quelles ressentent les mêmes impressions que les miennes, mais avec la notion disolement complet par rapport à moi qui les voit et qui entend les borborygmes quelles émettent.
Cinq à six fois, avant quil redescende ce supplice digne de Tantale, nous aient infligé.
À croire même quil la amélioré, car pour Tantale, les dieux mécontents se sont contentés de lui refuser le même plat à manger alors que pour nous les cycles froids chauds ou chauds-froids semblent complètement aléatoires.
Lorsquil arrive près de moi, un large sourire illumine son regard.
Il est frétillant comme un jeune garçon ayant réussi une bonne blague en classe.
Valérie, ma belle, que penses-tu de mon Jacuzzi à température variable, je parie, pertinente comme tu lais, que tu te poses la question, comment un si grand appareil construit à la mesure de ma frustration est entré dans cette cave par une si petite porte.
Cest tout simple, ma maison de tous les plaisirs est construite autour de cet appareil.
Jai fait construire la maison, il y a dix ans environ par des ouvriers que jai supprimés chacun leur tour afin quils soient dans limpossibilité comme en Égypte de divulguer lentrée et lemplacement de mon chef-duvre, conçu contre et surtout pour les femmes.
Je vois que tu es indignée. Je rigole, ce sont des ouvriers venus du sud de lItalie qui ont juré au chef de chantier lun de mes amis décédés dune mort depuis dont je suis complètement étranger car relevant dune vieille rivalité familiale avec leurs voisins qui lon bâtit avant de retourner chez eux nanti dune paye en rapport du travail quils ont effectué.
Assez parlé, je suis épuisé de moccuper de vous trois. Je vais vous placer pour la nuit.
Il commence par moi, il me détache les poignets et les muscles incapables de soutenir mes bras les font tomber dans leau.
Je sais, toutes les femmes que jai fait venir ici dont la jeune fille qui ma humilié et qui est à la base de mon projet fou, mariée et mère de six s. Elle est battue par un mari alcoolique et ma dit que dans ce lieu de plaisir le plus dur quelle a eu à supporter, ce sont les bras en lair.
Pour toi et parce que tu es, mon digne successeur, tu as passé moins de deux heures dans cette position alors que celles qui viennent ici peuvent y rester la nuit.
Avec ma laisse, il mentraîne vers les toilettes.
Lorsque je ressors, il a dans les mains un fouet quil fait claquer.
Agenouille-toi, chienne, prosterne-toi devant ton maître et suis-moi à quatre pattes !
Je suis tellement subjugué par ces mots prononcés avec virulence que je mexécute.
Le fouet claque deux fois sur ma croupe avant darriver devant une cage dun mètre cube environ entraînant un cri de douleur par moi seule entendu.
Jentre dans la cage où il a eu la décence de placer un tapis au sol.
Les deux autres louves suivent bien plus fouettées que moi car ses ordres ont du mal à parvenir à leur cerveau.
Il est sympa le copain, il nous place dans trois des quatre cages placées le long dun mur alors quil y en a quatre autres de lautre côté.
Cest replié sur moi-même que je le vois remonter.
Bonne nuit Valérie à toi et tes copines, à demain matin.
Lumière éteinte, je finis par me demander si mon poste de responsable du centre sportif valait bien autant voir plus de vexation que de souffrance.
À demain
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