Leslie Re23

Leslie RE23 – Les histoires érotiques
Souvenirs - Annonce pour rencontre saphique

« Belle jeune femme brune, vingt-quatre ans, recherche complice pour première expérience saphique. »
Cette annonce, que j’avais passé par Internet sur un site de rencontre quelques semaines auparavant, est restée sans réponse jusqu’à aujourd’hui. Chaque soir, mon travail terminé, je rentrais le plus vite possible chez moi, pour regarder mon espace perso sur le site vérifier les réponses.
Je n’avais que des réponses d’hommes qui me faisaient des propositions très détaillées, ainsi que des couples dont la femme était bi mais précisant que l’homme participait, mais hélas peu de femmes seules, seulement des physiques ingrats ou des âges trop avancés, et aussi certaines mariées mais pas très disponibles.

Je supprimais systématiquement les propositions des dominatrices, sans même lire les détails de la réponse, ce genre de rapports n’étant pas dans les critères de ma recherche, car je cherchais une femme de mon âge, fine et célibataire, pour vivre ma première expérience saphique.
Mais ce soir un message attire mon attention : « Anne-Lise, jeune femme sans expérience de vingt-deux ans, recherche pour une première expérience saphique sa partenaire qui l’aidera à réaliser son fantasme ».
Je lui ai aussitôt répondu dans son espace perso en lui communiquant mon adresse mail et en lui donnant une brève description de ma personne, avec deux photos de moi : « Christine, un mètre soixante-huit pour soixante-six kilos, mince et cambrée, d’un naturel doux, j’attends un retour ».
Il ne fallut pas plus d’une heure pour que je reçoive une réponse : « Anne-Lise, mais tu le sais déjà, un mètre soixante-cinq pour cinquante-deux kilos, mince, douce et très disponible, rencontre rapide possible si intéressée ». Deux photos étaient jointes et la belle me parut tout à fait répondre à mes critères de recherche.
Je lui ai répondu que j’étais intéressée et que je restais en ligne en attendant un retour, mais peu de temps après je me suis aperçue que Anne-Lise s’était déconnectée.



Le lendemain en rentrant à la maison, rien dans ma messagerie, j’ai diner et après le repas, une bonne douche avant d’aller ma coucher, mais avant un coup d’œil sur mon ordinateur, il est vingt-deux heures trente et elle est connectée…
Je me connecte à son espace, je lui envoie un message et la discussion commence :
- Bonjour, c’est Christine.
- Bonjour, moi c’est Anne-Lise.
- Disponible ce soir ?
- Mille excuses pour hier soir, j’ai eu un petit problème d’informatique…
La conversation s’engage et nous parlons de tout sans vraiment nous décider à aborder le sujet réel de notre rencontre virtuelle. Je prends les choses en mains en lui demandant si elle vit seule. Elle me répond affirmativement et me renvoie la question et me propose de la découvrir en chair et en os demain samedi, si je suis disponible. Je lui donne donc rendez-vous chez moi pour quatorze heures et elle accepte. Nous continuons à discuter et il est une heure du matin quand nous nous quittons !

Cette matinée me semble interminable, je suis excitée et énervée, il est midi quand je me glisse sous la douche, cela me fait du bien et je me détends, en m’essuyant, je me regarde dans le miroir et je contemple la jeune femme sue je suis, châtain clair, un mètre soixante-quinze pour cinquante-huit kilos, cheveux longs, les yeux verts avec une bouche bien dessinée et un petit nez fin. Je bombe mon torse pour faire ressortir mes petits seins, un quatre-vingt-cinq C, qui se terminent par des tétons assez développés sur de larges aréoles brunes, mais surtout qui sont très sensibles. Mes yeux parcourent mon ventre plat et musclé et j’admire mon pubis lisse surplombant mes jambes fuselées. Ma peau est cuivrée par le soleil de l’été et les séances d’entretien, alors j’achève mon examen et commence à me préoccuper de ma tenue vestimentaire. Une jupe noire avec un string noir et pour le haut un chemisier blanc sans soutien-gorge. Un maquillage léger, une goutte de parfum et me voilà prête.


Il est deux heures moins le quart quand la sonnette retentit, je me lève comme un ressort et me dirige vers la porte, très angoissée. Ma surprise est de taille quand je découvre une jeune femme encore plus belle devant moi que sur les photos, fine avec un sourire radieux s’excusant d’être un peu en avance. Je la fais entrer, puis s’asseoir sur le canapé en lui proposant un café.
Je me dirige vers la cuisine pour préparer notre café et reprendre un peu mon calme. Je reviens avec mes deux tasses, que je pose sur la table basse, et viens m’asseoir à côté d’Anne-Lise. Ses belles jambes sortent d’une jupe blanche et sa poitrine est moulée dans un haut blanc dont les deux boutons ouverts laissent deviner la naissance de ses seins.
Nous sommes l’une et l’autre intimidées, mais c’est elle qui parle la première pour me demander si elle me trouve à son goût et je la rassure aussitôt par l’affirmative.
En la regardant, une douce chaleur envahit mes seins et mon ventre et je sens que mon sexe commence à couler de désir, j’essaie de me calmer en pensant que peut-être partira-t-elle après le café, jugeant que je ne suis pas à son goût, ou plus simplement par peur d’aller plus loin…
J’essaie de rester naturelle tout en discutant, mais je sens que je transpire et je dois faire un effort pour ne pas lui sauter dessus. Nerveuse, je n’en peux plus, j’ai envie de me caresser et d’être caresser.

Anne-Lise bouge un peu et de ce fait sa jupe remonte un peu laissant apparaître le haut de ses cuisses et son string rouge qui cache son sexe et sans attendre plus longtemps je pose ma main sur sa cuisse, douce et chaude.
Elle ne montre pas de surprise et n’a aucun mouvement de recul, alors je commence à caresser lentement la peau de sa cuisse, inconsciemment ou volontairement, Anne-Lise écarte légèrement les cuisses en fermant les yeux en en renversant sa tête en arrière pour appuyer sa nuque sur le dossier du canapé.
Ma main monte le long de sa jambe, du genou à la naissance de son sexe, du même coup guidé par le désir, je sens mon sexe s’ouvrir et suinter.

J’admire ses jambes fuselées et apprécie la douceur de sa peau et tandis que ma caresse se fait plus précise à la lisière de son string, je l’entends dire :
- Ohhh, oui !
Je m’enhardis et ose glisser ma main sous la fine étoffe du string pour la pose sur son pubis, tandis que l’autre main se glisse sous son haut blanc pour atteindre ses petits seins fermes.
Anne-Lise, comme moi, ne porte pas de soutien-gorge, ce qui me facilite le passage. Je masse ses seins et en pince les bouts, ce qui la fait soupirer.
Puis soudain, sa respiration s’accélère, elle écarte encore plus les cuisses et se cambre sous l’effet du plaisir qui la dévore et s’offrir encore plus, car il faut avouer que ma main dans son string n’est pas restée inactive, trouvant le clitoris elle l’a caressé pour le faire s’ériger et durcir emportant Anne-Lise déclenchant les ondes de plaisir qui lui traversent le corps…
Soudain Anne-Lise remonte son haut et le jette à terre, sa timidité a disparu au profit du désir, la jupe blanche a le même destin que le haut et le rejoint sur le sol, Anne-Lise ne porte plus que son string rouge où ma main s’égare sur son clitoris dans un ballet infernal.
Anne-Lise pousse un râle de plaisir, alors j’avance mes lèvres et les pose sur les siennes, aussitôt je sens sa langue forcer mes lèvres et s’enrouler avec la mienne pour un long baiser tendre mais plein de fougue.

Je lui prends la main, l’invitant à me suivre dans la chambre, je retire mon chemisier et ma jupe et nous nous retrouvons toutes les deux en string, je me place derrière elle et me plaque dans son dos.
La chaleur de son corps se communique à ma poitrine dont les pointes se dressent. Mes mains caressent sa poitrine, descendent sur son ventre plat et glisse sous l’élastique de son string, qui bientôt jonche le sol.
Je l’invite à s’allonger et viens me coucher sur elle, nos seins entrent en contact et nos bouches ne font plus qu’une. Puis ma bouche glisse sur son cou, ses seins, son ventre et son pubis rasé pendant que mes narines s’enivrent de son odeur.
Je l’entends soupirer et ma progression lui fait ouvrir les cuisses. Je respire l’odeur légèrement poivrée de son sexe et écarte ses grandes lèvres brunes avec mes mains pour faire apparaître l’intérieur rosé de son sexe.
Je regarde un moment le contraste entre la couleur des lèvres de son sexe et la blancheur de son corps, ce corps superbe avec des gouttes de sueur perlent entre les petits seins et sur les tempes. Je ne perds pas un instant, top avide de donner et recevoir du plaisir et passe à l’acte de façon toute naturelle.
Ma bouche prend alors possession de son intimité, je suce, lèche et aspire son clitoris, pour la première fois de ma vie, je fouille de la langue une intimité féminine. Je glisse deux doigts dans son nid de plaisir pendant que je sens sous ma langue son clitoris qui grossit et durcit. Maintenant mes doigts la branlent sans ménagement. Anne-Lise râle et gémit de plaisir, son corps se cambre et se raidit, et un hurlement de jouissance sort de sa bouche. Elle jouit en prenant ma tête dans ses deux mains et en l’appuyant son sexe, alors que sa jouissance coule sur mes doigts.
Après avoir jouit, je la trouve encore plus belle et désirable, mais je la laisse récupérer en m’allongeant près d’elle et constate des larmes de bonheur couler sur ses joues. Nous restons blotties un long moment…

Et c’est elle qui se met à me caresser et m’embrasser sur tout le corps, alors comme elle auparavant j’écarte mes cuisses pour lui laisser l’accès à mon sexe qui brûle de désir.
Sa bouche prend possession de mon sexe, aspire mon clitoris et sa langues e perd dans mon intimité. Ses doigts glissent dans ma fente, et se mettent à fouiller mon sexe dilaté, une boule de feu me traverse le ventre quand Anne-Lise se met à mordiller mon clitoris en me glissant un doigt dans mon petit anneau. Je pince les bouts durcis de ma poitrine quand Anne-Lise accélère le rythme de ses doigts dans mon vagin.
Puis un orgasme foudroyant me tétanise, mon corps se tend et ma bouche hurle mon plaisir, un voile brumeux masque ma vue et je perds connaissance quelques secondes.

Un court instant plus tard je reprends mes esprits, Anne-Lise me caresse tendrement dans l’atmosphère typique de la béatitude après la jouissance et l’odeur animale et enivrante de femelles en chaleur.
Nous nous embrassons tendrement en nous caressant amoureusement. Le temps semble s’être arrêté et nous vivons ce moment de réalité, sans nous projeter dans un avenir incertain qui ne serait que la réaction après un plaisir commun.
J’aime, à cet instant, la présence d’Anne-Lise, enivrée de son odeur et du goût de son sexe. Anne-Lise qui est la femme avec qui je viens de faire pour la première fois de ma vie l’amour, je profite de cet instant sans projeter notre lendemain…

A suivre…

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