La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 493)
L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré Suite de l'épisode N°479 -
Aurélie D
, la businesswoman invitée par Monsieur le Marquis dEvans vient de poser une question des plus indiscrète à Isabelle, en lui demandant si elle était la maîtresse de Monsieur le Marquis dEvans, cela sentendant dans le contexte en tant quamante et non bien entendu comme Maîtresse Domina au sens D/s. Mais Isabelle a sauté sur la perche tendue et tout en bénéficiant du jeu de mots, elle en a profité pour dévoiler sa véritable condition de soumise MDE, ce qui bien évidemment na pu quétonner la femme daffaires, qui est dautant plus interloquée quIsabelle a poursuivi en précisant : « je suis tout simplement lune des humbles esclaves-soumises MDE du Cheptel de Monsieur le Marquis dEvans, Et si je ne suis pas Sa Maîtresse, Monsieur le Marquis dEvans est assurément Le Maître auquel jappartiens ».
La femme daffaires est déjà très gênée et perturbée dans la situation où elle se trouve, fagotée dans des habits demprunt trop amples en attendant de pouvoir récupérer des vêtements à sa taille et également des sous-vêtements dont labsence dans la tenue qui lui a été prêtée provisoirement par Isabelle lui fait terriblement défaut car elle nest pas habituée à devoir se trouver ainsi à attendre sans petite culotte, et totalement dépendante du bon vouloir de Monsieur le Marquis dEvans. Elle regrette même de ne pas avoir eu le courage de rester comme elle était, trempée de café de haut en bas certes, mais qui aurait bien fini par sécher en attendant quelle puisse rejoindre le Château pour se laver et se changer tout à son aise. Mais dun autre côté, elle se rend compte que cette situation, tout à fait inattendue et un peu folklorique dans un contexte à la base purement professionnel, lexcite terriblement, même si elle ne peut pas vraiment encore sexpliquer pourquoi, hormis le fait quelle a totalement perdu la maîtrise et le contrôle de ce qui se passe.
Elle est encore plus troublée par ce que vient de raconter Isabelle qui sest pourtant présentée comme lassociée du Marquis dEvans et comme diplômée de la même Grande Ecole quelle, ce quelle ne peut mettre en doute, car les deux femmes ont échangé quelques souvenirs de potaches qui ne pouvaient être connus que de ceux et celles qui ont fréquenté le même campus, malgré le fait quune bonne décennie sépare leurs deux promos respectives. Et voilà maintenant quelle lui parle de « soumise », et même pire d« esclave », de « cheptel », et de « Maître » auquel Isabelle appartiendrait. Tous ces mots accolés nont aucun sens dans lesprit dAurélie encore très fermé à ce monde, ou peut-être cela en a-t-il déjà beaucoup trop consciemment et/ou inconsciemment. De fait, elle ne peut que se sentir encore plus troublée, excitée, mais tout autant stupéfaite et craintive comme un qui serait en train de vouloir jouer avec des allumettes, tout en sachant quil risque de se brûler les doigts.
- Isabelle, je ne comprends vraiment pas ce que vous voulez dire par là.
- Cest pourtant simple, Madame D
. Je ne peux pas croire que vous navez jamais entendu parler de soumises jusquici.
- Oui, peut-être mais pas avec une femme comme vous, épanouie, intelligente, éduquée, autonome, qui a été formatée par ses études pour se battre et être capable de réussir les concours mais aussi sa vie en pouvant construire sa carrière parmi les postes à très haute responsabilité. Dautant plus que vous mavez dit ne pas être sa maitresse et quà priori nous nêtes pas non plus sa femme légitime.
.. Oups ! Il me semble que je deviens de plus en plus indiscrète, pardonnez-moi.
Aurélie regarde toujours ébahie celle totalement dénudée qui lui fait face, comme sil y avait quelque chose qui clochait et quelle ne pouvait sexpliquer. Le vouvoiement a repris depuis un petit moment mettant un peu de distanciation entre les deux femmes qui se jaugent respectivement, fini le tutoiement des anciennes « camarades » complices.
- Une soumise ? Une bécasse ou une blondasse, je ne dis pas ! De celles si nunuches quelles ne sont pas capables de faire quoi que ce soit toutes seules et qui ont besoin que quelquun de fort en caractère et ayant les pieds sur terre les prenne sérieusement en mains pour les aider à conduire leur vie au quotidien et leur éviter de faire bêtise sur bêtise tous les quatre matins. Des épouses soumises, des bobonnes à la maison, tellement bonnes à rien et si stupides quil vaut mieux quelles se la ferment ou quelles ne louvrent que pour dire à la limite juste oui avec un sourire abruti. En tout cas des femmelettes un peu simplettes, qui font honte aux femmes libérées que nous sommes, qui se battent pour légalité des sexes sur le plan professionnel et aussi sur le plan personnel, voire domestique.
- Madame D
, je suis désolée de devoir vous contredire, ou plutôt laissez-moi vous expliquer. Ce que vous imaginez ne correspond en rien à la définition dune soumise D/s.
- Je dois être effectivement à côté de la plaque, tout à lheure vous me parliez de cheptel de soumises « MDE », maintenant elles sont « DS ». Est-ce des termes de nouvelles technologies dont jignore le sens ? On invente tellement de terminologie nouvelle avec linformatique quon finit par sy perdre. Le cheptel mort étant lensemble du matériel agricole dune exploitation, je suppose que le terme peut bien sétendre à tout type de véhicules ou tous autres matériels. Mais que voulez vous dire maintenant par « DS », ce type de voiture nexiste plus depuis des années, sauf chez les collectionneurs !!! Vous nallez pas encore me jouer la fameuse guéguerre potache entre les « Citroën » sous légide du Polytechnicien André Citroën et les « Peugeot » sous celle du Centralien Armand Peugeot. Il y a longtemps que jai dépassé ce qui occupait nos discussions dans les amphis pour se rassurer en cherchant à savoir lequel était le meilleur.
Les quiproquos vont bon train. Pas facile effectivement pour lesclave-soumise Thaïs MDE de tout expliquer en un temps réduit, tout en faisant attention comme si elle devait marcher sur des ufs, car il nest pas question de brusquer Aurélie en la confrontant trop vite à des idées nouvelles et intimes qui pourraient la rebuter et la braquer pour la suite des discussions daffaires.
- Madame D
, aucun rapport en effet ! D/s est tout simplement lacronyme de Domination/soumission. Les puristes lécrivent même avec un grand « D » et un petit « s » pour renforcer la relation hiérarchisée qui peut exister en un(e) Dominant(e) et un(e) soumis(e). Il sagit dune des composantes du sigle BDSM qui regroupe sous un même vocable trois branches : la « BD » pour les activités de Bondage et Discipline, la « DS » pour les relations de Domination/soumission et également le « SM » pour les relations de SadoMasochisme.
- Vos histoires de sexe et de relations intimes plus que bizarres ou même carrément louches à mon avis ne mintéressent pas vraiment. Cela fait partie de la vie privée de chacun après tout.
- Oui, Madame D
, jen conviens, mais sil mest permis respectueusement de vous faire remarquer, cest vous qui mavez posé en tout premier lieu une question en désirant savoir si jétais la maîtresse de Monsieur le Marquis dEvans et donc dune certaine manière de ce quil en était de mes relations sexuelles avec Celui qui cumule les fonctions dassocié et de Patron de la Holding.
- Je le regrette maintenant, cétait effectivement très déplacé de vous poser cette question indiscrète et personnelle. Je ne voulais pas vous gêner et encore moins vous faire honte en vous obligeant à me raconter tous ces trucs
.. un peu suspect quand même.
.. Ne trouvez-vous pas ?
- Mais je peux vous assurer que cela ne me fait pas honte le moins du monde dêtre devenue dans la réalité celle que jétais au plus profond de moi en pensées. Jen suis même très fière de ma condition et je me sens de plus en plus épanouie depuis que jappartiens à Monsieur le Marquis dEvans.
- Comment cela Vous lui appartenez ? Sur terre et de nos jours, aucune personne ne peut appartenir vraiment à une autre personne.
- Si bien sûr, et plusieurs fois même, jen connais même des passages par cur et je vois très bien celui auquel vous faites référence : « Vos s ne sont pas vos s. Ils sont les fils et les filles de lappel de la Vie à elle-même. Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien quils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas
.»
- Vous voyez bien Isabelle, vous venez vous-même de le dire.
Aurélie est stupéfaite de voir Isabelle qui, tout en attendant de pouvoir récupérer ses vêtements, continue à converser le plus naturellement du monde comme si rien ne sétait passé. Elle est toujours nue adossée contre le mur de la salle de bains, la chatte glabre à lair exposée et ses deux seins pointés outrageusement vers lavant car elle se tient cambrée. Lentendre réciter de mémoire un passage de ce célèbre auteur ajoute un côté presque surnaturel à la scène, à tel point que la businesswoman se demande si elle nest pas en train de rêver tant lenchevêtrement des événements depuis la fin du repas lui semble plus quinsolite. Elle était venue à la base dans cet immense building moderne pour traiter une simple négociation daffaires sur la vente dun ensemble immobilier et un terrain attenant avec le Président Directeur Général de la Holding MDE, un homme daffaires qui a pignon sur rue et qui ne semble pas être un hurluberlu désaxé ou obsédé. Isabelle continue sentant son interlocutrice troublée, mais dune certaine manière curieuse, désireuse den savoir plus et visiblement excitée autant dans sa tête que dans son corps, car elle remue très souvent ses jambes, gênée visiblement par sa nudité sous les vêtements demprunt quelle a été contrainte denfiler temporairement.
- Oui, Madame D
mais en D/s ce nest pas pareil, car justement je ne suis pas une , mais une adulte pleinement responsable, libre de mes choix et consciente de ce que cela implique. Une relation D/s est une relation déchange de pouvoirs librement consentie par le ou la Dominé(e) en faveur dune Autre Personne que lon reconnaît digne et apte à recevoir ce qui reste un vrai don de soi dans labandon et labnégation.
- Mais pourquoi faire cela ? Et quel en est lintérêt ?
- Cest ma nature profonde dêtre ainsi et cela depuis mon enfance. Certaines choses me fascinaient déjà très jeune, certains mots me faisaient frémir à lintérieur, avec une petite boule au fond de la gorge et un frisson qui me parcourait léchine. Je nen parlais à personne, mais je minventais tout un tas dhistoire.
- Oui, je ne dis pas toutes les femmes, et tous les hommes aussi dailleurs, ont des fantasmes plein la tête, mais de là à vouloir les mettre en application et les vivre, cest une autre histoire.
- Justement, cest mon histoire et je nai jamais regretté mon choix, même si au début ce nétait pas évident car je me suis posée bien évidemment beaucoup de questions avant davoir le courage de franchir le pas et de devenir mon vrai moi. Maintenant, jai trouvé ma place aux pieds du Maître Vénéré.
- Cest comme cela que Vous lappelez ? Cest ridicule !!!
. Monsieur le Marquis dEvans est peut-être un homme daffaires richissime, mais sIL se prend pour un « Dieu » que lon doit vénérer, IL ferait mieux daller consulter tout de suite.
- Madame D
., je ne vous permets pas de dire le moindre mal de Monsieur le Marquis dEvans. Qui êtes-vous pour juger ce qui est bien et ce qui ne le serait pas, pour Lui en tout premier et pour tout ceux et toutes celles quIL a daigné accueillir dans son cheptel pour la plus grande satisfaction des esclaves mâles et femelles qui ont fait le choix de le servir !
- Vous déraillez Isabelle. Cest une plaisanterie ubuesque que vous me racontez là ! Je connaissais les prises électriques mâles et femelles. Comme tous les ingénieurs de formation, je connais également les systèmes « maître-esclave » utilisés en technologie et en particulier en informatique. Mais là, il me semble que vous me parlez dÊtres Humains sexués et vivants. Il est indécent de parler de mâles et femelles pour faire référence à des Hommes et des Femmes, nés libres et égaux en droit.
Aurélie ouvre de grands yeux comme si elle voulait fusiller du regard tout ce qui se trouve à portée.
- Décidemment, je vais me répéter, jai fait une réflexion pendant le repas à Monsieur dEvans pour lui rappeler que nonobstant les règles de politesse, je navais aucune raison de me plier à lui servir en plus du « Monsieur le Marquis » à chaque phrase car la révolution avait supprimé les titres et privilèges de la Noblesse. Je pense quIL nest pas non plus au courant de la signature en 1789 de la Déclaration des Droits de lHomme et du Citoyen.
- Madame D
, Monsieur le Marquis dEvans connaît bien plus de choses que vous ne pourrez jamais limaginer et cest un philanthrope reconnu par tous ceux qui le connaissent et lapprécient, ce qui ne lempêche pas, bien au contraire, dêtre un Maître D/s ferme et exigeant avec les esclaves de Son cheptel. IL a également le privilège dêtre un écrivain à la plume talentueuse, à Ses heures libres lorsque Ses nombreuses activités lui laisse un peu de temps pour rédiger. IL a dailleurs prévu de nous conter lhistoire de lun de Ses ancêtres qui a vécu en lan II (1794) du calendrier républicain. Vous naurez quà linterroger vous-même ce soir pendant le souper pour en savoir plus. Je suis persuadée que cela ne pourra que vous surprendre et vous permettre de revenir sur votre jugement erroné à son égard.
Aurélie hausse les épaules encore très dubitative. Elle demanderait bien à Isabelle de sortir pour éviter de continuer à discuter de choses qui la troublent, mais au fond delle, elle est aussi intriguée, voulant en savoir plus et comprendre ce qui peut se passer dans la tête dune femme moderne qui navait rien laissé paraître tout le temps du repas, sauf à être dune courtoisie déférente exemplaire et au début du déjeuner relativement en retrait, et qui maintenant se prétend esclave-soumise. Elle ne peut nier que tout cela lexcite bien quelle nait jamais ressenti dattrait physique et sexuel pour une autre femme. Mais en réalité, elle doit reconnaître quelle ne sest jamais trouvé dans une situation analogue contrainte de rester figée face à une presque inconnue dans une telle nudité impudique, ne cherchant même pas à se dérober à ses regards. La businesswoman se rassure en se disant que, de toute manière, elle na pas le choix car Isabelle est toujours nue, puisquelle-même porte ses vêtements et quil nest donc pas envisageable de lenvoyer attendre ainsi dans le couloir. Même si elle a été suffisamment maladroite pour renverser le café à lorigine, ce nest pas une raison pour lhumilier pour une simple bavure qui pourrait arriver à nimporte qui et dont elle doit déjà se sentir suffisamment culpabilisée. Aurélie arrive de moins en moins à détacher son regard de cette femme plantureuse qui sassume dans ses courbes et rondeurs et qui lui apparait de plus en plus dépravée tandis quelle lui dévoile sa vie charnelle et ses perversions avec tant de facilité, sans en avoir honte et sans en rougir. Ce nest pas le cas dAurélie qui a limpression que ses joues sont en feu plus elle se met à fantasmer sur tout ce quelle vient dentendre, revoyant soudain dans sa tête des images érotiques quelle regardait adolescente en cachette chez un couple damis de ses parents qui étaient libertins et très branchés sexe. La soumise MDE continue sa présentation de la D/s comme cela avait été programmé et exigé par Le Maître Vénéré
(A suivre ...)
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