Le Chantier (17)
Vingt-quatre heures que mes copines et moi sommes sous la coupe de Pierre, le maire de notre commune.
Je dis vingt-quatre heures théoriquement car si les sévices quil nous fait subir sont largement dépassés par les sévices moraux, la perte de la notion du temps mangoisse de plus en plus.
Que dire de Maryse et Nadia qui sont dans un isolement complet depuis notre départ de mon garage ?
Pour compléter le tableau, Pierre hier nous contraint à passer la nuit avec mes amis dans des cages dun mètre cube où même lovée je vois revenir la lumière sans avoir dormi.
Alors Valérie, vous avez bien dormi.
Dans son costume trois-pièces Pierre est égal à lui-même.
Jai faim et cette boule dans ma bouche commence à memmerder.
Je finis par être ordurière au fil du temps.
Allez les filles, il est lheure de la douche.
Re-belote un tour de wc et de Jacuzzi les mains en lair avec les passages chauds-froids dans le noir ou la lumière avant que je le voie réapparaître.
Bien, je vais moccuper de vos parties intimes.
Valérie, tu fais trop de bruit avec ta bouche, je vais te refermer les yeux et les oreilles.
Quel fumier, du bruit avec ma bouche qui est obstruée depuis le départ.
Jai le temps de le voir placé Maryse dans une sorte de chaise en cuir suspendu par des chaînes ayant un mouvement de balancier pour que sa chatte vienne sencastrer sur un gode de bonne taille mais pas extraordinaire.
Nadia vient dêtre détachée du Jacuzzi lorsque je vois le corps de Maryse se tendre frappé certainement par un orgasme.
Pour Nadia, cest le banc où jai été placé hier avec une variance, il lui place deux godes au fond de son cul et de son vagin et il démarre un système mécanique qui les fait pénétrer régulièrement en elle.
Pour commencer, le noir aux yeux et les oreilles bouchées mempêchent de voir la réaction du corps de Nadia.
Lorsquil me sort du Jacuzzi, je sens quil me fait traverser la pièce et me positionne le long dune croix de bois.
Mes bras sont tendus vers le haut et mes molets enserrés par les bracelets.
De nouveau dans le noir, limpression dêtre un corps à la merci de celui qui a basé sa sexualité sur la soumission de la femme afin de cacher sa petite taille phallique.
Le noir et lattente me demandant quel jeu il me réserve et le moment où il lappliquera sur mon corps est insoutenable avec la fatigue qui saccumule.
Lattente, pour moi et surtout pour mes copines, qui comme lon dit vulgairement, en ramasse plein le cul sans rien entendre ou voir depuis deux jours.
Dommage que Pierre ait voulu communiquer avec moi, car lexpérience quelles vivent doit être oppressantes mais bandantes en même temps.
Lattente, malgré la roue quil a légèrement inclinée, finit par tendre mes bras mobligeant régulièrement à me redresser pour les soulager.
Lavantage, cest que je sais que je suis là pour deux jours alors que quelquun dans ma situation sans savoir quand elle sera libérée doit la traumatiser à vie.
Plusieurs fois jaurais pu me rebeller et me libérer, mais la promesse que je lui ai faite dêtre à lui pendant deux jours me rassure et mévite de faire des erreurs.
Être à lui est un bien grand mot, car à part une sodomie non aboutie puisquil a évité de décharger, la possession pour lui semble plus cérébrale que physique.
Dun coup son corps vient sur le mien.
Il me caresse les seins et me les mordille. Jaime le traitement quil minflige, car depuis que je suis là hormis le gode avec le lait, je suis privé des contacts physiques que Petrov, Christian en passant par Nadia voir Sylvain Maryse et bien sûr tous ceux du chantier, ont su apporter à mon corps de petite fille sage que jétais au début de lété.
Sa langue, en passant sur mon clito et entrant dans ma vulve, commence à échauffer mon intimité.
Lorsquil se couche sur moi et que sa queue pénètre ma chatte, jai bien peur de mennuyer mortellement à attendre quil décharge ses trois gouttes que cette petite verge doit être capable de produire.
Il me pénètre doucement sans grande envolée, si jai perdu la notion de la nuit et du jour la notion de dix, vingt et presque trente minutes ou je suis incroyablement étonné de partir dans un orgasme qui part du fond de moi pour venir exploser sur ma boule faisant pénétrer mes dents dedans.
Trente minutes, plus dix toujours au même rythmes entraînant un deuxième débordement de mon intimité, sans compter celui qui me submerge à la quarantième et qui a un aboutissement pour nous deux peu avant lheure depuis début de notre jeu.
Un deux, trois jets suivis dun quatrième avant le petit cinquième déversé en moi me procurent un dernier spasme qui sera en moi jusquau bout de ma vie.
Je suis obligé dappeler dans ma tête les louves à la rescousse pour éviter de sortir de cette cave soumise à cet homme qui mapparaissait sexuellement insignifiant.
Lorsquil me quitte, je me sens frustré et le temps interminable avant que je sente mes mains et mes pieds libérés, que je remonte lescalier et que lon massoit à larrière dune voiture retrouvant une cuisse aussi nue que moi devant être à lune des filles, les menottes attachées dans mon dos me procure une dernière douleur.
Droite gauche, je ressens la même impression quà laller que lon tourne en rond surtout lorsque nous faisons quatre fois à droite.
Lorsque lon me fait descendre et que lon me conduit mobligeant à masseoir sur un canapé, je sais que je suis retourné chez moi.
Rien ne se passe pendant quelques minutes et je prends une initiative, car nous pourrions attendre des heures ainsi assises.
Je me lève et les mains dans le dos me restreignent les mouvements.
Je tâte au hasard jusquà ce que je sente une tête au bout de mes doigts.
Jarrive à détacher la boule et je détache la cagoule que je tire vers le haut.
Je massieds et ma voisine en fait de même pour moi.
La lumière du jour magresse comme dans la cave.
Nos trois têtes et nos trois cagoules enlevées, je vois que nous sommes dans ma salle à manger nue toutes les trois.
Devant nous sur la table du salon nos affaires sont pliées aussi bien, mieux même, que si je lavais faite nos affaires.
Son les miennes une clef certainement celle des menottes. Je les saisis et avec difficulté en tâtonnant jarrive à placer la clef et à libérer Maryse.
Nadia et moi sommes libérés et je tombe dans les bras de mes amis soulagés dêtre de retour à la maison ma promesse au maire tenue.
Surprise, jentends la cloche de léglise, sonner les douze coups de midi.
Maryse qui a entendu comme moi panique, car elle avait cours ce matin.
Tu appelles tout à lheure et tu dis que tu étais indisposé et que tu seras là demain.
Je vais le faire, mais je regrette quil nous ait gardé plus longtemps.
Les filles, venez manger que vous me donniez vos impressions.
Lorsque jouvre le frigo venant du meilleur traiteur de la ville, des plats sont placés au froid avec une carte. « Bon appétit mesdames. »
Le tout accompagné par du champagne et un mercurey 1er cru poser sur la table.
Au dos de la carte un mot. « Mesdames, jai pris la liberté de vous garder plus longtemps que prévu alors pour me faire pardonné je vous donne une journée de congé.
Maryse, jai prévenu vos supérieurs de votre absence donc décontracte-toi »
Nous mangeons, mais après que chacune exprime le sentiment que nous avons après les deux jours passé sous la servitude de Pierre.
Notre conseil des louves tombe daccord pour que nous découvrions où se trouve cette maison que Pierre a appelée la maison des plaisirs.
Un plan est élaboré que nous mettons en place dès laprès-midi.
Nadia se rend à la mairie et rencontre Pierre. Il est satisfait de la demande de notre amie et prend rendez-vous avec elle pour le samedi à huit heures.
Lattente nous semble un siècle, mais samedi huit heures les louves sont en place près de la maison de Pierre où Nadia vient de pénétrer.
Nous avons choisi Nadia pour devenir lappât, car en plus dêtre excité à jouer ce rôle, elle est la seule sans permis.
Lorsque lon est des louves, il faut penser à tous. Hier en fin daprès-midi, sommes Maryse et moi allée à Toulouse louer deux voitures banalisées.
Pierre peut connaître nos propres véhicules.
La phrase quil a prononcée dans sa cave montre quil mépie depuis le début de lété et lorsque jai accepté quil fasse entrer sa voiture dans notre garage pour nous sortir masqué, il a pu repérer la mienne placé à la deuxième place.
Dignes des meilleurs films de polices, nous nous servons de nos portables que jai fixés sur nos volants.
Attention, il sort, ouverture du portail automatique.
Jattends au premier rond-point comme prévu.
Je le vois arrivé, il passe près de moi.
Pourquoi a-t-il fait un tour complet pour reprendre sa route ?
Pour tromper sa passagère, cherche pas à comprendre, tu le suis.
Attention, si à un prochain rond-point, il exécute, la même manuvre va tout droit et arrête-toi plus loin, il peut en profiter pour voir si personne ne suit.
Compris patron, jai compris la manuvre. Tout roule.
Après de nombreuses manuvres identiques et les quatre fois à droite que javais repérées en rentrant lundi dernier, arrivons dans mon quartier, pires même, je le suis à vingt mètres lorsquil arrête sa voiture et met son clignotant à gauche devant le portail de la propriété mitoyenne de la mienne qui était déjà là lorsque Gaétan a acheté le terrain où nous avons construit.
Coup de chance un chemin de terre à droite me permet de marrêter sans quil puisse mavoir repéré.
Maryse, tu arrives sur nous, tu vas le voir arrêté, passe-tout droit sans le regarder et continu sans tarrêter, jai tout compris et je sais où est sa maison des plaisirs comme il dit.
Va mattendre à lentrée de lautoroute, on va aller récupérer ma voiture à Toulouse.
Je vois passer Maryse passée, mettre son clignotant pour passer près de la voiture de Pierre et disparaître après chez moi.
Valérie, tu as vu, il rentre à côté, je ne comprends rien.
Je texpliquerais, il entre et le portail se referme. Jarrive.
Je la rejoins et nous faisons route pour récupérer ma voiture et rendre les autres.
Je suis contente, tout a bien fonctionné.
De retour, jentre dans mon garage et la première chose que je fais, cest damener Maryse près de la piscine.
La maison où Pierre est entré à une végétation qui nous a toujours empêché de voir le moindre mur de la bâtisse.
Je pense quil doit être trop occupé avec Nadia et je peux observer sans risque quil mobserve lui-même.
Et je la tiens, la fenêtre ou plutôt lil-de-buf au milieu des arbres qui avec des bonnes jumelles doivent plonger directement où était mon lit de plaisir.
Ma maison plus notre haie de thuyas la protège des regards sur tout notre côté.
Une louve doit toujours avoir une idée.
Jentraîne Maryse où se trouve le thuya replanté.
Le passage est bouché par une clôture, mais en se frottant aux arbres, nous arrivons à longer jusquau coin de la propriété.
Au début, rien nous apparaît jusquà une petite trouée où nous voyons la voiture arrêtée devant la maison.
Pierre en sort, se penche sur une sculpture quil fait pivotée et comme la caverne dAli baba la porte se referme.
Là aussi, entre nos deux propriétés un grillage bien épais de deux mètres de haut nous empêche le passage.
Nous retournons à lintérieur et je récupère la bouteille de Mercurey que nous avons évitée douvrir pour rester lucides hier.
Après deux verres chacune, Maryse sexcite et se lève pour commencer devant moi un strip digne des meilleurs cabarets parisiens de Pigalle.
Est-ce que tu maimes, même si je suis moins belle que toi ?
Tu es folle ma chérie, jaime les seins que tu me sors lun après lautre.
Vas-y, ta culotte, ta culotte !
Oui, je vois ta chatte, je vais te croquer mon .
Dans létat deuphorie où le vin nous a mis et lamour dont lon se porte, je déchire presque mes vêtements, avant que nous roulions sur le tapis de laine pour nous sucer les vulves dans un soixante-neuf des plus beaux que jai réalisés depuis que je pratique les chattes de ces jolies dames.
Je sais que je suis devenu parfaitement bi sexuellement et jen suis enchanté.
Plonger mon nez dans cette fente qui veut que je louvre pour mieux éclater dans lorgasme que nos actions simultanées entraînent est divine et jaurais regretté toute ma vie dêtre passé à côté dun tel moment de plaisir et de bonheur.
Nous pivotons, pour nous retrouver dans les bras lune lautre, le baiser profond quelle me donne nous fait voir que nos corps sont loin davoir été rassasiés et que nos deux chattes réunies vont nous permettre de repartir vers les points hauts de notre jouissance
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