39 Piscine Nakache 1
(Pour ceux qui trouvent qu'il n'y a pas assez de sexe, voilà un texte très chaud, surtout la deuxième partie à paraitre demain)
Il a joui et il est toujours en moi, la queue raide, ses bras autour de mon torse, menveloppant de sa musculature puissante
jai pris un plaisir de dingue
je veux quil reste en moi le plus longtemps possible
sa chaînette de mec repose lourdement entre mes omoplates, désormais immobile
jadore
je veux que tu restes en moi
Un instant plus tard il relâche son éteinte, il appuie ses mains sur mes hancher et il se retire lentement
ce dernier passage de sa queue dans mon intimité moffre un ultime frisson
ma rondelle se contracte presque toute seule, comme si elle voulait retenir ce gland, ce sexe qui lui a offert tant de plaisir
je ressens sa queue hésiter un court instant, après quoi elle se dégage de moi, trop tôt, vraiment trop tôt
ça fait bizarre, cest on ne peut plus frustrant cette sensation de vide
ne plus me sentir rempli de lui
possédé par lui
sodomisé par lui
avec la privation de cette sensation de chaleur et de puissance, mon ti cul se sent abandonné
Une sensation extrêmement excitante va se charger de détourner mon attention de cette petite frustration
dans sa marche arrière, sa queue a du charrier un peu de son éjaculation qui a du être plutôt abondante
je sens une sensation humide et gluante autour de mon ti trou
putain de mec
Oui, putain de mec
il vient de se déboîter de moi et il retourne à la position initiale, appuyé contre le mur du fond
jadore regarder ce beau corps qui vient de jouir en moi, les pecs et les abdos, les épaules ondulant sous la respiration encore haletante, la queue qui ne débande pas, luisante de son éjaculation, un filet de transpiration naissant à la base de son cou et dégoulinant dans la ligne médiane de son torse
Je suis dingue de lui, mes narines sont excitées par lodeur de sa peau, de sa transpiration, de son jus, par lair moite de ce petit espace
je suis également en sueur, je bande comme un âne, toutes mes fibres sont tendues et vibrent encore sous leffet du plaisir que jai pris
je suis complètement ivre de lui
jai envie de mabandonner
jai envie de me coller à lui, de me mêler à lui par tous les moyens
jai besoin de sentir le contact avec sa peau, son odeur de près
ne pouvant pas le serrer à moi, surtout maintenant quil a joui, je colle mon torse à son épaule, je plonge mon visage dans le creux de son cou, ma queue frôle sa cuisse
ma main se pose sur sa queue encore raide et commence des mouvements légers de va-et-vient
« Tu me rends dingue, mec
» je lui chuchote presque en transe, le contact de sa queue remplissant ma main ajoutant encore à mon excitation.
« Suce-moi
» sera sa seule réponse pendant quil se dégage de moi avec un mouvement du buste.
Le lendemain de notre retour sur Toulouse, le soleil est revenu. Et, à en croire à la météo, à Gruissan aussi. On naurait pas du en partir
Hélas cest fait
Elodie mappelle vers midi pour savoir si je veux laccompagner à la piscine Nakache. Elle a toujours de bonnes initiatives. Elle mentoure. Jen ai besoin. Voilà moins de 24 heures quon est rentrés et que dans ma tête cest un champ de bataille
depuis que ma cousine est partie la veille en fin daprès midi, je nai pas cessé de penser à Jérém. Retrouver Toulouse, ses rues familières, ma maison ; retrouver mon sac de lycée, mes affaires, les vêtements que javais le dernier jour du bac
retrouver sa chemise, son odeur
une terrible envie de le revoir
Plein de fois jai été à deux doigts de commettre lirréparable, comme lui envoyer un sms pour lui annoncer que jétais sur Toulouse
autant lui annoncer que jétais dispo pour me faire sauter
trop envie de me rendre rue de la Colombette, de parcourir les dix minutes de marche qui me séparent de ce malheureux bonheur
tellement envie que jen ai même négligé mon propos denvoyer illico un sms à Stéphane.
A 14 h pétantes on accède aux bassins extérieurs. C'est génial d'avoir un espace comme celui-ci presque au centre-ville pour se détendre, profiter du soleil, trouver de la fraîcheur et pour barboter un peu. En plus, il y a pas mal d'espace verts, de la pelouse avec de lombre pour pique-niquer. Il y a aussi la piscine olympique, normalement repère de bogoss, des installations sportives, un boulodrome... Et bien sûr lénorme piscine centrale.
Ce lieu est une institution. Le cadre est juste magnifique, lespace est immense, on se croirait à la mer, le sable en moins, une toute légère odeur de javel en plus
cest propre, bien aménagé et bien entretenu
c'est aussi génial d'avoir une grotte qui borde le bassin avec une cascade
ce qui est marrant cest le style du bâtiment de la piscine dhiver dont la façade longe un des bords du grand bassin extérieur
avec son architecture style soviétique, on se croirait à Moscou-plage
Avec Elodie, on sinstalle juste derrière la barrière qui entoure le grand bassin coté grotte et on pose nos serviettes sur la pelouse fraîchement tondue.
Certes, jadore mater les bogoss
cest une activité que je nai de cesse de pratiquer
mais cest une activité à la fois enivrante et émotionnellement épuisante
cest une joie esthétique que de mater de beaux et jeunes mecs, véritables « bonbons pour les yeux », mais au même temps une frustration épuisante
sentir le désir secouer mon corps et ne pas avoir le moyen de lassouvir avec ne serait-ce que lun de ces beaux mecs inaccessibles, quils le soient réellement ou quils le soient juste car je suis trop nul
cest dur de regarder des beaux et jeunes mecs évoluer sous mes yeux sans pouvoir les approcher
cest comme être assis au bord dune rivière et ne rien pouvoir faire pour retenir leau et apporter le réconfort à un jardin qui se dessèche un peu plus loin
Jai eu mon lot de joie/frustration à Gruissan, le petit brun dans leau, Jérémie 2, le mec du port le dernier soir
ainsi, je trouve que le fait quil ny ait pas grand-chose à mater à Nakache ce jour là est plutôt une bonne chose
ça va me faire
des vacances ! Oui, je vais pouvoir nager tranquillement, me reposer, me retrouver, me détendre, ranger un peu le bazar quil y a dans ma tête sans en rajouter encore.
Je nage un bon moment, profitant du soleil et du vent léger qui me ramène à mes journées de bac
ça me parait tellement lointain tout cela
ces vacances à la mer ont été comme un passage de transition entre deux époques de ma vie
Le corps dans leau, ma cousine pas loin, la perspective daller au concert de Madonna dans quelques jours, deux mois de vacances devant moi
je me sens bien, je me sens fort, je me dis que je vais enfin pouvoir aller de lavant
je me sens lesprit tellement libre que je me dis que je vais envoyer un sms à Stéphane dès que je rentrerai ce soir
faut juste que je trouve un truc un peu drôle à lui écrire
et ça cest pas gagné
quoique
jai le joker « cousine »
elle va maider
On sort de leau, on regagne nos serviettes.
Jai tellement ri que ça ma carrément fatigué. Jai envie de me reposer. Je pose ma joue sur le relief crée par mes deux mains superposées et je tente de claquer une petite sieste. Je me laisse bercer par le bruit de fond et au bout dun moment je suis sur le point de mendormir : oui, je suis pile dans cette région entre veille et sommeil qui me fait penser à la ligne du flux et du reflux au bord de la mer
un pied dans le réel, lautre dans le rêve
je crois que je viens tout juste de recommencé à rêver de 206 noire se garant au bord dun étang à Gruissan que jentends la voix de ma cousine simmiscer dans ma tête et me rappeler brusquement à la veille.
« Eh merde
» je lentends râler. Quand jouvre les yeux sur elle, je maperçois quelle regarde quelque chose qui est en train de se passer derrière moi, à lopposé de mon regard. Ses yeux semblent inquiets mais je suis encore à moitié dans les vaps et je nai pas le courage de me retourner de suite.
« Quest ce quil y a ? » jarrive à articuler, la voix pâteuse. Comme elle ne répond pas à ma question et que je vois son regard se faire de plus en plus soucieux, je fais appel à mes forces défaillantes et jamorce le geste dappuyer mes mains sur ma serviette pour soulever légèrement mon buste et tourner la tête à lopposé, là où le regard de ma cousine se pose.
Soudainement, elle matt le bras pour men empêcher.
« Mon cousin
»
« Oui Elodie
»
« Avant de te retourner, mets tes lunettes de soleil, tu risque un accident de la rétine sinon
et respire un bon coup, cest pour ton coeur
»
Je crois que jai compris. Elle a dû repérer un putain de bogoss du genre quelle sait être parfaitement à mon goût, et elle se moque de moi.
Je me tourne illico. Et là cest le choc frontal. Non pas un choc mais une multitude de chocs. Oui, elle a repéré un putain de bogoss. Mais cest pas un simple bogoss. Cest Le Bogoss. Mon Jérém à moi est là. Beau, plus que beau. Et
pas seul ! Il avance dans notre direction mais il na pas lair de nous avoir repéré. Il finit par sarrêter à une vingtaine de mètres de nos serviettes, devant la barrière, vers le bord de la piscine
ce qui fait que si moi je ne peux pas le rater, car il est pile dans mon champ de vision, en ce qui le concerne, je suis dans son dos et, sil ne se retourne pas exprès, il peut ne pas me voir du tout
Elodie avait raison
mes yeux
mon cur
je suis à la limite de la fibrillation
mon beau Jérém est là
beau beau beau et en plus avec une tenue à craquer
mon Jérém, là cest clair
tu veux lémeute
comment expliquer autrement cette image insoutenable quil balance dans un lieu public sans se soucier des conséquences quelle peut déclencher ? Déjà, tas coupé les cheveux. Et là, cest non seulement beau, cest carrément bandant. Ensuite, voilà un short de bain rouge très mec, retombant juste au dessus de ses genoux, dévoilant ses beaux mollets musclés et légèrement poilus
des claquettes dévoilant ses jolis pieds puissants
et puis un beau, très beau t-shirt rouge un peu plus clair que le short, la mention « Caporal » écrite en blanc sur une ligne un peu incliné à hauteur de se pectoraux
un t-shirt parfaitement ajusté à son anatomie
manchettes moulant des biceps, le tatouage qui ressort juste au dessous le bord blanc des manchettes, sa peau mate et bronzée qui ressort en contraste avec larrondi (blanc également) du col
le coton qui épouse exactement tous les détail de lanatomie de son torse en V
à ce stade là, cest pas seulement beau à voir, là cest la perfection même
Et puis cest le choc 2. Il vient tout juste de poser son sac quil att son beau t-shirt rouge par larrière du col et il sen débarrasse avec un geste rapide et assuré en le faisant glisser vers le haut jusquà le dégager de ses bras
et pendant quil le balance négligemment dans lherbe, je suis fou
Le beau brun a déployé une arme redoutable
son nom : le teint hâlé
mais comment se fait-t-il quil soit si bronzé ? Quest ce quil est craquant ce torse nu bronzé à point, fraîchement rasé, les tétons saillants, waaauuuuuu
je suis trop loin mais je me prend à imaginer comment elle doit sentir bon sa peau bronzée de petit con
Et puis cest le choc 3. Celui qui machève. Jérém nest pas seul. Il est accompagné dune affreuse pintade que jai eu envie de dégommer dès que je lai vue arriver marchant à ses côtés. Il ma fallu un moment avant de réaliser que Jérém était là, un moment pour réaliser à quel point il était canon dans sa tenue, à quel point les petits changements capillaires et épidermiques depuis notre nouvelle rencontre me faisaient craquer
à quel point javais envie de lui à en crever : et ce nest quaprès avoir rassasié mes yeux de la vue de cette beauté masculine hors normes, que je trouve lesprit pour moccuper de cette « chose » avec qui il semble saccompagner.
Mais alors
cest qui cette pétasse ? Cest qui cette pintade ? Putain
je pars une semaine et il redevient hétéro
Ma réflexion a du sortir involontairement de mes lèvres car jentends ma cousine répondre du tac au tac :
« Vraiment il ny a rien de plus ingrat quune queue en érection
quoique même au repos elle na pas plus de moralité ».
Ma cousine a le sens de la synthèse.
Je détaille un peu mieux la « chose ». Brune, pulpeuse, elle le colle
on dirait la blondasse qui collait Jérémie 2 à la plage
elle lui passe de la crème solaire dans le dos
mais putain
jai envie de me lever et de lui gueuler « bas les pattes, pouffiasse, ce mec est trop pour toi, trop canon, ce mec il est
il est
il est à moi, quoi
il ny a que moi qui ait le droit de le toucher, car il ny a que moi qui sait le faire jouir comme un mec aussi beau mérite de jouir
».
Bon, que ce soit clair : je ne suis pas misogyne. Cest pas ça. Jadore les nanas. Je leur trouve même parfois des trucs qui me plaisent. Cest parfois un détail de rien du tout qui mattire furieusement vers elles, genre
leur mec
non, je ne suis pas misogyne
le fait est que toute nanas, aussi jolie soit-elle, se frottant à un garçon qui me plait, est la cible de mon mépris tendancieux. Faut bien se rassurer, critiquer faute de pouvoir gagner, et quand les arguments manquent, la mauvaise foi prend le relais
Jérém sallonge sur sa serviette et elle narrête pas de le toucher, de lembrasser
beurk
on dirait un chat qui ronronne, ou plutôt une chatte qui frissonne
comme la blondasse à la plage
même topo qui me vient à lesprit
elle a lair dêtre en manque
et si elle est en manque cest quelle a du y goûter à sa queue de ouf, cest sur, elle la vu à poil, elle la vu jouir et elle na quune envie, cest de se le taper encore et encore, elle est raide dingue de lui
elle le regarde avec les yeux damoureuse transie, complètement subjuguée par sa beauté et, je nen doute pas une seconde
par sa virilité
Alors là je nai quun mot à dire : salope ! Oui, salope, arrête de le toucher
je suis super jaloux et super vener, bien quelque part je peux la comprendre
je ne sais que trop bien leffet de ouf que ça fait de coucher avec mon beau brun
Cette scène pitoyable dure un bon petit moment, jusquà que Jérém ait la bonne idée de se lever
voilà un Apollon, un magnifique Apollon les deux pieds fermement plantés au sol, des jambes puissantes portant une taille et des proportions anatomiques parfaites
des biceps qui gonflent au gré de ses étirements, un dos magnifique
son tatouage, sa petite chaînette qui balance
regarder ce mec est un pur bonheur
il pourrait être sapeur pompier dans lAude si sa beauté ne représentait pas à elle-même un danger à part entière
il sétire longuement (putain, sil sétire à cette heure ci ça veut dire que ça fait pas longtemps quil sest levé
et sil sest levé aussi tard cest quil a passé la nuit à baiser cette espèce de brunasse
quel gâchis !)
Il approche du bassin. Et là où javais sagement descendu les marches du plongeoir, le voilà qui accélère son allure sur deux foulées et atterrit avec ses pieds juste sur le rebord du bassin en imprimant avec ses mollets un mouvement de ressort à tout son corps : ainsi, au même temps que ses bras sont ramenés à lavant dans le prolongement de la colonne vertébrale, le physique de bogoss est projeté vers leau avec une courbature de nageur comme on les voit à la télé lors les JO
sa musculature se tend, sa plastique en résulte encore un peu plus mise en valeur, si besoin était
cest beau, cest athlétique, cest puissant, cest élégant à la fois
cest du bogoss
cest du Jérém
cest frimé et assuré à la fois, il faut bien admettre que ce mec il a vraiment tout pour lui
Il rentre dans leau comme un beau poisson et il disparaît pendant un instant sous le fil de leau
je le regarde nager en apnée à travers leau claire
ah quil nage bien en plus ce petit con
il avance rapidement, il ne semble même pas forcer
et le voilà, un instant plus tard, il remonte à la surface avec un bond, il émerge avec puissance en éclaboussant pas mal autour de lui comme ces mecs à la plastique incroyable dans certaines pubs de parfum
cest tellement beau que jai envie den pleurer
Il sapproche dune échelle et il remonte lentement, marche après marche, leau dégoulinant sur sa peau mate et lisse, les cheveux mouillées
cest à craquer. Il est ressorti à lautre bout de la piscine et il marche sur le bord pour rejoindre sa brunasse. Les têtes se retournent sur son passage
comment ça pourrait en être autrement
pour arriver à destination il va forcement passer à la hauteur de nos serviettes, à moins de dix mètres de moi
Il approche avec sa démarche assurée de bogoss, le pas cadencé de mec, le haut de sa chute de reins ressortant diaboliquement de lélastique de son short de bain rouge
il avance dans ma direction mais il regarde droit devant lui
je nai pas envie de croiser son regard mais je ne peux pas détacher les yeux de lui
je nai pas envie de croiser son regard, mais jai trop mal à lidée de ne pas le croiser justement
jai envie de voir son beau regard brun, je ne peux pas penser quil passe à coté de moi sans même me voir
jai envie de voir son regard mais pas dy lire la froideur et le mépris que je lui inspire et quil sait si bien me jeter à la figure sans ménagement
Oui, son regard, son beau regard ténébreux et sexy
ça me manque à en crever
jai presque envie de lappeler, cest con je sais
Je naurai pas besoin de mexposer autant car, à ma grande surprise, il retourne la tête au bon moment et nos regards se croisent
un premier contact, involontaire de sa part, ses yeux balayant de façon ondulatoire limmense espace autour du bassin
pendant que ses yeux partent déjà ailleurs, il a du réaliser que jétais là
son regard revient alors très rapidement se poser sur moi
jai limpression quil est un peu déstabilisé de me voir là et que son allure est inconsciemment ralentie du fait de la surprise
Jai limpression que lun de ses sourcils se lève pour manifester justement cette surprise (ah que cest sexy ce petit mouvement de son arcade) et quun petit sourire saffiche au coin de ses yeux
il a bien vu que je suis là
il a bien vu que ma mâchoire men est tombée et que ma langue frôle le sol
il en est fier ce petit con
je le sais, je le vois
je sais que ça lui fait plaisir de se sentir désiré
même par moi
même par un petit pd
il ma vu mais il est bien trop fier ce merdeux pour me dire bonjour, ne serait-ce que de loin, ou même pour lâcher un petit geste de la main ou de la tête
et moi je suis trop tétanisé pour le faire
Ca ne dure quune fraction de seconde, le mec retire son regard de feu, il reprend son allure normale, il passe à hauteur de nos serviettes et continue en direction de la sienne avec son short de bain rouge trempé et dégoulinant qui souligne diaboliquement le mouvement alterné de ses fesses, une qui se lève, lautre qui descend, mouvement alterné, cadencé, inconscient, nonchalamment sexy de mec viril
« Calme-toi, mon cousin, calme-toi »
« Mais tas vu un peu ces pecs et ces abdos, cette peau bronzée
»
« Oui, cest à se damner
» me répond-elle pendant que je le regarde séloigner, fasciné par la beauté de sa nuque, de son cou, étourdi par la perfection de son dos taillé en V et bougrement musclé. Je le regarde jusqu'à que je le vois se poser sur la serviette.
« Vas lui dire bonjour » me balance Elodie après un long moment de silence.
« Tes folle ou quoi ? »
« Tu en as très envie, je le sais »
« Bien sur que jen ai envie
mais il nest pas seul »
« Justement »
« Quoi, justement ? »
« Faut y aller justement parce que il nest pas seul
vas-y, tu vas le mettre mal à laise par rapport à cette fille
tu vas pouvoir tamuser un peu »
« Je ne saurais pas faire ça
dès que je croiserai son regard, il va me foudroyer sur place
cest moi qui vais être mal à laise »
« Attaque avec de bonnes munitions
dis lui bonjour et enchaîne sur le bac, sur vos révisions
tu vas voir comment il va perdre de sa fierté »
« Arrête »
« Tu veux que je vienne avec toi ? »
« Arrête je te dis »
Il y a des fois où elle est tellement déjantée quelle me met mal à laise. Elle était prête à y aller, cette foldingue
pas moi
et pas uniquement à cause du fait de ne pas oser
après Jérém et le t-shirt rouge moulant, Jérém ôte son t-shirt, Jérém plonge dans le bassin comme un pro, Jérém sors du bassin et leau qui glisse sur son corps
avec son regard furtif et coquin, après limage de la face B du Jérém allant vers sa serviette, jai la trique qui gonfle dans mon short de bain
même si je voulais je ne pourrais pas bouger.
Je cale à nouveau mes mains sous ma joue et je tente de me calmer.
« Petit joueur » se moque-t-elle.
Je ne réponds pas. Jai juste envie quelle me laisse tranquille. Revoir Jérém, après ce qui sest passé le dernier soir du bac, le revoir après dix jours où jai essayé de loublier, le revoir de façon si inattendue, le retrouver aussi splendide, en compagnie dune jolie fille, faut bien ladmettre, ça fait un trop plein démotions et jai besoin de silence pour mettre de lordre dans tout ça
Jai besoin de couper le contact visuel, de me souvenir de mes résolutions
lycée terminé, bac passé, révisions finies, adieu Jérém, chacun sa vie
oui, mes résolutions, balayées à linstant même où sa silhouette a frappé ma rétine dix minutes plus tôt. Je ferme les yeux et je me dis que je vais essayer de ne pas les rouvrir pendant une heure ou deux, en espérant quil ait la bonne idée de partir entre temps.
Voilà une bonne idée à la con
évidemment, je ne peux pas tenir plus que quelques secondes sans poser à nouveau mon regard sur sa peau.
« Je crois bien quil était content de te voir, il est juste trop fier pour ladmettre » finit par balancer Elodie.
Et si elle avait raison ? Jinspire profondément à plusieurs reprises, je me calme un peu et là, soudainement, tout me paraît simple. Je me lève sous le regard surpris de ma cousine en prenant congé delle avec un simple :
« Je reviens ».
Faut pas que je traîne, faut que je profite de cette montée dadrénaline. Tant que je suis porté par cette détermination qui me fait si souvent défaut.
Javance sur la pelouse et je mapproche du beau brun.
« Bonjour Jérémie » je lui lance. [Ne pas me laisser démonter par son attitude].
Le bogoss relève son buste tout en prenant appui sur ses coudes et ses avant bras
position qui me rappelle tant de moments bien chauds en sa compagnie. Il me dévisage tout en gardant ses lunettes de soleil.
« Salut » il finit par me lancer.
[Ne pas me laisser démonter par la vibration de sa voix : enchaîne, Nico, vite
]
« Je tai vu passer au bord de la piscine mais je ne savais pas si tu mavais vu
ça va ? »
« Oui, ça va » lâche-t-il. Toujours aussi bavard le mec.
[Balance un compliment, ça ne fait jamais de mal]
« Tas bronzé on dirait »
« Ouais, je viens
on vient presque tous les jours »
[Un peu de politesse, force-toi
tu as envie de l, mais prends dur toi, Nico
]
« Bonjour » je fais en direction de la fille qui est en train de feuilleter, comme Elodie, des magazines de pisseuse « moi cest Nico, un camarade de lycée de Jérémie »
[Si tu savais, grognasse, comment le camarade en question sait lui faire prendre son pied, à cet Apollon que tu ne mérites pas].
Elle répond avec un « bonjour » assez froid. Conasse. Elle a encore gagné des points dans mon estime.
[Manuvrer pour me retrouver seul avec lui]
« Dis, Jérém, ça te dit daller piquer une tête dans le bassin olympique ? »
Il me regarde, lair surpris de mon idée.
[Ne te laisse surtout pas démonter Nico : sil dit non, tu lui dis juste « Tant pis, à la prochaine
» : surtout ne le supplie pas
]
« Si tu veux »
[Allez, enchaîne
]
« Allez, on y va »
[Ouf
..]
Le beau brun se met débout avec un mouvement souple, léger et élégant
il quitte enfin ses lunettes de soleil et jai le plaisir de voir ses yeux, dans lesquels je crois voir une certaine froideur, mais également une petite étincelle lubrique
petit coquin, va
ça te plait de voir que tu me plais autant
Sans un mot à ladresse de la « chose », Jérém entreprend de parcourir la bonne centaine de mètres qui nous séparent du bassin « pro ». Je le suis, matant de près le bonheur offert par sa face arrière
je me demande comme jarrive à tenir sans me jeter carrément sur lui, tellement jai envie de toucher cette peau ferme et douce à la fois
On est presque arrivés à destination, quil stoppe brusquement sa marche et se retourne vers moi, lair plutôt agacé. Il a choisi lendroit et le moment. Il ny a personne à proximité.
« Quest ce que tu veux ? »
« Bah, rien, juste nager un peu »
« Tu peux nager tout seul »
« Bon, ok, jai envie de te sucer »
Je naurais jamais imaginé quune phrase de ce genre sortirait un jour de ma bouche. Et surtout après ce qui sest passé la dernière fois. Hélas, comme dhab, mis devant ce physique de ouf, joublie tout, je pardonne tout, tout ce dont jai envie cest de le voir nu et de le faire jouir. Cest aussi simple que cela.
« Tes une vraie salope, je devrais le savoir depuis le temps »
« On va dans les vestiaires ? » jenchaîne sans me démonter. Je me suis engagé dans une voie sans issue. Maintenant il faut assumer et assurer jusquau bout.
Il ne me répond pas. Il se contente de me regarder avec son regard de conquérant sexy, avec ce triomphe de fierté mélangé à une note de mépris qui semble vouloir dire la chose suivante « je vais te défoncer, sale pute, tu veux du mâle et tu vas prendre cher ». Je sens ma queue déformer mon boxer de bain.
Il bifurque direction les vestiaires. Je suis trop loin dElodie pour voir ce quelle est en train de faire, mais on aperçois encore « machine » plongée dans son magazine. Cest bon, le champ est libre. On rentre dans limmense salle des vestiaires hommes
il ny a presque personne et on trouve facilement une cabine libre où nous faufiler tous les deux sans se faire repérer.
Nous voilà face à face, dans la pénombre de ce petit espace confiné. Il me fait face, les épaules appuyées au mur du fond
il me regarde droit dans les yeux
il me défie
dans son regard une étincelle hyper sexe
et puis il a ce tout petit geste qui me fait toujours chavirer
il fronce légèrement ses sourcils, le gauche un peu plus que le droit, qui en résultent ainsi comme replies
je trouve cela sexy à se damner
un regard qui semble me signifier : « tas voulu quon baise, maintenant à toi de jouer »
je suis un peu intimidé car dhabitude cest lui qui prend linitiative
il ne semble pas pressé, il perçoit mon malaise et je crois que ça le fait bander
je sais quil bande
je vois sa queue frétiller à travers des toutes petites vibrations perceptibles à travers le tissu de son short de bain rouge encore humide
Ses mots du premier jour résonne dans mes oreilles et dans chaque fibre de mon corps
« Tu veux me sucer
je sais que tu en as envie, alors viens la chercher
».
Me sens sont aimantés vers son corps avec une force à laquelle je ne peux pas mopposer, avec une urgence qui me rend dingue
je salive à lidée de revoir sa queue et de la reprendre en bouche. Jai envie de faire durer lattente. Je mapproche de lui. Je porte mes mains sur ses cheveux, je descends lentement en caressant sa nuque
je fixe sa bouche, ses lèvres charnues, jévite son regard
mes mains sont ravies par lhumidité de ses cheveux, mes doigts caressent ses oreilles fines si sexy
je contourne sa mâchoire virile avec sa barbe naissante
il est tout juste rasé de la veille
je descends encore en suivant la falaise de son cou puissant
je frôle au passage les mailles de sa chaînette de mec
mes mains caressent désormais sa chute dépaules
elles sy attardent un instant, avant dentreprendre le voyage merveilleux qui les amènera à parcourir le relief de ses pectoraux, la douceur de ses tétons, le dessin spectaculaire de ses abdos
Je mapproche un peu plus de lui et dans lespace confiné chaud et humide je sens lodeur de sa peau envahir mes narines
il ne reste de son deo de mec du matin quun lointain souvenir
mais à présent, après le plouf dans la piscine, cest bien lodeur tiède de sa peau, mélangée à une toute légère odeur de javel, qui enivre mes sens
je ne peux plus longtemps résister à la tentation de le serrer à moi, de sentir tout son torse contre le mien
je passe mes mains derrière son dos, je lattire à moi
nos bassins se touchent
. A travers les tissus de nos shorts de bain, nos queues se frôlent, se reconnaissent, se raidissent un peu plus. Dans lespace clos, chaud et humide de la cabine, les envies sont palpables, lambiance est moite.
Je ne mattarde pas longtemps dans cette étreinte pourtant si excitante pour moi
ses bras sont restés immobiles, je ne sais pas si cela est à son goût ou pas
le danger me guette
attention
rugbyman méchant
risque daccident
je retire mes bras de son dos et je plie mon buste pour aller lécher ses tétons saillants pendant que mes doigts sattardent un peu plus à caresser son torse
quel bonheur deffleurer cette peau douce et bronzée
ma bouche toujours à ses tétons, mes mains descendent lentement sonder la bosse de son boxer au travers du tissu
jadore toucher sa queue encore prisonnière de ce bout de toile
jadore agacer son gland et le faire sursauter dexcitation
Un instant plus tard je suis à genoux devant lui. Jérém a repris sa position les épaules appuyées au mur du fond, le bassin vers lavant, dans une attitude qui na quune signification pour moi : « suce-moi ». Jadore entendre ça, à fortiori quand cest dit de cette façon là. Jétais venu pour cela, cest moi qui lui ai proposé, il ne fait que réclamer son du. Chose promise, chose due. Ce que je trouve magnifique, cest que jarrive désormais à lire dans ses attitudes sans quil ait besoin de me parler. Je le comprends au quart de tour
notamment sur le plan sexuel
je trouve cela hyper hyper excitant
Je pose mes lèvres sur le boxer et avec la langue je caresse sa poutre visant la gauche avec bonne vigueur
le mec a lair de bien apprécier
étonnant, tiens, vu que je fais un peu traîner, quil ne lait pas encore sortie de son propre chef et quil ne me lait pas fourrée direct dans la gueule
je le sens quand même simpatienter et je décide daccélérer le mouvement : je porte mes mains dune part et dautre de sa taille, jatt lélastique du short entre mes doigts et je commence à le faire glisser au long de ses hanches.
Sa chute de reins se dévoile petit à petit, mon il impatient suit le mouvement qui le conduira dans très peu de temps à la vision de ce pubis tant convoité
pour sa part, le chemin du bonheur est complètement dégagé, lélastique est à la lisière de ce petit triangle de poil au dessus de la base de sa queue
jarrête mon mouvement
mon nez plonge avec bonheur dans ce petit paradis maintenu humide par le short de bain qui na pas eu le temps de sécher depuis son plouf dans le grand bassin, cet endroit merveilleux doù des fines et subtiles odeurs de mec se dégagent malgré la baignade récente
Mes doigts glissent à lintérieur du short et vont chercher cette poutre magnifique coincée dans lélastique du boxer
je la dégage lentement, presque en la caressant
je la dégage et, une fois redressée, tout le gland dépasse désormais de lélastique
pulpeux, luisant, beau
ma langue ne peut sempêcher de sy coller dessus et doffrir au beau brun les premiers frissons dune fellation dont je voudrais quil se souvienne
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