Drôle De Voisinage, Épisode Deux
Il est huit-heures en ce samedi matin et mes yeux commencent à souvrir petit à petit, je jette un regard en direction de Thomas qui dort comme un bébé. Je pars me doucher, puis enfile une robe dété. Je pars en direction de la boulangerie pour acheter quelques viennoiseries pour le petit-déjeuner.
Sur le trajet, je croise un ou deux voisins, je leur dis bonjour, puis en retournant à la maison, je tombe sur le fameux Michel. Il me salue joyeusement, en noubliant pas de me faire la bise tout en posant une main sur ma taille. Je rentre dans mon domicile, jouvre le volet, puis prépare le petit-déjeuner sur la table.
Mon compagnon descend de lescalier avec la tête dans les nuages, membrasse, puis nous déjeunons tranquillement en regardant quelques clips musicaux à la télévision. Nous établissons un programme pour la journée, car sa rentrée universitaire à lieu lundi, donc nous devons faire des courses à la fois alimentaires, mais aussi les fournitures scolaires.
Ensuite, nous irons visiter quelques monuments de la ville, puis pour faciliter la vie de Thomas, nous essayerons de trouver le meilleur trajet possible pour rejoindre luniversité qui se situe à lextérieur du centre-ville. Nétant pas dici, je vais sonner chez Robin et Florence afin de savoir quel est lhypermarché le plus intéressant au niveau des prix, ils nous indiquent un lieu qui se situe à environ trente minutes de notre domicile.
Je leur demande aussi de nous accompagner dans nos visites cet après-midi, un peu à la manière dun guide. Ils acceptent sans aucun souci. Ensuite, nous irons visiter quelques monuments de la ville, puis pour faciliter la vie de Thomas, nous essayerons de trouver le meilleur trajet possible pour rejoindre luniversité qui se situe à lextérieur du centre-ville.
Je stationne la voiture sur le trottoir qui borde la maison puis au moment de vider le coffre, joublie totalement de faire attention aux conseils que Robin mavait donnés sur le comportement du sexagénaire.
Heureusement, Thomas ny prête pas attention puis je continue mon activité, après tout, il faut savoir vivre librement. Une fois le rangement effectué, il est temps de rejoindre nos voisins afin de faire la visite de la ville. Nous nous faisons une accolade, puis nous partons dans un premier temps en direction de luniversité.
Le trajet dure environ une heure, ça risque dêtre épuisant pour Thomas, mais il faut reconnaître que le tramway ne roule pas à la vitesse dun TGV. Ensuite, nous retournons au centre-ville, nous visitons quelques monuments, puis nous nous asseyons à la terrasse dun café afin de prendre un rafraîchissement bien mérité.
Thomas reçoit un message de ses parents linvitant au restaurant, nayant pas une affinité exceptionnelle avec eux, je ne fais bien entendu pas parti des invités. Il est dix-huit heures, nous rentrons à nos domiciles respectifs, et pour la première fois depuis que nous sommes ici, je vais me retrouver seule.
Autant, je sais que je ne risque rien avec Robin et Florence, autant, je crains de croiser le regard du sexagénaire. Ne connaissant pas ses prétentions si elles sont celle dun dragueur dun autre temps ou dun pervers en puissance, je tiens quand même à me méfier. Ne connaissant pas ses prétentions si elles sont celle dun dragueur dun autre temps ou dun pervers en puissance, je tiens quand même à me méfier.
Puis, il part aux alentours de dix-neuf heures
En cette fin dété, le temps est dune lourdeur incroyable, mais jhésite un peu à ouvrir la fenêtre. Le ventilateur ne faisant que remuer lair chaud, jouvre malgré tout. Je me sens regarder, cest assez oppressant, et excitant savoir que lon peut être désiré est toujours plaisant et agréable. Quand soudain, jentends toquer à ma fenêtre, je sursaute en poussant un cri strident, mais aucun souci, il sagit de Robin et Florence qui me propose daller faire un tour au bord du fleuve.
Jai le cur qui bat la chamade, et mon cher voisin me prend les épaules pour me calmer, en effet, je tremble de partout. Au retour de la promenade, nous nous arrêtons dans un pub et nous buvons à notre rencontre. Puis nous décidons de rentrer, un peu pompette entre le mélange alcool et chaleur, je titube légèrement.
En arrivant, comme à son habitude Michel est à la fenêtre, torse nu, sans doute pour prendre lair, Florence me lance un regard et me dit dun ton ironique, quheureusement que lon ne voit pas en dessous de la ceinture, car le bougre doit être en forme. Je ricane en écoutant sa réflexion, et je ne sais pas pourquoi, mais pour le taquiner, je soulève le bas de ma robe en claquant mes fesses en lui disant de bien en profiter.
Je quitte le couple damis, puis je rentre, je monte à létage dans ma chambre, et den haut je vois beaucoup mieux Michel, et effectivement, il nétait pas que torse nu, mais en slip.
Sacré pervers !
Jouvre toutes les fenêtres pour faire courant dair, la chaleur est vraiment intenable. Et bien entendu, le sexagénaire na pas changé de position.
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