Réveil Photo (Alice Et Margot 7)
Cest une porte qui claque qui me réveilla. Jétais seul dans le grand lit. Combien de temps avais-je dormi ? Je me levai et allai dans le salon. Alice y était assise un livre de Marguerite Yourcenar entre les mains. En mentendant arriver, elle leva les yeux vers moi.
-Bonjour, bel amant.
-Jai dormi longtemps ?
-Une heure, quelque chose comme ça.
Elle était vêtue dune petite robe printanière dans les tons jaunes, les pieds posés sur la table basse.
-Alex est rentrée chez elle. Je crois quelle doit parler avec son mec. Et tu viens de louper Margot. Elle est partie faire du sport.
-Quelle santé. Jen serais incapable après ces dernières heures.
Elle me répondit dun sourire plein de connivence.
-Tu restes ici ce soir ?
-Il est quelle heure ? Non, je dois aller manger avec un ami.
-Il doit être 16h30. Comme tu veux.
-16h30 déjà. Je vais devoir y aller.
-Dommage.
Je répondis à ce nouveau sourire plein de sous-entendu par une expression identique. Et allai prendre une douche.
Quand je revins 20 minutes plus tard, habillé de mon costume de la veille, Alice était toujours dans le canapé. Je massis en face delle.
-Tu ten vas ? Donne-moi ton numéro de gsm.
Nous sortîmes nos téléphones et échangeâmes nos numéros confiants que nous nous reverrions.
Alice déposa son livre et décroisa ses pieds.
-Tu dois mettre une photo de moi pour le contact.
Elle écarta les jambes me laissant découvrir la culotte blanche quelle portait.
Je pris un cliché de son visage.
-Juste une photo comme ça ? Cest pas un peu sage ?
Ses mains avaient maintenant relevé le bas de sa jupe et ses doigts parcouraient son sexe à travers létoffe. Je fis à nouveau des photos de la rouquine qui commençait à se masturber. Je pris un cadre plus large pour lavoir entière.
Toujours avec le même sourire sur le visage, me toisant de ses yeux verts, elle écarta le morceau de tissu me dévoilant son minou.
-Tu as ce quil te faut ?
-Oui, ça devrait aller.
-Tu bandes ?
-Oui.
-A mon tour alors. Montre-moi ça.
Alice prit son gsm. Jouvrai mon pantalon et en sorti mon sexe dressé. Je commençai à me masturber tandis que la coquine prenait des photos de moi. Elle aussi, aux mouvements que ses doigts faisaient sur lécran, était en train de prendre des images rapprochées. Cette situation mexcitait. Malheureusement, mais jétais pris par le temps.
-Tu as aussi assez de photos ?
-Oui.
Je me rhabillai et embrassa Alice. Son baiser était léger. Ses lèvres ne firent queffleurer les miennes. Une sensation très érotique qui me mit plus en émoi que certaines choses que nous avions fait ensemble ces dernières heures. Alice maccompagna à la porte.
-A bientôt donc.
Elle ne ferma la porte que lorsque lascenseur souvrit.
Ce soir là, je dinais avec Lucas. On devait se retrouver dans un restaurant proche de lAvenue Louise, une des artères les plus chics de Bruxelles. Javais travaillé dans son bureau de communication. Ensuite, javais pris mon envol et lancé mon affaire avec un autre ami. On était resté en contact et faisions du sport ensemble régulièrement. Cétait un bel homme, la quarantaine séduisante. Ses cheveux noirs grisonnaient et lui rajoutaient un charme dhomme mûr. Il était en couple depuis longtemps avec Virginie. Et javais entendu beaucoup de rumeurs sur eux. Ils avaient, disait-on, une sexualité assez libérée. Mais je navais jamais rien pu vérifier de tout cela.
On aimait bien parler cul lui et moi. Mais rarement de nos expériences personnelles. On parlait cul dans labsolu. Mais ce soir là, sans savoir pourquoi, je lui racontai la soirée de la veille et mon début de journée.
-Eh bien. Tu ne tes pas ennuyé.
-Non, là je dois dire
-Il faudra que tu me présentes ces charmantes jeunes filles.
-Pour que tu me les ravisses ? Pas question. Je rigole. Je ne crois pas que jalousie fasse partie de leur vocabulaire. Pourquoi pas, à loccasion.
-Si tu veux, jorganise une petite fête avec quelques amis dans 15 jours. On fait ça deux fois par ans avec quelques autres couples. On loue un bel endroit, on prend un bon traiteur et on passe une bonne soirée avec du bon vin. Si vous voulez venir.
-Pourquoi pas. Envoie-moi ladresse par mail. Je leur en parlerai.
La discussion continua sur Alice et Margot. Je lui parlai aussi dAlex avec un peu dappréhension mais il ne parut pas aussi étonné que moi de lexpérience. Petit à petit nous partîmes sur dautres considérations avant de nous quitter tôt. Le week-end avait été long pour tous les deux et nous travaillions le lendemain.
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