Pour Son Plaisir (16)
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
16 Le harem
Jimmy et moi sommes amenés dans une immense pièce avec des colonnes. Au centre, un bassin où se baignent, nus, quelques jeunes hommes. Le grand noir qui nous accompagne, nous dirige vers lautre côté de la grande salle, dans une autre pièce, plus petite mais sans porte, qui donne directement sur la partie centrale. Là, il y a un autre bassin et des douches. Il nous demande dentrer dans le bassin. Leau est tiède et semble parfumée. Il nous montre quil faut sy plonger jusquau cou, puis nous demande de ressortir et nous dirige vers une table. Cest Jimmy le premier qui sy colle. Et là, notre grand éphèbe, le barbouille de produit qui semble-t-il pique beaucoup. Lorsque le jet passe sur le corps de Jimmy, celui-ci na plus un poil ! Cest maintenant mon tour. Mes poils ont un peu repoussé mais jen ai moins que nen avait Jimmy. Lorsque lopération est terminée, nous retournons un instant dans le bassin puis notre gardien nous laisse déambuler dans la grande pièce. Il sy trouve une dizaine de garçons, je dirai entre 15 et 30 ans. Des bruns, des blonds, tous épilés et nus. Il y en a de toutes origines mais ils ont tous un point commun : plutôt beaux. Nous sommes un peu perdus et Jimmy me demande où nous sommes. Je nai pas vraiment de réponse à lui apporter quand un jeune homme sapproche de nous. Il sexprime en anglais mais avec un fort accent français. Je lui réponds en français : « où sommes-nous ? » Il sappelle François, cest le plus âgé de tous, il a 29 ans. Il nous dit quil a été enlevé il y a un an, pense-t-il, alors quil travaillait sur lun des chantiers sur la côte. Il nous explique que nous sommes retenus pour servir le maître des lieux. On peut même devenir des objets sexuels lors de soirées. François nous fait visiter les lieux : la pièce centrale est en quelque sorte la piscine et la salle de réunion, nous avons déjà découvert la salle dépilation, il y aussi un hammam.
- Voilà, cest ici que je suis depuis des semaines. Il y a des arrivées chaque semaine, et quelquefois des départs, mais on ne sait pas pour où.
- Personne ne se révolte ?
- Depuis mon arrivée, non ! Il paraît que quelquun a essayé de se sauver une fois. Quand ils lont rattrapé, ils lont laissé deux jours au soleil. Le jeune a été brûlé et on ne la jamais revu.
- Et quest-ce quon fait toute la journée ?
- Certains sont amenés pour divers travaux : cuisine, entretien des lieux, des chevaux
Jexplique à Jimmy ce que vient de dire François. Ca linquiète plus que ça ne le rassure. François nous fait faire le tour de la piscine. Je compte au moins 35 jeunes retenus ici.
- Viens, on va se faire masser !
Nous sommes allongés à terre, sur le marbre pendant que des jeunes mains soccupent de nous. Je goûte à ce moment qui ne métait pas arrivé depuis très longtemps. Je sens mon sexe se durcir mais déjà des mains sen occupent. Lun des garçons me masse le torse pendant quun autre me malaxe les couilles
Puis nous avons droit à du thé à la menthe, des gâteaux et des fruits. Il y a aussi de leau fraîche. Ça pourrait être le paradis si ce nétait une prison
Je crois reconnaître lun des garçons. Il est dans le fond, recroquevillé sur lui-même. Je mapproche de lui et je reconnais Rémi que javais rencontré au domaine de Saugon il y a un an.
- Rémi ?
Il me regarde. Il semble perdu. François me dit quil a eu une correction parce quil ne voulait pas faire ce quon lui demandait.
- Rémi, cest moi Cédric ! Tu te rappelles ? Quest-ce qui test arrivé ?
Rémi me reconnaît enfin et se met à pleurer en me tendant les bras. Je le prends dans mes bras tout en le caressant. Je remarque de grosses traces sur son dos. Il a dû morfler !
- Raconte, quest-ce qui tes arrivé ?
Entre deux sanglots, Rémi me raconte son année. Quelques semaines après sa sortie du domaine, son maître a voulu le prosti. Refusant, il sest sauvé, a fait du stop et sest retrouvé à Marseille. De là, il sest faufilé dans un bateau. Lorsquil a été pris par léquipage, celui-ci la remis aux autorités marocaines. Comme il était sans papier, il a dabord été mis en prison puis comme rien ne lui était reproché il a été remis à lambassade de France. Et sur le chemin, la voiture a été accidentée et Rémi sest retrouvé enlevé, comme moi et conduit ici, dans cet endroit certes richement décoré, mais où la vie nest pas sans risque. Voilà à peu près trois mois quil est là à se morfondre.
La nuit approche, les jeunes partis pour les travaux reviennent. On est maintenant plus de 40. Dans la salle à manger cest le brouhaha. Des gardiens armés nous rassemblent pour le repas. Ça me fait drôle de voir toutes ces queues en une seule fois. Il y en a de toutes les tailles. Quand le repas est terminé, deux garçons sont désignés pour ranger la pièce. Pendant ce temps, Rémi memmène dans la chambre pour que nous ayons un lit. Jimmy nous accompagne. Il ny a pas suffisamment de couchage pour tout le monde. Nous occupons, à trois, un matelas pour deux. Jessaie de rassurer Rémi en lui parlant de Jacques et ma certitude quil faisait tout pour me retrouver. Rémi est maintenant tout content de me retrouver et nous nous endormons face à face, queue contre queue.
Quelques journées se passent. Jai dû par deux fois participer aux travaux de nettoyage de la villa et une fois au nettoyage du jardin de lentrée. Jai remarqué que pendant les travaux, il ny avait quasiment pas de gardien, mais les caméras étaient bien présentes.
- Vous êtes tous les deux très beaux ! Vous plairez à nos invités !
Puis il remonte sa djellaba et demande à Jimmy de sapprocher et lui plaque la tête contre sa bite. Jimmy, qui doit faire ça pour la première fois, a des haut-le-cur. Il fait le dégoûté ce qui lui vaut une paire de gifles qui lui laisse des traces. Du coup, le maître me fait signe de le rejoindre. Je mapplique pour ne pas avoir le même traitement. Il semble satisfait et me donne une tape amicale sur la tête avant déjaculer dans ma bouche. Il me met un doigt sur les lèvres en mindiquant de ne rien recracher. Les gardiens nous emmènent alors à lextérieur dans un parc. On nous remet des tuniques plutôt courtes en tissu blanc, légèrement transparent, descendant jusquà la moitié des fesses et laissant dépasser juste un petit bout de nos queues. Répartis sur lescalier de lentrée du palais, nous portons des torches et accueillons des visiteurs masqués, vêtus eux, de longues robes blanches. Jimmy frissonne quand un des membres de la secte chatouille ses boules et dépose un baiser sur ses lèvres. Jimmy me lance un regard troublé. Un autre membre pétrit mes fesses, sans doute lattrait de la nouveauté.
Près dune heure sest écoulée. Quatre dentre nous sont désignés pour servir les plats dans le parc, à la lueur des bougies. Plus question de tunique, nous sommes maintenant entièrement nus. Une musique légère sélève et deux jeunes dansent au milieu des convives qui les observent.
Pendant ce temps, sur larène improvisée, le combat est acharné. Jimmy semble en difficulté, allongé à plat ventre sous le jeune allemand qui doit faire une dizaine de kilos de plus que lui. Le jeune allemand a saisi le la bite et les couilles de Jimmy et les tord, les malaxe. Cest visiblement chacun pour soi ! Jimmy hurle en se démenant comme un diable; il réussit à balancer son pied contre la figure de son adversaire qui saigne du nez et relâche sa prise. Jimmy profite de son avantage pour plaquer le jeune allemand, non sans lui avoir asséné une claque magistrale sur les bourses. Les coups sont de plus en plus violents. Le public apprécie et applaudit le combat, lançant de leau et du miel sur les lutteurs. Jimmy, maintenant dominateur est déchaîné. Il a le visage plaqué contre lentrejambe de son adversaire et choisit de mordre là où ça fait mal ! Jimmy mord carrément les couilles du jeune allemand qui lance un cri et se tord de douleur dans le sable. Jimmy est proclamé vainqueur. Deux jeunes hommes lui posent une couronne de laurier sur sa tête.
Jadmire mon compagnon de galère, son corps musclé est couvert de sable, de miel et de sueur. Un peu inconscient, je donne ma torche à mon voisin anglais et je rejoins Jimmy. Je prends le strigile pour racler la peau de Jimmy. Un garde sapproche de nous avec un fouet, mais il est retenu par lun des invités qui apprécie le spectacle. Je nettoie donc le corps de Jimmy dont le sexe est en train de grossir
Tiens tiens, je le croyais hétéro ! Quand son sexe est bien durci, Jimmy se colle à moi comme pour cacher son érection. Je crois quil veut membrasser et je lui roule une pelle sous les applaudissements des spectateurs. Lui semble très gêné de la situation. Nous tombons sur le sable et je continue de lembrasser tout en le caressant. Nous roulons sur le sable, passant dessus ou dessous lautre, les bouches soudées, les jambes emmêlées, nos queues frottant lune contre lautre, encouragés par les spectateurs. Des garçons sapprochent avec les torches pour illuminer nos ébats. Profitant de mon avantage, je soulève les jambes de Jimmy mais ce dernier ne lentend pas ainsi et renverse la situation. Comme il semble très en forme, il me soulève les jambes à son tour et me présente son gland à lentrée de mon cul. Lassistance semble ravie. Lun deux applaudit ce qui encourage Jimmy qui commence des va-et-vient en moi. Il répand sa semence longuement, sous les applaudissements. Le maître des lieux ne semble pas content de ce moment non prévu. Il annonce que nous serons sévèrement punis.
Cest alors que des gardes semparent de nous et nous emmènent vers un autre endroit où quatre grands poteaux et des piquets ont été mis en terre. Les gardes nous allongent, sur le ventre, Jimmy et moi, bras et jambes écartées au maximum, attachés aux piquets. Dix coups de fouet sont la première étape de la punition. Jimmy tremble de colère et de désespoir au milieu des convives et des autres jeunes qui sont priés, pour lexemple, dassister à la scène. Le fouet cingle sur nos chairs à tour de rôle. Nous hurlons, mais le bourreau continue son uvre.
Nous sommes enfin libérés. Des invités viennent nous parler, nous toucher. Je pleure à gros sanglots. Nous sommes ensuite attachés aux poteaux, les fesses bien en évidence. Quand un convive passe, ou bien il nous caresse ou bien il nous tape, à chaque fois, ça ravive la douleur du châtiment.
La nuit est devenue orgiaque, les invités ne portent plus que leurs masques, les jeunes sont tous dans les bassins de mosaïque, goûtant au plaisir de leau fraîche, des projecteurs éclairent leurs corps nus. Cest le jeu de la pêche. Les invités, munis de grandes cannes à pêche, essaient dattr leurs jolis poissons. Les ordres ont été clairs, un jeune attrapé est à la disposition de son pêcheur ! Nous voyons Larry à quatre pattes sur une pelouse, enfilé par de gros quadra ou quinquagénaires tandis que trois autres se branlent au-dessus de son visage, inondant bientôt de leur sperme les yeux de notre camarade.
Peu à peu, les invités gagnent leurs chambres, parfois seuls, parfois accompagnés dun jeune du harem. François est emmené par lun des convives. Jimmy et moi devons suivre le maître des lieux qui, heureusement, sendort comme une masse dès quil est allongé au centre de son lit. Nous nous regardons tous les deux. Nous envisageons de nous échapper mais comme nous ne savons pas où nous sommes, nous serions très vite repris. Nous décidons de nous allonger sur lépais tapis de la chambre et nous nous endormons. Le lendemain matin, dès le réveil du maître, nous furent reconduits au harem. François soccupa de nous : il nous soigna les blessures recouvertes de sable.
Plusieurs semaines passèrent. Jai été très obéissant et dévoué, jai maintenant le droit de porter un pantalon et des sandales et jai pour rôle daccueillir les nouveaux venus. Ce matin, Il y a tout un groupe de garçons, jen dénombre douze. Mais cette fois, cest différent. Ils sont tous habillés et seulement deux gardiens les font entrer. Quand je vois le dernier, je lui dis en anglais de se sauver et de revenir avec de laide. Il semble me comprendre et nous discutons très brièvement. Japprends alors que nous sommes loin de la première ville. Il remonte dans le véhicule qui les a amenés et se cache. Je lui fais signe que jai bien vu et je referme le portail. Jespère quil réussira à nous sauver ce ce bourbier. Jemmène ensuite les autres dans la cour où je leur demande de se déshabiller. Un gardien brûle devant eux leurs vêtements et je les passe au jet. Ensuite je les emmène au maître. Le soir, jexplique à Jimmy et à Rémi le plan élaboré.
Trois jours plus tard, au petit matin, nous avons été délivrés par la police marocaine. Quand les policiers entrèrent dans notre domaine, ils furent étonnés de voir autant de jeunes hommes entièrement nus dans un endroit aussi somptueux. Nous avons attendu quun bus vienne nous récupérer. On nous remit alors quelques vêtements et nous nous sommes dirigés vers le commissariat dune grande ville, à quelques heures de cette prison dorée.
Il faisait presque nuit lorsque jai réussi à contacter Jacques qui était resté au Maroc, à lhôtel. Quand je lai eu au téléphone jétais tellement heureux que je me suis effondré en larmes. Il ne comprenait pas où jétais mais semblait savoir que javais été enlevé.
Jai passé une nuit de plus dans une pièce avec cinq autres jeunes dont Rémi qui navait personne à prévenir et Louis avec lequel jai sympathisé. Louis était un garçon très brun, de 20 ans. Il avait un visage qui lui donnait au moins cinq ans de moins. Très peu poilu, il a les yeux sombres. Son histoire nest guère plus plaisante que la mienne. Il a dû quitter la maison familiale, son père ne supportant pas son homosexualité. De Montpellier, ce jeune dun mètre soixante-quinze, plutôt musclé, a erré dans les rues de sa ville. Puis il a rencontré Brahim qui la invité au Maroc soit disant pour travailler. Il sest retrouvé dans ce harem depuis au moins six mois. Durant ces six mois, il a subi les pires outrages notamment dun membre de la secte qui nhésitait pas à lutiliser comme WC. Louis est maintenant désemparé et je lui promets dessayer de moccuper de lui, même si je narrive pas encore à moccuper de moi !
Enfin, dans la matinée, Jacques arrive. Quand je le vois je vais vers lui et sans réfléchir, je lembrasse ne minquiétant pas des personnes qui mentourent. Il a avec lui mon passeport ce qui me permet de quitter les lieux. Je promets à Louis et à Rémi de moccuper deux pour quils me rejoignent au plus vite. Jacques est évidemment daccord.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!