Pourquoi Lui ?
Quand cela a commencé, je ne men souviens même plus exactement
Je me rappelle vaguement quil mavait demandé de la regarder pour la comparer à la sienne. Comportement bien masculin. Après cest confus, on passait beaucoup de temps ensemble : on faisait du vélo, on allait à la pèche, on jouait à tout et à rien, cest le cas de le dire. On se connaissait depuis lécole, nous étions au collège ensemble. Avec du recul, cétait vraiment la définition même du copain de jeu. Dans le petit village où nous étions, perdu dans la campagne, nous nétions pas nombreux alors les copains on ne les choisit pas vraiment. Je navais aucune discussion intéressante en fait avec lui et au fur et à mesure des années, nous étions vraiment devenus que des compagnons de jeux sexuels.
Cétait même devenu mon objet sexuel. Je navais aucun sentiment pour lui, ni de lamour, ni de la haine, simplement lenvie de me faire du bien. Jaime les femmes, jaime séduire les femmes. Quand je fais lamour avec une femme, cest un moment à deux, cest un moment de partage. Avec lui, non, je ne partage pas, je ne pense quà moi et surtout quà mon plaisir.
Jétais en fac à 200 km, lui au lycée professionnel du coin. Nous nous voyons moins. Il passe régulièrement devant la maison de mes parents et sarrête « dire bonjour » quand il voit que je suis là. Il nest pas très cultivé, je ne le trouve pas intelligent dailleurs. Mais il est très chaleureux et avenant avec les autres. Ce nest pas un apollon, du moins il nest pas du tout dans les standards de ce que lon appelle aujourdhui le beau gosse. Il est très quelconque. Pas très musclé. Cependant, un beau brun brillant, 1m70, plutôt maigrichon, jai de la peine à croire quil pèse plus de 65 kilos et est plutôt imberbe. Maigres et imberbes : deux particularités physiques qui nous sont communes. On a dailleurs tous les deux un profil assez féminin en fait. Moi je mesure 1m80 et je suis châtain, 1m80 pour 65 kg.
Cest clairement lobjet de mes plaisirs. Mais pourquoi lui ? Je me pose la question.
Dailleurs hormis son corps et les bons moments sexuels que nous partageons, rien ne mintéresse en lui. On est socialement différent, japprends plutôt vite et bien, lui cest tout le contraire. Je me vois pas parler politique, économie, encore moins littérature et arts (pourtant que jadore) avec lui
Donc on parle de la météo, de la santé des voisins, de sa dernière pèche
On sait pourquoi lui et moi on se voit.
Cétait un samedi après-midi et je bossais mes cours dans ma chambre. Ma mère mappelle pour me dire que David était là. Je descends et le rituel commence. On parle de la pluie et du beau-temps. « Je suis passé pour voir si tu voulais faire du vélo avec moi » me dit-il en souriant. Pas très original, cest toujours comme ça que cela se passe. Comme dhabitude. Mais on sait tous les deux ce que cela signifie. Et même si jai horreur du faire du vélo. Nous voilà partis. La même route que dhabitude. On sort du village, on passe le long de létang. Ces quelques kilomètres nous mettent en condition. On se matte sur nos bicyclettes, on se sourit. Ce sont des préliminaires. Son corps en mouvement sur ce vélo, mon cerveau fantasme. Tout ça est bien agréable même si la rengaine est bien rodée et na rien doriginale. On prend cette route communale, encore une centaine de mètres et nous y serons. Voilà, on y est. La maison la plus proche est à 200mètres. Rien que des champs aux alentours. Pour ne rien changer, on planque nos vélos dans les herbes hautes et on parcourt quelques mètres. On passe le ruisseau sur cette petite passerelle métallique qui jai limpression a été construite pour nous. Qui vient ici à part nous ?
Nous y sommes à côté de cette cabane que nous connaissons tant, on y a souvent péché.
Jai toujours trouvé étrange ces quelques mètres carrés au milieu des ronces. Ce petit coin était séparé du ruisseau par une haie darbustes. Vraiment à croire que le lieu était fait pour notre tranquillité.
« Tu me suces sil te plait ? Jen ai trop envie » me dit-il avec un sourire envieux. Il faut dire que notre dernière relation remonte à quelques mois. Je regarde ce corps sur toute sa hauteur. Il a de belles jambes, modérément poilues. Il na aucun poil au-dessus de la ceinture. Sauf un autour du nombril et deux autours de son téton gauche : cest rigolo. Il est vraiment maigre, ses côtes ressortent. Il a la peau mate, on voit bien dailleurs la trace du bronzage autour du slip. Mais bon sang, pourquoi ce mec me fait envie ?
Je récupère son t-shirt que je pose à ses pieds. Je magenouille dessus et ma tête sapproche de son sexe. Je sens cette odeur acidulée qui lui est caractéristique. Je le reconnaîtrais entre 10 000 les yeux fermés par cette odeur. Elle est assez forte dailleurs. Et toujours les mêmes questions, pourquoi elle me fait cet effet ?
Je pose mes deux mains sur ses hanches et je lui baisse son slip quon enlève. Son sexe vient alors se présenter à moi quasiment entre mes deux yeux. Toujours surprenant ce défaut de bronzage sur cette partie du corps comparativement avec le reste du corps. Il a des poils pubiens magnifiques : épais avec un noir brillant comme je nen connais pas dautres. Je trouve dailleurs que ses testicules ressortent magnifiquement dans cette toison. Son sexe est plus petit le mien, il mesure 17cm et 4cm de diamètre. Et oui, on les a déjà mesurés. Contrairement au mien qui est bien droit, le sien décrit une légère courbe sur la droite.
Linstant est magique. Il ne dure que quelques secondes, peut-être même pas et pourtant il est éternel. Tout ce corps, debout dressé devant moi, me réclamant, me suppliant de lui donner cette sensation unique que je suis le seul à pouvoir lui donner.
Je prends sa verge dans ma main droite et remonte tout doucement en poussant de mon pouce sur son prépuce. Il sévacue pas mal de mouille. Il doit bander depuis déjà pas mal de temps. De mon pouce et de mon index, jétale sur son gland. Jouvre la bouche et dépose ce gland humide sur ma langue. Je ferme les yeux et referme la bouche.
Je sens la chaleur de son sexe et la forme de son prépuce en moi. Je retrouve ce goût acide qui lui est tellement caractéristique. Je fais un mouvement davant en arrière avec ma langue. Cest une sensation très agréable. Je tourne ma langue doucement pour mieux ressentir toute la douceur de son gland. Avec le bout de ma langue, je mapplique au maximum à passer le long de son prépuce et à la base de sa calotte.
Il se relâche, je lui fais du bien. Difficile de décrire ce que je ressens exactement à ce moment-là. Cest un gros mélange. Je sais quil est à ma merci, et ça mamuse. Ça me rend fier également de voir ce corps érigé au-dessus de moi, à priori dominant et
pourtant cest bien moi qui domine linstant. Tout cela est très agréable pour moi.
En même temps que je mapplique à cette fellation, je caresse David. Sur ses jambes, ses poils sont plus épais que les miens, jadore passer et repasser à fleur de peau. Jaime caresser son ventre également. Sa peau bronzée est plus épaisse que la mienne, les pores y ressortent bien et malgré cela, elle est très douce. Jaime le serrer autour de la taille quand il est dans ma bouche.
Après quelques minutes, je me retire et laisse son gland sur mes lèvres.
« Tu te rends compte si ton père savait ? » me dit-il ? Cette phrase témoigne du sentiment de culpabilité quil ressent. Dans cet endroit reculé où tout le monde se connaît, ce genre de choses nest même pas un tabou, ça nexiste carrément pas. Cette phrase me faisait sourire, pourquoi nomme-t-il seulement mon père ? Pourquoi pas ma mère ? Et ses parents à lui ?? Moi je men fous de ce que les autres pensent, même mes parents.
Il prend alors son sexe bien droit et le tourne sur mes lèvres et mes joues.
« On se fait un 69 » lui dis-je ? Je me relève et enlève mon t-shirt. Je lui laisse retrouver mon corps. Je suis svelte et pas très charpenté également. Ma peau est très blanche et semble très fine comparée à la sienne. Mes tétons sont bien roses. Il se cambre légèrement et se met à me les embrasser tout en prenant fermement son sexe. A mon tour, je lui fais une caresse du flanc de la main de haut en bas de son dos. Il se relève et me déboutonne délicatement un par un les 5 boutons de mon jean. Je lui fais une bise sur le front. Il sagenouille à son tour et enlève mon pantalon. Je suis désormais en boxer debout devant lui. Suçant ou sucé, je domine toujours. Quelle belle image de le voir complètement nu à mes genoux en train de soccuper de moi. Jaimerais bien être dans sa tête pour savoir comment il vit le moment plus exactement, savoir comment il va gérer les secondes à venir. Il me caresse les jambes. Contrairement à ses beaux poils raides, moi jai clairement un duvet fin blond sur mes cuisses. Mes mollets sont cependant bien poilus, ça lui plait, il les caresses. Il pose sa bouche sur mon boxer pour sentir ma verge excitée à travers le tissu. A mon tour je me laisse aller. Je crois que je nexiste plus. A cet instant, je ne domine plus, je ne domine plus rien dailleurs. Je laisse tomber ma tête en arrière tout en fermant les yeux.
Bien que je puisse regarder la scène, je préfère limaginer en même temps. Cest comme cela que jai envie de vivre le moment. Je sens ses doigts accrochés à mon boxer descendre le long de me cuisses jusquà mes genoux. Mon sexe en érection se présente très dur. Mes poils pubiens sont roux et ma verge mesure 20cm sur 5cm de diamètre. Ça ne semble pas leffrayer. Il la connait bien
Je sens désormais sa salive bien chaude autour de mon gland. Les caresses des papilles de sa langue sur mon gland sont indescriptibles. Les débuts de cette fellation méchappent totalement, je me laisse faire. Mais au bout de quelques instants, je reprends le contrôle. Je commence à faire des va-et-vient et je pose ma main droite sous son menton. Il a les yeux fermés. Sa tête soffre à moi comme une source de plaisir incomparable. Jai limpression que de faibles courants électriques prennent naissance dans mes testicules et se diffusent dans lintégralité de mon corps. Cest une sensation unique quil me donne. Délicatement, je me saisis de sa tête avec ma main droite alors que ma main gauche est posée sur son épaule.
Je me retire pour me ressaisir.
« Tu te rends compte quon est PD tous les deux ? » « Non » il me répond. « Les PD ça se roulent des pelles, nous on sembrasse pas ». Encore une remarque qui ma bien fait rire.
Mais il navait pas tort sur le fait que lon ne sétait jamais embrassé, et je nen avais pas la moindre envie ! En tout cas cette façon de se « décharger » de lhomosexualité sous cette excuse de roulage de patins, il ny avait que lui pour me répondre cela, je ny avais jamais pensé ! Bref
Il se couche sur les vêtements et me demande de venir. Je magenouille à côté de sa tête et mallonge à mon tour. Nous sommes désormais en 69 et nous commençons à nous sucer langoureusement. Ce nest plus la même phase que tout à lheure. Avant il y avait de la suggestion, et désormais il y a de laction. Nos mouvements sont plus mécaniques, plus automatisés. Dailleurs lun comme lautre, nous sommes moins tendres et nous nous amusons autrement. On pompe, on mordille.
Alors que lui sapplique à me sucer, moi je recherche son anus que je caresse dun doigt.
Profitant dune pause, je lui demande « Est-ce que je peux tenculer ? ». « OK, essayes mais je ne te promets rien ».
Nous nous levons tous les deux. Il se baisse pour mieux écarter les fesses et pose ses mains sur larbre le plus proche. Ces fesses toutes blanches au milieu de ce bronzage mamuseront toujours. Jécarte ses fesses à mon tour pour voir son anus. Il est là bien contracté. Je pose mon gland dessus et essaye de le rentrer. Ça me fait mal, lui aussi.
Je lentends émettre des petits gémissements de douleur. Je salive autant que je peux pour lubrifier au maximum, mais malgré mes efforts, je narrive pas à pénétrer. Tant pis, je pose alors ma verge sur son pli fessier et je fais alors des va-et-vient tout en le serrant au-dessus de ses hanches. Il se masturbe en même temps.
Lexcitation est à son comble. En fin de mouvement, mes testicules viennent frapper ses fesses, cest très troublant.
« Je veux que tu jutes dans la bouche » me dit-il. Il se retourne et sagenouille de nouveau. On est dans le final, tout va plus vite. Il reprend en bouche ma verge. Cette fois, je le laisse avaler que mon gland et je me branle. Lui, me palpe les testicules. Je ne mets pas longtemps à jouir. Je crois que toute ma virilité senfuit à travers ces jets qui se dispersent dans sa bouche. Cest affreusement violent, jai presque limpression quon marrache un membre. Je ne vois rien de mon sperme, il boit tout, immédiatement. Je ressors. Nous sommes encore reliés par un maigre filet de sperme quil avale quasiment immédiatement en me léchant une dernière fois. « Cest super amer quand même » me dit-il.
Je reprends difficilement mes esprits. Lui, ne sest pas encore vidé. Je me couche par terre. Il sassoit sur moi et recommence à se masturber. Je ne fais rien, le moment me dégoutte légèrement dailleurs. Cest lui mon objet. Égoïstement, il ny a que mon plaisir qui compte, pas le sien. Peut-être aimerait-il que je le suce, mais je nen ai pas envie et il ne me le demande pas. Je laurais certainement fait, mais seulement par politesse. Il jouit vite, et éjacule sur tout mon torse en se frottant son prépuce sur mes tétons. Son sperme est très chaud et bien épais. Il étale pour bien se terminer.
Voilà, cest fini. On ne se dit rien, on a fait ce que lon devait faire. Je me nettoie, on se rhabille. Le ruisseau coule toujours, les oiseaux chantent encore. Je jette les kleenex dans le ruisseau. On reprend nos vélos, et à peine en se disant salut, on repart chacun de notre côté.
Je suis passé il y a quelques mois sur la route communale. Il ny a plus dherbes hautes et la passerelle est désormais bien visible. Et malgré la haie, ce coin de tranquillité nexiste plus.
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