La Trilogie D'Alice / 03
Vous vous souvenez ? ...
Je suis Alice, je passe trois jours dans ma maison familiale en Provence pour me ressourcer. Dans ma chambre de jeune fille, j'ai retrouvé mon journal intime ou sont notés tous mes petits secrets d'adolescente. En le parcourant, je me suis arrêtée, avec une certaine émotion, sur les trois passages qui ont marqué ma sexualité et fait ce que je suis aujourd'hui.
Dans le premier volet, je vous raconte comment j'ai découvert la jouissance.
Dans le deuxième, vous avez partagé mon dépucelage.
Dans le dernier volet, vous allez découvrir comment je deviens homosexuelle"
'L'amour saphique"
J'ai perdu ma virginité, dans les bras de Théo, pour qui j'avais les yeux de Chimène. Ce fut plusieurs mois de bonheur et de jouissance, jusqu'a son départ, à la rentrée universitaire, sous d'autres cieux. Avec un mot de rupture comme "au revoir" ...
Provoquant mon premier chagrin d'amour. Au début, j'étais effondrée, puis le temps est passé, et si on n'oublie pas son premier "béguin" la peine s'estompe. J'ai recommencé à vivre.
Heureusement j'ai Carole, mon amie, ma confidente. Un jour de pas le moral, car j'en avais encore quelques-uns, je l'ai invitée chez moi. Je me souviens encore, c'était un dimanche après-midi et nous étions seules a la maison.
Carole est brune, je suis blonde. Cheveux courts alors que je les porte longs. Des yeux aussi bruns que les miens sont bleus. Vous aurez compris que même si toutes les deux, nous sommes grandes et minces, l'on ne peut pas nous confondre. D'autant que ses "gros nénés" débordent de ses corsages, ce qui n'est pas mon cas avec mes deux petites pommes.
La différence peut se pousser jusqu'à nos sexes, puisque pour avoir eu l'occasion de la voir nue, elle a un beau ticket de métro et les lèvres rasées là ou je possède une jolie toison. Mais c'est bien connu les contraires s'assemblent.
Nous sommes sur le lit, dans ma chambre, le dos appuyé au mur en train de papoter.
J'ai une petite télé face au lit, et machinalement elle joue de la télécommande et zappe tout en continuant à parler. Jusqu'à ce qu'elle tombe sur un film " plutôt cochon". En riant, elle me demande :
- On regarde un peu ?
Prises par les images, nous ne parlons plus. Scotchée devant le film. D'autant que sous nos yeux se déroule une scène lesbienne. Deux femmes sur un lit qui se sucent et se lèchent dans un 69 des plus torrides.
- Tu as déjà embrassé une fille Alice ? ... Me demande-t-elle à l'improviste d' une voix trouble
Surprise par cette question, je marque un temps d'hésitation. Mais à vrai dire, depuis ma rupture avec Théo, ce rejet des garçons que je croyais enfoui à jamais a resurgi et depuis, c'est vrai, je suis attirée par les filles, mais je n'ai jamais osé quoi que se soit. Alors d'une voix un peu étranglée, je lui réponds : Non ...
Elle s'est blottie contre moi. Je respire son parfum frais et léger. Ajouté à ce qui se passe sur l'écran, il n'en faut pas plus pour que je ressente une humidité se former dans mon sexe et mes tétons durcir. De fait quand sa main s'insinue sous ma robe et presse ma cuisse au-dessus du genou, qu'elle approche ses lèvres des miennes pour quémander un baiser, je n'esquisse aucun mouvement de recul. En plus, je suis en manque de câlin, de tendresse et Carole le sait, l'intuition féminine !
Je sens d'abord son souffle, puis ses lèvres effleurent les miennes, doucement, ce qui à pour effet de m'électrifier instantanément. Je sens ma culotte se salir, pendant que nos langues se trouvent et dansent ensemble. C'est mon premier baiser avec une fille !
Lorsque nous cessons de nous embrasser, j'ouvre la bouche pour parler, mais Carole met un doigt sur mes lèvres
- Chut Alice ! Ne dit rien ! J'ai envie de toi depuis si longtemps ! .
De la parole au geste. Elle saisit ma main et la pose sur son sexe par-dessus sa robe.
- Je n'ai jamais touché de filles Carole.
- Alors je vais faire ton éducation, tu veux bien ? Propose t'elle en rigolant.
Je reste bouche-bée.
- Aller, ne fais pas "ta nunuche" !
Elle m'invite à enlever nos vêtements. Et sans aucune appréhension, aucune gêne, comme si ce que nous allions faire, ce que j'allais devenir, était écrit d'avance, nos robes passent par-dessus nos têtes et disparaissent dans la pièce.
Face à face, à genoux sur le lit, moi en culotte, sans soutif. Elle déjà toute nue, car elle ne porte rien sous sa robe. Nous nous mangeons de baisers, tout en nous caressant.
Carole tire ma culotte, révélant ma chatte et mon humidité. Me couche sur le lit, se met à califourchon sur moi. Prends ma bouche pour un baiser savoureux, puis ses lèvres descendent vers ma poitrine en laissant une traînée de suçons le long de mon cou.
Ses mains ont pris le relais et caressent, compressent mes nénés. Ses doigts tracent des cercles autour des aréoles. Pincent et tordent mes tétons. Puis de nouveau les mordille.
Mes mains dans ses cheveux pressent sa tête contre mes seins, je laisse échapper un gémissement de plaisir lorsque un flux de cyprine inonde mon entrejambe.
La coquine rampe vers mon sexe, s'attarde sur mon nombril. Joue avec mes poils pubiens.
Descends entre mes jambes. Embrasse l'intérieur de mes cuisses. Batifole de sa langue sur ma fente pour déguster ma douce moiteur. Une langue qui trouve rapidement mon clitoris, suscitant des ondes de plaisir jusque-là jamais éprouvées. Et avec plus de douceur dans ses caresses qu'avec Théo.
Un doigt glisse dans mon antre chaud et humide. Elle le ressort, le porte à sa bouche
- Seigneur ! Tu as si bon goût !
Je halète quand sa bouche va directement à la source se délecter de mon nectar.
À sa respiration accélérée, je comprends qu'elle ne reste pas insensible à ma jouissance et mes cris qui en découlent. Elle me doigte de plus en plus vite, de plus en plus profond, de plus en plus fort ! Sa bouche aspire mon berlingot comme un bonbon délicieux.
D'un coup, je sens que je vais partir ! Mon corps se raidit, ma tête tombe en arrière, mes nénés pointent au plafond, je crie juste avant que mon orgasme explose dans mon ventre
- Je viens ! Oh mon dieu, Carole, je viens !
- Oh putain ! Je vais te jouir dessus ma chérie !
- Oui ma belle, vas-y, laisse toi aller ! ... Salis-moi !
- Vouiiii, Je jouis Carole ! ... Ohhh, je n'ai jamais jouis comme ça ! ... Encore ! Encore !
- Comment tu coules ma cochonne ! ... Une vraie fontaine !
Pendant que ma belle brune se délecte du jus de ma jouissance et me nettoie de sa langue jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Dans un état semi-comateux, je m'entends dire à moi-même : "Waouh, quel orgasme !"
Couchée sur le dos, je reprends mon souffle, le ventre encore secoué de spasmes. Carole, toujours sur moi, me regarde, fière de son résultat. En souriant, je l'interpelle :
- J'ai envie de te faire belle mais je sais pas si je saurais faire !
Sans rien répondre, elle se redresse et vient poser sa chatte sur mon visage. Et là, me supplie !
- Doigte-moi ! Mange-moi ! jusqu'à me faire venir ! Je suis tellement mouillée Alice !
- J'ai tellement envie que tu me fasses jouir ma chérie !
C'est vrai qu'elle est trempe ça lui coule par les cuisses.
Un peu nerveusement, je pose mes doigts sur son bijou, elle pousse des gémissements qui m'encouragent. Je me détends, m'enhardis et donne des coups de langue sur sa fente, me délectant de son miel, onctueux, différent de ma liqueur.
Une barrière venait de tomber. Javais maintenant besoin de la découvrir. Je lèche tout ce quelle moffre. Elle écarte ses cuisses au maximum. Sa vulve ne peut pas être plus ouverte ni plus offerte. Je passe ma langue de haut en bas, sur sa mouille, sur ses nymphes. Elle hoquète !
Sous mes coups de langue, son clitoris gonfle. Je sens que mes caresses parfois désordonnées lui font de leffet. Je sens son ventre durcir. J'ai plaisir à la lécher. Je l'entends gémir :
- Alice ! Narrête pas !
À chaque coup de langue sur son clitoris, ses hanches viennent à la rencontre de ma bouche.
Ses mains se crispent dans mes cheveux. Me faisant plus audacieuse, tout en la mangeant, je pousse un doigt dans son vagin et je commence à la doigter ...
- Mmmmh ! Oui,. Comme ça, continue avec ta langue et remplie moi de tes doigts !
J'en met un deuxième ...
- Un autre, s'il te plait, un autre, vite !
J'obéis à ma jolie brune et pousse un troisième doigt ...
- Oh oui, baise-moi Alice, baise-moi ! Crie Carole tout près de l'orgasme.
- Âââh! Vas-y ! Baise plus fort la salope que je suis !
À partir de là, gémissante, elle ferme les yeux, se met a trembler, s'agrippe à mes cheveux et hurle son bonheur dans mes oreilles, un orgasme incroyable la terrasse ! Tétanisée, elle se laisse aller sur moi et m'inonde la figure, la poitrine.
Carole laisse échapper un soupir de soulagement et se couche à côté de moi, me prend dans ses bras. Entre deux baisers s'étonne
- Merde, Alice, c'est incroyable ! Tu es sûre que tu n'as jamais été avec une fille avant ?
- Non, je te promets ! D'ailleurs, tu sais bien que si cela avait été le cas, tu aurais été la première informée !
Le lit est humide de notre plaisir. Entre deux câlins, je lui avoue que cette première relation sexuelle avec une fille est pour moi une révélation. Qu'en quelques sorte, elle m'a libérée. La douceur, la sensualité des étreintes, des caresses ... Je devenais moi !
Maintenant, j'étais sure de mon orientation sexuelle. Théo ? Un beau souvenir, mais il aura été le premier et le dernier mâle !
Et j'ai rencontré Adèle, mon amour, avec qui je vis. Des hauts et des bas, comme en ce moment, comme dans tous les couples. Mais ces trois jours seule m'ont fait du bien.
Maintenant, j'en suis sure, je l'aime ! Je ne peux pas vivre sans elle.
Ah, au fait ! Si vous croisez Adèle, remerciez là ! Car c'est un peu grâce a elle si pendant trois jours, vous êtes rentrés dans mon intimité !
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