La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 514)

Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°513) -

Sans un mot il détache le jeune homme, le met debout, lui retire son collier et va s’asseoir dans le fauteuil à côté de Vanessa en prenant une cravache accrochée au mur, au passage…

- Bien, très cher, vous savez, il vaut mieux être un Maître sans soumis que de posséder un chien inutile, annonce solennellement le commandant.
- Vous avez raison, commandant.
- Eh bien, voilà le moment venu. Soumis, tu as le choix, remonter ces escaliers et retrouver ta liberté, je te donnerai des vêtements et je chargerai un taxi de te raccompagner chez toi. Ou bien retrouver ta place aux pieds de ton Maître au prix de nombreux efforts. Pour cela, il te suffit de t’agenouiller maintenant. Mais attention, si tu choisis cette solution, sache que la sanction durera plusieurs jours, elle sera pénible, et qu’aucun écart ne sera toléré, tu vas comprendre que ton Maître était loin d’être dur avec toi. Je te laisse 60 secondes pour faire ton choix, intervient de manière très solennel le commandant. Alors réfléchis vite, mais réfléchis bien. La liberté ou la véritable soumission ! (Le commandant regarde la trotteuse de sa montre) Top, c’est parti pour ta minute de réflexion ...

Le jeune homme hésite un instant, il regarde les escaliers, avance un pied dans leur direction, puis se retourne, regarde son Maître, réfléchit encore les yeux rivés sur le sol.

- Il te reste 15 secondes, annonce le commandant d’une voix ferme.

Le silence est pesant, même Vanessa qui n’est pas la cible des remontrances de son commandant, tremble de la tension ambiante.

- 5 secondes…
- Pardon, je… dit soudain le jeune homme en regardant son Maître.

Il se retourne, fait un pas vers l’escalier comme pour partir, puis soudain il s’arrête net comme figé, se retourne et s’agenouille en baissant la tête. Le commandant sourit, il était certain qu’il ferait ce choix.

- Bien, tu as fait ton choix, tu ne peux plus reculer, as-tu bien conscience de ce que cela implique ?
- Oui Monsieur.
- Alors commence par venir prouver ton allégeance à ton Maître.

Le jeune homme s’approche à quatre pattes puis s’arrête devant son Maître à genoux, les mains dans le dos.

- Maître, je…
- Suffit, tes paroles ne sont pas viables, utilise ta langue pour autre chose, l’interrompe le commandant.

Le jeune homme se met à quatre pattes, le cul nu bien relevé et exposé tel un véritable appel à la sodomie. Ses couilles pendent dans le vide. Puis il lèche une chaussure de son Maître, n’oubliant aucun recoin, sa langue râpe le cuir de tous les côtés. Ensuite, il passe à la seconde chaussure et fait de même pendant de longues minutes. Le silence est interrompu uniquement par le bruit de sa langue léchant le revêtement du soulier. Au bout d’un long moment, après avoir terminé, il se redresse dans l’attente d’un autre ordre, en position agenouillée et immobile, mains derrière le dos, tête baissée, buste droit. De la salive coule de sa bouche qu’il n’a pas osé essuyer...

- As-tu reçus l’ordre de stopper, accuse le commandant d’une voix Dominatrice tout en lui assenant un coup de cravache sur la cuisse.

Sans répondre le jeune homme se remet vite en levrette et reprend où il en était se demandant combien de temps il va devoir faire lustrer les chaussures de son Maître. La brûlure sur la cuisse est vive, il n’a jamais ressenti une telle douleur et craint de ne pouvoir supporter ce qui l’attend. Vanessa est fascinée par ce que dégage son commandant, elle ne l’a jamais vu ainsi, si dur, si Dominant, même dans le cadre de son travail qu’il dirige d’une façon beaucoup plus souple. Elle se surprend à le trouver encore plus attirant ainsi. Vanessa constate que toutes les pulsions Dominatrices de son ami sont bien exprimées dans un moment tel que celui-ci, dans cette situation à soumettre un soumis rebelle, dans ce lieu approprié aussi. Alors elle pense fort à son Maître, Monsieur le Marquis d’Evans et elle comprend mieux pourquoi Lui et le commandant ont tous les deux autant d’affinité, d’amitié en commun. Vanessa comprend tout ce que le Marquis a pu apprendre au commandant dans le domaine de la Domination/soumission, dans l’Art de soumettre… Après de longues minutes qui semblent une éternité au jeune soumis, le commandant se lève, prend le collier du jeune homme et le lui remet autour du cou tout en gardant un regard sévère, un regard Dominant qui parle de lui-même. Il le force à le suivre en tirant sur l’anneau, jusqu’à une grande table de bois massif sur laquelle il l’allonge. Il lui passe des bracelets de cuir aux poignets et aux chevilles, chacun est muni d’un anneau lui permettant de l’attacher en croix sur la table à l’aide de lourds anneaux de fer forgé positionnés en haut de chaque pied. Puis le commandant s’éloigne et se dirige vers Vanessa.

- Soumise, c’est à toi de jouer, ta bouche va s’exercer sur ce chien, lui ordonne-t-il tout en lui tendant un préservatif.
- Monsieur, je dois absolument… enfin… puis-je vous dire un mot en privé, ose la jeune femme peu certaine d’obtenir une réponse positive.

Le commandant s’étonne de cette demande, elle sait parfaitement quelle est sa place, elle sait parfaitement que cette intervention est mal venue, si elle ose se comporter ainsi c’est que cela doit être vraiment important.

- Tu sais ce qu’il en coûte si cela n’est pas important soumise, dit-il d’un air sévère.
- Oui Monsieur, répond-t-elle humblement en baissant la tête.
- Bien, très cher, je reviens dans quelques instants, dit-il s’adressant au jeune Maître tout en s’éloignant.

Il claque des doigts, et Vanessa le suit à quatre pattes jusqu’à la porte de la sortie de secours, il la fait entrer dans le tunnel puis referme derrière eux.

- Qu’est-ce qui t’est passé par la tête, tu aimes tant que ça mes sanctions, interroge-t-il d’un ton vexé.
- Non Monsieur, c’est que le préservatif, je ne peux pas…
- Pardon ? l’interrompe-t-il d’un ton fâché. C’est pour ça que tu as interrompue MA séance ? Ce n’est pas une proposition c’est une obligation, ce jeune soumis n’est pas fiable, on ne sait pas s’il n’a pas batifolé ailleurs depuis son dernier test sanguin, il est hors de question que je te mette en danger, d’ailleurs ton Maître ne le tolèrerait pas. Les règles d’hygiène et de santé sont très strictes dans notre communauté.
- Oui Monsieur, je comprends, mais je suis allergique au latex, se justifie la jeune femme.
- C’est vrai ? interroge-t-il d’un ton plus calme.
- Oui et si ce latex touche le fond de ma gorge, je ne suis pas certaine que vous ne soyez pas contraint d’appeler nos collègues pompiers…
- Pourquoi ne pas me l’avoir dit avant, ton Maître est-il au courant ?
- Parce qu’on ne me l’a pas demandé, et comme on n’en a jamais utilisé, je n’y avais pas pensé.
- Me voilà bien, tu gâches mes projets, annonce-t-il déçu.
- Monsieur, il doit me rester des préservatifs sans latex dans ma voiture, dans la boite à gant, je peux aller les chercher, si vous le désirez.
- Non, j’y vais, pendant ce temps mon ami va te sanctionner pour cette interruption, car tu aurais du m’informer de ce détail depuis longtemps, et c’est nécessaire pour faire comprendre à ce soumis qu’on ne laisse rien passer, tu comprends, demande-t-il d’un ton presque en s’excusant.
- Oui Monsieur, lui répond-t-elle.

Il repasse la porte suivit de Vanessa, avance jusqu’au jeune Maître et lui tend la cravache tout en désignant la jeune femme de l’autre main.

- Très cher, je dois m’absenter seulement quelques minutes, je ne serai pas long. En attendant, voulez-vous bien sanctionner cette soumise pour nous avoir interrompue ?
- Avec plaisir, répond l’homme heureux de pouvoir tester une soumise de cette qualité.
- Surtout ne retenez pas vos coups, elle est entraînée
- Punir une soumise d’un Grand Maître comme Monsieur le Marquis d’Evans est un réel privilège, que dis-je un véritable honneur, lequel on doit se souvenir toute sa vie de Maître.

Le commandant remonte les escaliers, pendant que l’homme prend Vanessa par les cheveux pour la mener à une chaîne qui descend du plafond. Il la regarde un instant puis abat sa cravache sur son fessier, elle ressent une douleur mais loin d’être aussi intense que ce que son Maître lui a infligé la veille. Il ne dit rien, tourne autour d’elle, lui laissant plus de temps que nécessaire pour récupérer entre chaque coup, parfois il frappe sa poitrine, parfois ses cuisses, souvent son fessier mais avec une certaine maladresse. Vanessa reste stoïque, attendant le retour de son commandant, la douleur est très supportable et elle comprend pourquoi ce Maître a besoin de l’aide de son commandant. Il doit lui aussi être « éduqué », mais pour apprendre à gérer l’intensité des sanctions.

(A suivre …)