Une Soirée De Réception, Le Passé Resurgit 3

Antonio, je viens de me rappeler son prénom, et d'un seul coup les souvenirs reviennent : son père et l'échelle dans le jardin, le bistrot, les gens du service d'entretien? Le rouge me vient aux joues, je réalise une nouvelle fois que je suis entre les mains de ces pervers.
Le gros est répugnant ! Et dire que mon mari l'a trouvé sympa. J'ai encore sur la peau de mon cou la sensation de sa langue visqueuse, baveuse. Un frisson parcourt tout mon corps. Du dégoût ? A cet instant je n'en suis pas si sûre. La scène des toilettes m'a beaucoup excitée et je sens que la mouille déborde de ma chatte et dégouline à l'intérieur de mes cuisses. J'ai chaud. Jai encore envie de jouir ! Et ces salauds savent combien je suis une salope !
Le fils de Joachim, lui, est vraiment beau garçon. Type méditerranéen, cheveux noirs, regard sombre, le teint bronzé. Mon Dieu je suis folle : ce sont deux voyous !
Je respire un grand coup, il faut que je me ressaisisse, car je sais que, passé un certain stade, je ne me contrôle plus, habitée d'une frénésie de sexe et de stupre. La honte associée à l'humiliation sous le regard du serveur, dansent encore devant mes yeux. Je me sens possédée, comme l'héroïne de Milo Manara dans « Le Déclic ». Je me suis souvent sentie l'envie d'être cette jeune femme.
Je viens à peine de réaliser ce qu'Antonio vient de me dire que j'entends la voix de mon mari derrière moi. Je sursaute et me tourne vers lui.
- Ma chérie, où étais-tu passée ? Je te cherche pour te présenter le Général M.
Je me trouve devant un homme en uniforme, la soixantaine, au crâne encore plus dégarni que mon bourreau. Il exhibe un nombre impressionnant de médailles, de décorations. Je remarque tout de suite qu'il émane de lui une sorte de pouvoir, de force qui me trouble. Mon époux est comme un petit toutou devant lui, tout à son écoute. Un lèche-cul !
Le Général me sourit à peine mais ne se gêne pas pour détailler mes formes sous les yeux de mon mari, souriant de fierté et de satisfaction de montrer son bijou de femme.

Mais immédiatement l'homme se désintéresse complètement de ma personne. Je sens même un certain mépris devant ma tenue assez provocante même si mon écharpe rouge cache mes décolletés. Sans aucune courtoisie, il accapare mon époux et entreprend de l'entretenir certainement sur un sujet qui ne concerne pas la gent féminine.
Esseulée, je reste plantée là, près d'eux quand je sens une main qui me prend le bras, doucement, insidieusement. J'avoue qu'à ce moment là je suis soulagée de me sentir comme extraite de cette conversation. Mais je ne mesure pas ce qui m'attend !
C'est le gros tout rouge qui m'entraîne à l'écart. Mon mari me jette un regard noir, mais tant pis, avec ce Général il s'est comporté comme un mufle avec moi. La main qui me tient serre fort mon bras nu maintenant. Une sensation étrange de puissance envahit tout mon corps. A cette puissance s'ajoute un désir de soumission. Soumission à une force qui commande à mon sexe, à ma chatte, à mes seins ! Je sens qu'on me regarde, qu'on s'interroge de me voir suivre cet homme.
- Je vois que Monsieur se désintéresse de sa dame ! Tant mieux, elle nous intéresse d'autant plus.
Il m'accompagne au fond du couloir, après les toilettes. Je ne le vois pas mais je devine que le fils de Joachim nous suit. Il me pousse dans une pièce qui semble être une réserve. Mal éclairée, la panique me gagne à nouveau.
Il me pousse contre un mur et me confisque mon écharpe. Je tente de m'opposer mais il me l'arrache avec fermeté.
- Du calme ma belle. Tu es bien plus belle et désirable les épaules nues et avec cette robe qui te découvre le dos et la poitrine. Tu aurais peur de te présenter ainsi dans la salle ?
Il passe sa main dans la fente de la robe sur le côté, touche mes cuisses, remonte et me caresse les fesses. De son autre main, il écarte les pans de ma robe qui cachent ma poitrine et découvre entièrement mes seins qu'il pétrit brutalement. Je ne bouge pas tétanisée par la peur et le plaisir que je sens monter.

- Mais elle n'a pas de culotte la salope !
- C'est vrai que c'est le jeune serveur qui doit être en train de la souiller de son foutre.
Ces mots m'excitent. J'imagine le jeune homme en train de se masturber dans ma culotte jusqu'à jouir dedans.
- Mais c'est vrai ! Il a déjà joui dedans.
La voix est celle d'Antonio. Je ne l'avais pas vu dans l'ombre.
- D'ailleurs, je viens de la récupérer ta culotte. Tiens, sens comme elle sent le foutre !
A ces mots, Antonio me la colle sans douceur contre la figure et la maintient fermement. Elle est toute imprégnée et sent fort le sexe. Il me la passe sur tout le visage comme un gant de toilette. Je sens qu'il étale le foutre sur mes joues, mon nez? J'ai du mal à respirer. Puis, le pervers avec son doigt force ma bouche.
- Tu vas le goûter aussi ! Ouvre ta bouche et passe ta langue sur le tissu. C'est bon hein ? C'est comme si tu lui avais fait une pipe.
J'entrouvre la bouche et il fait pénétrer entièrement la culotte dedans. Je sens qu'elle est trempée tellement il avait dû éjaculer une grosse quantité de foutre. Une fois la culotte entièrement entrée, il me force à refermer la bouche.
- Tu vas même la bouffer cette semence? allez, avale.
C'est vrai que je sens du liquide s'échapper. Du sperme sans doute, mais froid car le jeune a dû éjaculer dedans depuis quelques instants. Je deviens folle d'excitation surtout que la main de mon libidineux passée sous la robe me tripote maintenant le sexe sans douceur. Ce liquide froid est écœurant et devrait me faire vomir, mais vite cela devient une raison pour m'exciter encore plus. Mes tortionnaires me forcent à boire le sperme froid d'un jeune homme devant lequel je me suis humiliée à pisser sans retenue. Sous l'effet du doigt qui me fouille le ventre, et la honte de la situation, je me sens au bord de la jouissance.
Je ne peux pas crier mais je gémis de bonheur.
- Chantal, tu es là ?
Mon sang se glace ! L'excitation fait place à la panique.
C'est la voix de mon mari. Tous les trois on se tait. On reste quelques instants immobiles. Ouf ! on entend ses pas s'éloigner. Antonio a relâché sa pression et me laisse ouvrir la bouche. Je crache ma culotte, j'ai du mal à reprendre ma respiration. La main qui me fouillait a aussi lâché prise.
- Laissez moi partir, je vous en prie. Mon mari va s'apercevoir de quelque chose. Je vous en prie !
- Tu veux rire ma belle. Tu es une trop belle proie. On n'en a pas fini avec toi. On va te laisser sortir et tu vas nous obéir.
- Vous voulez quoi ?
- Tu as vu comme ce Général t'a dédaignée ? C'est vraiment une insulte à ta beauté. En plus j'ai remarqué que ton tendre mari lui montre beaucoup de reconnaissance et de complaisance. Je crois qu'il est à l'origine de sa décoration et en conséquence de cette soirée, non ?
- Mon Dieu !
- Mais non, n'aie pas peur, on ne te veut aucun mal. On sait que tu aimes être humiliée et que tu aimes t'exhiber non ?
- ?
- Réponds !
- Oui, oui !
- Bon, très bien. Écoute bien. Tu vas retourner dans la salle rejoindre ton mari. Tu vas le rassurer. Ensuite, tu vas aller entreprendre ce Général et t'arranger pour lui montrer tes seins !
- Oh ! Pas ça ! Ce n'est pas possible ! Je ne peux pas faire ça !
- C'est vrai que ce que tu montres sur nos photos risque de le choquer encore plus. Ok, d'accord à toi de choisir. Du live soft ou du hard en photos.
- Salauds ! Vous allez me le payer.
Je sens bien combien je suis ridicule. Ils me tiennent bien.
- Allons Chantal tu sais bien qu'en plus, cela va t'exciter !
Enfonçant un doigt dans ma chatte il ajoute
- Tu vois tu es toute mouillée.
L'ordure ! C'est vrai que je suis encore excitée. Je ne peux me cacher que les moments que j'ai vécus dans le passé avec Joachim et ses complices m'ont apporté des jouissances et des orgasmes jamais retrouvés depuis. Et ils le savent !
- Et mon mari, s'il s'aperçoit de quelque chose ? Et le Général ?
- Ton mari je suppose qu'il a envie de faire plaisir à ce monsieur qui lui a rendu ce service et d'autres à venir.
Allez cessons de discuter. Va, ma belle.
Je sais que je ne peux pas m'échapper mais en ai-je envie ? Je veux reprendre mon écharpe mais en souriant il m'en empêche. Quand je passe près de son ami, il m'attire à lui et me donne à nouveau un coup de langue en plein sur la joue cette fois.
- Putain ! Elle a plein de foutre sur la joue, dit-il avec une moue écœurée.
C'est écœurant, oui, je le devine, mais je suis encore plus excitée par cette nouvelle humiliation.
Les jambes tremblantes, je regagne le couloir. Personne. Je vais pour me cacher dans les toilettes pour me remettre présentable, mais Antonio qui me suit m'en empêche.
- Non, tu vas y aller comme ça ! Avec les signes encore visibles de ta débauche.
(à suivre)

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