Collection Pute. Grand-Mère Odette. Fin De La Saison V (15/15)

Un jour, j’écoutais des vieilles chansons.
Je me souviens de l’un e d’elle.
« Le tourbillon de la vie. »
Qui chantait !
Une femme.
Depuis que j’ai quitté, maman, pour retrouver ma grand-mère pendant mon mois de vacances, je m’aperçois que la vie a été un vrai tourbillon.
Pute, j’ai fait la pute pour remplacer Sacha.
J’ai appris à me gouiner avec Sacha.
Je gère le bar à pute de ma grand-mère après l’attaque cérébrale qu’elle a subie.
Sans parler des lingots et de Jeanne de la vieille femme indigne qui les a volés avec mon grand-père.
Je roule mon casque sur la tête en direction de Lille ou Karine, mon amie m’attend à la gare, même si elle m’a piqué l’un de mes amants, vite remplacé depuis.
Je suis contente de retrouver ma Vespa qui m’a permis de vivre toutes ces aventures et qui semble loin d’être terminée.
Baisieux, je passe devant chez les jumeaux, le camion est absent, ils doivent être sur un chantier.
Dommage, je leur aurais bien fait la bise, voir plus si affinités.
Lille, la gare, Karine brille par son absence, il y a bien une brune avec foulard cachant une partie de ses cheveux et de grosse lunettes noires.
Elle a une petite valise à ses pieds.
Non, Karine est là, mais entièrement transformée, une vraie gravure de mode dans son tailleur bon chic bon genre.
Je m’arrête à sa hauteur et j’enlève mon casque.

• Karine, c’est toi, j’étais loin de te reconnaître.
• C’est Mario qui m’a relooké comme il disait.
J’ai compris quand il a voulu que je couche avec son copain.
Il avait perdu une grosse sommes au poker et pour éviter d’avoir des problèmes, il a voulu que je baise avec l’homme à qui il devait de l’argent.

Je manque de pouffer, mon papy se recavait en faisant baiser grand-mère du temps de la guerre, le monde est petit et toujours identique.
Je place, la valise sur le petit porte bagage.



• Monte, je t’emmène chez ma grand-mère.
• Ta maman m’a dit qu’elle avait eu un problème.
• On parlera de ça plus tard, j’ai des choses à faire.

Elle lève sa jambe, j’ai la tête tournée, je vois que Mario a fait les choses bien.
Porte-jarretelles plus bas noirs, très bandants.
Un jeune homme passe et siffle mon amie.
Je vais vers le centre-ville, je dois acheter un casque à Karine, 30 kilomètres surtout en France, je risque en Belgique que Jocelyne soit obligée de m’aider.
Je sais qu’elle m’aiderait, je l’ai bien sortie de sa mouise alors que je l’avais menotté.

Juda a renié trois fois le Christ au mont des Oliviers.
Gladys, une nouvelle fois s’accapare ma solution trouvée à son problème de manque de clefs.
C’est là le lot des nombreux auteurs pillés par leurs propres héroïnes.
Moi Chris71, je fais partie du lot, mais j’aime bien Gladys qui me réserve bien des surprises et va nous en réserver d’autres, j’en suis sûr.

Je roule quand un policier se place devant moi et me fait signe d’arrêter mon scooter.

• Madame à l’arrière est en infraction, vous roulez alors qu’elle est sans casque.
• Monsieur l’agent, ça tombe bien vous allez pouvoir nous renseigner.

Je vois le regard du policier porter sur les cuisses de Karine qui avec sa robe serrée doit montrer une très grande part de ses jarretelles à cet homme dépositaire de la loi.

• Deux rues à gauche, il y a un magasin de réparation de vélos, ils doivent en vendre.
• Je vous remercie du renseignement mon ami, il serait mal venu de prendre une amande en cherchant à nous procurer ce genre de matériel.

Sans autre forme de procès, j’embraye et j’ai le temps de voir une fraction de seconde, le policier estomaqué.
Deux rues après, elle est en sens interdit et sans m’inquiéter plus, je la remonte jusqu’à la boutique que je savais être là grâce à monsieur l’agent.

Je descends tenant l’engin, Karine en fait autant, j’avais bien vu les bas, les jarretelles et certainement un peu plus, il a dû se régaler avec sa petite culotte rose.
Nous éclatons de rire.

• Tu es gonflée, je te reconnais bien là.

Nous rentrons, je laisse ma Vespa sur le trottoir après avoir récupéré la valise et nous remontons la rue jusqu’à une boutique de vêtements.
Nous allons refaire un peu nos gardes robes.

• Que penses-tu de ces shorts avec boléros ?
• Ça devrait aller avec vous qui semblez être sportive.
• Je vous conseille, ces petits hauts qui mettront en valeur vos jolies poitrines.

Je suis à deux doigts de lui demander de tâter la mienne, mais j’ignore jusqu’à ou ma mère lui a dit que je tenais un bordel.
Si je pars dans une partie de touche poitrine avec la vendeuse fort appétissante elle aussi, comment va réagir Karine.
Bien sûr, nous savons qu’elle s’est laissé séduire par le beau Mario et que je pourrais lui en vouloir.
Mais je me souviens que c’est d’elle dont je me suis servie pour quitter Avignon en direction de l’adresse trouvé sur les enveloppes caché dans le placard de ma mère.
Si j’étais restée avec le bel italien au lieu de tenir le bordel, ce serait moi qui approvisionnerais ce bellâtre en monnaie trébuchante avec mes fesses comme il a essayé de faire avec Karine.
Elle se change, ensemble bleue, au lieu de ses bas et sa petite culotte, c’est ras la chatte qu’elle va montrer son joli minou.
Mon short vert est vraiment ras nos moules et ses vrais, mes seins mis en valeur.
Je paye, quand nous sortons de la boutique, c’est moi qui ris, Karine a choisi son ensemble avec ses hauts talons qu’elle a gardés.
Je cale le paquet avec sa robe serrée et mes propres affaires dans le sac où la vendeuse les a mis devant moi et c’est parti, retour vers Tournai.
À un croisement à la sortie de la ville de Lille, des policiers sont là, regardant la circulation.

Le flic, de l’épisode du casque est là, ils ont changé de secteur.
Je me permets de lui faire un petit signe de la main, là nous avons chacune notre casque.
Que peut-il nous reprocher ?
J’entends Karine rigoler derrière moi, comme la route est dégagée, j’accélère.
Jusqu’à maintenant elle se tenait une main sur le porte-bagage, elle m’enserre, mes seins se mettent à bander.
Rapidement j’arrive à Baisieux et ce que j’espérais se produit.
Non seulement le camion est là, mais l’un des jumeaux décharge un morceau d’échafaudage.
Il fait chaud, il est en maillot de corps, j’avais peu remarqué sa belle musculature.
Il est vrai que la nuit que j’ai passée avec eux, je me suis plus inquiété de leurs bites me prenant en double pénétration qu’à leurs biseps.

• Gladys, tu es encore là, je croyais que tu reprenais ton travail à Avignon dans les premiers jours de septembre.
Tu as trouvé une nouvelle copine !
• Je te présente Karine, c’est une amie que je viens d’aller chercher à la gare de Lille.
• Tiens, Gladys, tu es là, je croyais que tu reprenais ton travail ces jours si !
Tu as trouvé une nouvelle copine.

Ce qui est stressant avec des jumeaux, c’est qu’ils font du mimétisme même dans leurs propos.

• Luis, tu as fini de décharger.
Pardon mesdames, je parlais de sortir l’échafaudage du camion.

Nous pouffons de rire, sauf Karine qui semble être loin d’avoir compris.
Le temps de quelques minutes, je sais qui est qui.
Quelques minutes car Luis à un maillot de corps bleu taché de sueur, celui de Mario est blanc impeccable.

• Les filles, vous tombez bien, aujourd’hui nous avons 24 ans et chaque année, pour éviter les cadeaux un peu merdiques, comme notre entreprise marche bien, une année sur deux, nous choisissons un cadeau en commun.
Cette année s’était à mon tour.
Mon frère est parti au boulot ce matin pendant que je préparais la surprise, nous allons la découvrir tous les quatre.

Luis, viens que je te bande les yeux.

Mario prend son frère par la main, je retrouve la salle ou j’ai atterri lorsque les deux frères étaient venus me récupérer sur un banc où je dormais.
Il va vers la terrasse couverte l’hiver, un Spa est là.
Ce doit être le cadeau que Mario a préparé pour Luis.
Il lui enlève le bandeau.

• Un Jacuzzi, merci mon frère, j’en révais et il fonctionne, l’eau fait des vagues.
• Les garçons, nous ignorions que c’était votre anniversaire, sinon nous serions venues avec un cadeau.
Karine, déshabille-toi, nous serons vos cadeaux dans ce magnifique Jacuzzi.

Je commence à enlever ma petite veste, suivi de mon haut.
Karine me regarde incrédule.

• Aller enlève tout comme tu l’as fait devant nous dans la cabine essayage.
Tu as été moins prude quand tu as baisé avec Mario.
• Pardon ?
• Mario, des Mario il y en a dans le Nord et il y en a aussi dans le sud.
Celui dont je parle a été mon amant et cette petite peste a voulu me le souffler.
• J’étais amoureuse de lui.
• Et lui de toi au point de faire de toi une pute marseillaise.
Par chance, tu as pu t’échapper, car sinon ce soir, tu tapinerais sur le vieux port.

Karine commence à se désapper nous montrant ses formes généreuses et sa fente épilée.
Je lui prends la main et ensemble nous nous glissons dans l’eau fraiche.
Les garçons en font de même et nous rejoignent...


Jusqu’à où Karine acceptera d’être le cadeau d’anniversaire pour les jumeaux, je vous le raconterais dans la série VI de « Grand-mère Odette » dans les jours prochains.

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