La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 521)
Vanessa au Château (suite de l'épisode précédent N°520) -
Vanessa se gare devant le chenil, sort de sa voiture et vient sagenouiller devant le Majordome, mains dans le dos, attendant ses ordres pour connaître la conduite à tenir. Walter sapproche delle, la prend par les épaules pour la relever, et dune main prend son menton pour plonger son regard dans le sien.
- Soumise, je tiens à te présenter mes excuses pour tavoir obligée à mentir au Maître. Tu as choisi de me couvrir, ce qui est une faute grave, pour laquelle tu as été sanctionnée, si jai bien compris. Peut-être un jour trouveras-tu la force de me pardonner.
- Je vous pardonne Monsieur, répond naturellement la jeune femme.
- Sans contrepartie ? sétonne Walter.
- Errare humanum est, les Dominants aussi ont des faiblesses, même sils sont dévoués au Maître, et vous prenez la peine de me demander pardon, chose que votre position ne vous obligeait pas à faire, cette raison est suffisante pour moi.
- Tu viens de prouver que tu méritais à ton tour mon pardon pour tes fautes passées, jespère que dorénavant tu sauras être la soumise que ton Maître attend de toi.
- Merci Monsieur, répond avec sincérité la jeune femme, heureuse quil la reconnaisse enfin comme soumise.
- Bien, que mamènes-tu ? Normalement dans ton coffre, tu as un colis pour moi !
Vanessa ouvre son coffre et prend la laisse du jeune soumis pour le faire sortir de la voiture, elle reste délicate malgré le peu dattention quil mérite.
- Hum, tu es bien trop douce avec ce chien, donne-le moi, sexclame Walter.
Disant ces mots, il prend la laisse et tire fortement dessus pour amener le jeune homme à ses pieds. Celui-ci reste agenouillé, silencieux et immobile.
- A-t-il fauté ?
- Depuis quil est dans ma voiture, non Monsieur, répond la jeune femme avec respect.
- Mais avant ?
- Avant, la liste est longue.
- Ah ? Je técoute.
- Désobéissance à son Maître, mais aussi à Monsieur Le Commandant, manque de respects, et il a tenu des propos insolents voire insultants envers LE Maître Vénéré et Le Commandant.
- Envers Le Maître, Monsieur Le Marquis dEvans ? Alors, ça, cest une faute très grave
extrêmement grave même.
- Oui Monsieur.
- Quels propos ?
- Monsieur, je nose les répéter, tant ils mont moi-même choqué et blessé.
- Je te le demande, insiste Walter.
- Que Monsieur Le Marquis dEvans se disait un grand Maître de par ses années de pratiques mais quIl nen méritait pas le titre, répond Vanessa dune faible voix montrant encore quelle en est heurtée.
- Quoi ? Ce chien a osé tenir de tels propos si insultants !? interroge fâché le Majordome.
- Oui Monsieur, Le Commandant les a lui-même entendu.
Walter dun air courroucé se tourne vers le chien-soumis, le regard sévère, le ton irrité, la voix forte, il lança au jeune homme agenouillé :
- Je mengage à ce que ton séjour soit tout sauf agréable, annonce dune voix perverse et réprobatrice le Majordome au jeune homme, tout en posant son pied sur sa nuque pour plaquer sa tête dans la poussière du sol. Mais avant, je dois massurer que tu connaisses la seule phrase qui pourra te sauver de ce qui tattend, car ici, ce nest surtout pas une prison et on a jamais retenu personne. Chacun est là de son plein gré et les portes du Château sont grandes ouvertes. Quelle est-elle cette phrase ?
- Je veux partir de ce monde, répond dune voix implorante le jeune homme.
- Cest la phrase que tu lui as énoncée ? interroge Walter, surpris que Vanessa se soit trompée de terme.
- Non Monsieur, je lui ai donné la bonne phrase, répond humblement la jeune femme.
- Eh bien, quelques minutes de présence et première faute, je vais apprécier moccuper de ton cas. Quelle est donc cette phrase, jattends, dit Walter frappant le cul tendu du jeune homme de sa cravache.
- Je veux quitter cet univers, ose le jeune homme, peu certain se rendant compte quil aurait du faire plus attention à chaque terme.
- Essaie encore dit le Majordome lui infligeant deux coups de plus.
- Je veux quitter ce monde, dit soudain le jeune homme retrouvant la mémoire.
- Bien, quelque soit la personne devant qui tu es, si tu la prononces tout prendra fin immédiatement et tu pourras rentrer chez toi. En dehors de lautorisation que tu as de dire ces mots, tu devras faire silence total.
Vanessa regarde le jeune homme, la tête dans la terre, le pied de Walter toujours sur sa nuque, tremblant, nu, les fesses zébrées par ces premiers coups de cravache, tenu en laisse comme un vulgaire animal, elle le plaindrait presque, mais elle repense à ses propos insultants et quelque chose au fond delle, a envie de le voir puni.
- Quant à toi soumise, prends ta voiture, rejoins lentrée principale du Château, gare-toi devant. Le Maître tattend dans son bureau.
La jeune femme ne pensait pas que son Maître lui ferait lhonneur de la voir, pas après les fautes quelle a encore commises sous les ordres de son commandant, à moins que ce ne soit pour sanctionner ses multiples erreurs.
- Ah joubliais, au cas où tu te poses la question, vas-y habillée et debout.
Sans dire un mot de plus, Walter se dirige vers les cages du chenil, menant le jeune soumis à sa suite. Vanessa ne perd pas de temps, elle remonte dans sa voiture, va se garer devant lentrée principale et se dirige vers le perron du Château. Pendant ce temps, Monsieur Le Marquis dEvans reçoit un appel de son ami le Commandant.
- Allo ?... Ah, bonjour très cher, avez-vous passé une bonne journée ?
- Excellente, elle me manque déjà, avoue Le Commandant.
- Jen suis heureux pour vous, je vous souhaite plein de bonheur en sa compagnie.
- Merci, sincèrement. Je voulais encore vous remercier de prendre en main le petit rebelle que vous avez pu observer.
- Cest un plaisir, jai quelques mots à lui faire ravaler, samuse Le Noble.
- Effectivement, et je ne doute pas quil saura les regretter amèrement.
- Il doit être entre les mains de Walter à lheure quil est.
- Parfait, je voulais aussi vous informer que votre soumise a des mains divines, vous devriez les tester personnellement.
- Javais cru comprendre, mais il est encore trop tôt pour quelle ait lhonneur de toucher mon sexe de ses mains.
- Je parlais de massage très cher, je pense quelle dépasse vos meilleures masseuses.
- A ce point, cher ami ? Lamour vous fait perdre le sens de lobjectivité.
- Je ne pense pas, joserais presque parier, cest vous dire, mais jugez par vous-même.
- Entendu, je vous laisse elle ne va pas tarder, elle vient de se garer, je la vois par la grande fenêtre ! Passez une bonne soirée.
- De même et merci encore pour tout...
Vanessa hésite un instant puis pousse la lourde porte vernis en chêne massif à double battant et traverse les nombreux et hauts couloirs ornés des splendides tapisseries accumulées au fil des siècles. Ses pas résonnent sur les grandes dalles en damier blancs et noirs de limmense hall dentrée pour devenir plus feutrés sur les épais tapis et moquettes luxueuses des couloirs. Le fait de se rendre seule, habillée et debout lui donne une sensation insolite de liberté car rarement jusqualors elle na pu se déplacer ainsi dans ce Château. Alors, elle profite de cette rare occasion et se prend même à rêver quelques secondes dêtre une belle et riche princesse gâtée dans son château vaquant de couloirs en couloirs ! Et puis tout en marchant et admirant ce riche décor, elle se mit à repenser avec émotion, que le célèbre Marquis de Sade, à son époque, avait certainement dut lui aussi traverser ces couloirs. Et cest justement en pensant à cet illustre écrivain, quelle aperçoit tout au fond dun couloir au-dessus dune majestueuse corniche murale ornée dimposantes rosaces, une toile très ancienne et monumentale.
- A enfin, entre !
Vanessa pousse la porte et découvre son Maître assis dans Son fauteuil, un livre à la main, alors que les enceintes diffusent de la musique classique, elle sourit en entendant la musique quelle apprécie, et immédiatement vient sagenouiller devant Lui, les mains dans le dos, la tête baissée.
- Bonjour Maître Vénéré.
- Bonjour soumise, tu es bien longue pour arriver jusquà moi ! Et pourquoi ce sourire ?
- Pardonnez-moi Maître Vénéré, mais je nai pu mempêcher de marrêter quelques instants pour admirer limposant tableau de Votre ancêtre posant avec le célèbre Marquis de Sade
- Ah, je comprends mieux pourquoi tu as mis du temps pour arriver jusquici !
(avec beaucoup de fierté dans ses mots)
Oui, ce tableau unique date de la fin de lannée 1784 et vaut une petite fortune si je le proposai à un quelconque musée. Mais évidemment, je ne tiens pas à me séparer de cet incroyable héritage familial
Je ne te punis pas de mavoir fait attendre car à tableau exceptionnel, circonstance exceptionnelle et donc pas de sanction. Le fait que tu sois restée admirative, devant cette magnifique toile, honore moi et mon aïeul !
Bien, je répète ma question, pourquoi ce sourire ?
- Jaime cette musique Maître.
- Tu la connais ? sétonne Le Marquis, peu habitué à rencontrer des personnes de son âge amatrices de musique classique.
- Je nai pas de mérite, cest la sonate la plus connues de Beethoven, la n°14 en do dièse mineur, surnommée « Sonate au clair de lune », Maître.
- Doù tiens-tu ce savoir ?
- Je la jouais au piano lorsque javais 10 ans, et cétait ma préférée, je la trouve si relaxante, si belle et pourtant tant de tristesse lhabite.
- Tu joues au piano ? sétonne Le Noble.
- Jy jouais, mon père est musicien, il me la enseigné, mais cela fait bien 10 ans que je nai plus touché un clavier.
- Quel talent nas-tu pas ? sourit Le Noble.
- Celui de la fellation, ose Vanessa sur le ton de lhumour.
Le Noble sourit de voir Vanessa si libérée dans sa condition, cette soumise est dune compagnie si agréable lorsquelle est femme, quIl pourrait presque regretter de lavoir prise sous Son joug.
- Un jour, tu me la joueras sur le piano à queue du grand salon. Ten sens-tu capable ?
- Avec un peu dentraînement oui Maître, je nai eu que peu doccasions de jouer sur de tels instruments.
- Bien, parfait, je te laisse un mois pour tentraîner, si tu souhaites venir texercer ici, mon grand salon test ouvert sans condition à nimporte quelle heure du jour et de la nuit, et je parle à la femme.
- Merci Maître.
- Bien. Autre chose, alors ces dernières 48h, quen as-tu pensé ? reprend-t-il dun ton plus Dominateur.
- Ce fut tellement intense en émotion, être exposée ainsi au restaurant, Vous peiner par mon mensonge, Votre sanction, les sentiments du Commandant, lui, nous, ma faute de débutante, cette sanction humiliante, si infantilisante, le comportement de ce soumis, le sentiment de colère que jai ressenti à son égard, la honte que jai ressenti davoir de tels sentiments
- En effet que démotions, samuse Le Noble. Saches que malgré tes fautes, je suis fier de toi, tu as enduré toutes les sanctions stoïquement, tu as fait honneur à ton appartenance envers Moi devant cet autre Maître, tu tes retenue de répondre à ce jeune insolent.
- Merci Maître, répond Vanessa radieuse.
- Allons lève-toi et suis-moi.
La jeune femme sétonne de devoir suivre son Maître debout, ils quittent la pièce et se dirigent quelques portes plus loin, là Vanessa découvre une pièce décorée entièrement pour la relaxation.
- Mets-toi nue, pose tes vêtements sur ce fauteuil.
Vanessa obéit tout en voyant son Maître qui se déshabille également. Elle se sent mal à laise, elle baisse la tête pour ne rien voir de lanatomie de son Maître. Le Noble conserve son boxer et sallonge sur le ventre sur une table de massage.
- Il parait que tu sais faire des miracles, je veux vérifier par moi-même, les huiles sont sur le meuble en face.
Sans attendre la jeune femme se dirige vers les huiles, en choisit une faite pour la relaxation, puis revient devant son Maître. Vanessa senduit les mains dhuile et hésite un instant, nayant jamais eu lhonneur de toucher le corps de son Maître. Elle ferme les yeux et pose ses mains sur ses épaules, puis la musique relaxante aidant et venue de nulle part contribue à cet ambiance de sérénité. Vanessa laisse ses mains faire ce quelle sait faire le mieux. Le Marquis vérifie dès les premières minutes les dires de son ami, et effectivement la jeune femme a des compétences qui dépassent celles de Ses meilleures masseuses. Il profite donc de ce moment de plaisir, sans un mot, laissant la jeune femme exercer son art, pendant plus dune heure.
- Eh bien, finalement tu vas servir à quelque chose en ces lieux, annonce Le Marquis en se relevant très relaxé.
Vanessa sagenouille immédiatement, attendant le bon vouloir de son Maître, qui se rhabille tranquillement. Il se tourne vers elle, lobserve en se félicitant davoir détecté en elle une soumise de qualité.
- Debout, ordonne-t-il dun ton sec obtenant immédiatement lobéissance de la jeune femme.
Il sapproche delle par derrière, la colle contre Lui tout en lui caressant avec une tendresse déconcertante sa poitrine, sattarde sur ses tétons déjà dressés, malaxe ses seins tout en douceur alors quune de ses mains descend vers son sexe quIl découvre trempé tout en branlant toujours avec lenteur son clitoris gonflé de désirs.
- Je sais sanctionner, mais je sais également récompenser, tu as le droit de jouir sous mes doigts, lui murmure-t-il à loreille.
- Ho, merci Maître, vraiment merci, répond Vanessa dun ton de délivrance.
Vanessa se laisse aller contre le torse de son Maître et écarte encore plus ses jambes pour faciliter la lente masturbation de son Maître. Masturbation exercée avec doigté sur son sexe si réceptif aux caresses judicieusement excitantes et prodiguées avec savoir-faire par le Marquis. En effet, Ses doigts jouent parfaitement avec son clitoris, pénètrent profondément son vagin avec une régularité exquise. Il éveille rapidement lorgasme latent de la jeune femme qui ne demandait quà se libérer. Vanessa ne tarde donc pas à laisser éclater sa puissante jouissance de lintérieur de son corps et donc sans un bruit mais avec une forte intensité. Cet orgasme lirradie de la tête aux pieds telle une décharge électrique fulgurante de plaisirs jouissifs, ses jambes flageolantes manquent de la faire chuter mais Il la retient. Il saccroupit, lassoit délicatement sur le sol et la laisse reprendre son souffle. Ensuite Monsieur le Marquis ayant les doigts trempés de cyprine, présente sa main masturbatrice devant la bouche de la soumise.
- Lèche, petite chienne
- Merci Maître de cet honneur comme de cet orgasme, dit Vanessa dun ton qui respire la sincérité tout en léchant du mieux quelle peut sa propre mouille.
- Bien, quand tu auras fini, je te laisserai, jai du travail, la pièce dà côté est une salle de bain, profite de leau chaude à ta guise, ensuite tu pourras repartir, dit-Il en tournant le dos une fois que sa main fut débarrassée de cyprine.
- Maître, je devais Vous donner la clé, rappelle Vanessa.
- Quelle clé ? interroge-t-il se retournant.
- Celle qui ouvre la cage de chasteté de lhomme que jai amené.
- Tu es bien agréable de le qualifier dhomme, il na même pas le titre de soumis. Il nest pas prêt de voir cette cage quitter son sexe. Où est-elle ?
- Dans la poche de ma veste.
- Parfait, au revoir soumise.
- Au revoir Maître.
Le Marquis dEvans se dirige vers les vêtements de Vanessa, récupère la clé, puis quitte la pièce. Elle se relève, se rafraichit rapidement dans la salle de bain, et quitte le château, pour rentrer chez elle se reposer de toutes ses émotions
(A suivre
)
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