Vous Pouvez Vous Rhabiller
« VOUS POUVEZ VOUS RHABILLER! »
« Docteur, Monsieur DE SMETS est dans la cabine
-Merci, Yolande »
Quelle gourde ! Pourquoi me déranger ainsi alors que je métais évadée de ces examens médicaux chiants : que des pépés et des femmes même pas excitantes depuis ce matin 8 heures et demie !
Voyons ce monsieur DE SMETS
« Entrez » dis-je, à peine aimable, en ouvrant la porte de la cabine, sans prendre la peine de même jeter un regard à la personne qui entrait dans mon cabinet.
Je masseyais derrière mon bureau lorsque levant les yeux jai cru rêver et me suis presque affalée : devant moi, en slip blanc « près du corps », à gousset, se tient un magnifique jeune homme dune vingtaine dannée, brun, musclé, légèrement rosissant, désemparé quil est de se trouver en cette tenue devant moi, une femme, médecin de la sécurité sociale, alors que le prénom de Dominique pouvait lui laisser croire quil avait affaire à un homme.
« Asseyez vous », lui dis-je en lui indiquant un fauteuil de skai vert où je savais davance que le contact de cette matière fraîche avec larrière de ses cuisses allaient provoquer ce phénomène, qui mamusait lorsque jétais étudiante, de rétractation brutale des testicules et du pénis ; aussi avais-je automatiquement le regard braqué sur son sexe, lorsquil sassit sans précaution particulière, pour apercevoir la bosse naturelle dans le slip se creuser légèrement, imperceptiblement
Oui je sais, je ne suis pas toujours très sérieuse !
Linterrogatoire classique pouvait commencer (lanamnèse, disent les pédants). Mauvaise que je suis avec les mecs- si le Conseil savait
-je commence par le déstabiliser par des questions ayant trait à sa sexualité. Vous imaginez : le type sattend à ce que vous lui parliez de ses antécédents médicaux, les maladies infantiles, lemploi occupé
NON ! « vous masturbez vous souvent, » : cest ma question !
Il hésite à demander pourquoi, mais jai bien vu que javais en face de moi un grand timide, cest pour cela que jattaque ainsi.
Je lui pose les questions habituelles (je suis sérieuse : l'obtention d'une historique précise est cruciale car elle oriente l'examen physique et par voie de conséquence, les examens complémentaires et la prise en charge du patient). Je passe donc rapidement à lexamen physique. Depuis hier je suis en manque de jeune mâle à dominer, à remettre à leur place : à la botte de la Femme. Et cest parti
Je vous passerai le moins intéressant pour vous lecteurs masochistes ou chères lectrices coquines, lesbiennes mes amies ou simplement femmes dominatrices.
Arrivée au niveau de labdomen jai deux possibilités : soir demander au patient de se lever soit de poursuivre alors quil est allongé sur la table dexamen.
Moi, je pratique de deux manières avec les beaux messieurs :
Soit allongé : je commence à palper labdomen en baissant légèrement le slip jusquà la hauteur des poils pubiens. Puis si jai affaire à un mec assez sûr de lui je lui demande de baisser le slip et jexplique
Si cest un timide, je baisse moi même le sous-vêtement gênant, sans le moindre mot dexplication.
Soit debout après la première partie : je minstalle en face de mon patient, sur un tabouret situé à côté de la table, le regard à hauteur de labdomen. Ca cest une pratique à laquelle je recoure avec les grognons, ceux qui disent quils pensaient avoir affaire à un homme ou ceux qui me semblent machos pour une raison ou une autre : une expression, une attitude
Là, selon le cas je linvite à baisser le slip ou le fais moi-même.
Aujourdhui, ce sera le cas !
Il sest mis debout, lair vaguement gêné ; je me suis assise Et sans rien dire je lai positionné face à moi et des deux mains passées dans lélastique, jai baissé le slip. Cest toujours un peu troublant comme geste, pour lhomme bien sûr, mais aussi pour moi. Les poils du pubis en V renversé et quoi ensuite ? La petite fille qui est en moi sinterroge : le gland ou le dos du pénis ? Je parie pour le gland.
Gagné ! Cest le gland ou plus précisément une partie du gland que laisse apparaître le prépuce de ce jeune homme qui a un début dérection. Disons que la verge nest pas flaccide.
Je me réjouis de procéder à un examen complet et détaillé de lintimité de ce gentil garçon qui na que le tort dêtre un mec qui me passe entre les mains. Tant pis pour lui et tant pis pour la déontologie ! Après le doctorat, vive la liberté dagir librement dans les limites bien sûr du raisonnable. Mais le suis-je vraiment ? Je men veux de minterroger !
Allons, continuons dans notre « examen-prétexte-à-une-humiliation-en-règle » de cette « ennemi de sexe ».
Procédons par ordre. Mais il commence vraiment à bander, ce mec !
Le corps spongieux entourant l'urètre antérieur est souple et régulier, comme les corps caverneux (symétriques). Le gland est recouvert dun prépuce important, que je refoule en arrière laissant découvrir, à la face inférieure, le frein sans attirer toutefois le méat urétral (sinon cela traduirait une brièveté du frein du prépuce). Le méat urétral est bien situé à l'extrémité du gland, la fente est souple et verticale denviron 7 mm dans son grand axe. Pressant sur le gland ainsi dégagé jobserve lintérieur du méat, propre, sans sécrétion.
Notre jeune homme nest pas trop excité. Dans le cas contraire je naurais peut-être pas osé nettoyer avec ce que lon appelle communément « coton-tige » comme je lavais fait un jour pour un ado un peu excité.
« L'examen de la verge est nécessaire, monsieur, dis-je aux curieux qui posent des questions ; il permet de reconnaître des anomalies de position du méat urétral, du prépuce, du frein et des anomalies des corps caverneux et spongieux (indurations). Cest pour cela que je dois passer le majeur et lindex sur toutes les parties de la verge ». Mon patient a un bel appendice denviron 18 cm en semi-érection (à peu près 15 au repos) ce qui est au-delà de la moyenne.
Bien, voyons le contenu scrotal, pensai-je en regardant les bourses de mon lascar un peu remontées et ridées, « peut-être la tension nerveuse due à cette situation embarrassante
» Comment se comporterait-il si, comme dans de nombreux Etats des Etats Unis, je devais être assistée dun tiers, le plus souvent une infirmière, qui se contente dêtre présente en cas de doléances du patient. Cest vrai que le patient peut refuser
Revenons aux attributs de notre belle victime du jour ; le contenu scrotal est facilement accessible à la palpation, son examen doit être méthodique et anatomique.
Le scrotum est souple, glisse normalement sur le contenu scrotal et n'y adhère en aucun point. Pour examiner le contenu scrotal, une main doit l'immobiliser pendant que l'autre suit les contours des différents éléments. On individualise ainsi le testicule normalement ferme, régulier, sensible, coiffé par l'épididyme dont on reconnaît la tête au pôle supérieur du testicule, le corps séparé du testicule par un sillon et la queue à la partie basse. Le testicule est entouré par une membrane, la vaginale, qui peut être pincée. Testicule et épididyme sont surmontés par le cordon spermatique où l'on palpe le déférent (mine de crayon) que l'on suit depuis son origine (la queue de l'épididyme) jusqu'au canal inguinal dans lequel il pénètre. La palpation du contenu scrotal permet de reconnaître une anomalie du testicule (position, taille, consistance), une anomalie de l'épididyme (noyau dur), une anomalie du cordon (kyste, hernie inguinale).
Vous êtes encore là, cher lecteur ?: cest ce que jexplique aux curieux, pour les faire taire !
Et je palpe longuement le scrotum du garçon, à mains nues, joubliais de préciser. Cest une matière assez curieuse à triturer, à malaxer
Pendant cette phase les réactions des hommes sont variables. Si je dois faire un pari sur mon bel animal je dirais que la semi-érection va se confirmer et que je vais avoir une solide turgescence, mon patient balbutiant des excuses
Encore gagné !
Là jai le choix en fonction du mec ? Pas détonnement, je reviens au prépuce, re-décalotte plusieurs fois en prenant fermement le scrotum de la main gauche et en rétractant le prépuce à plusieurs reprises de la main droite ; il va éjaculer, rougir, bafouiller encore des excuses ; Je vais lui passer un mouchoir en papier ! Toujours gagné ! Jack-pot !« Allez, cest naturel, ne vous inquiétez pas mon petit monsieur ! » me permis-je de lui dire en souriant.
Mon pauvre garçon, ce nest pas fini! pensais-je.
Une sérieuse palpation des orifices herniaires va compléter l'examen.
« Toussez, encore, plus fort !allons, encore » je fais durer le plaisir. Il est clair que, comme de rigueur, lopération se répétera des deux côtés.
Je me suis dabord fait « un petit tour » que jaime beaucoup : le réflexe crémastérien ; je vous explique rapidement le phénomène : le testicule est rétracté vers le haut par une contraction du muscle « crémaster » si on effleure de longle la peau de la face interne de la cuisse (le fonctionnement de la moelle lombaire se teste de cette manière). Cest rigolo ! Je vous lai dit je suis comme une petite fille ! On a parfois affaire à ce quon appelle un « testicule ascenseur », mais là cest un peu embêtant pour le propriétaire ! Mais pas bien grave, rassurez vous.
Bon, je continue avec mon patient, souffre-douleur ? cobaye de mon plaisir sadique. Allez va, tout est en ordre ; cest ce que je dis au type en lui disant cette phrase que jaime beaucoup :« vous pouvez vous rhabiller ». Cest dommage, à quarante ans, mignon ou pas, il aurait eu droit à son toucher rectal !
Bon, cest vrai je naime pas beaucoup le corps des mecs ; je préfère celui des femmes et de loin ! Et puis entre femmes on se comprend si bien ! Mais jadore embarrasser ces mecs imbus de leurs attributs, fiers de leur appendice, dont ils se demandent toujours sil est assez long ! vous savez ça les filles.
Alors jaime bien les vexer un peu ces pauvres garçons. Il marrive de leur dire « je vois que vous vous interrogez sur la longueur de votre pénis, cest vrai quil est un peu en dessous de la moyenne, mais ne vous tracassez pas, lessentiel est de bien sen servir ! »
Croyez moi, moi docteur Dominique CHALLOIS je sais bien men servir !
Le pauvre type est vexé pour plusieurs jours ! Il a été aux ordres, sous ma coupe, pendant les vingt minutes de lexamen. Je me suis amusée. Mais, sur le fond jai fait mon boulot en pro ! Dailleurs je suis appréciée par ma directrice. Eh oui, messieurs encore une femme ! et vous saviez
vouée à Sapho !!!
Nous sommes partout
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