Troublé...

L’autre soir, profitant du beau temps, je décidais d’ aller courir au stade.
Arrivé sur la piste, je m’aperçois qu’il y a déjà quelqu’un qui tourne. Comme le gars avait l’air d’avoir une bien plus belle foulée que la mienne, je n’allais pas tarder à savoir qui c’était. J’entends son souffle dans mon dos. Il me dépasse à l’aise. Plus grand que moi, chevelure abondante, bronzé, short de running orangé, longues jambes fuselées, marcel blanc, assez baraqué. Jamais vu. Régulièrement, tous les trois ou quatre tours, il me prend un tour et me redépasse à chaque fois. Il a l’air super facile ! Pas comme moi… Trois quarts d’heure plus tard, je l’aperçois qui regagne les vestiaires. Finalement, moi aussi j’ai ma dose. Je décide d’arrêter aussi. Quand j’arrive dans les vestiaires douches, il est déjà sous la douche, à poils. Dans ce stade là, les douches sont collectives, ça fait un grand espace avec les vestiaires. Je me déshabille moi aussi. A cette heure tardive, il n’y a plus que nous. Il est appuyé à l’oblique, bras levés, sous le jet brûlant. Il est plus grand que moi et bronzé de partout. Toutes les douches étant libres, je me paye le culot de m’installer juste à côté de lui. Il a les yeux fermés et reste parfaitement immobile, cherchant probablement à se décontracter après sa course. Ca me permet de jeter un coup d’œil à sa bite. Pas mal du tout. Faut dire que je trouve toujours que les bites des autres sont plus longues que la mienne… Son torse est couvert d’un fin duvet, il a une belle ligne de poils qui filent vers le bas et je jurerais que sa touffe est légèrement taillée. Pas comme la mienne qui est totalement rasée. On reste ainsi un bon moment à savourer la caresse de l’eau. Je n’arrive pas à détacher mon regard de sa queue. Il a toujours les yeux fermés. C’est ainsi que je remarque qu’on dirait qu’elle commence à prendre légèrement du volume…Oui, maintenant c’est sûr, elle s’épaissit et se tend un petit peu en arc de cercle.

Il se met à bander ! Est-ce la chaleur de l’eau –un poil trop chaude- ? Ma présence à ses côtés ? Maintenant c’est évident, je la vois même osciller doucement au fur et à mesure qu’elle se gonfle de sang. Tout ça me trouble profondément et …m’excite. Du coup, je sens aussi ma bite qui…Noooon ! Déconne pas ! On a beau faire, ça ne se commande pas. La sienne, par contre, est maintenant parfaitement dressée. Une belle bite. Lui, ça n’a pas du tout l’air de le perturber. Il est toujours immobile sous le jet, les yeux clos. La mienne est entrain de se mettre dans le même état que la sienne à toute vitesse. Tiens ! Le voilà qui bouge. Un peu gêné, je me tourne de trois quarts. Lui arrête le jet et commence à se savonner partout, sans me prêter attention. Il se caresse copieusement partout, s’attardant longuement sur sa queue qu’il noie de savon. Très à l’aise. S’il veut que je lui savonne le dos, surtout qu’il n’hésite pas à demander. Son aisance est communicative et, finalement, je me retourne, lui offrant le spectacle de ma bite raide. Il la regarde un moment, semblant surtout intéressé par l’absence de poils. Je me savonne copieusement aussi. Je ne sais pas pourquoi, mais ce mec m’intimide. D’habitude, j’aurais déjà tenté quelque chose…là, rien. Pourtant, il a l’air à peu près de mon âge. Ce qui est sûr c’est qu’il me trouble profondément. C’est sûr, c’est un beau mec, avec un corps parfaitement équilibré, ni trop, ni trop peu. Mais il n’est pas non plus super canon comme Paulo… Il a remis le jet. Le spectacle de la mousse blanche qui file entre ses pecs le long de sa ligne de poils est magnifique. Il se rince bien soigneusement et…s’éloigne vers son casier ! M….. ! Il ne s’est rien passé du tout ! J’en reviens pas. De là où je suis, je le vois prendre son portable et, probablement, regarder ses SMS, bien qu’il tienne son portable assez vertical. Serait-il entrain de me prendre en photo ou est ce à cause du reflet des néons ? Dans le doute, je décide de lui en offrir le maximum.
Je m’arcboute sous le jet, face à lui, bite tendue, dégoulinant d’eau. Il s’essuie lentement. Je rejoins moi aussi mon casier pour me sécher. Il enfile un slip de couleur turquoise, de forme assez slippée, sans ceinture. Tiens, j’ai le même en jaune. Ca nous fait au moins deux points communs ! Il a assez de mal à caser dans son slip qui se déforme sacrément. Un short long fuschia en coton, un polo noir, des tennis grises, un léger signe de tête vers moi. Il est déjà presque sorti. Wow ! Ca ne peut pas en rester là ! Il faut que j’en apprenne plus sur lui. A toute vitesse, je m’essuie à moitié, enfile mes vêtements et sors pour essayer de le suivre. Sur le trottoir su stade, il y a encore du monde qui marche. Je vais jamais le retrouver. Gauche ou droite ? Ah ! Je l’aperçois là bas, à une centaine de mètres, avec son short coloré et sa grande taille. Je presse le pas mais je ne veux pas me faire repérer non plus. Il se dirige vers le centre. Je me rapproche à trente mètres de lui. Il me vient une idée. Je sors mon portable, le mets en appareil photo, zoome au maximum et le prends en photo par l’arrière. J’aurais au moins ça… On continue. Tout à coup, à un carrefour, je ne le vois plus. Il a du tourner à droite. Je presse le pas, tourne à droite…rien ! Je me dis qu’il a du rentrer dans un commerce. Je regarde par les vitrines…rien. Seule solution, il doit habiter au dessus d’un de ces magasins. Je traverse la rue et me poste sur le trottoir d’en face pour voir si de nouvelle fenêtres s’éclairent…Rien !
Et merde !

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!