Traces D'Aude
Elle sappelait Aude. Javais alors dix-sept ans, elle allait les atteindre six mois plus tard, en début de lannée qui pointait. Je ne pense pas quelle fut un jour amoureuse de moi, je pense au contraire que cest la peur, puis le dégoût de ma personne qui la fit pourtant venir à moi. Comme si elle voulait se persuader quelle avait raison, quelle était dans son droit de me fuir. Jai toujours aimé ce genre de psychologie de femme, à la fois sensée et paradoxale.
Cétait une fille très curieuse et courageuse, au contraire de ce que son attitude physique et son tempérament laissaient voir pour qui la côtoyait. Elle avait cette allure de lextra-terrestre qui attend avec ferveur son bus galactique pour repartir vers dautres étoiles, dautres planètes. Dans un quotidien scolaire au sein dun bahut de six cents âmes, ma propre curiosité ainsi que mon excitation rapide à légard de sa personne mavaient amené quelques années plus tôt à tenter des approches de garçons auprès dune fille, dans un style plus proche de léléphant de mer en rut que du rossignol chanteur.
Caresses
Il y eut très nettement dans ma mémoire un après-midi orageux, durant lequel je pris le parti deffleurer sa cuisse droite avec le dos de ma main gauche avant dentrer en classe dhistoire, elle vêtue dun de ces jeans qui nous suggéraient le pubis et la chatte de nos sujettes de désir. Une époque aujourdhui révolue. Je lui dis : « je massieds près de toi aujourdhui. Sois heureuse ». Elle ne létait franchement pas, sa copine de banc layant lâché de maladie depuis quelques jours. Je passai cette heure dhistoire à promener mes doigts sur sa cuisse, tout en feignant lécoute docile de lélève studieux devant une animatrice de classe, morte sans doute depuis la fin du siècle passé. Aude repoussa mes allées et venues sur sa jambe, mais nosa pas protester plus, et ne dis rien à lenseignante de peur dêtre elle-même sanctionnée : « Mademoiselle, quand on est de bonnes murs comme nous souhaiterions que vous le restiez, on proteste ! On dit non ! ».
Il est vrai quil y avait de quoi angoisser devant de telles situations affreuses et désespérantes ; elle se tut donc et ne me dénonça jamais. Elle laissa promener ainsi mes doigts puis ma paume chaude sur cette partie du corps si sensible, et je pus la caresser de nombreuses fois tout le long de cette belle cuisse nullement offerte. Elle me laissa bander à en faire mal tandis que je lui interdisais lInstruction.
Je le savais, elle ne maimait pas, elle naimait pas mavoir auprès delle, mais elle était caressée par une main qui la désirait, et cela ne pouvait que la troubler. Il ny eut que peu de mots entre nous, ses yeux étaient peur et colère au début, la peur demeura mais vinrent les yeux vides qui regardent en avant sans ne plus savoir avancer. Je lui susurrai une seule fois le plaisir qui était le mien de ce faire, elle me répondit par un « Arrête ! » qui haletait plus quil ne simposa. Par deux fois, je tentai de poser cette main impérieuse et salope sur son pubis, dans lespoir quelle la laisse quelques secondes doucement la palper. A aucun moment cependant, elle ne me le permit et la retira vivement. A lépoque, jen avais presque quatorze ans, elle venait davoir ses treize ans, cétait encore une et je fus le premier qui la caressa. Elle men fit laveu plus tard. Nous eûmes dautres moments furieux durant cette année, je fis des approches par derrière et émis des mots crus, tendancieux et dignes de lobsédé. Toujours dans le refus de sa part, je lui demandai systématiquement lautorisation de la toucher et ninsistai jamais. Jétais grillé, foutu, mais jétais fou delle, de ce corps impoli pour ma libido.
Je la laissai pourtant en paix quand elle me fit comprendre toute la haine et lhorreur que je lui insufflais par mes actes à son encontre. Je lui écris une lettre dexcuse à laquelle elle ne répondit jamais. Je mécartai donc delle, une distance que je réussis à maintenir pendant plus de deux ans, et qui me permit de la retrouver dans de plus belles dispositions à mon égard.
Je retrouvais Aude dans quelques matières seulement, lors de quelques dix heures sur lensemble de la semaine. Ses choix de formation se précisaient et séloignaient ainsi des miens, mais je pouvais la retrouver à mon grand bonheur notamment lors des cours de philosophies, et où lenseignant appréciait de solliciter lavis de sa classe. Je cherchais, selon mes humeurs de jours, à me positionner à elle, soit en face à face, soit elle de dos, et jemmagasinais des postures, des bouts de chair dévoilés lors de mouvements plus amples, des regards, des mots dits, énoncés publiquement ou plus exclusivement à lun ou lautre de ses comparses. Jempilais ces impressions dans mon âme tourmentée, je rentrais chez moi, je désespérais dêtre alors dans mon lit et de déverser une rage séminale sur mes doigts, mon ventre, ou encore sur elle, sur son visage angélique, son ventre pubère, ses fesses de princesse des putes
Je la pleurai, tellement je la voulais. Elle était tout simplement dune beauté obsédante.
De meilleures dispositions
Deux ans plus tard à seize ans, blonde aux doux et calmes yeux bleus, les cheveux un peu frisés lui tombaient depuis trop longtemps sur les épaules. Elle les fit couper pour un style plus citadin. Elle devint moins fillette, encore plus bandante. Elle avait un petit copain plus vieux quelle depuis quelques semaines quelle largua subitement un matin (ou bien cétait de son initiative à lui ?). Je laperçus pleurant dans la cour avec sa grande amie dont je ne me souviens plus du nom. Je fixai cette dernière, lair alarmé : « Je peux faire quelque chose ? ».
Elle répondit : « Tu ne me las jamais dit ! ». Je lui rétorquai doucement mais clairement que je ne me serais jamais vu dans un beau rôle en allant déverser mes impressions dans des histoires qui ne me regardaient pas, mais lui rappela combien jétais heureux pour elle dêtre débarrassée de cet abruti. « Tu mérites bien mieux que lui, je te lassure ! ». Je lui fis un baiser sur le front, lui souris et la laissa avec son amie. A partir de ce jour, son attitude se fit plus douce, plus aimable. Laveu de sa première expérience érotique me fut offerte lors dun cours de physique. Elle me demanda de masseoir auprès delle après que je lui fis un nouveau discours dexcuses par rapport à ma conduite des années précédentes. Nous avions eu un débat tournant autour de la notion de respect et dintégrité ; il mavait semblé salutaire pour ma cause duser opportunément de ce moment pour lui dire tout le remords qui pouvait être le mien devant les conduites brutales dépoque.
- Merci. Ca na pas toujours été désagréable
- Ah bon ?! Ben, je mexcuse alors pour tout le désagréable !
- Depuis, jai connu pire. Mon histoire avec Ludovic sest terminée en partie par ce quil voulait que je couche avec lui. Il voulait même que je prenne son sexe dans ma bouche. Tu sais ce quest une fellation, toi ?
- Cest mettre le pénis du mec dans ta bouche.
- Ben oui. Je ne voulais pas le faire, alors il a demandé à sa cousine de lui en faire une, tu te rends compte ?!
- Et sa cousine la lui a faite ?
- Jespère que non. Je te dis tout cela parce que jai trouvé cela dégoûtant. Donc, tes assailles sur moi, je nen suis pas plus choquée que cela.
- Je garde tout de même le moment où tu mas dit que je te dégoûtais. Cest pour cela que je me suis calmé. Jétais raide dingue de toi, cest vrai, et je te lai fait savoir dune manière pourrie, mais jamais, je te le jure ! Jamais, je nai voulu têtre hostile et te terroriser. Je voulais juste que tu sois aussi folle que je nétais fou de ta personne.
- Jai eu peur de toi. Quand tu me forçais avec tes caresses, javais peur de dire non, javais peur que tu me battes.
- Quelle horreur. Vraiment, je te demande pardon, Aude ! Jaimerais que tu puisses me compter parmi tes amis, ceux que tu apprécies et en qui tu peux avoir confiance. Je te connais finalement peu, et je voudrais en apprendre plus sur toi.
Notre relation étaient en effet avant tout dordre scolaire : je connaissais ses matières délicates, je la savais fille denseignants, dont un professeur de mes options que jestimais fortement. Je désirai ce lien à présent plus fort dans lémotion, les sentiments que je lui portais. Je ne la voulais pas comme petite amie, je ne voulais dailleurs plus tomber amoureux à cette époque. Je voulais être son compère décole, et plus si affinités. Les événements nous apportèrent heureusement matière pour revoir ma copie.
Lexcursion
Après cette rencontre, vint lexcursion annuelle vers des contrées qui nous étaient idéalement inhabituels pour se permettre des conduites de jeunes de province en sortie, comme les ours affamés peuvent sortir de leur léthargie saisonnière. Aude ne dérogeait pas à la règle, pas plus que moi-même. En journée, les filles étaient entre elles tandis que les garçons cherchaient à simmiscer dans leurs groupuscules à jupe. Jeus le plaisir dêtre convié au trio que ma belle constitua en deux temps trois mouvements, et fis ainsi connaissance de la rythmique de ballade adolescente, faite surtout dentrechats vers les vitrines, les boissons acidulées et lobservation tranchée des beaux et des moches. Cette rencontre intersexuelle fut un bonheur pour moi, dautant plus quAude se montra plus proche au fil des heures passées ensemble. En fin daprès-midi, buvant notre dernier godet avant le long retour en bus, et discutant des coups de cur que nous avions actuellement dans nos sphères damour, une des amies dAude me toisa dun regard de grande curiosité et me demanda de go si jétais encore vierge. Je lui répondis de suite lévidence : qui à lécole pouvait sintéresser à un jeune comme moi pour lui soutirer sa virginité, sinon quun imprévu. Jinsistai sur limpatience qui découlait de cette attente. Je fis rire les deux donzelles, qui mavouèrent ainsi être déjà passées « à la casserole », mais Aude eut une réaction attachante. Elle me sourit puis me tapa doucement de son poing après mes dires de Caliméro. Je leur développai une vision de lHomme brisé, castré par lomnipotence de lAutre affublé de tous apparats, et qui se résignait au célibat faute de plaire aux désirs de femmes impossibles. Les deux donzelles affirmèrent leur volonté davoir un homme, un vrai à leurs pieds, mais Aude fut alors la plus prolixe dans sa volonté de défendre sa cause. Elle défendit le temps à prendre avant toute décision importante. La virginité de tous lui semblait importante à respecter, tant dans sa perte que dans sa sauvegarde. Elle était donc elle-même encore vierge ? Je trouvai cette nouvelle donne affolante, moi qui croyais mon Aude perdue à jamais, parce que tellement en avance. Elle était restée petite fille, elle avait encore refusé sa fleur à tous, et voulait encore la réserver à un joli et gentil cueilleur de pousses. Nous nous dirigeâmes vers le car, quand je sentis une main attr la mienne. Aude vint à ma hauteur, me sourit et me demanda de masseoir auprès delle lors du retour.
- Jai quelque chose à te dire et à te demander. Je ne tai pas tout expliqué avec Ludovic. Je nai jamais voulu coucher avec lui, mais jai fait des choses et appris certaines autres par sa volonté. Sil faut faire du bien à quelquun que jaime, je le ferai. Mais je ne veux pas coucher avec nimporte qui et nimporte comment.
- Je ne te suis pas, Aude. Que veux-tu me dire ?
- Ce gars est vraiment dégoûtant. Il ma à le regarder se branler, et il a éjaculé sur mes seins. Tout cela en me traitant de tous les noms, genre petite pute, salope
Je ne veux plus jamais le voir, ce sale connard, mais je dois avouer quelque chose : jaime me retrouver dans des ambiances douces et sensuelles, et je voudrais que toi et moi nous puissions vivre de ces moments.
En me disant cela, elle se lova contre moi de façon à ce que je puisse être le seul à entendre ces paroles terribles. Je la regardai fixement, ne pouvant croire ce que jentendais. Elle me souriait, et son regard clair devint plus trouble. Je la pris dans mes bras, la collant à ma poitrine, et me mis à la caresser comme un sage , tout le long de son corps, en prenant soin de ne pas la choquer et en évitant de toucher son sein. Mais Aude voulut plus. Plus dengouement de ma part. Nous étions situés au milieu du bus, ce qui me perturbait énormément, mais nombreux étaient nos comparses de classe qui sétaient endormis. Seul le fond du bus semblait animé. Je lui offris donc des caresses plus franches, tout en me rapprochant de son magnifique visage. Je lui racontai mes nuits libidineuses, me réveillant souvent avec une érection quil me fallait soulager, et pendant lesquels je limaginais auprès de moi dans toutes sortes de positions, de scenarii. Elle roucoula de plaisir, et me questionna sur ce qui me plaisait le plus chez elle. Je lui avouai mon plaisir de ladmirer tant dans ses rares jupes que dans ses pantalons, lui confessai la beauté de son fessier, et ma curiosité obsédée par ce minou que je navais jamais vu. Elle se frottait contre moi, et posa sa main à lendroit où un tertre se souleva au niveau de mon bas-ventre. Tout en promenant sa main et en me faisant monter vers un orgasme ravageur, elle me confia quil lui arrivait quelquefois de se caresser en pensant à moi, et quelle avait envie de se monter nue et belle. Enfin, elle plongea sa main entre mes boutons de pantalon et lenroula chaudement sur ma verge, avec de petites pressions du pouce qui ne pouvaient que me faire exploser. Elle me fit en effet éjaculer dans mon vêtement et sur mon pubis, et y étala longtemps le liquide quelle avait répandu. Elle était fière delle, et voulus sendormir dans mes bras, tout en me laissant la caresser discrètement mais totalement. Elle me refusa cependant lintérieur de sa culotte, me promit dès lors de se dévoiler très vite dans le temps pour faire mon bonheur.
Ce fut ma première caresse administrée par autre que moi, et cétait Aude qui me loffrit. Je tombai amoureux delle, et je savais alors pourquoi. Je comprenais lindispensable présence dun amour dans ma petite vie de jeune con. Nous ne nous quittions plus à lécole, et nous nous retrouvions le plus possible lors des temps de pause pour nous peloter et nous pelotonner lun contre lautre. Elle me branlait volontiers, et me laissa souvent enfuir ma main dans sa culotte. Je ne pouvais cependant pas la pénétrer avec mes doigts, cette sensation lui faisait encore peur, je crois.
Puis, arriva la période de préparation des examens, et Aude me supplia de laider à réussir ses tests pour plusieurs matières. Nous eûmes chacun lautorisation de nos parents pour nous retrouver au travail à domicile. Jarrivai donc un début daprès-midi chez elle, elle ne vivait quà dix minutes à vélo de chez moi, et je me rendais là plus souvent quelle ne venait chez moi. Je trouvais en effet que la présence de mes parents était plus coercitive que soutenante, et javais donc le besoin de mévader de mon étouffant foyer familial. Ce jour-là, Aude mouvrit la porte tout en restant derrière celle-ci. Intrigué, je mintroduis dans le vestibule, et trouvai mon Ange en petite culotte et chemisette. Ses parents étaient absents jusquen soirée, son frère en ville, il ne restait que le chien de la famille :
- Je veux me montrer nue à toi. Suis-moi dans ma chambre.
Nous entrâmes dans son antre, et là je ne puis me contenir plus. Je lattrapai soudainement par larrière, la colla à moi et lui dis toute la folie qui me passait par lesprit. Elle sévaporait dans mes bras, fondit comme un bonhomme à la fin de lhiver. Je connaissais la douceur frisée de son pubis, là devant une psyché quelle avait dans sa chambre, je la plantai devant, me mis à genoux et descendis son petit linge jusquà mi-cuisse, tout en admirant le produit de mon uvre. Elle était bien blonde, et avait un sexe discret avec des grandes lèvres encore bien juvéniles dans leur forme. Je la respirai pour la première fois, et cette senteur nouvelle me fit soudain mal au pantalon. Aude avait les yeux clos, et les garda ainsi quand enfin ma langue et mes doigts fouillèrent son intimité. Je la couchai par terre, et pendant une bonne demi-heure, je vécus mon premier baiser bucco-génital. Je soufflais, je soupirais, des larmes me vinrent aux yeux tellement était fort mon bonheur. Aude se trémoussait, cria au moins cinq fois son plaisir, tandis que sa source de plaisir luisait son bas-ventre et lintérieur de ses cuisses. Je la pénétrai enfin de mes doigts, doucement car ils étaient terribles dans cette virginité qui se perdait progressivement.
Elle me prit ensuite en bouche, dans une position qui métait alors inconnue et quon nomme souvent par un nombre à deux chiffres. Javais toute son intimité pour moi, alors que la mienne se noyait dans une salive salace. Elle me fit dabord mourir petitement dans sa bouche, deux explosions lune à la suite de lautre. Elle me répandit ensuite sur son visage quelle ne me présenta quen fin de partie. Elle en était maculée, de son menton à son front, ce qui me fit vaciller encore une fois. Je la basculai sur le ventre, tournai son visage afin que je puisse la lécher pendant que mon sexe encore demandeur sengouffra pour un baptême dans sa moiteur adolescente. Son hoquet de plaisir fut magique lors de cette intrusion furieuse, son « baise moi comme une pute » me rendit dingue. Jemprisonnai son beau visage de mes mains et me mis à la pilonner comme un salop. Mon sexe ne pouvait pas retenir plus longtemps sa joie de vivre, au bout de deux minutes, il eut encore besoin de cracher et je le lui permis sur son visage encore. Il retourna ensuite dans cette grotte râpeuse car jeune encore, pour me laisser étaler ce stupre sur ses splendides joue et sa bouche miraculeuse. Aude jouit une fois encore, son corps se tendant brusquement pour se relâcher très vite dans un hurlement de furie. Elle se faisait baiser comme une pute, du moins le pensions-nous, et cela semblait la transformer à vie. Au bout de deux heures dans le foutre et le plaisir, nous étions méconnaissables, suintant de transpiration et de suc, dans des odeurs corporels qui ne faisaient que ranimer notre animalité lun envers lautre. Epuisés par ce déniaisement mutuel, je réussis tout de même à la prendre dans mes bras et la porter dans son lit. Je la couchai à nouveau sur le ventre, et me permis un dernier léchage de rosette et de fleur damour tout en caressant ses fesses de reine. Je laimai, et lui prouva ma passion pour son corps avec lengagement dun militant. Aude se cambrait comme pour se soustraire de ces caresses terribles, mais revenait vite à sa cause de soumise à ce plaisir démoniaque. Elle jutait encore et nappait sa fleur dune rosée intarissable, et ce malgré la fatigue qui devait comme moi la gagner. Ses plaintes et cris me donnaient lenvie de continuer à vivre toute ma vie dans ce sillon délicieux, mais ce sont tout de même ces derniers qui nous stoppèrent dans notre folie sexuelle ; Aude nen pouvait plus, le plaisir devenait supplice.
Nous prîmes ensemble un long bain, dans lequel elle sendormit. Je la séchai tendrement et lalita pour le reste de laprès-midi. Dans son sommeil proche dun coma, jadmirai sa beauté juvénile, et me permis une dernière masturbation polluant sa toison blonde.
Nous ne travaillâmes pas ce jour-là, un peu plus par la suite. Elle réussit ses examens grâce à ma science, mais surtout parce que lamour nous faisait inséparables. Nous neûmes pourtant jamais plus une telle intimité, car Aude rencontra durant lété un amour dix ans plus vieux quelle, et je ne la revis plus, car elle changea décole et même de région. Jeus de mon côté mes belles aventures, mais Aude resta longtemps une des plus sensuelles personnes de ma petite vie. Sa brusque disparition fut sans doute sa revanche personnelle, sa sanction juridique pour punir ma fougue animale à lencontre de sa personne. Je ne sus jamais pourquoi elle lâcha aussi violemment notre relation, mais jenvisage encore aujourdhui lidée quelle me quitta pour ne pas souffrir dun sentiment que javais pour elle, qui risquait de lenfermer dans une singulière ambiance damour
Sest-elle mariée, a-t-elle des s ? Son homme, et ses possibles amants ont-ils été bons avec elle ? Lont-ils baisée comme elle le méritait, telle une reine ou encore une mante ? Mon Aude de dix-sept ans me manque encore et toujours.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!