La Mère Des Jumelles
Ma mère, qui tient à la respectabilité de la famille a raconté à tout le quartier que je fais du baby-sitting et que ce monsieur, qui vient souvent me chercher chez moi, à une femme et des jumelle. Elle tient à la réputation de sa petite fille modèle.
Je fais vraiment du baby-sitting chez ce couple lui expert-comptable. Il a une femme jeune très jolie et deux jumelles de six ans. Une fois par semaine, il vient me chercher vers dix-huit heures et me ramène le lendemain matin. Il ma raconté quil est divorcé et remarié, quil a de son premier mariage une fille qui a à peu près mon âge qui vit avec sa mère.
Moi, je suis insignifiante, petite, brune, maigre, sans forme, toujours habillée de la même façon, en robe grise et collants noirs. A la fac, je suis la meilleure de ma classe, jessaie dêtre gentille et serviable avec tout le monde, les profs madorent, les élèves aussi, mais je ne suis pas de celles quon invite lorsquil y a des fêtes ou des sorties.
Je suis de celles qui nont pas de logement en ville, qui rentrent le soir chez leurs parents et dont on ne pense pas un instant quelles puissent avoir envie de samuser, daimer et dêtre aimées, comme les autres. Sentimentalement, ma vie est une suite de petits désastres.
Le papa des jumelles, est venu me chercher tôt ce samedi matin. Ils doivent partir pour la journée, ils rentreront probablement très tard, les petites ont école, je vais les conduire, aller les rechercher, moccuper delles dans laprès-midi et la soirée. Je dormirai chez eux et il me ramènera demain matin.
On arrive. Les jumelles courent membrasser. Elles sont adorable, mais il y a de lorage dans lair, sa femme est encore dans la salle de bains doù me parviennent des éclats de voix, les échos dune des disputes les plus triviales auxquelles il ma été donné dassister.
Il reprend son calme et mannonce que son épouse nest pas prête, et quil va conduire lui-même les jumelles à lécole et quils partiront après.
Je suis là, assise face à la porte, une tasse de café chaud dans les mains lorsquelle apparaît dans lencadrement de la porte, sublime image que sa blondeur dans son peignoir blanc. Je reste là, bloquée, à la regarder. Elle excuse de lénervement de son mari, un client important à voir, une affaire délicate pour lui. Sur son visage aux traits fins juste un voile un peu mélancolique, une certaine tension. Pour preuve, elle serre les poings dans les poches de son peignoir, elle tire sur le tissu au point que je vois léchancrure du col souvrir un peu. Un instant jimagine que la ceinture finit par se dénouer et quelle mapparaît complétement nue. Mais elle part dans sa chambre pour finir de se préparer avant le retour de son mari. Je suis maintenant seul chez eux, les jumelles sont à lécole, ils viennent de partir.
Je sens un picotement particulier qui me fait remuer les jambes, les serrer pour contraindre mon minou à me laisser tranquille. Rien ny fait, jai lhabitude, quand jen suis là il faut que je me soulage. Jai un cérémonial bien rôdé pour les cas durgence, jécarte mes jambes, je remonte ma robe et je me caresse par-dessus mes collants, la main bien à plat, puis je la glisse entre les collants et ma culotte et je frotte de plus en plus vite, de plus en plus fort, je veux quelle se mouille bien pour que le soir je puisse encore profiter de mon parfum.
Je mengage enfin sous ma culotte, je suis trempée, je sens mes poils tout poisseux, je parcours mon minou du haut en bas, jusquà la source et jy enfonce mon majeur. Ce premier moment est toujours un délice ! Mon pouce remonte à la recherche de mon petit bouton qui ne demande quà senflammer. Je ferme les yeux. Le peignoir narrête pas de souvrir sur les seins ronds et le minou doré de cette jolie femme. Je peux jouir très vite quand je sais que je nai pas le temps.
Ensuite je promène ma main sur mon visage et je suce mes doigts.
Je fais taire ma mauvaise conscience, jai envie de passer ce peignoir et je vais le faire. Je me déshabille complètement. Dans le grand miroir de cette salle de bains fastueuse mon corps maigrelet me paraît tout à fait déplacé. Je passe le peignoir, trop grand pour moi. Il est humide et froid et me fait frissonner. Je mappuie de dos au grand radiateur et je me sens bien. Lenvie dun bain me prend.
Cest loccasion dutiliser une grande baignoire avec pleins de jets partout. Je joue à la princesse, je retire le peignoir avec des gestes lents, je vérifie la température du bout du pied jentre dans leau. La scène tourne au burlesque, tout à lheure il faudra que jessuie tout. Je me laisse caresser un bon moment par les jets deau, japproche mes seins, mon minou ouvert, mes fesses, et jen tire de fortes sensations. Mes mains parcourent tout mon corps. Jimagine que je suis elle, ou que ce sont ses mains à elle qui me caressent.
Je traîne ainsi un bon moment, jusquà ce que la température de leau me rappelle à la réalité. Et sils revenaient à limprovise ? Je sors du bain et je remets le peignoir. Plantée devant le grand miroir, je prends des poses, je desserre un peu la ceinture, je pointe les mains dans les poches et le peignoir souvre. Instant magique ! Jouvre larmoire de toilette et jexamine les produits qui sy trouvent, très chers sans doute, des marques que je ne connais même pas.
Je ne voulais rien toucher, de peur quelle sen aperçoive, mais je ne résiste pas devant un flacon de parfum. Je louvre et le hume. Cest bon, délicat, raffiné. Je ne mets jamais de parfum, mais là je suis sur le point de céder. Je réalise à temps que je risque que les jumelles reconnaissent tout à lheure le parfum de leur mère. Je rebouche le flacon, je le range et je referme larmoire de toilette.
Dans un coin de la pièce, il y a le panier à linge. Je nai même pas le temps de me dire que ce que je fais nest pas bien du tout que jai déjà cédé à la tentation et que je lai ouvert. Sur le dessus, une culotte bleue, fine, brodée, élégante, de celles quon voit dans les devantures des magasins de lingerie à des prix qui font frémir.
Nétant plus à une turpitude près, je la saisis délicatement, je la tourne dans tous les sens, je la froisse, je la retourne et je lapproche de mon nez. Ça sent fort et fort bon et ça me fait de leffet. Elle a dû avoir une bonne excitation hier, pour que ça sente encore comme ça. La main de son mari a dû sinsinuer sous sa robe.
Stop ! Je préfère limaginer seule sur le divan du salon, sennuyant, écartant ses jambes, relevant sa robe, découvrant cette jolie culotte et se mettant à se caresser. Je suis sûre quelle le fait. Je la vois se trémousser et ma main à moi descend contre mon minou de nouveau humide. Arrête ! Je repose à regret la jolie culotte dans le panier en évitant de regarder le slip de son mari, qui à cet instant mécure. Je quitte la salle de bains et je vais dans leur chambre, de plus en plus curieuse et de plus en plus échauffée. Un grand lit, avec une couette deux chevets et une grande armoire à miroirs à droite du lit, de son côté à elle, si jen juge par les revues qui jonchent le sol. Je soulève la couette à la recherche de son parfum.
Pas de doute, cet oreiller cest bien le sien. Je fais coulisser lun des panneaux de larmoire et je découvre sa garde-robe fournie, des robes, des jupes des pantalons suspendus en bon ordre.
Sur le côté, une série de tiroirs, jouvre le premier qui offre à ma vue toute une série de culottes du même raffinement que celle que jai trouvée tout à lheure. Broderies et dentelles, fines, douces au toucher, rien de vraiment sexy. Cette femme que je sens partout autour de moi, mexcite et mobsède. Jai envie delle, je nai que moi. Je fouille dans les tiroirs de son chevet à la recherche, cest une idée folle, je ny trouve rien dintéressant, et surtout pas un objet quelle utiliserait.
Je repousse la couette et je métends de travers sur le lit, je mets son oreiller sous ma nuque pour bien voir mon minou béant dans le miroir de larmoire. Il est luisant, je le touche, le caresse le titille, le pénètre, je veux prendre tout mon temps. Je voudrais quelle soit là, quelle maime, quelle me caresse et quelle se laisse caresser. Il faudrait que je lui laisse un signe de mon passage, de mon émoi.
Une autre idée folle. Je me lève, dans le tiroir des culottes je saisis celle que je trouve la plus jolie, une noire, la seule de cette couleur, avec des broderies en forme de fleurs entrelacées. Elle sent bon la lavande dont japerçois le bouquet au fond du tiroir. Je retourne mallonger. Je me regarde frotter sur mon minou suintant lintérieur de cette culotte où je veux laisser une trace de moi brûlante, de moi vicieuse. De moi qui vais jouir trop vite si je ny prends-garde.
Jarrête un moment. Je reprends mon souffle sans que le volcan que jai entre les cuisses ne donne signe de sapaiser. Je regarde la fine dentelle là où elle a déjà été en contact avec le minou cette femme sétale une tache brillante. Je lapplique de nouveau entre mes lèvres qui brûlent et je reprends mon frottement. Par moments cest un peu râpeux, mais que cest excitant ! Jagite mon doigt, je me pénètre un peu, je me trémousse, je me cambre, je caresse mes seins, je gémis, je vais jouir, je jouis, cest très fort ; je me relâche, palpitante, haletante, heureuse, apaisée.
Je retire mon doigt, je regarde la culotte quorne maintenant une tache bien plus large. Je la pose sur mon visage, je me renifle, je nai jamais senti aussi bon. Reprendre mes esprits et mettre en place la suite de mon plan. Je retourne dans la salle de bains, je remets le peignoir à sa place, jouvre le panier à linge pour y déposer la culotte noire. Au-dessus elle serait trop en vue et elle risquerait de sen apercevoir dès ce soir.
Mais il ne faut pas que je lenfouisse trop car alors elle pourrait ne pas y prêter attention et la fourrer dans le lave-linge sans se poser de questions je sais par les jumelles que cest maman qui soccupe du linge. Au vu de la quantité, jespère quelle sen occupera lundi, quand elle sera seule, quelle aura tout le temps pour se poser des questions et, qui sait, pour trouver la bonne réponse. Ça ne me dit pas comment elle le prendra. Tant pis, je prends le risque.
Deuxième phase, demain matin, avant de partir, cacher mon agenda sous le lit comme sil y était tombé tout seul. Attendre mardi et lappeler pour lui demander si par hasard elle ne laurait pas trouvé.
Le dimanche sest passé sans histoires. Je ne passe quand même pas tout mon temps à me tripoter le minou, bien que jaime vraiment ça. Lundi, cours à la fac. Mardi, je sèche et je reste à la maison. Jattends une heure décente pour appeler, quand je me suis réveillée, anxieuse à cause de ce qui va se jouer aujourdhui, je pense quil est un peu tôt. Jattends. Neuf heures, cest bon, je me jette à leau. Je suis seule à la maison et mon cur cogne si fort dans ma poitrine quand je compose le numéro que jai limpression quil résonne dans toutes les pièces.
- Bonjour, cest la nounou des jumelles. Jai perdu mon agenda et je me demande si ce ne serait pas chez vous. Vous ne lauriez pas trouvé, par hasard, il a une couverture rouge et il y a mon nom.
- Bonjour ! Non, je nai rien vu. Mais je vais aller regarder dans la chambre. Je vous rappelle.
Elle ne ma pas injuriée, cest déjà bien. Rappelle vite, je brûle, jai envie de toi, comme une chienne en chaleur. Attendre quelle rappelle et voir comment elle va négocier la restitution ! Ça y est, le téléphone sonne, cest elle ! :
- Allo ! Oui, je lai trouvé, il était sous le lit dans la chambre. Jimagine que vous voulez le récupérer rapidement ? Je dois descendre en ville pour faire des courses cet après-midi, voulez-vous que nous nous retrouvions quelque part ?
Elle ma paru plutôt amicale, en tout cas le café où elle ma donné rendez-vous ne se prête pas à un scandale, si elle avait voulu me voir pour me cracher son dégoût à la figure, elle maurait dit de passer chez elle. Mais peut-être na-t-elle pas vu ou compris le message que je lui ai laissé. Pourquoi le temps passe-t-il si lentement aujourdhui ?
Il est trois heures. Ne pas aller trop vite ni arriver la première ou donner limpression dêtre anxieuse. Ça fait beaucoup de choses à maîtriser. Cinq minutes de retard, cest bon, je peux y aller. Jentre dans le café et je la cherche au milieu de tous les clients attablés. Je la découvre tout au bout sur la droite, près de la baie vitrée, mon agenda est sur la table.
Elle maccueille gentiment, me sourit, me demande si je ne suis pas trop pressée. Jai tout mon temps. Elle aussi, la mardi après-midi cest la femme de ménage qui va chercher les jumelles à lécole. Le garçon arrive et pose sur la table une théière, une tasse une coupelle avec du citron. Puis il me regarde, interrogateur. Je lui demande ce quil y a comme jus de fruits. Il me débite tout le chapelet.
- Oui ! Un jus de goyave, tiens, je nai jamais goûté.
Je remercie la maman des jumelles pour lagenda, je guette sur son visage la moindre trace de gêne ou danxiété. Rien, elle est calme et détendue. Une jolie femme à laise dans la vie, malgré ce voile de tristesse qui ajoute à son charme. Ce que jaimerais être comme elle !
Nous parlons de tout et de rien, en fait cest surtout elle qui parle. Elle me dit tout le bien quelle pense de moi elle na pas vu, cest sûr que ses filles madorent, quelle aimerait que nous nous connaissions un peu mieux quon se tutoie, cest formidable, mais quest-ce que ça signifie ?
En une heure de conversation nous avons fait plus ample connaissance, sans entrer dans des détails intimes, naturellement, les études, la vie de tous les jours, nos goûts en fait de musique, de livres et de films. Elle nest pas aussi superficielle que je pensais. Je la voyais comme une bourgeoise capable seulement de soccuper de son apparence et de dépenser le fric de son mari. En fait elle est plutôt fine, cultivée, mais elle se sent un peu seule, nétant pas arrivée en dix ans à se faire de véritables amies sur place.
Elle doit faire des courses, elle me demande si je veux laccompagner. On entre dans une boutique où je naurais jamais mis les pieds. La vendeuse sempresse tout en me considérant dun il méprisant, la vilaine petite guenon mal fagotée dans ce temple de lélégance. Elle choisit deux jupes et me demande ce que jen pense. Elle va vers la cabine dessayage. Machinalement, je la suis, je maccroche à elle dans ce lieu hostile. La vendeuse nous prie de lexcuser, une nouvelle cliente vient dentrer.
Elle tire le rideau, jentends le bruissement de sa jupe quelle ôte, de lautre quelle passe. Elle ouvre le rideau et me demande ce que jen pense. Je la trouve bien. Elle va passer lautre. Nouveau petit bruissement émoustillant, garde ton sang-froid, ma fille, pense à autre chose. Elle ouvre le rideau pour me montrer. Lautre était mieux, je suis du même avis, nest-ce pas ? Et ni une ni deux, elle lôte devant moi ébahie, dévoilant la petite culotte noire et de très jolis bas bordés de dentelle.
Ma respiration se bloque et je dois passer par toutes les couleurs de larc-en-ciel. Elle sourit et me dit tout bas, à loreille que oui, cest bien la même culotte. Puis elle tire le rideau pour passer lautre jupe pendant que jessaie de reprendre mes esprits. Elle sort de la cabine et appelle la vendeuse. Dieu que cest long, je voudrais filer de ce magasin où je me sens de plus en plus mal à laise. Pendant tout ce temps elle me regarde et me sourit. Que dois-je comprendre ? Elle se change, paye et nous sortons. Il fait déjà sombre. Je devrais dire quelque chose. Rien ne me vient. Au bout dun moment, jose.
- Jai beaucoup aimé ça.
- Moi aussi.
Jai comme un coup au cur, ça me fait chaud, ça me fait froid, ça mouille dans ma culotte. Jai envie. Elle me propose de me raccompagner, sa voiture est garée un peu plus loin. Dans la rue je narrive pas à parler, elle non plus. La voiture nous offre une intimité plus propice.
- Tu te masturbes ?
- Oui !
- Souvent ?
- Oui.
Ne pas lui laisser toute linitiative, ne pas être la fillette soumise qui se livre. Jouer à égalité.
- Et toi
- Moi aussi, souvent.
- Mais tu es mariée ! Je suis stupide. Je la vois sourire.
- Ça nempêche pas.
Après un moment, comme si elle lisait dans mes pensées :
- Tu as envie ?
- Oui.
- Avec moi ?
- Oui.
La route, à cette heure et en cette saison, cest désert. Elle arrête la voiture au bout du parking. Tout en bas, à travers les arbres dépouillés, je vois la ville toute éclairée. Elle défait sa ceinture de sécurité et se tourne vers moi, elle caresse mon visage, doucement. Elle défait la mienne, ouvre mon duffel-coat, pose sa main sur ma cuisse, relève ma robe, remonte lentement, sarrête sur mon minou quelle commence à frotter.
Je suis dans un état dextrême excitation, je me sens déjà toute mouillée. Je mavance sur le siège pour faciliter sa caresse. Sa main cherche à sinsinuer sous mon collant. Je me soulève et dun geste rapide je baisse collant et culotte sur mes chevilles. Je mouvre et je moffre. Ses doigts sont adroits, ils trouvent tout de suite les points les plus sensibles qui me font me tortiller de plaisir et gémir. Ne pas lui laisser toute linitiative.
Ma main gauche se fraie un chemin sous son manteau ouvert, soulève sa jupe et se glisse jusquà sa culotte. Que je suis maladroite de ma main gauche ! Dun geste rapide elle retire sa culotte, elle la fourre sous son siège, elle prend ma main et elle la guide jusquà sa touffe, jusquà sa moiteur. Puis elle saisit des mouchoirs en papier dans la boîte posée au sol près du levier de vitesse et me les tend.
- Mets-ça sous toi. Ne jouis pas trop vite. Attends-moi.
Elle fait de même. Elle revient à moi et nous nous caressons lune lautre, nous nous explorons, nous nous pénétrons, nous nous arrachons des petits cris de plaisir. En fait cest elle qui jouit la première, mais je la suis de près. Puis nous restons un petit moment silencieuses, reprenant notre respiration. Elle se rajuste la première. Elle prend dans le vide-poche une boîte de serviettes humidifiées, en tire une et me la tend pour que je messuie la main. Elle aussi essuie la sienne, après quoi, elle les roule avec nos mouchoirs souillés, sort de la voiture et va jeter le tout dans une poubelle.
Moi je reste là, jambes ouvertes, contemplant lintérieur de ma culotte baissée à la lueur du plafonnier. Je voudrais que cet instant ne sarrête pas. Elle remonte dans la voiture, referme la portière, la lumière sestompe. Elle se tourne vers moi et me caresse la joue. Je romps le silence.
- Tu te masturberas en pensant à moi ?
- Certainement. Mais cest déjà fait.
- Hier matin, quand je mettais le linge dans la machine à laver, jai découvert ma culotte noire. Jai été étonnée, je ne me souvenais pas lavoir mise récemment. Machinalement, je lai portée à mon nez pour sentir si elle était propre et mise là par erreur. Et je tai sentie. Au début je ne savais pas que cétait toi, mais je suis vite arrivée à la conclusion que ce ne pouvait être personne dautre. Ça ma fait tout drôle.
- Oui cest vrai mais tu es vraiment trop belle pour moi.
- Jessayais de reconsti la scène, je ne savais pas trop comment, mais au fur et à mesure mon excitation montait. Je suis retournée dans mon lit, jai continué à humer ton parfum et jai commencé à me caresser. Ça a été rapide et très bon. Après je me suis demandée comment il fallait que jinterprète ton geste. Tu avais fantasmé sur moi, ça cétait sûr, mais plus jy pensais plus je me disais que tu avais voulu me le faire savoir. Je me disais quautrement tu naurais pas choisi une de mes culottes propres. Il taurait été facile de te masturber avec une de mes culottes qui étaient dans le linge sale et je ny aurais rien vu. Jétais de plus en plus convaincue que tu avais voulu me laisser un message. Si cétait le cas, jétais certaine que tu te manifesterais rapidement. Ça na pas loupé. Ton agenda oublié, cétait cousu de fil blanc, tu voulais quon se revoie et vite. Jai failli te dire de passer chez moi, mais le mardi cest le jour de la femme de ménage. Et puis je ne savais pas comment aborder le sujet. Lidée de lessayage mest venue au café pendant quon parlait. Heureusement que lautre cliente est entrée et que la vendeuse est allée soccuper delle. Jai improvisé. Tu aurais dû voir ta tête quand jai ôté la jupe !
Je me penche vers elle et je lembrasse sur la joue, près de ses lèvres, sans oser plus.
- Rhabille-toi, il se fait tard, il faut que je rentre. Je vais te reconduire.
La voiture sarrête devant la maison. Je suis anxieuse :
- Tu veux quon se revoie ?
- Oui, mais mieux que ça. Tu es libre quand ?
- Jeudi je nai pas cours.
- Tu veux venir chez moi le matin ? Mon mari est en déplacement jusquà vendredi.
On se fait une bise appuyée, presque frôlant nos lèvres, osant, mais pas trop. Je descends. Je reste là, comme une cruche, sur le trottoir, à regarder la voiture qui disparaît au bout de la rue.
Amoureuse ? Je suis amoureuse ! Jai passé la soirée de mardi et toute la journée dhier à essayer de mettre de lordre dans mes sens et dans mes idées. Pour mes sens, cest relativement facile, je sais comment my prendre, et le film de la séance dans la voiture a défilé plusieurs fois sous mes paupières closes.
Mes idées, cest autre chose. Suis-je amoureuse ou simplement en quête de plaisir partagé, ce plaisir que je pense que cette femme peut me donner, après les frustrations de mes histoires avec les garçons.
La main dans la main avec un garçon, oui, mais jaimais beaucoup moins quand il fallait prendre sa bite dans ma bouche, offrir mon minou à ses gestes rugueux, défendre mon cul de sa brutalité.
Cétait de lamour ? Jaime mes gestes à moi, doux et précis, et jai trouvé dans les gestes cette femme la même délicatesse. Mais si je suis amoureuse est-ce que cela veut dire que je suis lesbienne ? Le mot me fait un peu peur mais la chose mexcite. Je suis dans le bus depuis une dizaine de minutes, encore un bon quart dheure avant darriver au centre et de changer, puis encore une vingtaine de minutes avant darriver chez elle. Je me suis levée de bonne heure, je me suis soigneusement préparée pour ce rendez-vous damour.
Je me suis douchée, jai mis une de mes culottes les plus élégantes, rien à voir avec les siennes cependant, une de celles que je mets quand je dois aller chez un médecin, et même un soutien-gorge, bien quil ny ait pas grand-chose à soutenir. Jai mis un collant plus fin et une robe que jaime bien, gris souris, un peu évasée, avec mon sous-pull rose lilas, accordé aux petits motifs brodés autour du col de la robe. Et mon éternel duffel-coat presque usé.
Je descends du bus. Quelques centaines de mètres à parcourir avant darriver chez elle. A cette heure le quartier semble désert. En fait il le paraît toujours. Je suis à la grille, je sonne, elle mouvre. Je remonte lallée. Elle mattend sur le pas de la porte dans un kimono noir et or, aussi somptueux que son sourire.
La porte refermée nous restons là un instant comme gênées, elle me débarrasse de mon duffel-coat, puis nos mains se trouvent, nos corps se rapprochent et nous nous serrons lune contre lautre. Elle caresse mes cheveux, puis elle mentraîne. Nous voilà dans la cuisine, elle me propose du café, elle simmobilise enfin, assise en face de moi, me regarde boire, et elle sourit. Elle se détend :
- Jai envie.
Elle mentraîne vers la chambre damis, ma chambre quand je couche ici.
- Jaimerais te déshabiller.
Je la laisse faire. Elle passe derrière moi, défait la fermeture éclair de ma robe, la tire vers le haut, lenlève et la pose sur la chaise. Je me défais de mes chaussures. Toujours derrière moi, elle passe ses mains sur mon visage, descend sur mes seins puis sur mon ventre, mes hanches. Elle saisit le bas de mon sous-pull, et il rejoint la robe sur la chaise.
Elle dégrafe mon soutien-gorge, me le retire, caresse mes épaules, passe ses mains sous mes bras que je lève pour joindre les miennes au-dessus de ma tête, et elle atteint mes seins, minuscules mais très sensibles, déjà durs, avec les mamelons qui pointent. Je ferme les yeux et je me laisse aller contre elle, pour profiter pleinement de la douceur de cette caresse qui séternise.
Ses paumes couvrent mes seins, les pressent, puis elles séloignent, frôlent à peine les pointes en des ronds électrisants. Depuis un bon moment déjà mon minou est en nage. Jai envie à la fois quelle aille vite, que le plaisir se déchaîne, et que le temps sarrête. Elle descend lentement mon collant, je laide à le retirer.
Elle me contourne, sassied au bord du lit dont elle a repoussé la couette et me tire vers elle. Je suis debout, immobile, avec juste ma culotte. Ses mains sont sur ma taille, puis sur mes hanches, elle insère ses pouces sous lélastique et tire doucement vers le bas, me découvrant avec une lenteur qui mexcite au plus haut point.
Petit à petit la culotte se retourne, dévoilant mon petit buisson et une large tache mouillée. Elle pose un baiser léger sur mon ventre, juste au-dessus de mes poils et je chavire. Ma culotte est à mes pieds. Ne pas lui laisser toute linitiative.
A moi, maintenant, ma belle. Je la fais sallonger et je défais la ceinture du kimono, je louvre largement et elle mapparaît dans toute sa blondeur, complètement offerte, dans lécrin noir et or de son kimono étalé. Pas de marque de slip ou de soutien-gorge.
Sa peau est uniformément satinée, je la contemple un instant, puis jécarte ses genoux et je pose mes mains sur lintérieur de ses cuisses et je remonte jusquà sa touffe presque transparente et son minou trempé.
Dune main je louvre, lexplore, pendant que mon autre main monte jusquà ses seins fermes, aux auréoles plus larges que les miennes. Elle a fermé les yeux et elle gémit doucement. Elle se redresse, elle ôte son kimono, sallonge complètement sur le lit et mattire à elle. Nous voilà serrées lune contre lautre. Nos seins se touchent, nos cuisses sentrecroisent, nos mains, par moment frénétiques, parcourent nos corps.
Puis elle mallonge sur le ventre et parcourt mon dos de petits baisers et de caresses légères. Je sens comme des vagues de plaisir déferler en moi, monter, redescendre puis remonter encore. Sa main frôle mes fesses, sy attarde, sinsinue entre elles jusquà lorée de mon vagin, elle trempe dans ma liqueur, puis elle monte plus haut, jusquà toucher mon petit bouton en feu.
Je replie mes genoux et remonte mon bassin pour mexposer totalement à sa caresse. Je suis béante. Je sens un doigt qui me pénètre pendant que le bout de son pouce caresse mon petit trou défendu. Cest doux, liquide, gluant, je me sens impudique, vicieuse.
Si elle le veut, je ne le défendrai pas. Elle me retourne, pose ses lèvres sur mon sein, en lèche doucement la pointe. Je lui caresse le visage, je suis désordonnée, je perds la maîtrise de la situation.
Je dois me ressaisir, ne pas être passive. A mon tour ma jolie ! Je la fais sallonger sur le ventre et je me mets à genoux entre ses jambes entrouvertes. Je me penche sur elle, sur son dos que je caresse, que jembrasse, de plus en plus bas, je frotte mes seins contre ses reins, contre ses fesses, je méloigne un peu, me redresse.
Je veux regarder ce joli cul que je nai pas encore pu détailler. Je le caresse du bout des doigts, elle me laisse faire, comme inerte, je passe un doigt léger sur sa raie. Lentement elle maccompagne dun mouvement opposé qui me seconde, elle ramène ses genoux, se soulève, souvre et je lai là devant mes yeux son vagin rose, suintant et brillant, la peau à peine plus foncée autour de son petit trou où convergent quelques ridules qui semblent sy engouffrer et sy perdre.
Je mouille mes mains en elle, je la pénètre de deux doigts, je sens une certaine frénésie me gagner, doucement, il faut que jaille doucement, que je sois aussi délicate quelle dont je vois le bassin remuer et son petit trou palpiter au rythme de ma pénétration. Cest trop excitant ! De mon autre main je me pénètre aussi, je veux un orgasme commun. Il vient. Je meffondre sur elle.
Nous sommes là, blotties lune contre lautre, enlacées. Elle a tiré la couette pour nous couvrir et nous sommes bien au chaud. Elle caresse mon visage, me dit que je suis jolie et jai envie de la croire. Elle me demande si jai lhabitude avec les femmes. Je lui réponds que non, jamais encore. Je tais les expériences avec mes cousines adolescentes. Elle, en revanche, mavoue quelques liaisons passées. Mais rien depuis plusieurs années.
- Depuis que tu es mariée ?
- Non, jai eu quelques aventures après.
- Ton mari le sait ?
- Non, il napprécierait pas. Si cest ça qui teffraie, rassure-toi, je ne lui parlerai pas de toi.
- Je suis curieuse ! Tu as eu beaucoup dhommes ?
- Non, quelques-uns, mais rien depuis que je suis mariée. Toi ?
- Trois fois ! Trois désastres.
- Raconte.
- Non, je nai pas envie, une autre fois peut-être.
Sa bouche sapproche de la mienne, je sens avec une certaine angoisse venir le moment du baiser. Je nai jamais embrassé une fille ! Le cur battant, je ferme les yeux et jentrouvre mes lèvres. Celles dHélène viennent sy poser doucement, puis sa langue entre dans ma bouche et touche la mienne. Cest électrique, je fonds de nouveau, nos langues sagitent, nos jambes sentremêlent. Cest long, cest doux et terriblement excitant. Quand elle se détache de moi, jen redemande, cest moi qui vais vers elle et qui lui rends son baiser. Nos sens sont à nouveaux échauffés, nos corps demandent un surcroît de caresses et de plaisir. Hélène marrête.
- Tu aimerais quon prenne un bain ensemble ?
Il est tard, je lui fais remarquer quil va bientôt être lheure daller chercher les jumelles à lécole. Hélène a pris ses dispositions. Elles déjeunent chez une amie chez qui elles retourneront après lécole, elle connaît la mère et séchangent parfois ce genre de service. Elle doit les récupérer ce soir vers sept heures. Je la suis dans le couloir qui mène à la salle de bains. Je suis fascinée par sa silhouette, ses cheveux mi- longs, légèrement bouclés qui ondulent au rythme de ses pas, comme ses fesses. Ce que jaimerais être comme elle, harmonieuse, je naime pas comme je suis, petite, avec un corps dadolescente mal finie. Je suis derrière elle lorsquelle se penche pour ouvrir les robinets et régler la température de leau. Elle est ainsi toute exposée.
- Viens, mets-toi là.
Elle est allongée dans leau, et mindique le côté opposé. Attention à ne pas glisser comme lautre fois. Je prends une infinité de précautions ridicules qui la font rire.
- Tu ne vas pas te noyer !
Je suis dans leau face à elle, les jets deau caressent mon corps. Avec un petit rire espiègle que je ne lui connaissais pas, elle glisse un pied entre mes jambes et de son gros orteil elle caresse mon minou. Je ris aussi et je fais pareillement. Associé aux sensations des jets deau, cest à la fois drôle et voluptueux.
- Viens.
Elle me fait venir à elle, assise entre ses jambes ouvertes, mon dos collé à sa poitrine. Dun flacon qui était sur le bord de la baignoire et fait couler une bonne dose dun liquide bleu-argent avec lequel elle me frotte les seins. Ça sent bon, cest doux et je me sens fondre. Une autre dose entre mes jambes, sur mon minou, contre mon anus où se glisse aisément le bout de son doigt majeur. Je gémis et la laisse faire. Jamais je nai été pénétrée ainsi. Je ne sais dire si jaime ou non, mais je ne veux rien lui refuser.
Pour mexciter davantage, je ferme les yeux et je mabandonne en me répétant mentalement la phrase « jai son doigt dans mon cul, jai son doigt dans mon cul mais leffet est nul, contrairement à celui que me fait son pouce enfoncé dans mon vagin et qui presse pour rencontrer lautre doigt dans lautre orifice.
Je gémis de plus belle. Elle me murmure à loreille, me demande si jaime, je lui réponds que oui, elle me dit affectueusement que je suis une petite salope, je dis que oui, quelle aussi, elle dit que oui, je jouis. Elle se déplace et vient à son tour sasseoir entre mes jambes. Je comprends quil faut que je lui rende la pareille. Mais ne pas faire comme elle, improviser quelque chose de différent. Je la fais se redresser, se mettre à quatre pattes, ses fesses tout près de mon visage. Je fais couler un peu de savon sur son anus.
Nous sommes attablées dans la cuisine. Elle a mis son peignoir blanc et men a passé un, plus petit, presque à ma taille, celui de sa belle-fille. Je lui ai demandé si elle la fait fantasmer aussi, elle ma souri et na rien répondu. Elle a fouillé dans le frigo et elle a mis sur la table ce quelle y a trouvé, de la salade, du jambon, des yaourts, des fruits. On grignote en papotant. Nos sens sont apaisés, mais pour combien de temps ?
Nous sommes de nouveau couchées, nues, serrées lune contre lautre, bien au chaud sous la couette. Nous bavardons tout en promenant nos mains sur nos corps. Quelques anecdotes sur nos expériences, je suis curieuse et je voudrais la faire parler, mais elle reste plutôt évasive. Elle me jure quavant moi elle navait jamais fait lamour dans une voiture mais jai peine à la croire. Elle arrive à me soutirer quelques confidences sur ma relation juvénile avec mes cousines.
Je sens que ce que je lui raconte lémoustille, alors jen rajoute, jinvente aussi un peu pour que mon histoire soit un peu plus piquante. Pendant que je parle, ses mains caressent mes cheveux, son genou sinsinue entre les miens et sa cuisse vient frotter mon minou et stimule mon humidité. Puis elle se met sur le dos, elle plie sa jambe qui mécarte et mattire sur elle. Je me cambre pour que mon minou remonte jusquà son genou avant de me laisser glisser jusquà elle, prenant bien soin de lisser aussi son minou avec ma cuisse.
Nos bouches se collent, nos langues se lient, nos cuisses sont gluantes, lodeur de nos mouilles mêlées mexcite au plus haut point. Je vais jouir, je le sens, je le dis, elle me demande de lattendre, cest presque ensemble que nous poussons un cri libérateur puis nous nous effondrons harassées et en nage. Il nous faut un bon moment pour retrouver notre souffle.
On se regarde et on rit de nos figures toutes rouges. On est allongées côte à côte, la couette remontée jusquau nez, on se tient par la main. Une douce torpeur nous envahit. Je me sens bien, apaisée. Ça ne dure pas longtemps, il y a encore une chose au moins dont jai envie, mais je ne sais si elle va être daccord. Je disparais complètement sous la couette et je pose ma bouche sur son sein. Du bout de la langue je titille le bout pendant que ma main caresse son ventre.
- Tu es insatiable !
- Oui, je suis insatiable. Je ne sais pas si une occasion pareille me sera encore offerte, je veux en profiter totalement, satisfaire tous mes désirs, réaliser tous mes fantasmes. Dans le noir presque complet ma bouche parcourt son ventre, ma langue pénètre son nombril alors que ma main est déjà entre ses cuisses nouvellement ouvertes.
- Oui.
Je me mets tout au fond du lit et je plonge mon visage dans ses poils. Jen respire à fond le parfum avant dinsérer ma langue entre ses lèvres. Au premier contact elle se raidit en poussant un petit cri, puis elle se cambre, vient à ma rencontre et ses mains sur ma nuque appuient ma caresse.
- Tu veux bien ?
Je parcours lorée de son vagin, goûte enfin sa liqueur finalement pas si différente de la mienne, je remonte entre ses lèvres à la recherche de son petit bouton pendant quelle se tortille et gémit. Ses cuisses enserrent mon visage de façon spasmodique, souvrent, se ferment, souvrent encore, puis se referment emprisonnant ma tête comme dans un étau. Elle a un râle de plaisir et se relâche.
Je sors de dessous la couette, jai le visage barbouillé de sa mouille, elle le saisit à deux mains et membrasse avec fougue. Je crois que je lui ai vraiment donné un plaisir très fort. Je suis contente de moi. Elle sort du lit, me découvre, me tire par les jambes pour que mes fesses soient juste au bord, elle saccroupit entre mes jambes quelle passe au-dessus de ses épaules et plonge son visage en moi.
Cest fort ! Jai un premier petit cri de plaisir et moi aussi je me tortille dans tous les sens. Sa langue me fouille méthodiquement, bien mieux que je ne lai fait moi auparavant, et me procurent des sensations inouïes. Je caresse mes seins, je les presse, les serre, les triture, tout mon corps est en feu, en liesse, cest douloureusement bon, lorgasme arrive comme une libération. A mon tour je goûte ma mouille sur ses lèvres.
Il fait déjà nuit lorsque nous montons dans sa voiture. On sest douchées, on a remis de lordre, on a aéré la chambre qui sentait bon lamour. Elle me ramène à la maison avant daller récupérer les jumelles. Je suis calme, comme épuisée, jai quelques frissons.
Je la regarde, elle qui conduit en silence. De temps en temps elle tourne les yeux vers moi et nous échangeons un sourire. Avant datteindre le lotissement, elle arrête la voiture dans un endroit sombre sans couper le moteur. Aucune lueur de phares en vue. Elle membrasse à pleine bouche.
- Devant chez toi cétait impossible.
- Tu veux quon se revoie ?
- Je ne sais pas quand ce sera possible.
- Tu veux quon sécrive ?
Je lui indique le moyen de créer une adresse e-mail discrète et je lui donne la mienne, simple à retenir. Le soir, jattends. Jessaie de penser à autre chose. Vers onze heures, tout le monde dort. Je suis seule devant lécran de lordinateur. Un message arrive. Le pseudo me fait sourire mais mon cur bat la chamade. Juste un petit clic. Cest très bref, même très-très bref : « Je taime ».
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