Jules Et Nathan - Saison 3 - Episode 11

Quelques jours plus tard...

Le soleil se levait et commençait à percer à travers les stores vénitiens, illuminant le dos complètement nu de Nathan encore endormi dans le lit, la tête étouffée dans l’oreiller. Il était près de sept heures trente du matin quand il émergea enfin de son profond sommeil. Son premier réflexe fut de regarder la place à côté de la sienne : vide. Il avait l’habitude des insomnies de Jules maintenant mais chaque matin il espérait trouver son compagnon à côté de lui et pouvoir se réveiller dans ses bras comme il le faisait au début de leur relation. Il se frotta les yeux, et se tourna alors vers le réveil. Constatant l’heure il lâcha un “Oh putain !” et se leva en quatrième vitesse, sauta dans son jean, et se précipita vers la cuisine. En arrivant, il découvrit Jules, craquant dans con costume sur mesure, occupé à déjeuner avec à côté de lui Tad dans sa chaise haute, lui aussi habillé et en train de déjeuner.
- Ah salut chaton ! lança Jules
- T’es fou, pourquoi tu ne m’as pas réveillé ?!
- Tu dormais tellement bien ! Je sais que t’es fatigué alors je t’ai laissé dormir… Je comptais venir te réveiller pour que t’aille te préparer.
- Et Tad ?
- Il est prêt aussi, je l’amène dans dix minutes. Déstresse.
- Je ne suis pas stressé. C’est juste que c’est son premier jour à la crèche, j’aurais bien aimé l’accompagner moi aussi.
- Ah… Désolé je ne savais pas.
- Tu ne savais pas ?
- Bah non, désolé. Sinon je t’aurais réveillé. C’est son premier jour en crèche ça va, il ne rentre pas à la NASA tu sais…
- Ça ne te stresse pas de savoir si ça va bien se passer, s’il ne va pas pleurer, s’il va savoir se faire des copains, si on s’occupera bien de lui ?
- Ça me préoccupe oui, mais je ne vais pas frôler la rupture d’anévrisme pour autant.
Jules se leva de son tabouret pour s’approcher de Nathan et poser sa main sur sa joue “Hé, ça va aller d’accord ?”
- Je vais me préparer, sinon je vais être en retard pour le taf, répondit Nathan avant de disparaître dans la salle de bains, visiblement contrarié.



Jules fit demi-tour pour prendre Tad dans ses bras “Allez viens p’tit mec, en route pour la crèche !”.



Il était maintenant près de quinze heures et Nathan était en pleine garde aux urgences, l’une de ses dernières avant son prochain changement de poste. Il était accoudé au comptoir de l’accueil, occupé à remplir des dossiers, lorsque Jules débarqua de derrière une porte battante et vint s’accouder à côté de lui.
- Tu as demandé un chirurgien ?
- Et bien sûr ils n’avaient personne d’autre que toi à m’envoyer ?
- Si, je pensais juste que ça te ferait plaisir… Qu’est-ce qu’il y a ?
- Rien, laisse tomber. C’est pour mon patient dans la salle 2, il a une sale fracture et je pense que…
- Attends ! dit Jules en l’attrapant par le bras et en se rapprochant pour ne pas qu’on entende leur conversation. “Tu m’en veux tant que ça pour ce matin ?”
- Franchement ? Oui. Tu m’as écarté sans même me demander mon avis.
- Je t’ai déjà dit que j’étais désolé, je ne savais pas...
- Non mais je comprends, c’est TON fils donc c’est normal que ce soit TOI et uniquement toi qui l’accompagne. Bon mon patient en salle 2 tu l’examines ou je me démerde ?
Jules le regarda un moment puis lança “Tu sais quoi ? Démerde-toi avec le Dr. Fraust. Vous êtes aussi cons l’un que l’autre, vous devriez bien vous entendre.” avant de repartir.



Vers les vingt heures, Nathan rentra enfin du travail. Il accrocha son blouson à côté de la porte, lâcha son sac à dos puis s’avança doucement vers le salon où Jules était allongé, face à la télé.
- Salut.
Jules ne répondit pas, se contentant de regarder la télé et faisant tout pour l’ignorer.
- T’as déjà mangé ? renchérit Nathan en espérant une réponse.
Après un long moment, Jules répondit “Non. J’ai pas faim, mange sans moi.”
- Jules je suis désolé, mes paroles ont dépassé ma pensée.
- Non tes paroles exprimaient très exactement ce que tu penses.
En bref que je suis un connard.
- Mais non ! répondit Nathan en venant s’asseoir près de lui sur le sofa. “C’est juste que… quelque part j’ai toujours l’impression que je ne suis pas légitime tu comprends ?”
- Légitime de quoi ?
- Bah par rapport à Tad. Je veux dire parfois c’est un peu compliqué… C’est peut-être dégueulasse ce que je vais dire mais, ce sont tes gênes, c’est ton fils, moi je suis une pièce rapportée quelque part. Je l’aime énormément tu sais, mais j’ai toujours le sentiment que je n’ai pas ma place, que je n’ai pas mon mot à dire, que je suis son père juste quand tu en as envie en fait.
- C’est vraiment ce que je te fais ressentir ?
- Non c’est pas toi, c’est dans ma tête.
- Ouais… enfin j’en suis responsable quand même. La preuve ce matin.
- Non mais…
- Tais-toi ! Tu as dépassé ton quota de conneries pour la journée je crois...
Jules se releva pour se diriger dans un coin du salon où toutes les affaires de Tad étaient rangées. Il en sortit un bonhomme en plastique à l’effigie d’un docteur et revint le donner à Nathan “Tu sais ce que c’est ça ?”
- C’est un jouet de Tad ?
- Pas n’importe quel jouet, c’est toi. Il se représente ce jouet comme étant toi. Et tu sais comment je le sais ?
- Non.
- Parce-que quand je joue avec lui il l’appelle de deux manières différentes : il l’appelle parfois Nathan, mais il l’appelle surtout papa.
Nathan fixait ce jouet dans ses mains, visiblement incapable de dire quoi que ce soit.
- Alors écoute-moi bien Nathan Lafargue. Les gênes je les emmerde. La loi je l’emmerde avec ! T’es son père et c’est tout. Et pour Tadzio c’est exactement la même chose, t’es son père. La loi et les gênes il les emmerde aussi. C’est ton fils, c’est notre fils. Et t’es aussi légitime que moi pour son éducation ou pour toutes les décisions qu’on aura à prendre pour lui. Et je compte sur toi pour m’empêcher de faire des conneries !
- Je suis vraiment con.

- Non, répondit Jules en s’asseyant devant lui. “C’est normal que parfois tu aies des doutes. Et moi je suis là pour les écraser. C’est un défi énorme qui s’ouvre à nous là, l’éducation d’un ! Et c’est sûrement pas l’affaire d’une seule personne. Heureusement qu’on est deux pour ça. Et j’aurais pas pu rêver meilleure personne que toi pour m’accompagner. Tu es et tu seras un père formidable, je t’interdis d’en douter !”
- C’est juste que quand je t’ai vu ce matin… Tu assurais, tout seul. Je me suis rendu compte que tu te débrouillerais aussi bien sans moi.
- Détrompe-toi. J’ai dû me changer deux fois parce-qu’il avait renversé son biberon sur moi, sans parler de ma tasse de thé qui a volée et m’a ébouillanté une partie du torse. J’ai dû m’y reprendre en plusieurs fois pour l’habiller et avant ça il a passé une bonne partie de son bain à me tirer les cheveux.
Nathan se marrait en écoutant Jules énumérer ses mésaventures.
- Tu vois, je suis pas un meilleur père que toi. Et puis c’est pas une compétition. On a chacun nos avantages et nos défauts.
Nathan s’insinua dans les bras de Jules et posa sa tête sur son épaule “Je suis désolé, c’est juste que j’ai flippé.”
- Y’a pas de raisons, répondit Jules en glissant une main dans son dos.
- Et c’est sévère ton torse ? demanda Nathan en relevant la tête.
- Non t’inquiètes. Juste un peu de biafine et ça passera.
- Ok, reprit Nathan avant de reposer sa tête sur son épaule. “Il dort ?”
- Comme un bébé, répondit Jules en souriant.
Nath passa alors ses bras autour du cou de son mec et commença à l’embrasser tendrement, alors que Jules lui glissait ses mains sous son jean pour attr ses fesses et les caresser. Sans se décoller l’un de l’autre, ils se dirigèrent vers la chambre où Jules poussa violemment Nathan sur le lit. Sans le quitter du regard, il retira son tee-shirt, dégrafa son jean puis, en boxer, se jeta à nouveau sur son mec qui l’attendait sur le lit.
Ils continuèrent de s’embrasser tout en finissant de se déshabiller mutuellement. Jules, le premier, se jeta sur le sexe de son partenaire qu’il englouti en entier avant de s’activer dessus, alternant parfois avec une masturbation durant laquelle ils s’embrassaient. Puis ils inversèrent les rôles, Nathan vint s’activer sur le sexe de son compagnon, travaillant avec sa langue sur les moindres détails de son anatomie pour son plus grand plaisir. Changeant de position, Nathan continuait sa fellation tandis que maintenant Jules attaquait le trou de son amant avec sa langue.
Après une bonne préparation, Jules se présenta à l’entrée des fesses de Nathan, à quatre pattes devant lui. S’enfonçant lentement en lui, les coups d’abord retenus devinrent de plus en plus puissants si bien que Nathan en venait à mordre l’oreiller devant lui pour se retenir de hurler. Fermement accroché à ses hanches, Jules se lâchait complètement et pilonait les fesses de Nath, allant jusqu’à faire claquer sa main sur ses fesses, ce qui le fit sursauter de plaisir.
Après une pause durant laquelle ils s’embrassèrent langoureusement, Nath se mit cette fois sur le dos, écartant ses jambes pour s’offrir à son homme. Jules, une jambe sur chacune de ses épaules, reprit alors son rythme intensif de de coups de reins, s’enfonçant chaque fois plus profond dans les fesses de son amant. Ce dernier, qui s’était mis à se masturber, ne tarda pas à lâcher sur son ventre de longs jets de sperme épais, dans des gémissements difficilement retenus. “Vas-y Jules, jouis dans mes fesses stp ! Allez vas-y !” Encouragé de la sorte, Jules s’exécuta et, dans de derniers coups puissants et quelques râles de sa voix grave, lâcha sa semence chaude dans les entrailles de son mec. Épuisés, à bout de souffle, ils s’effondrèrent l’un sur l’autre pour reprendre leur respiration dans une courte pause, puis se dirigèrent vers la salle de bains pour une douche en amoureux largement méritée.





Max finissait de se préparer devant le miroir de sa chambre. Après avoir longuement hésité il avait opté pour une chemise bleue, portée ouverte sur un t-shirt blanc au col (très) ouvert, et un jean gris aux multiples déchirures. Il passa sa main dans ses cheveux puis s’arrêta pour se regarder fixement. Un sentiment étrange le traversait soudainement, un sentiment sur lequel il n’arrivait pas à poser un mot : stress, peur, appréhension… Il ferma les yeux et prit une grande inspiration avant d’expirer lentement. “Ok ça va aller.” Il prit son portefeuille et son portable, puis prit la direction du centre-ville.


Arrivant devant un bar, il scruta brièvement la terrasse et finit par apercevoir Thomas installé à l’une des tables, occupé à mater son téléphone. Max resta un moment à l’observer, il était vraiment canon. Toujours aussi bien coiffé, sa légère barbe descendait sur ses joues et encadrait sa bouche, d’ailleurs sur ses joues il la taillait pour avoir une ligne bien droite ce qui lui donnait un côté encore plus viril. Il portait un simple t-shirt noir sous un blouson de cuir noir, un jean levis gris anthracite et des Stan Smith d’un blanc éclatant, mais malgré la simplicité de sa tenue il dégageait une certaine aura d’élégance, il impressionnait. Enfin il était sexy quoi. Sur son nez, des wayfarer en écailles qui là encore suivaient parfaitement les lignes de son visage. Max était tellement absorbé qu’il n’avait même pas remarqué que Thomas avait quitté son téléphone des yeux et le regardait en souriant. Il revint à la réalité, sourit puis s’approcha de la table.
- Salut !
- Salut. Tu vas bien ?
- Oui oui. C’est juste que je suis un peu fatigué donc j’ai tendance à buguer, répondit Max en souriant.
- Ahah, ok. Je comprends. Tu veux boire quoi ? Mojito comme le soir où je t’ai arrêté ?
- T’es bête. Ouais ça marche.
Thomas fit signe au serveur, qui s’approcha, et passa commande. Puis un grand silence s’installa entre les deux garçons. Aucun n’osait parler. Finalement, c’est Thomas qui brisa la glace, le tout en esquissant un sourire tellement sexy qu’il frôlait le surnaturel.
- Je préfère te le dire, je suis super stressé.
- Moi aussi ! Je n’ai jamais eu de rendez-vous de ce genre avant.
- T’as jamais eu de mec ?
- On va déjà parler de nos ex ? répondit Max en souriant.
- Faudra bien en parler un jour non ? Et puis on s’en fou des règles comme quoi on ne doit pas en parler au premier rencard. On fait ce qu’on veut non ?
- Ca me va. Alors si j’ai déjà eu des mecs, mais le premier était mon meileur pote, le second un mec de vacances, et les autres des simples rencontres de soirée. Donc jamais de vrais rencards. Et toi ?
- Ok ! J’ai déjà eu ce genre de rencards, je suis plutôt habitué au sérieux.
- En même temps t’es fl… policier;
- Tu peux dire flic tu sais, répondit Thomas avec un autre sourire à faire fondre un congélo. “C’est pas ça, c’est juste que je suis pas du genre plans etc. En fait je n’ai même connu que deux garçons, et j’ai complètement arrêté de chercher depuis que je suis dans la police.”
- Ouais je peux comprendre, ça doit être chiant quand on bosse autant.
- C’est pas ça. Mais je ne l’ai pas dis à mes collègues et je ne veux pas que ça se sache. Les esprits sont encore un peu… étroits, dans la police. Et puis ma dernière relation s’est plutôt mal passée donc voilà.
- Ouais je vois. Et puis j’imagine pour ton travail, les flics, tous hétéros.
- En apparence en tout cas. Mais bon on ne va pas parler de mon taf toute la soirée, si ?
- Pourquoi pas. Tout ce qui peut m’aider à te connaître m’intéresse. Et puis je suis sûr que tu as de supers histoires à raconter !
- Bon ok, mais j’en parle un peu et après ce sera à ton tour.
Thomas se mit à parler de son travail à Max qui semblait passionné, toutefois on ne savait pas s’il était passionné par le récit ou par le conteur. Il ne quittait pas Thomas des yeux, sauf pour s’attarder sur ses épaules développées, ses bras musclés, ses pectoraux saillants perçant à travers son t-shirt, beaucoup plus moulant que celui qu’il portait le soir où il l’avait arrêté. Thomas lui, semblait visiblement en confiance puisqu’il se laissait aller à des confidences. Max découvrit que son rencard bossait à la BAC, la brigade anti-criminalité ; “les gros bras qui se battent dans les rues le soir en gros” comme le résumait Thomas ; qu’il adorait son taf, même si son père n’était pas d’accord avec son choix de carrière, qu’il avait déjà vu des choses assez atroces comme des choses adorables. Que dans son taf il voyait le meilleur comme le pire chez les hommes. Qu’il était accro à l’adrénaline, entre autres.
Quant à Max, il ne semblait pas s’ennuyer puisqu’il relançait lui même le policier et buvait chacune de ses paroles.
- Mais bon, assez parlé de moi. Et toi ? Tu fais quoi dans la vie ?
- Je commence des études de droit à la rentrée.
- Ok. Et ta famille ?
- Oh. C’est un peu… difficile. Il ne me reste que mon frère, et de la famille éloignée. J’ai perdu mes parents dans un accident de voiture.
- Ah merde, désolé.
- Tu pouvais pas savoir, et t’as pas à t’excuser.
- Ouais mais c’est jamais facile d’en parler.
- Ouais. Parfois ça ferait pourtant du bien, mon frère a son mec, mais moi j’ai pas grand monde à embêter avec ça.
- Ton frère a son mec ? Il est gay ?
- Ouais on est une famille un peu atypique ! sourit Maxime.
- Je trouve ça marrant. Et puis tu finiras bien par trouver quelqu’un à qui tu seras capable de parler un jour. Enfin je te le souhaite !
- T’es vraiment gentil pour un flic.
- Tu ne dirais pas ça si je te passais les menottes ! répondit Thomas avec un sourire de tombeur.
- Plus je passe de temps avec toi, plus je me dis que je ne t’en voudrais absolument pas de me passer les menottes ! dit Max avec son sourire coquin.
- Ahah ! T’es plutôt direct toi ?
- Quand j’ai un mec comme toi en face de moi, je ne veux pas perdre ma chance. Mais au-delà de ça je trouve que le courant passe bien entre nous.
- Je trouve aussi. Je t’aurais bien invité à boire un verre chez moi, mais c’est un peu le bordel, j’ai pas le temps de ranger. Et j’aurais trop honte de t’y emmener.
- Je comprends... , répondit Max visiblement dépité.
- Après si t’es prêt à fermer les yeux, je peux faire une exception… proposa Thomas en lançant un tel regard à Max, qu’il aurait pu lui faire exploser son boxer sur place.
- De toute façon je crois que mes yeux seront concentrés sur autre chose...


Thomas emmena Max à sa voiture et l’invita à y prendre place. “Fais pas gaffe c’est pas hyper propre !” prévenait-il, tandis que Max découvrait une voiture nickel avec juste quelques tickets de caisse trainant sur le tableau de bord. Après un court trajet assez silencieux, dans une ambiance un peu électrique, ils arrivèrent en bas de l’immeuble de Thomas. Lorsqu’il franchit la porte, Max découvrit un petit F2 assez bien agencé, décoré avec goût, et plutôt (très) bien rangé ; “Un peu maniaque le mec !” pensa Maxime.
Thomas ôta son blouson et Max découvrit un tatouage sur son bras, allant du coude à l’épaule, dont les formes étaient assez abstraites mais qui était sympa à regarder, et surtout qui le rendait encore plus sexy.
Il s’arrêta devant une photo qui semblait représenter sa famille, on y voyait Thomas avec une fille, qui semblait être sa soeur, devant ses deux parents, tous souriants.
- C’est ta soeur ?
- Oui ma petite soeur, elle s’appelle Ophélie.
- Vous êtes mignons sur la photo, en famille.
- Oui on est très proches. Tu préfères vin, bière, alcool plus fort ?
- N’importe, répondit Maxime alors qu’il continuait de regarder sur les murs. Il s’arrêta sur plusieurs photos prises à l’école de police, où on y voyait Thomas plutôt sexy en uniforme de cérémonie, voire carrément bandant en tenue d’intervention. “Putain t’es quand même goalé !”
- Ahah, t’es pas mal non plus.
- Ouais enfin, comparé à toi…
- Si tu veux comparer… commença Thomas en s’avançant vers Max, qui semblait soudainement au bord de la syncope, “il suffit de toucher”, finit-il en prenant la main de Maxime et en la glissant sous son t-shirt pour la placer sur ses pectoraux.
Max sembla d’abord hésitant puis commença à les caresser doucement, assez intimidé par la situation. Lorsqu’il releva la tête, il croisa le regard de Thomas qui le fixait. Sans réfléchir, ils s'avancèrent l’un vers l’autre pour s’embrasser. D’abord hésitants, Thomas finit par attr Max par le cou et vint coller ses lèvres sur les siennes d’une façon un peu brutale. Surpris, Max finit par se laisser aller à un baiser langoureux. Tandis que les mains de Max s’insinuaient sur la taille de Thomas, et commençaient à déboutonner son jean, ce dernier recula soudainement.
- Désolé !
- Quoi ?
- Rien c’est moi. Je t’allume et après j’assume pas…
- Non mais pas grave, t’inquiète pas.
- Je suis désolé, c’est juste que… J’ai pas l’habitude de brusquer les choses et, avec toi, je sens que ce serait con d’aller trop vite. Je sais pas ce que tu en penses ?
- À vrai dire je ne sais pas quoi en penser, répondit Max en réalité encore assez perturbé par le corps qu’il venait de toucher.
- Après si tu veux juste un coup d’un soir ou un plan cul, je pourrais comprendre…
- Non ! Non… Je pense que tu as raison. On va prendre notre temps. Et puis je ne voudrais pas brusquer un flic !
- T’es bête, tu risques rien. Les flics sont comme tout le monde tu sais.
- En plus sexy pour certains…
- Ahah ! Si tu le dis. En tout cas je suis content que tu comprennes.
- Ne t’en fais pas. Et puis tu as sûrement raison, prenons notre temps et faisons les choses comme elles doivent être faites.
Max esquissa à son tour un sourire ravageur qui sembla faire effet sur le policier, qui s’approcha tout de même de lui pour le prendre dans ses bras.
- En tout cas saches que tu me plais comme mec.
-Toi aussi, répondit Max. “Toi aussi…”

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