Plage Naturiste
Devant la barrière du parking la fille brune est venue à la fenêtre de l'auto. Elle était souriante. Ses cheveux étaient coupés court à la garçonne.
Il était tôt et le temps était encore frais en ce début juillet. Elle portait un gros pull de laine qui masquait totalement sa poitrine. On ne voyait rien, on ne savait rien de son poitrail.
Mais ses cuisses, elles, étaient nues.
Cuisses longues fines bronzées, cuisses d'été.
Deux cuisses qui portaient comme trophée, haut, un maillot clair emmitouflé du pull comme caché sous une hotte de laine écrue dansante.
Ce que j'en voyais, moi, était étoffe blanche fine gonflée, ronde sur le devant, marquée haute de frisotis sombre en élégance et moulée basse de fente profonde.
La fille était avenante et nous a ouvert la barrière en nous souhaitant bonne et belle journée. Elle a dit, vous pouvez rester jusque tard ce soir, le ticket est valable pour 24 heures.
***
Une pancarte de bois peint indiquait Plage naturiste
Moi j'ai regardé ma passagère à la dérobée en me demandant si elle avait vu la pancarte.
La passagère, elle, était perdue dans ses rêves, manifestement. Elle n'avait pas dit un mot depuis que je l'avais embarquée au sortir de Montpellier en stop sur la route de Palavas.
C'était une grande fille solide avec un petit sac à dos qui m'avait fait signe dans le matin, pouce levé. Moi je n'ai pas de réticence à covoiturer les belles filles de l'été surtout quand elles ont pour but de voyage la plage, à Palavas-les-Flots. Jamais.
Mais celle-là était assez spéciale...
D'abord sa tête avec ces deux tresses de cheveux blonds clairs et des rubans bleus au bout et ce front rond proéminent intelligent, façon Géraldine Chaplin, à peine caché d'un chapeau de pailles, rural.
Drôle de tête...
Mais c'était pas tout !
Cette grande bécasse déguingandée était vêtue d'une robe trop courte qui lui venait en haut des cuisses ne cachant rien de son maillot vert fluo pistachio.
Elle a farfouillé dans son sac à dos et en a sorti une paire de lunettes géante. Noires et brillantes. Quand elle les a eu posées sur son nez on ne voyait plus rien de son visage. Alors tout naturellement le regard, mon regard, est tombé à ses cuisses, loi de pesanteur, tyrannique.
Moi je pensais, de deux choses l'une, soit son maillot est mal taillé trop échancré, soit son implantation pilaire est excessivement luxuriante.
De part et d'autre des ourlets d'aine sur ses hauts de cuisse on voyait une bande de poils blonds longs égarés furtifs. Elle a tiré sa robe par dessus pour tout cacher et, toujours sans parler, m'a fait un bon sourire de matin d'été.
J'ai garé l'auto facilement car le parking était encore presque vide. Nous avons rangé les espadrilles dans le coffre et grimpé tous deux le petit escalier qui mène à la plage par dessus la dune, elle son sac à la main, moi ma serviette et mon iPhone plus deux trois bricoles dans une pochette de toile bleue façon jean denim.
La plage immense était vide. Propre du ratissage de petit matin par la municipalité. L'eau était claire. Je l'ai prise par la main et elle m'a souri. J'ai dit, on va aller plus loin car bientôt les toutous vont arriver en meute et ils envahiront tout. Surtout les mateurs.
Elle m'a regardé, genre cruche étonnée. J'ai dit, oui, sur les plages naturistes il y a toujours des curieux qui passent leur journée à s'intéresser. Mais suffit de s'écarter un peu pour y échapper...
Elle ne disait rien jusqu'alors et là, brusquement tout à coup, elle s'est mise à parler, en déferlement.
Pas question, montrer mes fesses non, pas possible non, moi jamais, pas question pas question non, mon maillot je le garde ... z'êtes spéciaux ici à Montpellier, c'est pas à Colmar qu'on verrait ça... À croire qu'ici vous n'avez aucune conscience du danger.
Sacrée cascade de paroles .
Manifestement elle ne voulait pas
Pourtant elle gardait ma main dans sa main
Et on vaquait de concert sur la plage sableuse en lisière de l'eau méditerranéenne, elle son sac à dos en bandoulière et moi ma serviette géante éponge jaune sous le bras, marchant dos à la cathédrale de Maguelone, géante au loin, comme gardienne, comme amie qui nous regardait, minuscules, seuls sur la plage.
On est arrivé à un petit coin planté de tamaris maigres et elle a décidé que ce serait l'endroit où nous nous poserions. Face à l'eau et aux petits galets qui formaient la grève.
Elle a levé ses deux bras haut sous les tamaris entraînant le fin coton de sa robe exhibant son corps musclé habillé d'un maillot une pièce, comme un body moulant, scandal green brillant, qui ne cachait rien du pointu de ses petits seins non plus que du charnu gonflé de son entrejambe.
Elle riait et a fait glisser sur ses épaules bronzées les fines bretelles. Le haut du maillot se déroulait sur son thorax, dégorgeant deux mamelons clairs qui criaient à mes yeux leurs aréoles roses. A la taille, elle a marqué un arrêt, comme une pause... Tissu roulé dessus ses hanches et ses yeux plantés malicieux dans les miens.
Elle me regardait et regardait aussi la mer comme une invite.
Elle m'a tourné le dos, et je regardais son grand dos et ses fesses dégagées du tissu qu'elle roulait rapidement sur ses cuisses et menait bas aux mollets. Le vert fluo est couleur violente et captait mon regard. Un peu par pudeur aussi, pour ne pas jouer le voyeur.
Puis elle a couru à l'eau et a plongé, disparaissant nue dans l'onde froide.
Pour une fille qui voulait pas ... j'ai pensé, faut jamais désespérer de la gent féminine...
Je l'ai rejointe bien sûr, nu metoo comme un gardon, et ses tresses volaient gorgées d'eau essorées par ses mouvements tournants.
Je l'ai prise dans mes bras et nous avons coulé enlacés jusqu'au sable parsemé de tellines. Ses jambes s'emmêlaient aux miennes et mon buste se frottait à ses tétés pointus.
Ma bouche a voulu lui donner un baiser mais nous étions à bout de souffle et il a fallu revenir en surface nous réapprovisionner en oxygène.
Le matin était frais et nous avons trouvé bonheur à nous sécher dans ma grande serviette. Puis à rôtir au soleil, l'un près de l'autre. Têtes posées sur nos vêtements roulés en boule. Face à face pour mieux nous biser et surtout pour nous parler.
Nous avions tant à dire ... à nous dire.
Elle arrivait d'Alsace, job de vacances à Montpellier avec ses tresses blondes pleines de rubans mouillés, bleus. Moi, ça me plaisait bien. Je pensais, elle est prude et refuse qu'on la voie toute nue et je ne comprenais pas trop pourquoi... Vu qu'elle avait l'air bien comme tout sous soleil brûlant, là, dans mes bras. Complètement à poil. Si l'on peut dire.
Pas si farouche ... elle avait ma bite dans sa main et triturait compulsive, je me sentais bien, heureux, en pleinitude.
J'ai dit ma vie, mes ambitions et mes amours.
J'ai dit le bonheur de l'avoir ce jour dans mes bras et l'odeur des tamaris et de l'eau
Et nous avons encore nagé en nous serrant en nous tripotant comme gamins gamines prépubères, pipi caca.
Revenus mouillés sur la grande serviette éponge, elle s'est couchée sur le ventre et moi je l'ai longuement doucement caressée depuis haut sur la nuque jusque bas sur ses cuisses. Sa peau était sans bronzage et le grand maillot n'avait laissé aucune trace claire sur son dos ou sur ses fesses.
Son cou était peuplé de longs cheveux fins très blonds. Son dos était large, atlhétique. Ses fesses étaient couvertes d'un fin duvet trés clair lui aussi, presque albinos sur les reins et plus sombre, plus épais, vraiment blond entre ses cuisses.
Je descendais bas sur ses cuisses encore humides du bain en survolant chastement le creux qu'elle gardait pudiquement serré.
Le nez dans la serviette, elle a dit, quand je serai sèche tu me mettra de la crème solaire. Tiens att le flacon dans mon sac.
J'ai vu qu'elle avait aussi apporté une bouteille d'eau et des sous-vêtements, une culotte, une brassière et un gros bouquin dont je n'ai pas vu le titre, par dessus plein de trucs de sac de fille.
C'était de l'écran total. J'ai commencé à tartiner son dos et ses épaules. Elle avait replié ses bras autour de sa tête, ses mains à plat, doigts echevétrés tenant ses deux tresses, rubans bleus encore mouillés, pour bien dégager son cou.
J'avais compris qu'elle était précautionneuse pour sa peau et que c'était là la justification du grand maillot et de sa réticence à la plage naturiste, plus que pudeur de fille jeune innocente.
Ses fesses étaient dures, non pas qu'elle tendît ses muscles mais simplement de la nature des chairs qui les formaient. C'étaient de grandes fesses habillant des hanches larges qui faisaient pendant à ses épaules solides.
Bien sûr, en contraste, sa taille paraissait fine, mais elle ne l'était pas. Je l'avais, au sortir de l'eau, prise à la taille contre moi et avais alors ressenti celle-ci bien plus épaisse que celle des filles auquelles j'étais habitué.
Comme plus tôt quand je la caressais, j'ai, dans mon onction, évité le creux velu d'entre ses cuisses et ses fesses. Pudeur, discrétion, désir de ne pas la heurter ... surtout que je voyais quand ma main approchait, ses muscles se contracter pour fermer l'accès palpaire à son intimité.
Quand elle a été entièrement totalement enduite, elle s'est retournée en souriant, et m'a dit, après pile, te faut tartiner face.
Elle était dans une position beaucoup moins prude, jambes légèrement écartées, ouverte.
Ses bras, là encore, encadraient sa tête, ses deux tresses dans les paumes de ses mains, attitude abandonnée, haut les mains, grand sourire en invite.
Il faut dire que sa tignasse blonde épaisse, bien qu'encore mouillée, faisait volume et qu'il lui fallait dégager ses épaules si elle voulait être convenablement protégée d'écran total.
Les petits seins n'étaient pas si petits que ça. Ils étaient simplement modestes sur son grand poitrail. Modestes mais sympas avec large aréole rose gonflée, à peau fine, et petit téton qui pointait au froid de l'eau tout comme au chaud de la main.
De plus, ils étaient, ces seins, comme les fesses, faits de chair dure et ferme qui les tenaient haut sur son buste malgré la position allongée.
Pas du tout comme le nibar standard qui s'étale fluidement de part et d'autre de la poitrine des gonzesses ordinaires.
Moi je me régalais à les enduire de 70, crème douce un peu blanche. Et je voyais dans les yeux de mon Alsacienne qu'elle y trouvait autant de volupté que moi. Plaisir manifestement partagé.
Enfin, je dis dans ses yeux, j'exagère car elle avait remis ses grandes lunettes noires et je ne voyais rien de son regard. Mais a-t-on vraiment besoin de voir les yeux d'une fille pour lire le plaisir sur son visage ?
J'étais à mon uvre à quatre pattes sur la serviette, appliqué à n'oublier aucun centimètre carré de sa peau claire. Mais malgré la puissante dimension érotique de l'opération, je n'étais pas en bandaison. Et pourtant nous étions seuls sur cette immense plage et je n'avais pas à me contraindre à retenue sociale.
Mais c'est ainsi, nous n'étions pas en préliminaires amoureux mais simplement en journée plage entre copains à Palavas-les-Flots.
Sûr que si elle avait tendu la main et empaumé mon paquet, mon attitude caudale eût été différente...
Elle l'avait fait, plus tôt, elle avait eu ce geste, de façon quasi naturelle quand nous nous racontions mutuellement nos vies. Comme un gage d'amitié, pour tenir la bête au chaud après la baignade matinale, pas du tout comme caresse ou invite à la baise.
Cette Alsacienne me plaisait bien, elle était de ma famille
De mon ordre de mon rang, celle que je choisis, celle que je ressens
Elle est de ma famille, bien plus que celle .
Elle prend les bonheurs
Comme grains de raisin
Petits bouts de petits riens.
JJG
Son ventre était un peu creux. J'ai pensé, c'est la position qui fait gravité. J'ai pensé aussi, où irons-nous manger midi ? Au Carré Blanc, Paillotte des frères Pourcel ? Et puis je tartinais la peau de son ventre, peau souple et muscles vivants sous mes doigts.
Sa toison remontait haut. Elle était épaisse faite de poils raides et disciplinés, pas du tout frisotis comme chez la plus part. On aurait dit qu'elle les brossait, les peignait. La couleur d'or éclatait sur sa peau claire, or plus sombre encore que celui de sa chevelure. La densité était telle qu'on ne voyait rien de ses secrets.
Moi, j'avais sauté l'obstacle et mes mains étaient sur ses cuisses et je sentais sous mes paumes les muscles se tendre et le désir qu'elle avait de les ouvrir, de faire grenouille, imperceptiblement lentement, sous ma caresse.
Il m'a fallu remonter.
Ne garde-t-on pas toujours le meilleur pour la fin ?
On eût dit qu'elle était endormie. Elle était immobile offerte à mes mains, fragile, abandonnée. Vunérable.
Mes mains enduites de l'onguent blanc sont remontées sur l'intérieur des cuisses. Elle était en attente, elle n'attendait que ce moment depuis longtemps depuis tout ce temps que je la caressais.
Son creux était encore un peu humide d'eau salée. La crème solaire et l'eau de mer faisaient mayonnaise et puis aussi avec un peu probablement venu d'elle. Tout cela faisait bon ménage avec ses plis et replis et l'épaisse toison de fils fins qui les habillait.
Mes mains et mes doigts en multitude barbouillaient d'onction et cherchaient bas l'autre source de plaisir en parcourant, en légèreté parfois, en appui violent d'autres fois, la courte distance qui séparent les deux lieux.
Elle est restée coite, paisible, inerte. Je me suis étendu auprès d'elle. Elle a tourné sa tête et m'a dit, toi tu as le cuir tanné, tu n'as pas peur du soleil, toi tu n'as besoin de rien.
J'ai voulu me rouler sur elle. Elle a bien voulu.
Sous le soleil, chaud à mes reins
J'ai serré son cou de mon bras plié et sa taille aussi de l'autre par en dessous
Fort. Elle était toute glissante et j'avais peur qu'elle ne m'échappe.
Mon ventre contre le sien, nous étions un.
Elle a dit, ne viens pas en moi.
Ainsi fut-il
Je suis resté bitos tendu posé sur sa toison blonde, mâle innoffensif.
C'est sans danger aurait dit Marathon man.
Caresse de plage à fille de rencontre en amitié amoureuse.
En fait, très amoureuse du moins de mon côté, la dite amitié.
Elle m'a dit, tu m'as touchée, tu sais mon désir de femme inondée d'humeurs qui attend l'hombre. Mais non, je ne suis pas pour toi, mon corps crie mon bon-vouloir en sécrétions intenses, mais mon esprit s'y refuse. Mon esprit, lui, dit, ce gars-là que tu ne connaissais pas ce matin à ton petit déjeuner, ce gars-là qui se prétend déjà amant statutaire, en fait ne t'est rien.
Et tout en causant philosophie carte du tendre, l'Alsacienne serrait ma bite et aussi mes épaules de son autre bras en me roulant un palot gluant à ressusciter un mort.
L'Alsacienne était grande et son corps contre le mien était fort et solide. Moi j'aimais ça. Et mon bitos en retenue traînait son groin dans les broussailles de sa touffe, broussailles douces des liquidités qui l'inondaient.
Les mots sont impuissants à décrire les ardeurs des attirances amoureuses.
Elle ne voulait pas et moi je respectais ce refus. Je comprenais parfaitement qu'elle eût voulu que préalablement on s'eusse un peu connus.
Et bien, laissez-moi vous dire que ça ne s'est pas fait, que ça n'a pas pu se faire.
On a pas eu le temps de se connaître préalablement, comme il est dit que l'on aurait dû le faire
Elle est venue à moi de son bassin impérieux, je suis entré en elle de mon engin déterminé et le gentil flirt de vacances a viré subitement en accouplement torride procréatif. Elle me criait, fais moi un , en levant haut très haut ses cuisses et en tirant fort mes fesses, et moi je cherchais du bout de ma tige le col dur pour m'y abouter et cracher profondément ma semence, là et nulle part ailleurs.
Ma bouche a trouvé la sienne pour un baiser tendre et nous nous sommes souri.
Sous le soleil de Maguelone à Palavas-les-Flots, juillet 2015.
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