Un Moment De Plaisir
à Flo-Flo
« Jouis, il n'est pas d'autre sagesse. Fais jouir ton semblable, il n'est pas d'autre vertu. »
(Citation de Etienne Pivert de Senancourt)
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Je me colle à toi, mon front contre le tien, mes yeux dans tes yeux. Nos lèvres se rencontrent pour un baiser ou nos désirs vont se mêler. Nos joues s'empourprent. Nos langues se taquinent. Nos salives se mélangent. Nos souffles ne font plus qu'un. Tu as passé tes bras autour de mon cou, pendant que mes mains voyagent dans ta chevelure.
Je sens contre moi la douceur et chaleur de ton corps. Ton parfum excite mes sens, ma faim de toi s'exacerbe. Je mordille le lobe de ton oreille, je sens tout ton être frémir entre mes bras. Mon cur bat la chamade et mon souffle se fait court.
Je glisse une main sous ton chemisier. Je caresse ton ventre, je monte plus haut pour empaumer un sein, rond, ferme que je presse légèrement. Puis je pince doucement, entre mon pouce et l'index, le téton dressé. Tu gémis. Jaime t'entendre, ces plaintes si sensuelles émoustillent mon entrejambe. Je passe de lun à lautre, alternant caresses et pincements sous la chaleur de ton vêtement pendant que tu bosses ton sexe contre ma cuisse. Tes halètements expriment un besoin de plus en plus violent.
- Allons dans ta chambre !
Murmures-tu à mon oreille d'une voix lascive.
Nous effeuillons mutuellement nos vêtements qui volent dans la pièce. Nos culottes, derniers remparts de notre nudité, suivent le même chemin.
Tu es couchée sur le dos. Offerte. Je m'assieds au bord du lit, je te regarde amoureusement :
- Tu es très belle ! ...
Tu me souris. Je me penche sur toi pour retrouver tes lèvres affamées. Tu frissonnes de plaisir quand mes doigts marivaudent vers tes seins. Tu as un bras sur les yeux quand je prends dans ma bouche, l'un après l'autre, tes tétons dressés au milieu de leurs aréoles sombres, et que je laisse divaguer mes doigts le long de ton ventre.
De la pulpe de mes doigts, je caresse l'intérieur de tes cuisses. M'attarde en haut, trace des arabesques, juste avant le pubis là ou la peau est si douce. Tes gémissements s'amplifient. Pour m'inviter à aller plus loin, tu écartes un peu plus ton compas qui laisse apparaitre ta chatte entrouverte.
Tes nymphes brillent d'une humidité, comme la rosée du matin sur des pétales de rose. Je touche ta fente de mes doigts fébriles. Je sépare tes lèvres intimes qui révèlent le rose tendre de tes chairs, auréolé par des volets plus sombres. J'insère doucement l'index dans ton vagin. Je le fais glisser en exerçant une pression sous ton mont du pubis, à la recherche d'un certain point.
J'agite mon doigt dans cette chatte affriolante. Je le ressors mouillé, une petite goutte gluante collée à son extrémité. J'en lubrifie ton clitoris qui se gonfle et se durcit. Mes doigts te branlent. Pleinement ouverte tu tu te tords de plaisir. Aux gémissements rauques qui accompagnent ta jouissance, je sens que tu vas venir rapidement. Mais je ne veux pas te faire jouir tout de suite. Pas comme cela. J'ai une autre idée en tête, je sais que tu vas aimer
Dès que ma bouche avide descend sur ton abricot pour remplacer mon doigt, ta cyprine coule déjà abondamment. Ton minou, tes cuisses, brillent de mouille. Lentement, je lèche ta fente de bas en haut. Puis le bout de ma langue se pose sur ton clitoris gonflé de désir, pour décrire de larges cercles autour de ce petit bouton de plaisir, provoquant une onde de choc qui te fait trembler et qui t'arrache des gémissements de jouissance. Ta fragrance musquée inonde mon nez et diffuse des vagues de plaisir à travers mon corps, jusquà ma chatte qui laisse suinter ses sécrétions sur mes cuisses.
Je tète et aspire ton clitoris. Le goût salé de ta mouille enchante mes muqueuses.
Juste avant de plonger dans l'abime ouaté que va provoquer cette jouissance fastueuse, tu te cambres. Tes mains crochètent les draps. Tes jambes se tendent. Tes doigts de pied se recroquevillent Les muscles de tes cuisses tremblent. Tes gémissements deviennent frénétiques.
Et quand l'orgasme, tel un tremblement de terre, t'anéantit, les convulsions s'enchaînent. Je compte les spasmes : un ... deux ... trois ... Le quatrième, le plus long, le plus fou, secoue voluptueusement tout mon corps et le débit de ma source augmente. À son apogée, dans un râle d'agonie, tu lâches une giclée de cyprine qui laisse des taches sombres sur mes draps ...
Comblée, apaisée, tu caresses mes cheveux, puis tu m'attires vers toi avec des yeux énamourés pour un tendre câlin
Je t'aime ...
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