La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°537)
L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré Suite de l'épisode précédent N°536 -
Mais une autre voix parle en lui, il est surpris de constater quil est en train de bander dexcitation
En effet, une voix qui vient de lintérieur, qui ne fait pas taire sa douleur mais la lui fait comprendre et accepter. Après tout, il est le premier responsable de ce qui lui arrive, sil navait pas menti et sil navait pas toujours la langue bien pendue, tout cela ne serait pas arrivé. Il se sent honteux de lui-même et les larmes quil avait réussi à contenir (mais pas les cris sauvages) commencent à sortir. Il pleure comme un gamin fautif puni et en même temps, il se rend compte que par un phénomène réactionnel qui lui paraît surprenant il se met à bander de plus belle dexcitation. Sa queue et ses couilles ballotent à chaque impact, comme un jouet suspendu à cet anneau qui les enserre. Etrange sensation que la découverte de ce plaisir masochiste qui en devient presque agréable, avec le sentiment davoir les fesses en feu et la tête en ébullition perdue entre douleurs et douceurs, peurs et envies, plaisirs et déplaisirs.
Il y a longtemps quil ne crie plus, il est juste en pleurs comme une cocotte-minute qui relâche la pression. Il se sent surtout résigné et certain de savoir ce quil veut, ayant été contraint de faire son choix une fois quil sest trouvé acculé au mur. Certes, il désirait et appréciait de conduire les voitures de luxe de Monsieur le Marquis dEvans, mais sil ny avait eu que cela, il serait parti sans nul doute, puis se serait débrouillé pour trouver une autre place de même nature professionnelle mais sans D/s et sans risque de se voir imposer ce quil naurait pas désiré. Il est donc bien obligé de reconnaître quil y avait autre chose au plus profond de lui qui lavait poussé à accepter cette servitude et surtout qui lavait retenu à linstant le forçant à ne jamais prononcé la phrase ultime qui aurait mis fin à tout.
- 45 ! Et bien, il me semble que tu ne dis plus grand-chose. Te serais-tu calmé à force en prenant goût à la chose ou alors est-ce ta queue bandée qui a pris le relais dans tes sensations les plus prégnantes ? Regarde-moi cette pine qui serait prête à gicler en moins de deux. Mais si tu voyais ton postérieur, je dois avouer quil a pris de belles couleurs et quil te faudra être patient avant de retrouver un teint de pêche. Surtout que ce nétait là que la punition pour tes mensonges, il en reste encore deux à venir, pour des remarques matinales déplacées, sans parler du « Monsieur » oublié tout à lheure, mais je laisse à Monsieur Walter le soin ce soir de te faire comprendre lui-même comment « IL » se nomme.
Le soumis ne bronche pas et nentend plus relever les propos de Monsieur Denis. Il baisse la tête attendant les 4 derniers coups, plutôt heureux et rassurer de savoir quil sera ce soir rendu au Château, même sil se demande comment il va faire pour prendre place au volant, tant il a limpression que sa croupe va enflammer le siège et quil sera dans lincapacité de sasseoir correctement pour conduire à son aise. Mais il est bien loin en fait de savoir ce qui lattend pour la suite, car sa mise à lépreuve et son dressage plus intensif ne font que commencer, et les 45 coups de paddle nétaient quun avant-goût de la journée qui est loin de se terminer pour lui aussi simplement quelle avait commencé.
- Merci, Monsieur Denis, davoir bien voulu me punir. Merci de toute la peine que vous vous êtes donné pour me faire comprendre ce que javais fait dinapproprié et dindigne pour un soumis en devenir MDE. Merci aussi de mavoir aidé à comprendre qui je désirai être vraiment. Je vous prie de bien vouloir me pardonner pour mes trois mensonges de ce matin. En réalité, cest de Monsieur le Marquis dEvans que jai offensé dont jespère obtenir le pardon par votre intermédiaire.
- Cest bien le chien. Tu progresses. Je dois avouer que je ne pensais pas que tu serais encore là à cette heure là. Je vais te détacher, mais ne bouge pas avant que je ty autorise. Prends le temps de reprendre ton souffle et de te calmer, cest terminé. Disons, cest terminé pour linstant
.. en attendant la suite des réjouissances.
Le responsable ouvre les 4 menottes qui enserraient les chevilles et les poignées de car2MDE et également lanneau quil était fermé autour du sexe et des couilles du soumis. Il en profite pour lui malaxer les testicules et la queue qui libérait de toute contrainte gonfle encore plus, se tend et sétend. Car2MDE se laisse faire pas trop mécontent de sentir ses attributs libérés.
- Une bonne queue de chien que voilà, mais sache quelle nest pas prête de se vider. Interdiction formelle de te toucher et de chercher à soulager lexcitation qui sest emparé de ton bout de saucisse.
Le soumis car2MDE ressent la frustration comme jamais, ce qui lui fait prendre conscience dans son for intérieur de la portée de sa soumission. Depuis quil était devenu un soumis à lessai MDE, il avait bien eu lhabitude dêtre encagé pendant toutes les heures où il était en fonction, ce qui avait aussi lavantage de lui éviter des réactions physiques déplaisantes en présence dinvités professionnels de Monsieur le Marquis, qui auraient pu faire naître des bosses dans sa livrée ajustée.
Pendant tout ce temps là, au dernier étage du même immeuble, Monsieur le Marquis dEvans est occupé à tout autre chose que le dressage de son soumis à lessai, ayant fait le nécessaire pour donner les mains libres à Monsieur Denis. La discussion daffaires entre Madame D
. et le Président Directeur Général a pris un tournant plus professionnel pour arriver à finaliser les négociations en vue de lacquisition de limmeuble et du terrain attenant. Encore que, la businesswoman a beaucoup de mal à rester concentrée, tournant la tête à intervalles réguliers pour apercevoir la soumise Thaïs MDE toujours agenouillée au coin de la pièce, avec les mains dans le dos jointes en prière inversée. Elle simagine que la position à laquelle lesclave a été astreinte a dû devenir très inconfortable à la longue, et elle se demande toujours ce qui peut bien pousser une femme intelligente et autonome à accepter de tels avilissements et contraintes dans une servilité qui semble à toute épreuve. Le téléphone portable du Châtelain retentit dun signal caractéristique (convenu davance).
- Madame D
., me permettez-vous de décrocher. Je pense quil sagit de mon sous-directeur administratif et juridique, car je reconnais le bip. Il est en ce moment en réunion avec votre frère et je pense que sil a osé nous interrompre, cest quil doit avoir une bonne raison de le faire.
- Je vous en prie, Monsieur dEvans.
- Vous faites bien cas de cette maladroite qui a renversé la cafetière sur votre ensemble et qui est bien là où je lai assignée pour méditer et se repentir de ses incompétences.
- Monsieur dEvans, je pense quIsabelle a eu largement le temps de regretter son geste, malheureux certes, mais bien involontaire (si elle savait la vérité !) dautant plus quil ny a pas eu « mort dhomme » comme on dit. Dailleurs, si quelquun devait en avoir un quelconque ressentiment, ce pourrait être moi et non vous. Ne pouvez-vous comprendre quelle ne peut pas rester indéfiniment ainsi pour une simple peccadille ? Mais je vous fais perdre votre temps à parler au lieu de vous laisser décrocher.
- Pour Vous faire plaisir, Madame D
.., je vais rappeler à mes pieds mon esclave.
Le Marquis dEvans ordonne à sa chienne Thaïs MDE de sapprocher de la table de travail, tandis quil se lève pour répondre. Lesclave se met aussi sec à quatre pattes pour se déplacer sous le regard médusé dAurélie qui presque instantanément serre les cuisses excitée de voir cette femme « quadrupède » capable dexprimer avec autant de grâce par ses déhanchements son animalité et ses instincts primaires. Aurélie avait presque fini par oublier quelle ne porte plus de petite culotte tandis que la discussion se faisait plus professionnelle, malgré la gêne et linconfort qui navaient pas totalement disparu. Mais là, elle sent bien quelle mouille de voir cette chienne en chaleur qui sest installée juste sous ses yeux, à quatre pattes, la bouche ouverte, la langue pendante, la bouche baveuse avec de la salive qui en sort, et surtout la les yeux baissés avec une humilité qui na pas lair simulé, mais qui semble bien sublimée à son plus « haut (bas) » degré. Elle se demande bien comment les hommes dans cet entreprise, le Président Directeur Général le tout premier qui semble avoir tout pouvoir sur un certain nombre de salariés devenus des esclaves MDE (à moins que ce ne soient des esclaves MDE devenus salariés de la Holding), peuvent bosser avec de tels « phénomènes » sous les yeux, car ils ne doivent pas débander de la journée. Mais, elle se dit quaprès tout cela nest pas son affaire, et quelle souhaite juste pouvoir vendre son bien, espérant que laffaire ne capotera pas avant dêtre conclue par le simple désaccord permanent qui existe entre son frère et elle.
Le Marquis dEvans ayant terminé sa conversation téléphonique revient lair ravi.
- Je suis désolé davoir dû vous abandonner quelques instants, encore que je pense que cela vous aura permis de réfléchir
. ou de profiter du spectacle (ajoute t-il avec un petit air coquin).
- Vous êtes toujours comme cela, Monsieur dEvans ?
- Que voulez-vous dire, Madame D
. ?
- A avoir des petites réflexions déplacées et gênantes pour votre entourage. Votre associée est une Femme « respectable », ce nest pas un « spectacle », même si les mots sont presque paronymes.
- Je vous assure Madame D
., je ne considère pas le moins du monde mon esclave comme un singe de cirque, bien au contraire, cest « une soumise MDE » (insistant bien en parlant) que japprécie dans toute sa dimension. Elle mappartient corps, esprit et âme. Elle ma fait don de sa soumission et me prouve tous les jours sa gratitude et son immense Dévotion et pour tout cela, je lui en suis également reconnaissant. Elle est à moi, un bien précieux, un diamant que je cherche à polir pour le faire étinceler, une chienne obéissante et si dévouée.
- Permettez-moi den douter, elle semble un jouet entre vos mains, un sextoy vivant au service de vos besoins dhomme éjaculateur, et en fait de diamant une simple pierre brute dans votre édifice parmi tant dautres.
- Je peux entendre que vous ne compreniez pas vraiment notre monde BDSM, mais ce nest pas une raison pour le dénigrer et le dénaturer.
- Je suis désolée de devoir vous faire remarquer que cest vous, Monsieur dEvans, qui mavez mis toutes vos perversités et autres déviances en pleine figure alors que je navais rien demandé et que je ne venais que pour négocier une banale transaction immobilière.
- Et bien laissons cela de côté pour linstant, nous en reparlerons au diner si vous le voulez bien, dans un contexte plus privé qui vous mettra ment plus à laise. Mais nest-ce pas vous qui aviez autorisé Isabelle à participer à notre entretien.
- Oui, tout à fait, je le reconnais. Jai autorisé votre associé à se joindre à nous, car il me semblait que cela était logique eu égard à la nature de notre transaction puisque elle dirige la société qui pourrait devenir lacquéreur si nous parvenons à faire affaire. Je nai nullement donné quelque accord que ce soit pour une esclave MDE, nue, mise au coin, baveuse obligée de garder la langue pendante et les yeux baissés pour satisfaire vos désirs de Maître Dominant que je nose qualifier.
- Vous avez quelque chose contre les animaux domestiques ? Regardez ma chienne comme elle est bien dressée et comme elle semble heureuse dêtre à mes pieds et de savoir combien je tiens à elle.
Le Marquis dEvans promène affectueusement sa main dans les cheveux et sur la tête de sa chienne-soumise Thaïs MDE, tandis que lesclave affiche un sourire des plus radieux de pouvoir être à cette place où elle se sent si bien. Aurélie est perdue dans ses pensées, un certain rejet de tout ce quelle voit qui la gêne et la choque, et à contrario une envie profonde de pouvoir être à la place dIsabelle, même si elle pense quelle ne peut le concevoir que comme un simple fantasme intime et secret. En aucun cas, elle naurait lidée de franchir le pas pour rejoindre une communauté D/s vivant leurs particularités dans la réalité de relations de Domination/soumission, même pour le temps dun simple jeu érotisé excitant, ne voulant jamais perdre le contrôle quelle simpose à tout instant. Le Marquis dEvans reprend :
- Madame D
., ne voulez-vous pas savoir lobjet de lappel téléphonique que je viens de recevoir ? Cela concerne notre affaire qui commence à prendre forme...
(A suivre...)
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!