La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 539)

soumis Endymion MDE au Château - (suite de l'épisode précédent N°538) - Prélude du baptême d'esclave MDE -

Tenu par les couilles en laisse, debout, soumis Endymion MDE était remonté des « sanitaires » et emmené par un couple de Dominants dans le vaste donjon du Château. Il déambulait dans ces longs couloirs, sans même prêter attention à ceux qu’ils croisaient, sans même s’intéresser aux fabuleuses collections d’œuvres d’art suspendues aux murs capitonnés d’anciennes tentures de soie coloré toutes plus belles les unes que les autres de cette fastueuse Demeure. Pourtant, elles étaient nombreuses ces tentures comme les toiles de maîtres de toutes dimensions, des plus anciennes au plus contemporaines, toutes signées, par des grands peintres de renom, il y avait des tableaux de Manet, Monet, Van Gogh, Rubens, Rembrandt, et quelques Picasso, etc etc … qui auraient fait pâlir plus d’un conservateur de musées. Et ici ou là, des sculptures en marbre ou en bronze posées parfois à même le sol ou sur un piédestal. Non, soumis Endymion MDE, bras croisés dans le dos, nu hormis sa cage de chasteté posée sur ses génitaux et son collier autour du cou ne fit cas de cet environnement exceptionnel et si somptueux. Ses pensées étaient ailleurs, mais où précisément ? Il était incapable de le dire et de le savoir réellement. Une chose était sûre, il n’était plus à s’inquiéter du sort qu’on allait lui réserver. Il se laissait simplement guider, comme si télécommandé, comme si ses neurones refusaient de fonctionner. Seule chose qu’il comprenait et appréciait, son envoûtement et sa fascination exercés sur sa volonté, il s’offrait en pâture, corps et âme avec complaisance à ceux que le Maître avait choisi pour lui, à cette réalité supérieure à laquelle il était destiné…

Lorsque soumis Endymion MDE entra dans cette pièce aux « divines s », il vit de suite, entouré de deux autres personnes, Monsieur le Marquis d’Evans debout la tête haute, les jambes légèrement écartées, en position de Maître absolue avec ses bras croisés sur la poitrine, dans un complet gris sombre, chemise blanche, nœud papillon grenat.

Il semblait attendre Son chien. Dans l’instant, l’esclave MDE, baissa son regard en signe de parfaite soumission. Le Maître s’approcha de lui, lui souleva le menton et son dominant regard d’un bleu pur transperça le sien. Il resta ainsi sans rien dire, quelques secondes, qui parurent une éternité pour le chien soumis …

- Une nouvelle épreuve t’attend Mon Chien, ce sera la dernière avant l’incontournable cérémonie de ton baptême.

Le Maître se tut un long moment encore, toujours son regard figé et envoûtant dans celui de Son esclave.

- Oui, une nouvelle épreuve te disais-je, bien différente de celles que tu as connues jusqu’ici. Une épreuve de parfaite maîtrise de toi-même, une épreuve d’abandon total, une épreuve pendant laquelle je veux que tu réfléchisses à tes engagements, à tes volontés de poursuivre ou non ton dressage. Tu le sais, ici, personne n’est retenu contre son gré…
- Oui Maître, je le sais.
Malgré ses craintes et peurs, soumis Endymion MDE sentit sa queue se redresser cherchant à s’évader de cette satanée cage de chasteté. Il ne parvenait plus à contrôler ses émois !
- Je vais te confier à Madame Mylène et Monsieur André, ici présents, j’ai pleine confiance en eux, ils sont experts en la matière. Ils resteront près de toi pendant tout le temps de cette épreuve et surveilleront attentivement tes réactions…

Madame Mylène était petite et un peu rondelette, et cet ensemble de cuir qu’elle portait lui épousait ses formes sensuelles. Sa généreuse poitrine débordait de ce corset cintré, son fessier bombé sous cette jupe de cuir courte, se trémoussait à chacun de ses pas. Elle était campée sur des fins talons aiguilles d’une dizaine de centimètres et son regard était d’une évidente sévérité. Monsieur André quant à lui, était également tout de cuir vêtu, semblait musclé, peut-être un peu trop d’ailleurs, sans doute un adepte du bodybuilding. Son visage buriner par des excès de soleil laissait entrcevoir des rides profondes. Ces yeux assombris par d’épais sourcils, les cheveux grisonnants, le nez aquilin et un peu courbe, les moustaches grandes, noires et tombantes sur une bouche étroite aux fines lèvres lui donnaient un visage sec à la Dom Quichotte, tout en ayant un même regard de sévérité ! ...

- Bien Maître. Répondit soumis Endymion MDE de plus en plus angoissé, mais de plus en plus paradoxalement excité…
- Mon chien, réfléchit bien à ton avenir ici près de moi, dans ma Noble Demeure. J’ai pleinement confiance en toi, je sais que tu n’as jamais démérité, que tu m’as toujours montré ta détermination et ta volonté de M’appartenir. L’épreuve de ton baptême va se dérouler sous peu, une étape supplémentaire dans ta vie d’esclave M’appartenant corps et âme, je le souhaite et l’espère, à toi de bien réfléchir, à toi de prendre tes responsabilités, à toi de me dire à la fin de cette épreuve si tu veux poursuivre ton éducation entre Mes mains.

- J’ai bien compris Maître !

Monsieur le Marquis d’Evans relâcha le menton de Son chien soumis, libéra le sexe de l’esclave MDE de cette cage beaucoup trop étroite, lui caressa sa tige tendue à l’extrême, lui posa même un baiser sur le front en lui disant :

- Soit fort Mon chien ! Puis à l’attention des deux Dominants, Je vous le confie, c’est un esclave précieux !

Le Maître quitta la pièce sans autre parole, soumis Endymion MDE avec la boule au ventre, le regarda partir, d’un pas sûr et léger...

- Bien, soumis Endymion MDE, n’est-ce pas ? Questionna Monsieur André
- Oui Monsieur
- Avant de commencer l’épreuve que Monsieur le Marquis souhaite que nous réalisions sur toi, sache deux choses. La première, je te le confirme, Madame Mylène et moi-même resteront attentifs, et toujours près de toi. La deuxième, si tu éprouvais la moindre difficulté, le moindre souci, il te faudra bouger tes deux pouces en même temps en leur faisant faire des rotations, comme ceci. Est-ce bien compris ?
- Oui Monsieur.
- Parfait, nous allons pouvoir débuter.

Madame Mylène, de par sa petite taille fit agenouiller soumis Endymion MDE et lui plaça deux bouchons dans ses oreilles, et un bandeau sur les yeux. Elle l’attrapa par une épaule et le fit se relever. Elle plaça les bras du chien- soumis MDE le long de son corps. Monsieur André, pris une très longue bande en latex de cinq centimètres de largeur et commença à envelopper le bras gauche de soumis Endymion MDE, puis sa main, laissant à l’air libre uniquement son pouce. Madame Mylène fit de même à l’autre membre supérieur droit du chien soumis. Puis tous deux s’entraidaient pour envelopper les épaules et le buste du chien soumis. L’esclave MDE se sentait déjà comme dans un cocon, comme si les fils d’une araignée se tissaient autour de lui, dans un filet inexorable. Fil après fil, bande de latex après bande de latex, le cocon l’enveloppait et le rendait totalement impuissant. Cette peau de latex l’enserrait, l’enlaçait à ne plus faire un geste. Les bras furent maintenus contre le corps par une deuxième couche de latex. Seuls les pouces restaient bien visibles. soumis Endymion MDE fut ensuite couché. Il se sentit paralysé et pourtant bien vivant. Cette seconde peau recouvrait la sienne comme une intime partie de lui-même. On aurait voir une momie ! Une fois allongé, son sexe fut gainé dans ce latex, gainé fermement et tenu de telle sorte qu’il lui était impossible de ne pas bander. C’était une sorte d’érection e, l’enserrement retenait son sang qui gorgeait cette partie intime du chien soumis MDE.

Nulle insolence ou triomphe de la part du chien soumis dépourvu de tout état d’âme, seul un renflement laissait deviner ce que le chien soumis vivait. Son anus fut également mis sous contrôle, emplit de quelque chose qu’il ne connaissait pas, mais qui introduit en lui se mit à enfler, à gonfler jusqu’à se coller intimement contre ses parois anales avec insistance et fermeté, afin de bien lui faire sentir que là aussi, il était pris au piège de ce cocon. Le reste de son corps fut totalement momifié dans ces bandes de latex, jambes après jambes, puis jambes entre elles. L’esclave MDE drapé dans ce latex épais cherchait à se l’apprivoiser, à le savourer, il lui était devenu difficile de respirer tant les bandelettes l’oppressait, pourtant cette impossibilité de se mouvoir, se maintient en captivité, physique et psychologique lui plaisait, il appréciait cette sensation étrange, l’odeur de cette matière, il se sentait imbibé de sueur, il en éprouvait, devait-il se l’avouer une forme de plaisir, un plaisir à ne rien contrôler, un lâcher-prise totale l’excitait mentalement. Soumis Endymion MDE fut ensuite cagoulé, une vague capuche en latex fut d’abord posé sur sa face. Ses cheveux furent arrangés pour éviter toute souffrance, puis les deux montants de latex étaient ramenés derrière le crâne et progressivement zippés. Deux lanières permettaient d’achever le travail jusqu’au cou. Son nez était obstrué, sa bouche restait encore libre. Il l’ouvrait par intermittence pour récupérer la dose d’oxygène que son corps lui réclamait. Soudainement, soumis Endymion MDE sentit un tube de forte taille se présenter à sa bouche. Il se sentit pénétré par là aussi, emplie et tout à coup suffoqué et paniqué. Une main vint se poser sur son front pour le ramener petit à petit au calme. Il réalisa rapidement que cette possession lui permettait malgré tout de respirer. Il resta alors tranquille, s’habituant doucement à toutes ces contraintes. Une main lui caressait toujours la tête, presque tendrement.

Pour parachever cette momification, Madame Mylène et Monsieur André, sanglèrent le corps de l’esclave. Il lui était parfaitement impossible de bouger... Contraints à l’immobilisme, ses angoisses calmées, il s’abandonnait presque paisiblement… Il sentait son esprit s’évader, s’évaporer dans ses sensations étranges et contraignantes, il se voyait totalement apprivoisé et commençait à se délecter de sa soumission avec une certaine fusion de son corps et de son esprit à cette seconde peau malgré une gêne respiratoire qu’il lui fallait maitriser… Mais soudainement il eut tout d’un coup du mal à respirer. Le tube dans lequel il inspirait fut bouché… panique ! Il tenta vainement de se cambrer, se tortillant comme une proie affolée, le cœur battant fort à ses oreilles et ses poumons cherchant la goulée si attendue. En même temps, il sentit cette peau qui le ligotait, son sexe si dur et si emprisonné, et ses excroissances dans son anus et sa bouche qui avaient encore gonflé. Et puis l’air revint, et ses poumons se remirent à fonctionner normalement, pendant que deux paires de mains passaient sur son torse et semblaient l’encourager à revenir au calme. Alors soumis Endymion MDE s’abandonnait et reprenait petit à petit sa sérénité. A plusieurs reprises, cet exercice respiratoire lui fut imposé… A chaque fois son ressenti était le même : son esclavage le contraignait un peu plus, il n’était plus libre du tout, plus libre de ses mouvements, pire encore, plus libre de respirer quand il le voulait… Et il eut ce constat, ce dépassement de lui-même, sa volonté de se remettre entre les mains du Maître ou de ceux choisis pour lui ne faisait que lui apporter une jouissance mentale extrême, inexplicable, d’une force et d’une puissance extraordinaire, jamais vécu jusqu’ici ! Il n’était rien, plus rien, si ce n’était ce que le Maître voulait qu’il soit ! Et tout cela, cette capitulation totale de son corps et de son esprit, n’être plus qu’un simple objet, une simple poupée de chiffon qu’on aurait habillée très serrée, ce pantin désarticulé dans ce latex, cette marionnette qui ne contrôlait plus rien laquelle on manipulait les fils selon une Volonté extérieure à la sienne, oui il était devenu tout cela… Alors il bandait dans une excitation mentale rarement atteinte… il était dans une extraordinaire extase mentalement jouissive d’être une chose, que dis-je, de n’être plus rien… Oui pour être et ressentir tout cela, il bandait …

(A suivre …)