Première Émotion
De parents aisés, issus de familles bourgeoises, à 20 ans, elle avait été éduquée de façon stricte dans la pure tradition catholique. Elle finissait de se préparer dans la salle de bain privative de sa chambre. Elle avait enfilé une jupe de couleur bleue foncée qui descendait jusquau genou, un chemisier blanc, très sage lui donnait un âge plus avancé. Sa coiffure, un chignon tiré en arrière ainsi que des lunettes carrées, tout concourait à cacher sa beauté. Aucun maquillage, juste un peu de déodorant sous les bras. Voilà elle était maintenant prête. Elle traversa sa chambre, très sobre, sans aucun poster didole comme toutes les filles de son âge, juste quelques photos de son cheval que ses parents lui avaient offert pour ses seize ans. Elle sapprocha de sa mère qui safférait dans la cuisine. Elle lembrassa sur la joue avant de sortir.
- Maman, je sors cinq minutes acheté un cahier de dessin pour les cours de demain, le mien est presque terminé.
- Entendu ma chérie, rentres vite pour finir tes devoirs, on ne mange pas trop tard, ton père doit vite repartir pour un rendez-vous.
Elle se retrouva dans la rue de son quartier dans le 16ème, marchant dun pas décidé vers la librairie du coin. Très réservée, elle regardait droit devant elle en essayant de ne pas remarquer tous les jeunes quelle croisait et qui shabillaient dune façon qui lui paraissait indécente, voir même choquante. Cela faisait cinq minutes déjà quelle était sortie et elle sentait monter en elle une chaleur inhabituelle. Peut-être de la fièvre, elle se toucha machinalement le front.
Attirée par les lumières dune vitrine sur sa droite, elle tourna machinalement son regard et sarrêta brusquement. Cétait un magasin de lingerie fine. En présentation, sur des mannequins plutôt bien fait, éparpillés de façon savante parmi des dessous classiques, des sous-vêtements plus coquins les uns que les autres étaient mis en avant.
Des guêpières, des corsets et porte-jarretelles, toute la panoplie de la séduction était présente dans la devanture.
Des images osées, voir obscènes lui venaient en tête, la chaleur ressentie un peu plus tôt descendait lentement vers son bas ventre et elle se sentait devenir légèrement humide entre ses cuisses. Sans savoir ce quelle faisait, elle entra dans le magasin, et acheta très rapidement le petit string aperçu dans la vitrine.
Elle séloigna le plus rapidement possible du coin, ayant peur que quelquun lest reconnu. Elle était dans un état second, à la limite de la panique. Son cur battait la chamade et elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Les images du début continuaient à arriver et elle se faisait maintenant comme un film dans sa tête. Elle remonta chez elle sans même acheter son cahier.
- Alors chérie tu as trouvé ton cahier ?
- Non maman, jai dû le commander. Euh, je vais commencer mes exercices, on mange dans combien de temps ?
- Dici une heure à peu près, je t appellerais
Elle entra très vite dans sa chambre, elle était dans tous ses états, jamais elle navait connu un tel sentiment, cela lui faisait peur. Mais dun autre côté, elle sentait monter en elle une sensation comme jamais elle navait eu, et cétait loin dêtre désagréable. Bien sûr par le biais de ses copines elle savait ce quétait une relation sexuelle et comment cela se passait, mais de par son éducation, elle sen était toujours désintéressée.
Elle se retrouvait confrontée à des pulsions extrêmes. Elle se déshabilla rapidement et enfila le string noir qui, à la limite du string ficelle sincrusta dans la raie de ses fesses rebondies. Elle se plaça devant la glace et sobserva lentement à moitié charmée par ce quelle voyait et aussi honteuse de ce quelle faisait.
Malgré les apparences quelle se donnait, elle était bien faite.
Le phénomène ressenti quelques temps avant devant la vitrine poursuivait son inexorable parcours. De fines gouttes de sueur perlaient à ses tempes et cela lui donna lenvie de se décoiffer. Elle défit son chignon et laissa sa chevelure noire descendre le long de ses épaules avec quelques mèches descendant sur sa poitrine.
Elle fit un geste pour les remettre en place et ses doigts effleurèrent son sein droit. Elle ressentit aussitôt des frissons lui parcourir le dos et descendre le long de ses reins. Dans le même temps son petit mamelon se durcit, gonfla et pris une couleur plus foncée. Elle garda sa main sur le globe de son sein et sentit la texture douce de sa peau avec les quelques grains provoqués par le frisson qui montait en elle.
Elle se mit à se caresser les seins, doucement dabord, puis de plus en plus fort. Son émoi grandissait et elle se trouvait confronter à des idées contradictoires. La honte de ce quelle faisait, tellement elle avait été conditionnée par son éducation, la peur que sa mère rentre soudain dans la chambre et ce désir qui montait en elle et quelle ne voulait pas voir sarrêter.
Les yeux à moitié clos, sa volonté cédait du terrain, des images fortes apparaissaient sur lécran de son imagination, des images comme celles quelle avait aperçu une fois chez une copine pour son anniversaire, où, profitant de labsence de ses parents, les garçons sétaient projetés une vidéo X. Le héros, celui que tout le monde semblait connaître parmi ses camarades, savançait sur lécran, le torse nu et en jean. Cest vrai quil était beau et bien taillé. Puis une femme déjà nue se mettait à genou devant lui et lui défaisait lentement sa braguette puis mettant la main dans son pantalon, sortait son pénis pas tout à fait encore gonflé.
Déjà cette image lavait un peu choquée, tant ce sexe masculin, même au repos lui semblait énorme. Elle apprendrait plus tard que cet acteur devait sa célébrité en grande partie grâce à ses mensurations hors normes. Pendant quelle se repassait ces images de film, elle continuait à se caresser les seins et sentait quelle était en nage.
La fille à genou commença alors à lécher les bourses de lhomme et on vit le sexe petit à petit devenir raide, changer de couleur, virant au violet avec le gland sortant de son prépuce. La fille commença à diriger sa langue par petits léchages vers la verge maintenant largement dressée. Elle se dirigea vers le haut du gland, faisant avec le bout de sa langue des petits cercles tout autour, puis dun trait elle englouti le membre énorme jusquau fond de sa gorge.
Elle sentait ses jambes trembler, la peur que sa mère entre subitement dans sa chambre. Elle avait le visage en feu et son bas ventre lui lançait de petits messages de plus en plus vifs. Elle sassit, puis sallongea sur le lit, tout en continuant à se caresser la poitrine. Les jambes écartées, elle sentait tout son corps en sueur. Son sexe depuis un petit moment avait commencé lui aussi à réagir.
Les lèvres avaient pris une teinte rosée, de plus en plus irriguées par lafflux de sang. Elles sétaient naturellement ouvertes, prêtes à soffrir à nimporte quel sacrifice. Son entrejambe était tellement humide que le petit bout de tissu si tentateur du début sétait glissé profondément au creux de la fente largement fendue. Le string, ce vêtement quelle découvrait pour la première fois, était son complice et ami dans cette première grande expérience. Il était déjà presque tout trempé. Une de ses mains tira légèrement sur lélastique, ce qui accentua le mouvement de la petite culotte vers lintérieur des lèvres et dans la raie des fesses, lui entraînant une légère pression sur lanus.
La décharge fut vive et soudaine, lui soulevant la poitrine et entraînant un gémissement vite retenu en se mordillant les lèvres, tant la peur dêtre entendue lobsédait.
Ses sens étaient en ébullition, cela arrivait par vagues successives dans son cerveau, comme des décharges électriques, dautant plus fortes quelles avaient été contenues pendant de longues années. Elle poursuivit en entamant un va vient avec le plat de sa main en partant du haut du string jusque à lintérieur des cuisses au niveau du périnée, à la limite du bouton de rose. Le plaisir, bien que mieux contrôlé maintenant, allait grandissant et il lui devenait de plus en plus difficile de retenir ses plaintes. A tel point quelle se mit le bras resté libre en travers de la bouche afin d tout bruit suspect.
Le plaisir devenait dautant plus fort que pendant ce temps les images continuaient à affluer derrière ses yeux voilés. Ce nétait plus la vidéo, mais maintenant le film de son imagination qui défilait. Lhomme, toujours le héros au membre impressionnant, se mettait à genou devant son lit et commençait à la caresser. Dabord ses grandes mains fines, effleurant sa peau, partant des orteils et remontant à lintérieur des jambes, puis sa langue et ses lèvres suivant le même chemin.
Arrivé au puit de plaisir, à sa touffe humide et perlée, il enfonça sa tête entre ses cuisses relevées. Et avec sa langue il commença à décrire un chemin mystérieux que lui seul connaissait. Vibrant sur son clitoris, léchant fortement le bord des lèvres, introduisant un court instant le bout de sa langue dans le creux de son sexe, descendant par larrière pour effec un ou deux cercles autour de lanus qui réagissait. Son petit cul, comme son sexe souvrait et se fermait rapidement sans aucun contrôle de sa part.
Alors le bel étalon se redressa, son pieu fièrement élevé vers le plafond et elle sentit son bout dur cogner contre lentrée de sa fente humide. Son cur battait de plus en plus fort et sa main était maintenant à lintérieur du string, deux doigts prêts à senfoncer à lintérieur chaud et moite. Et elle le fit. La sensation fut telle quelle faillit crier, puis après une longue inspiration elle reprit le contrôle, et commença un va et vient lent au début et allant en augmentant.
Pendant que ses doigts sactivaient au sein de son intimité, dans sa tête cétait lui, lhomme taureau quelle avait vu une seule fois sur une vidéo qui senfonçait en elle. Sa bite énorme entrait lentement, sarrêtait, effectuait un ou deux contractions musculaires, puis se retirait lentement, puis il recommençait à nouveau.
Son imagination, ses fantasmes décuplaient le plaisir que lui donnaient ses doigts, elle sentait les ondes de jouissance de plus en plus vives monter en elle, certainement lorgasme dont parlaient tant ses copines, et elle ressentait tellement bien ce sexe virtuel en elle, même sil était le fruit de son délire, quelle sattendait à le voir éjaculer en elle et à ressentir sa semence se répandre dans ses entrailles, elle y était presque, elle nallait plus pouvoir se retenir, le string était trempé et elle allait crié, encore une demi seconde
On frappa à sa porte :
- Chérie ça va ? Tu viens manger ton père est arrivé.
Elle fit un bond hors du lit sans réfléchir et senferma dans les toilettes, les jambes toutes flageolantes.
- Oui, oui, jarrive, deux minutes je me change et jarrive.
Lexpérience était finie, dommage ! Mais elle savait maintenant que rien nempêcherait quelle recommence. Elle ressentait une lassitude énorme comme après un effort physique intense. La culpabilité était là mais elle se forçait à la maintenir le plus possible loin de son champ de conscience. Cela avait été tellement délicieux. Elle rangea son string dans un coin de la salle de bain en sachant que lenvie de lenfiler à nouveau reviendrait très rapidement. Elle remit ses vêtements guindés et se recoiffa telle quauparavant. Elle sortit enfin pour aller manger en espérant que ses parents ne se douteraient de rien.
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