Sexphone Et Smartsex
Gaëlle et son "boyfriend" du moment Jordan étaient allongés nus sur le lit. Ils regardaient en se caressant mutuellement une vidéo porno sur l'ordinateur portable posé à leurs pieds. De sa main libre (l'autre branlait Jordan), Gaëlle attrapa son smartphone et appela Karine, sa collègue et amie, architecte d'intérieur comme elle. Agées toutes les deux de 38 ans, ex-étudiantes dans la même école, codirigeantes de leur agence, divorcées l'une et l'autre après un mariage raté, elles se ressemblaient étonnamment avec leurs longs cheveux le plus souvent attachés en queue de cheval, leurs petits seins durs, leurs jambes fines et musclées, leur visage ovale, leurs yeux noirs, leur croupe saillante et charnue qu'elles moulaient souvent dans des jeans serrés. Travaillant plus de douze heures par jour, elles n'avaient guère de temps à consacrer à leur vie privée. Mais comme elles étaient belles et désirables, elles n'avaient aucun mal à trouver un compagnon de jeux pendant une période qu'elles avaient libéré pour leur sexualité. Depuis quelque temps, Gaëlle fricotait avec un ouvrier du bâtiment rencontré sur un chantier, un métis taillé en athlète, doté d'un corps superbe, d'une peau douce et d'une bite en acier trempé, tout ce qu'il fallait à Gaëlle qui ne faisait pas dans l'apartheid social. Il l'avait draguée sans y croire et à sa grande surprise, s'était retrouvé dans son lit dès le premier soir. L'affaire durait déjà depuis trois mois et tout à son bonheur de baiser une femme de cette classe et de ce tempérament, le dénommé Jordan acceptait tous ses caprices érotiques.
Le dernier en date, il s'apprêtait à le vivre en direct live. Gaëlle conversait avec Karine :
- Chérie, tu es prête ? Je suis avec Jordan, on est branchés sur youporn, il y a une bonne vidéo d'un couple amateur dans les dernières publiées. Pour une fois, la fille n'a pas de bottes, de porte-jarretelles et de tatouage. Elle est complètement à poil et le mec est monté comme un âne.
Gaëlle mit le haut parleur pour que Jordan puisse profiter de la conversation et entendit la réponse :
- Ok, je me connecte. Tu sais, comme convenu, je suis avec Sacha et nous sommes à poil sur le canapé. Il n'est pas encore tout à fait prêt mais ça ne va pas tarder. On fait bien comme on a dit ?
Gaëlle et Karine avaient en effet concocté avec leur amant un petit scénario coquin et inédit. Il s'agissait d'un quatuor à distance via le smartphone branché sur haut parleur et sur fond d'ébats sur youporn, comme s'il s'agissait d'une partouze. Comme Jordan, le dénommé Sacha (en fait, il s'appelait Thierry mais se faisait appeler Sacha) n'avait rien à refuser à sa maîtresse. Agent immobilier d'une trentaine d'années, il n'en revenait pas de baiser une femelle aussi sensuelle et aussi "classe" que Karine, laquelle de son côté se régalait de son corps mince et musclé, inépuisable au lit (c'était sa principale qualité). En outre, le scénario l'amusait, d'autant que Karine, au toucher, semblait particulièrement excitée. Celle-ci le fit d'ailleurs savoir à Gaëlle via son téléphone :
- Je mouille comme une folle et pourtant on a encore rien fait. Sacha me titille juste le bouton. Là, ça y est, j'ai ton couple sur vidéo. La vache, c'est vrai qu'il est monté, le mec. La fille ne va pas s'embêter.
- Toi non plus. Il bande, Sacha ?
- Oui, il commence à monter les couleurs. D'ailleurs, je vais le sucer, je te laisse la ligne.
- Bon alors, Jordan va me lécher un peu. Allez Jojo, viens entre mes cuisses. Là, comme ça, oui. Mmmh, je sens bien ta langue. Lèche bien de bas en haut, rentre la un peu aussi. Aahh je fonds...
****
A l'autre bout du fil, Karine pompait énergiquement le dard tendu de Sacha. Les gémissements de Gaëlle se mêlaient aux halètements du couple de la vidéo, sur lequel elle jetait un oeil en coin pour voir où il en était. La fille, replète à souhaits, chevauchait son mec avec une telle ardeur qu'elle semblait lui écraser les couilles.
- Gaëlle, ça y est, je baise ! Il est en moi, bien profond, hou que c'est bon !
- Comment ? Comment il est en toi ?
- Je suis sur lui. Je le mate. Tu verrais le damier, ouaaahh !
Gaëlle entendait le canapé de Karine grincer sous l'effet de l'ample mouvement de hanches de sa collègue. La langue de Jordan s'activait toujours en elle mais elle eut envie de quelque chose de dur, de nettement plus dur...
- Allez, baise-moi maintenant, prends-moi comme tu le sens !
Son jeune amant se positionna entre ses jambes qu'il prit sous les genoux afin de l'ouvrir au maximum et positionna son gland à l'entrée de sa vulve, sans bouger.
- Qu'est-ce que tu fais ? Allez, viens !
L'autre ne bougeait pas et Gaëlle trépignait, tentant vainement avec ses mains et ses jambes de l'enfoncer en elle.
- Qu'est-ce que se passe ? interrogea Karine. Il te fait languir ou quoi ?
- Oui, le petit salaud ! Il est juste à l'entrée, il.... ahhhhh !
Jordan venait de pénétrer Gaëlle d'un seul coup, de tout son volume et il la percuta avec vigueur. A l'autre bout du fil, Karine entendit le brame de sa collègue et le clapotis sonore des deux sexes joints, sans doute du fait du positionnement du smartphone au ras du couple. Comme celui de la vidéo y allait aussi de bon coeur (la fille était prise en levrette), l'ambiance dans les deux chambres distantes confinait au torride. Karine se plaça à quatre pattes devant l'écran et invita son amant à la besogner dans la même position, non sans avoir pris la précaution de bouger le smarphone afin que Gaëlle ne perde rien de leurs ébats qu'elle décrivit par le menu :
- Sacha m'enfile par derrière. Mmmh, j'adore ça. Il me touche le clito en même temps.
Gaëlle répondait par onomatopées entrecoupées de halètements, totalement possédée par le musculeux métis qui tenait à faire savoir au couple à l'autre bout du fil qu'il n'était pas un coup pourri. Gaëlle gigotait, sa cabrait, gémissait, bref baisait. Karine jugea bon alors d'interrompre son coït car il lui apparut clairement que sa collègue et son amant n'allaient pas tarder à connaitre l'orgasme et abréger cette agréable saynète qui ne faisait pourtant que commencer et dont le but était de durer :
- Ho Gaëlle, t'emballe pas. Calme-le un peu ton julot. On va faire le point, dit-elle le museau sur son smartphone.
A regrets, sa collègue se détacha du vigoureux pénis de Jordan avec une petite caresse au passage, histoire de vérifier sa raideur, heureusement intacte.
- Bon alors, on fait quoi ? J'ai encore envie, moi !
- On va se faire ensemble un petit 69. Eux dessous et nous dessus.
Aussitôt dit aussitôt fait. Les deux hommes se retrouvèrent le nez dans l'anus et la bouche dans la vulve des deux architectes qui se mirent à sucer à plat ventre avec chacune leur technique. Gaëlle tétait le gland avec les lèvres tandis que Karine engloutissait le membre jusqu'à la gorge. Les bruits de succion occupèrent la ligne pendant quelques minutes, entrecoupés par les soupirs ponctuels des deux femelles quand la langue de leurs amants venaient de toucher un point particulièrement sensible.
- Oh là là, j'ai le bout de sa langue sur mon clito, c'est intenable, je vais craquer, lâcha Gaëlle. S'il te plait Karine, laisse-moi le baiser, mon mec !
- Non non ! Attends encore un peu. J'en ai autant envie que toi mais il faut les faire durer. Mmmh, sa langue me fouille comme une bite. Je dégouline sur son menton. Et tu verrais sa queue ! Elle est tellement dure que je pourrais casser des noix avec.
- La sienne aussi, c'est une vrai matraque. Tiens, je vais lui lécher un peu les couilles.
Un gémissement mâle envahit la ligne téléphonique. Gaëlle avait pris un testicule de Jordan dans sa bouche et faisait mine de l'avaler. Du coup, Karine fit de même mais dut s'interrompre car Sacha venait de lui mettre un doigt dans l'anus. Elle s'exclama :
- Ah mon Dieu ! Il m'encule avec son doigt ! Je sais ce qui va m'arriver. Il me prépare ! Il y met la langue maintenant ! Argh, c'est plus possible, il faut qu'il m'enfile ! Je suis à quatre pattes, il faut qu'il m'encule tout de suite. Allez, viiiite, viennns !
Stupéfaite, Gaëlle entendit sa collègue et amie se faire sodomiser en direct par son amant alors même que celle-ci l'avait sommée de différer la pénétration. Surexcitée par ce qu'elle entendait via le smartphone (la vidéo s'était arrêtée au terme de sa diffusion), elle se détacha de la langue de Jordan et se hissa jusqu'à sa queue pour s'y empaler, exhalant un soupir de soulagement.
- Ahhh Karine, j'ai pas pu tenir. Je le baaaaise !
Jordan put alors se régaler des mouvements frénétiques de son cul tout en écoutant au smartphone les râles de Karine qui venait d'indiquer qu'elle était "enculée à fond". Le claquement des peaux du couple confirmait ses dires. Pour ne pas être en reste, Gaëlle dansait littéralement sur le chibre de Jordan dont elle vantait verbalement la grosseur et la raideur. A ce rythme, les ébats ne devaient pas durer très longtemps. Sentant palpiter la queue de Jordan, Gaëlle s'en détacha et vint le terminer à la langue, ce qui lui valut une décharge épaisse de sperme en plein visage.
- Il jouit, je l'ai fait jouir ! informa-t-elle sa collègue à l'autre bout du fil.
A dire vrai, celle-ci ne prêtait qu'une attention réduite aux propos de Gaëlle car elle était au même moment en proie à un orgasme anal très violent. Au bord de la syncope, elle s'effondra à plat ventre tandis que son amant déchargeait dans son rectum. Il fallut plusieurs minutes aux deux femmes pour reprendre contact. Ce fut pour constater la pleine réussite de leur initiative. Les deux hommes ne disaient mot, tout à la satisfaction de leur queue.
- Pfffouu, quel partie de cul ! lâcha Karine dans un souffle. Chéri, tu as été merveilleux, dit-elle en embrassant son amant.
- Jordan aussi, répliqua Gaëlle. J'ai du sperme jusque dans les cheveux, va falloir que je me fasse un gros shampooing. J'aurais juste aimé que ça dure encore un peu mais bon, tu m'as obligée à finir.
- Dis plutôt que tu l'as épuisé, ton julot. Sacrée pétroleuse, va !
- C'est celle qui le dit qui l'est.
Etc. etc. Les deux amies adoraient se chambrer et faire semblant de se chamailler.
*******
Vu la réussite de cette première téléphonique, les deux amies décidèrent de renouveler l'expérience. L'affaire fut encore très chaude mais cette fois, leurs amants étaient prévenus. Notamment le dénommé Jordan qui décida de brancher son smartphone en cachette sur enregistrement. Comme Gaëlle ne cessait de célébrer sa bite pour exciter Karine, le gars pouvait à juste titre passer pour un super baiseur en faisant écouter les ébats des deux couples à un auditoire de potes trié sur le volet et médusé.
- Eh ben dis donc, ta nana, c'est un sacré coup ! dit l'un des auditeurs, un lascar qui n'avait pas sa langue dans sa poche.
- Tu l'as payée ou quoi ? riposta un autre, un brin jaloux.
- Dommage que tu n'aies pas l'image, j'aurais voulu voir ça, commenta un troisième.
Passons sur les détails de ces conversations un peu primaires.
En revanche, attardons-nous sur un événement qui bouleversa pendant quelques jours la vie du quatuor en chambre. En rentrant chez lui, Jordan s'aperçut qu'il n'avait plus son smartphone. Il courut chez l'un des potes où avait eu lieu l'audition. Pas de smartphone. Il l'avait perdu. Ou bien on le lui avait volé. Il se dépêcha de prévenir l'opérateur pour fermer son compte mais un doute affreux l'envahit. Et si le voleur, qu'il se faisait fort de trouver, avait profité du laps de temps pour transférer l'enregistrement fatal ? Il balança un court moment pour savoir s'il devait prévenir Gaëlle et décida de s'abstenir. Mais le jour où sa maitresse lui demanda une troisième séance téléphonique, il refusa. Intriguée, Gaëlle lui demanda la raison. Il se ferma. Elle insista. Finalement, il lui lâcha le morceau et ce fut sa fête. Gaëlle le traita de tous les noms, prévint Karine qui s'associa à la vindicte, mais les deux copines durent reconnaitre leur impuissance. Elles scrutèrent les sites cochons sur internet pendant quelques semaines et ne virent rien qui ne les concernât. Mais elles n'étaient pas tranquilles.
- Ces trucs là, ça sort quand on ne s'y attend plus, résuma Karine.
Bien entendu, Jordan fut largué séance tenante par Gaëlle (qui regretta cependant son corps musclé) et Sacha ne dut son salut qu'au fait qu'il n'était au courant de rien. Mais l'expérience ne fut pas renouvelée. Néanmoins, Gaëlle reconnut :
- Quand même, on a pris un sacré pied, faut le reconnaitre. Mais avec les nouvelles technologies, il vaut mieux se méfier. Je suis de plus en plus pour les bonnes baises à l'ancienne. Tiens au fait, tes copains rugbymen (1), ils sont toujours dispo ? On ira chez moi à la campagne. Là, on est sûr d'une chose : les portables ne passent pas...
(1) Lire du même auteur "Troisième mi-temps"
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