Mon Cadeau D'Anniversaire !
Depuis quelques années je suis seule ! Je vais très bien, je suis prof de mathématique. Aussi pour mes 50 ans, je me suis offerte un petit extra, Une nuit damour avec la rencontre sur Internet dun jeune homme très timide de 25 ans.
Zut ! Je suis déjà en retard et je ne suis pas encore arrivée. Pourvu quil prenne patience.
Je suis une fontaine ardente. Ça mexcite au plus haut point et jai déjà trempé mon string. Ouf ! Jarrive, je roule doucement, il jette sa cigarette, je le reconnais tout de suite. Jarrête la voiture, il vient vers moi et je baisse la vitre il me demande :
- Voulez-vous que nous allions faire un tour en ville ? Manger ensemble ?
Je fais non avec la tête, jattends.
- Vous accepteriez de partager maintenant, une chambre dhôtel avec moi ?
La tournure est touchante, sur Internet, on se tutoyer, mais je ne moffusque pas de son vouvoiement, maintenant cela mamuse. Il marque la distance entre nous et me ramène à une réalité pas très agréable, jai 50 ans lui 25. Mais, gentiment, il me dit :
- Je peux vous dire quelque chose ? Vous me plaisez beaucoup.
Jai la gorge tellement nouée que je ne sais pas sil lentend ou si seul un souffle rauque en sort. Jacquiesce alors de la tête et je le suis, vers lhôtel. Je pensais bien que cest là que nous irions.
Comme il est timide, dans le couloir, ma main frôle la sienne, je lui att deux doigts. Nous marchons ensemble dans le couloir comme si nous étions seuls au monde.
La lumière séclaire automatiquement devant nous et séteint derrière. Jai limpression dêtre dans un film, il ne manque que la musique. Chambre 118, nous y sommes.
Je suis très contractée, nous entrons dans la chambre, Jenlève mon manteau, lui son blouson de cuir et tout bascule. Il métreint et membrasse longuement, laisse errer ses mains, me pétrit. Je suis déconcertée par son odeur, forte, mélange de tabac brun et démotions.
Ma main trouve son sexe, petit très petit, mais dur comme un caillou, cest la deuxième fois que je le sens mais cette fois, ce nest plus à travers ma robe, il est bien dans ma main comme un oiseau.
Il dégrafe mon soutien-gorge, pour un timide, il nest pas si timide que ça, il fait connaissance avec mes seins, glisse sa tête sous ma jupe, à genoux, maudits collants, je lui caresse la nuque, toute décontenancée.
Ses doigts saventurent, pénètrent ma fente à travers le tissu. Sa bouche se colle
à la mienne. Je tangue, dépoitraillée avec cet homme à mes pieds, la tête et les doigts contre mon sexe. Sil y a une prochaine fois, je mettrais des bas !
Je nen peux plus, le plaisir est venu tout seul, je découvre le lit et jordonne :
- Déshabille-toi ?
Jai fait glisser ma jupe et collants, gardant ma culotte qui va lenlevée, lui, ou moi ?
- Je te veux
Je ne peux finir ma phrase, il sort de sa poche, comme par magie un paquet de capotes. Maintenant il saffale sur moi et me pénètre. Comment peut-il être si petit et si dur, un vrai caillou. Le lendemain jaurais certainement du mal à rester assise.
Quelques coups de reins et il me dit :
- Je craque
Sur le coup je ne comprends pas le sens de cette expression. Dautant que, toujours réservé, il fait ça en silence. Je ne moffusque pas de ce début si peu prometteur.
Il revient vite après avoir jeté le préservatif. Bruits de chasse deau. Et nous reprenons illico les caresses, les baisers, le frotti-frotta.
Il sexcuse presque :
- Excusez-moi ! Je ne suis pas bavard.
- Non, mais tu sais bien parler avec les mains.
- Oui ! Comme un vrai méditerranéen répond-t-il.
Cest ainsi quil restera toujours dans ma tête, avec ses cheveux bien noirs, le méditerranéen aux mains agiles.
- Guides-moi, fais ce que tu aimes ?
Je le chevauche, fais à mon rythme, à mon goût, je veux lui donner loccasion de jouer avec mes seins, de men faire jouir.
Plutôt banal, pas très habile, sa bouche effleure à peine. Doit progresser, peut mieux faire. Je me demandais, vu la différence dâge ce qui lavait vraiment attiré. Trop discret, je ne le saurais jamais.
Quimporte, pour linstant, je prends mon plaisir et il me suit. Jai les joues en feu et le sexe brûlant, nous restons enlacés sur le lit dégageant une telle chaleur que même un drap serait de trop.
Je ne dis rien, mais je réclame la pause. Nous papotons, faisons plus connaissance. Il se livre un peu, mexplique combien il sinvestit dans son travail, me parle de son goût pour la solitude, de sa famille. Il se présente comme l inattendu venu bien tard. Se cherche til en moi une autre maman ?
Et voilà ! Maintenant, il sexprime plus bas. Je craque mais autrement, je veux dire par-là que je ne tiens plus le rythme. Ma tête descend, ma bouche laspire, mais je suis folle de montrer autant daudace. Et zut, ne rien penser. Jai dit que je moffre un cadeau pour mon anniversaire, je ne vais pas lésiner.
Je ne me souviens pas du goût du gland de son sexe, toujours aussi pierreux. Il ne dit rien, ne manifeste rien, ni étonnement, ni plaisir supplémentaire.
Il remet une capote. Il me reprend, je nen peux plus, il a la santé et moi, je nai plus lâge, bientôt trois heures que je suis là.
Je laisse faire par complaisance, il le sent. Par contre, ses nouvelles capotes sont formidables, bien lubrifier, on ne se rend compte de rien. Pourtant, quelque part dans ma tête, ça me gêne, ne pas rester sur cette impression mitigée parce que je suis déjà gorgée. Je lui propose denlever la capote et de jouir entre mes seins, ce quil fait aussitôt.
Il est insatiable, ou alors il na plus baisé depuis une éternité. Je vais prendre une douche, je sens son envie de fumer.
- Allez, je te laisse, trompe-moi quelques instants avec Miss Nicotine.
Je reviens dans ma chemise courte, jai un peu honte de mon corps et de mon âge.
Adossé au lit, il a un sourire béat. Cest un des souvenirs que jemporterai de cette soirée, lui qui sourit si peu. Il me demande :
- Tu as passé une bonne soirée ?
- Oh oui ! Une très bonne soirée !
Il me reprend contre lui pour un long câlin très tendre. On reste là, un bon moment silencieux. Bien. A son tour il se douche et me dit quil est lheure. Il me dit :
- Pas dimprudence pour le retour sur la route. Je te raccompagne à la bretelle de lautoroute.
- Mais non, inutile.
Il fait comme sil nentendait rien. Gentil et têtu. Quelle tête jai, et même pas un peigne. Retraverser le hall de lhôtel sous le regard de lemployé. Mes talons claquent, je suis fière de moi, cette fois ci il me tient par lépaule. Javais dit :
- Disons-nous au revoir dans la chambre.
Il rend la clé. A chacun sa voiture. Nous roulons. Je suis bien, il se range sur lesplanade, je marrête, il me serre dans ses bras, fugace mais immédiat, nos corps se retrouvent une dernière fois.
Je repars, trois petits coups sur la pédale de frein en guise dau revoir trois coups là aussi et je me dis :
- Bon anniversaire ma chérie, rien ne pouvait te faire plus de plaisir pour fêter tes cinquante ans.
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