Le Livreur D'Ups
On sonne. Elle ouvre. C'est le livreur d'UPS qu'elle voit s'imposer dans le cadre de porte. Elle recule d'un pas parce que surprise par l'imposant personnage qui lui demande de signer son reçu.
Je vous en prie, rentrez! Dit-elle pour contenir sa frayeur. Maintenant elle l'observe, massif, un cou de taureau, les cheveux raz, le regard droit, il pénètre sans la quitter des yeux. Une sensation étrange s'est emparée d'elle, comme une crainte diffuse et aussi une émotion, un trouble indéfinissable.
Il s'est assis comme elle le lui a proposé et se dérobe, le temps de lui servir un verre d'eau qu'il a accepté en bougonnant. C'est étrange cette envie de le retenir alors qu'elle exergue ce genre de personnage bourru, sûrement macho. La curiosité, peut-être.
Le temps de rassembler ses pensées, il se lève. Elle n'a pas le réflexe de se défiler, il l'a saisi fermement par les avant-bras. Elle ne fait aucun mouvement pour s'extraire de l'emprise, pour ne pas paniquer, pour ne pas l'affoler.
Ils sont face à face, comme dans un tango silencieux, elle est contrainte de reculer jusqu'au contact de la table massive qui trône au milieu de la pièce.
Elle sait déjà qu'elle ne résistera pas, d'ailleurs comment pourrait-elle s'extraire de son emprise? Cela pourrait ressembler à un mauvais rêve, celui que l'on fait tout en sachant qu'on va se réveiller. Mais là, elle ressent bien le contact de ses mains épaisses sur les muscles de ses bras endoloris.
Son cur bat la chamade, pourtant il lui semble être le témoin d'une scène étrange, c'est bien elle que l'on maintient et que l'on force à chavirer, à basculer lentement, sur la table en chêne.
Elle réalise tout d'un coup sa faiblesse, l'incapacité qu'elle a, à s'extraire de cette mauvaise fortune. Il la dévisage sans exp<b></b>ression définissable, sans parole. Seules ses mains bougent, il relâche la pression sur les bras de sa proie immobile et lui frôle la taille, les hanches et glissent sur ses cuisses, jusqu'à ses genoux.
Elle regrette maintenant de ne pas avoir enfilé un jean ce matin plus tôt que de préférer cette petite robe noir en tissu fin que son chéri aime lui voir porter. Car un peu courte elle laisse contempler ses jolies jambes fuselées.
Elle n'est pas surprise quant l'homme s'emploie à écarter ses genoux qu'elle gardait serrés. Une lucidité qui lui semble étrange lui dicte de ne pas résister trop longtemps, par peur d'engendrer chez son agresseur de la violence.
Cela étant elle subissait déjà par ces sévices, son agressivité mais sans violence, dans la douceur, dans la lenteur. Elle se résolut à séparer ses jambes faisant remonter largement la lisière de sa robe. Dans un mouvement puéril elle lissa le bas de son vêtement comme une petite fille, amenant un sourire furtif à l'homme au dessus d'elle.
Il semblait hésiter.
Elle s'affola quand elle réalisa que sa réflexion, son esprit lui commandait d'être patiente, comme bienveillante. Alors que son corps paralysé tremblait, tourmenté à la pensé du supplice qui l'attendait.
Il remonta l'étoffe au dessus de son ventre et contempla la petite culotte de dentelle fine. Elle s'en voulu de se rappeler à cet instant précis, qu'elle avait hésité plus tôt le matin avec un string au moment de s'habiller. Pourquoi cette pensé frivole alors qu'elle était sûre de souffrir bientôt?
Il se pencha en avant, elle ferma les yeux s'apprêtant à subir les premiers assauts du tortionnaire. Il en voulait à ses pieds qu'il remonta haut, puis la déculotta sans ménagement. Elle se dandina pour faciliter son action en se convainquant d'agir pour préserver l'étoffe fragile.
Une fois le sexe dégagé, exposée ainsi, elle se senti comme un bébé prêt à être langé. Son esprit vagabondait et elle dû se persuader qu'il s'agissait d'une réaction d'autodéfense de son inconscient.
La réalité reprit le dessus quant elle éprouva le contact de la bouche de l'individu qui lui embrassait les cuisses et remontait lentement inexorablement vers son pubis.
De ses deux mains il enserrait les chevilles de la belle et les tenait écartées pour révéler largement son entrecuisse qu'il léchait gourmand, empressé. Elle sentait l'humide de sa salive sur les lèvres de sa vulve et entre ses fesses qu'il ne manquait pas de visiter.
Un malaise la traversa quand elle se rendit compte que ses mains étaient toujours bien à plat sur la table, le long de son corps. Elle s'en voulu se ne pas avoir eu l'idée de s'en servir pour s'opposer ou au moins ralentir son assaillant.
Alors elle leva les bras avec un sentiment de culpabilité, pour maintenir en position ses jambes relevées.
La langue de l'intrus glissait rapidement sur la commissure de ses grandes lèvres, pour exacerber son clitoris turgescent. Ses jambes s'ouvraient à la limite du supportable pendant qu'il aspirait ses petites lèvres gonflées. Il visitait également son anus avec la même ardeur que son vagin.
Elle comprit qu'un orgasme allait l'emporter quand les os de son bassin et de ses épaules se pressaient sur le bois dur, sur lequel elle était étendue. Tous ses membres se tendirent et une pluie de soubresauts libérateurs la projeta dans une extase voluptueuse.
Elle expulsa un jet chaud dans la figure du garçon qui disparu juste après que ses yeux ébahis s'ouvrent et observent dépités, la tâche détrempée sur ses draps froissés.
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