Quel Pied !
Ce dimanche là, Roger Néral s'était réveillé de mauvaise humeur. Lui et sa femme Martine devaient en effet déjeuner avec la tante Alice, une vénérable octogénaire dont la caractéristique malheureuse était une cécité absolue. De ce fait, la séance de zizi panpan du dimanche matin était remise à huitaine. Roger n'en finissait pas de râler :
- C'est vraiment la plaie, cette visite. On est vraiment obligés d'y aller ? ne cessait-il de demander à son épouse.
- Oui chéri, il faut aller la voir, c'est un engagement que nous avons pris quand elle nous a prêté de l'argent pour acheter notre maison. Tu peux bien faire cet effort.
- Ouais, et ceinture ce matin...
- Oh là là, tu peux bien te passer de ça encore une semaine, non ? Tu ne penses vraiment qu'à ça.
C'était un peu vrai. Roger était très amoureux de sa femme, une brune pulpeuse qu'il jugeait encore plus belle à 40 ans qu'à 20 ans. Et qui faisait merveilleusement l'amour... Ils avaient pris l'habitude de batifoler le dimanche matin, seul jour de la semaine où ils n'étaient pas accablés par leurs obligations professionnelle et familiale. Mais la tante Alice bouleversait ce joli petit plan.
Comme d'habitude, le déjeuner fut un calvaire. La pauvre femme avait besoin d'aide pour manger, en l'absence de son aide ménagère, et Martine l'aida avec conscience et dévouement. Heureusement, Alice était une vieillarde enjouée, aimant plaisanter et ne s'apitoyant pas sur son sort. Pendant ce temps, Roger lorgnait le décolleté profond et les cuisses dénudées de Martine, pensant qu'elle aurait pu revêtir une tenue moins aguichante vu les circonstances (et que l'intéressée justifiait par un temps estival). Si Alice ne s'en apercevait pas, lui si. Ah qu'il aimait les pétrir, ces beaux nibards ! En plus, elle avait choisi une robe qui lui arrivait à mi-cuisses et même plus haut quand elle s'asseyait. Une paire de cuisses faite pour encadrer des hanches d'homme, et en particulier les siennes.
Après le déjeuner, on passa au salon. Encore un moment difficile, se dit Roger, assis face à Martine, Alice sur le côté, entre eux deux. Au fil de la conversation, plutôt lénifiante, Martine se laissa aller dans le fauteuil et Roger aperçut son slip. Cette vision agit comme un déclic dans sa cervelle de frustré. Martine le vit avec surprise approcher son fauteuil du sien, se déchausser, enlever sa chaussette et glisser son pied nu entre ses genoux. Elle lui lança un regard furibard, tenta d'écarter son pied tout en parlant à Alice (qui évidemment ne voyait rien) et ferma hermétiquement ses jambes sur le pied coupable, désormais coincé. Mais Roger était un solide gaillard doté de mollets musclés. Après une lutte intense quoique feutrée, le pied finit par se caler sur le bas-ventre de Martine. A moins de se retirer du fauteuil et d'alerter sa tante, elle ne pouvait que subir la situation qui, cependant, ne cessait d'évoluer. Les orteils de Néral étaient maintenant sur l'élastique du slip et tentaient de le baisser avec adresse. Nouvelle lutte pour freiner l'envahissement, mais Martine eut beau pincer, gigoter et griffer, elle se retrouvait coincée au fond du fauteuil. Alice était en train de lui parler du comportement parfois contestable de son aide ménagère, notamment en cuisine, quand Martine desserra imperceptiblement l'étau de ses cuisses. Fatigue de la lutte ? Début du commencement d'une émotion sexuelle ? Allez savoir. Toujours est-il que Martine sembla rendre les armes et dans la tête de Roger, une femme qui rend les armes finit toujours par écarter les cuisses. Aussitôt, il s'engouffra dans la légère faille et la plante de son pied se posa sur la vulve de son épouse. Alors, le corps de celle-ci se relâcha, comme si le possesseur du pied coquin avait fini par trouver le sésame. Néral entreprit un massage savant tandis que Martine, les yeux clos, répondait par onomatopées aux considérations d'Alice sur la difficulté de trouver du personnel de maison compétent.
- Qu'est-ce qu'il y a, Martine, tu t'es fait mal ?
- Euh, nnon, nnon, je me suis juste un peu brûlée avec le café...
Mensonge éhonté car il était bu depuis longtemps.
- Ah bon ! Oui, je disais donc, mon aide ménagère...
Et Alice repartit dans ses considérations domestiques. Pendant ce temps, Néral explorait l'intimité de son épouse alternativement avec ses orteils droit et gauche, comme il l'aurait fait d'un court pénis (le sien était nettement plus long), la faisant onduler en se mordant les lèvres. Il poussa même le vice jusqu'à glisser ses deux orteils en même temps dans la vulve, fouillant et titillant à la fois. Il sentait une humidité poisseuse dégouliner sur sa plante de pied, preuve que Martine appréciait le travail d'investigation. Il se frotta aussi à l'abondante toison qu'il lubrifia de jus féminin. Mais il commençait à fatiguer dans cette position inconfortable et, tout en surveillant la non voyante bavarde, décida de franchir une étape. Relâchant la pression pédestre, il se mit prestement à genoux et glissa son groin entre les cuisses de son épouse sans que celle-ci eut le temps de réagir. A peine eut-elle comprit qu'il la léchait. Cette fois, c'était trop. Elle tenta de le repousser mais il la tenait solidement par les cuisses et sa langue diabolique, une fois encore, vainquit les réticences.
- Dis-moi, Titine, je vais changer de lave-vaisselle, tu me conseilles quoi comme marque ?
Martine sursauta. Elle avait presque oublié sa tante tellement elle était préoccupée par la langue de Roger. Elle bafouilla :
- Euh, hem, attends, ah oui, la mienne me satisfait, c'est une...
A l'énoncé de la marque, Alice fit "bien bien" et interrogea le lécheur :
- Et toi, Roger, tu en penses quoi ?
Néral, le visage barbouillé de cyprine, énonça une sorte de borborygme qui approuvait sa compagne avant de se replonger entre ses cuisses. Pas question de se laisser distraire. Alice évoquait maintenant les diverses marques de lave-vaisselle qu'elle avait expérimentée et se demandait si ça valait vraiment le coup d'en acheter un, vu qu'elle était seule. Martine, désormais presque totalement hors du fauteuil, les cuisses collées aux joues de Néral, avait fait glisser les bretelles de sa robe et caressait ses lourdes mamelles, mordant ses lèvres pour ne pas gémir de plaisir. Néral lui-même avait libéré son chibre et se masturbait en léchant. C'est alors qu'Alice suggéra "de mettre le nez dehors afin de profiter du beau temps". Le couple s'interrompit à regret, surtout Néral qui aurait préféré garder le nez là où il était plutôt que le "mettre dehors". Martine sembla reprendre ses esprits, se rajusta mais voulant saisir son string, se fit devancer prestement par Néral qui le fourra dans sa poche :
- Donne-le moi ! affirma-t-elle haut et fort.
- Quoi quoi ? répliqua Alice
- Heu... mon... mon sac à main, hein Roger, donne-moi mon sac !
- Mais oui chérie, bien sûr, le voilà ton sac ! dit-il en brandissant le string comme un trophée, tout en exhibant son engin.
Martine fit mine de s'indigner mais elle sentit la cyprine dégouliner le long de ses cuisses et se félicita que sa tante ne pût juger de l'état où l'avait mis la langue de son mari.
- Chérie, si on faisait du thé ?
- Oui, bonne idée, tu t'en occupes ?
- Ok.
A peine Roger était-il arrivé à la cuisine qu'il appela Martine :
- Chérie, demande à Alice où se trouve la théière.
La tante indiqua l'endroit.
- Je ne trouve pas, répondit Roger.
Martine se leva et accourut dans la cuisine, pestant contre son mari. Mais quand elle entra, elle le trouva entièrement nu et en érection.
- Qu'est-ce qui te prend ? Tu es fou ?
Mais Roger, au lieu de répondre, s'avança, coinça Martine contre la table, lui releva sa mini robe et glissa son doigt dans sa fente, encore poisseuse de cyprine. Et brûlante.
- Arrête ! Laisse-moi passer, murmura-t-elle.
- Je vais te baiser, là, sur la table, lui glissa-t-il à l'oreille tout en la mordillant. Son point faible, il le savait. Une zone érogène terrible chez Martine. Celle-ci avait cessé de lutter. Tout son corps était devenu mou. Elle n'opposa aucune résistance quand Roger la hissa sur la table et retroussa sa robe. Mieux, elle la fit elle-même passer par dessus sa tête et dégrafa son soutien-gorge avant de s'allonger, offerte et nue. A quoi bon résister. De toute façon, quand il avait cette idée là en tête, le Roger... Et puis, elle devait bien se l'avouer, elle n'en pouvait plus de désir. Avec le coup de l'orteil dans la chatte, il lui avait mis le feu. Et pour l'éteindre, il n'y avait pas trente six solutions : sa grosse lance à incendie. Tout son corps la réclamait. En outre, la situation incongrue l'excitait au plus haut point. Elle adorait la baise à la hussarde, dans un contexte risqué. Encore que ce risque était réduit vu la cécité de la tante.
- S'il te plait, donne-la moi, vite ! souffla-t-elle.
Roger ne perdit pas de temps. Après avoir baladé son gland sur la fente, il s'enfonça d'une seule poussée, jusqu'à la garde. Comme s'il avait été aspiré par l'antre bouillonnant et avide de Martine. En plus, la table était à la hauteur idéale. Cela allait être sa fête, à la Martine. Celle-ci se mordit la main pour ne pas crier de plaisir. Tenant solidement sa partenaire par les cuisses, Néral cognait dur, la table se déplaçait sous ses coups de boutoir, Martine se cramponnait les bras en arrière, ses seins mouvants suivant le rythme de la bite. C'est alors que la tante, du jardin, cria :
- Alors, vous la trouvez, la théière ?
Martine se redressa sur les coudes, les talons fermement posés sur les reins de Roger afin de le maintenir en elle :
- Oui, oui, on l'a, on fait le thé ensemble, on arrive tatie !
Le couple savourait l'instant si spécial qu'il était en train de vivre. Il s'observait, se souriait, se parlait à voix basse.
- S'il te plait, ne jouit pas tout de suite, j'adore ça ! souffla Martine.
Roger ondulait sans accélérer le rythme, cherchant les points sensibles du vagin de Martine en la regardant droit dans les yeux.
- Tu la sens bien ?
- Mmmh oui, tu es beau quand tu me baises. Baise-moi encore.
- Mais... la tante...
Martine accentua la pression sur les reins de son mari-amant :
- Je m'en fiche, elle ne voit rien. S'il te plait, baise-moi ! Plus vite, plus fort !
- Je vais accélérer le rythme. Je vais te fouiller, te creuser.
- Oui c'est ça, creuse-moi ! Allez, vas-y !
Martine se cramponna aux bras de son baiseur de mari et se mit à accompagner ses coups de bite de plus en plus ardents, de plus en plus secs. Elle en décollait de la table et retombait dans un bruit mou, réprimant ses gémissements à grand peine. Roger se régalait de ce corps en fusion et en vibration, de cette peau satinée et ambrée de brune suintant de sueur sous l'effet de sa frénésie. Leurs regards se joignirent à nouveau. Ils voulaient se voir jouir. Roger sentit le sperme monter le long de sa hampe et en informa Martine tout en la percutant :
- Je suis au bout... je ne tiens plus...
- Te retiens pas, vas-y, baise, baise, vide tes couilles !
L'expression vulgaire prit Néral au cerveau et vainquit ses dernières résistances. Après quelques furieux coups de reins qui faillirent sortir Martine de la table, il se répandit dans son tréfonds. Ecartelée et anéantie, elle était en proie à un orgasme qui la faisait trembler. Les époux Néral demeurèrent quelques instants immobiles et sidérés. Ils venaient à peine de se désunir et de reprendre leurs esprits quand la tante Alice fit son entrée dans la pièce en tâtonnant.
- Mes s, où êtes-vous ? Le thé est prêt ?
Dans un réflexe, Roger mit ses mains devant son sexe encore à demi érigé tandis que Martine attrapait sa robe dans la précipitation pour s'en couvrir les seins. Puis tous deux réalisèrent que la tante ne pouvait pas constater leur nudité :
- Euh... hem... oui, il infuse, balbutia Martine.
- Vous en avez mis du temps !
- C'est que... on a fait un peu de ménage. Tu as raison, tes aides ménagères ne sont pas à la hauteur...
- Ah tu vois !
Tout en se rhabillant, le couple s'agitait afin de conclure ce satané thé et replaça la table qui s'était calée, au cours de ses ébats, contre le fameux lave-vaisselle. Martine fourra son soutif dans son sac et réclama mezzo voce son string à Roger car elle sentait le sperme couler le long de ses cuisses. Roger se lava la queue sous le robinet de l'évier avant de sortir les tasses qu'il avait évidemment trouvées du premier coup. Et l'on se retrouva au jardin comme si rien ne s'était passé. Apaisé, Roger devint disert et tint même conversation à la tante Alice.
Un peu plus tard, le couple annonça qu'il devait rentrer. Alice les remercia chaleureusement de sa visite "et pour ce thé vraiment très agréable". Martine et Roger promirent de revenir au plus vite. C'est alors qu'Alice prit un air mutin pour leur déclarer :
- La prochaine fois, si vous avez envie de faire l'amour, allez dans la chambre d'amis, vous serez quand même mieux que dans la cuisine. Je suis peut-être aveugle mais pas encore sourde...
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