Tu L'As Cherché 10

Tu l’as cherché 10

Le soir même je m’appliquai à rendre mon époux absolument inapte à servir convenablement une concurrente. Si demain il se laissait tenter, il serait un amant lamentable et ridicule. Je le masturbai longuement, suçai plus longuement encore son membre turgescent, l’amenai à répandre à plusieurs reprises son sperme sur mon visage ou dans ma bouche et avalai démonstrativement ce nectar avec une gourmandise non feinte. Il en rit d‘abord, dut se forcer à me pénétrer ensuite à plusieurs reprises et après son assaut, je m’empalai sur son moyeu et le chevauchai hardiment. S’il réussissait à bander et à rassasier une amante après ce traitement, j’entrerais au couvent !
Au cours des soirées suivantes je lui administrai un traitement identique. Je revisitais l’Andromaque, l’éléphant, le loup, la chaise… Au petit matin j’étais à plat mais Alain avait triste mine. Son pénis fixait invariablement ses mocassins. Pourtant, un soir il tenta une esquive : sans doute avait-il été convoqué de façon pressante pour tenter sa chance en opposant à mes exigences d’épouse en forme la faiblesse d’un époux surmené.
- Ma chérie ta superforme m’enchante. Cependant je reconnais que j’ai des défaillances et je suis très malheureux de ne pas être à la hauteur.
Je me mis à rire :
- Oh ! Pardon, je ne me rendais pas compte de ta fatigue. Mon pauvre chou. Effectivement, ce soir, malgré mon application, je dois constater que tu bandes mou. Ce ne peut-être qu’une fatigue passagère,. Excuse mon zèle et remettons à un autre jour ce que ta panne rend impossible ce soir.
Mon rire accentua sa détresse. Il se montra confus, murmura des « pardon,… excuse,… je suis désol酠».
Le lendemain après-midi, un appel téléphonique direct l’amena à s’absenter. Doris, à l’affût, me fit signe, me traîna à sa voiture et suivit celle d’Alain. Il s’arrêta devant la garçonnière de son père. Je connaissais l’adresse pour l’avoir fréquentée lors de nos fiançailles.

A peine sorti de l’auto, il fut assailli par une grande blonde qui l’enlaça et l’embrassa goulûment, sans gêne, là, sur le trottoir. Je me rendis à l‘évidence et Doris prit un air contrit pour dire ::
- Alors, qu’est-ce que je te disais, ouvre les yeux. Tu la connais cette pouffiasse?
- Bien sûr, c’est Martine, une de celles qui sont de toutes les fêtes !
Déjà d’une main leste Martine frottait la braguette d’Alain. Elle fut étonnée du peu de répondant de la verge, s’en étonna en fixant les yeux de mon mari. Alain haussa les épaules, l’air malheureux et résigné, dut entamer une explication. La fille le repoussa, rebroussa chemin. Mon idiot de mari la rattrapa, supplia et je l’entendis promettre :
- Viens demain, je serai mieux.
Ce soir là, il eut droit à double ration de caresses, de masturbation, à une fellation royale et dut cracher sa semence dans la capote anglaise que je lui imposai pour me protéger, au cas où il commettrait des écarts de conduite. Je prétextai cruellement ne pas vouloir accoucher d’un avorton procréé par un père affaibli. Évidemment, il prit un air outré, jura que jamais, au grand jamais, il ne pourrait me tromper. Il n’avait pas le tempérament de son père ! Il invoqua un affaiblissement, la nécessité de prendre du repos. J’en ris une fois encore mais, sans pitié, je le mis sur les genoux. Le lendemain il ne décrocha pas son téléphone, ne s’absenta pas, mais aborda la soirée avec une proposition extraordinaire.
- Ma chérie adorée,
Ce ton mielleux puait la ruse. Martine lui manquait certainement. Le faisait-elle chanter ? Était-il frustré au point de se montrer obséquieux ? Je le fixai avec compassion pour entendre son nouveau mensonge.
- Je suis très malheureux de ce qui m’arrive. Or tes besoins d’amour ne peuvent pas se contenter de mes prestations actuelles. J’ai longuement réfléchi à notre situation et j’en arrive à une conclusion qui me désole mais à laquelle je dois me résoudre par amour et par respect de toi.

- Que cela est doux à entendre. Tu m’aimes, n’est-ce pas normal et merveilleux à la fois. Tu me respectes; je crains que tu ne le fasses trop ou trop longtemps. Bien. Veux-tu une trêve, veux-tu suspendre nos rapports sexuels pour un temps ? Je t’aime et je m’efforce de le prouver chaque jour. Si c’est nécessaire, je saurai me priver momentanément de ces relations qui t’épuisent apparemment. Bien sûr, il m’en coûtera, mais que ne ferais-je pas pour obtenir ton rétablissement.
- Tu te priverais, il t’en coûterait, dis-tu ? Oh ! Non, comme je me sens indigne d’une femme aussi aimante. Je crois avoir une solution au mal qui me ronge et pour la satisfaction de tes sens. C’est un peu difficile à formuler, je réclame ton indulgence et j’espère que tu ne m’en voudras pas trop de l’audace de ma proposition.
- Parle, mon chéri, je t’écoute.
- Voilà. J’ai pensé introduire dans notre couple une tierce personne. Euh, je suis gêné.
- Une tierce personne ? Mais en quoi cela raviverait ta santé. Tu voudrais m’adjoindre une autre femme pour exciter tes neurones? Est-ce bien raisonnable ? Quoi, je ne t’excite plus ?Tu t’imagines pris en sandwich entre ta femme et une maîtresse?
Volontairement, j’insinue la possibilité d’une infidélité maritale. Mon attaque n’est pas directe, je fais semblant de mal comprendre et j’en profite pour le mettre en garde contre une éventuelle tentation. Elle existe, je le sais, mais lui ignore que je suis au courant de ses rendez-vous avec Martine. Mon but est de le ramener sur terre, sans me trahir, en douceur. Évoquer l’affection et l’amour de deux femmes chaudes pour un homme diminué, devrait le mettre face à son problème d’érection et l’effrayer. Parler ouvertement de l’intervention d’une « maîtresse » dans notre couple a pour but de le mettre en garde, de lui prouver que je ne suis peut-être pas aussi aveugle qu’il le suppose. Je bous de rage mais je joue à l’épouse compréhensive et compatissante :
- Mon pauvre amour.
Ah ! Tu fais non de la tête. Laisse-moi deviner… Tu penses à autre chose ? Voyons, je pourrais batifoler avec une amie? Des relations saphiques entre femmes ne mettraient pas en danger l’avenir de notre couple. Tu nous observerais et cela t‘aiderais à retrouver des forces?
Alain aurait-il eu vent de mes relations « limites »   avec Doris, Jeanne ou Sophie ? Il s’amuse de ma supposition, trouve même à en plaisanter :
- J’imagine ma petite femme chérie livrée aux appétits d’une lesbienne. Dans le fond, si ça peut résoudre notre problème, je me réjouirais d’assister à vos étreintes, c‘est vrai. Le spectacle me rendrait peut-être assez de vigueur pour me mêler à vos ébats.
- Alors, qu’attendons-nous ? Dans la mesure où je suis intéressée de près à l’affaire, je veux pouvoir choisir ma partenaire. Tope là, mon ami voyeur. Je te promets un prompt rétablissement. J’organiserai des parties formidables, j’abattrai les limites de ma pudeur, je serai gouine jusqu’au bout des ongles pour l’amour de toi
- Tu aurais quelque personne en vue ? Une femme ? Tu m’étonnes, toi si pleine de retenue d’ordinaire devant les tiers; mais voyons.
- Il me faudrait obtenir l’accord d’une personne que tu connais, une jeune femme que j’ai remarquée plusieurs fois dans nos fêtes et pour laquelle j’éprouve une attirance physique assez forte. Elle est grande, elle est blonde, elle a des yeux bleu layette, elle projette devant elle des seins provocants, elle sait mettre en évidence en la remuant adroitement une croupe prononcée, elle porte des robes courtes pour étaler de longues jambes et elle sait se montrer volontiers aguicheuse, parfois elle frise une certaine vulgarité C‘est pour cela que je la sens vulnérable et que je vois en elle l‘amante idéale. Merci de me donner cette occasion de la conquérir.
- Hum, tu me mets l’eau à la bouche. Qui est cette merveille qui pourrait te permettre d’être heureuse en attendant mon retour à de meilleures dispositions ?
Pleine d’audace je provoque Alain en annonçant que je pourrais m’ébattre avec celle qui le poursuit depuis un certain temps.

- Elle se prénomme Martine. Qu’en penses-tu ? N’ai-je pas bon goût lorsque tu me pousses à m’encanailler
Alain blêmit, j’ai frappé où cela fait mal, aux couilles. Sa Martine, celle dont il vient de s’enticher, celle qu’il ne réussit plus à baiser en cachette, celle qu’il n’a pas eu le courage de faire entrer dans la garçonnière de peur d’un échec lamentable : Je voudrais lui voler sa proie. Le ciel lui tombe sur la tête ! Il devrait la partager avec moi, il devrait assister à nos ébats; c’est un comble. Mon offre le désarçonne J’ai là une idée diabolique inacceptable pour un amant, d’autant plus qu’il ne peut pas me révéler sa liaison avec Martine. De plus j’ai le trait, appuyé sur des travers de l’élue du moment. Le père de mon mari, je m’en souviens a trompé sa mère, je ne me laisserai pas humilier comme elle. Donc je cogne. Il recule, c’est compréhensible. Il repousse ce projet :
- Ah ! Non. Je ne voudrais pas te décevoir. Non, cette fille ne te conviendra pas. Sa vulgarité te choquera. Elle est bien bâtie, le physique ne fait pas tout. Je la soupçonne de fréquenter beaucoup d’hommes surtout. Je ne lui connais aucun penchant pour les femmes. Tu fais fausse route. De plus je ne serais pas excité de te voir entre ses bras. Plouha !
- C’est pourtant mon choix. Si tierce personne il y a, ce sera celle que j’ai envie de chérir.
- La jalousie t ‘égare. Non, contrairement à ce que tu crois, je ne veux pas d’une deuxième femme dans notre lit. Tu me suffit amplement.
- Serait-ce une mise en cause de mon trop grand amour ? De qui serais-je jalouse ? Comment te vient cette pensée ?
- Comment peux-tu imaginer que je souhaite introduire une autre femme dans nos draps?
- N’as-tu pas parlé d’une tierce personne?
- J’ai été maladroit si je me suis fait mal comprendre. En réalité, la tierce personne, pour me remplacer pendant un court laps de temps, devrait être un homme. Oui, un mâle avec un sexe de mâle, un homme capable de te faire jouir avec sa queue comme tu le mérites, comme je l’ai fait jusqu’à ces jours.
- Hein ? Répète ! Je devrais te tromper avec un autre homme ? C’est ça ta dernière trouvaille ? Nous serions trois dans un lit, tu m’observerais en train de forniquer avec , avec qui d’ailleurs ? A qui as-tu pensé ? Aurais-je voix au chapitre?
- Allons, pas de vagues. Reste calme. Que t’importe le choix de ce partenaire ? Il sera comme un robot, chargé de te procurer détente et soulagement, joie du corps, repos de l‘esprit. Il me remplacera, il ne t’aimera pas, tu ne t’éprendras pas de lui. Il te prêtera son sexe, son corps en bonne santé, son savoir faire aussi; c’est tout. Je serai là, je te confierai à lui, donc oublie toute notion de tromperie : il s’agira de relations physiques dénuées de sentiments, de purs gestes mécaniques, sous mon contrôle. Je ne serai pas cocu, puisque je saurai, puisque je l’aurai voulu et organisé et puisque vos accouplements me rendront la joie de te voir heureuse sexuellement
- Comment pourrais-je être heureuse sous un robot, creusée, trouée et percée par un truc prêté, indifférent ? Même un sexe vif et vigoureux, chaud qui l’irrigue ou animé des spasmes de l’éjaculation ne saurait m’émouvoir sans amour. L’amour, tu le sais, ne se satisfait pas de mécanique. Sinon je pourrais acheter un canard ou toutes sortes de jouets animés de tremblements ou de mouvements que tes mains pourraient faire aller et venir dans mon sexe. Au moins ton remplaçant ne sera-t-il pas rebutant ?
- Seigneur, mais tu serais d’accord s’il était plaisant ? Je te garantis un remplaçant de qualité. Et pour te faciliter les débuts j’ai mon idée…

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