Une Merveilleuse Charmeuse
Ce matin-là, Maxime avait très envie déchapper à la triste réalité de sa vie monotone. Il avait la ferme intention de faire quelque chose de son existence. Le plus important pour lui est de pouvoir se sentir libre et daccomplir ses rêves.
Des rêves, il en a des dizaines. Faire un tour du monde, fonder une famille nombreuse
Rien de très original me direz-vous. Mais le plus grand rêve de Maxime, celui qui le taraude depuis lenfance cest de réussir à devenir un auteur à succès, un célèbre écrivain reconnu par tous pour son génie littéraire.
Mais Maxime se trouve confronté à un sérieux problème. Il manque cruellement dinspiration. Tant de fois, il a tenté dinventer des histoires. Il y est parfois parvenu, mais a toujours, à un moment donné, finit par abandonner.
Il en avait plus que marre de langoisse de la page blanche. Ce jour-là, Maxime était résolu à avancer sur son roman. Ce nest pas en restant à la maison quil pourra y parvenir. Il embarqua son ordinateur portable et se mit à la recherche de lendroit idéal lui permettant de trouver des idées de récit.
La rue est un terrain de jeu inépuisable pour les auteurs en manque dinspiration. Maxime décida de se promener un peu, puis sinstalla à la terrasse dun café et samusa à observer les gens. Cest son passe-temps favori. Il adore observer le comportement des gens : ceux qui sont pressés, ceux qui trainent, ceux qui discutent
Mais cest un homme avant tout, hétérosexuel et sacrément porté sur la question sexuelle. Son activité préférée consiste bien-sûr à contempler les femmes. Lorsque son regard est attiré par une jolie dame, bon nombre dhistoires lui viennent aisément en tête. A partir de ses formes, de son style vestimentaire, il imagine un scénario, puis invente dautres personnages, faisant basculer lhistoire vers un récit tout à fait érotique.
Soudain à lentrée de la terrasse, il vit apparaître une superbe femme très inspirante.
Coup de chance pour Maxime, elle sinstalla à quelques mètres de lui et commanda un café. Il eut ainsi tout le loisir de pouvoir lobserver. Lhistoire quil imagina alors dans sa tête prit rapidement une tournure sensuelle. Il passa alors à laction se mettant à écrire avec ardeur, décrivant sa tenue vestimentaire, sa chevelure, ses formes ainsi que ses jolies courbes.
Maxime alternait entre les regards dirigés vers son modèle et lécran de son ordinateur. La belle femme daffaire finit par sen apercevoir et lui esquissa un léger sourire. Maxime en fut tout troublé, et est surtout très gêné dêtre ainsi découvert. Pendant un instant, il fit mine de se désintéresser delle, mais son regard était bien vite à nouveau attiré par sa muse. Elle sen rendait bien compte, mais faisait désormais comme si elle ne le voyait pas. En fait, cest une grande séductrice qui aime troubler les hommes et samusait beaucoup de la situation.
Cest alors quelle commença un joli petit jeu de séduction très sensuel. Elle se pencha vers son sac à main posé sur la chaise dà côté, dévoilant ainsi un joli décolleté. Maxime put entrevoir la dentelle dun joli soutien gorge blanc. Ravissant ! De son sac, elle sortit son agenda, le posa sur la table, entrouvrit la veste de son tailleur pour prendre son stylo. Puis, elle passa la main dans ses longs cheveux bruns, inclina légèrement la tête et se mit à remplir les colonnes de son agenda. Tout en tournant doucement les pages, prenant bien soin dhumidifier délicatement le bout de son doigt, elle jouait avec son collier de perles, le faisant tourner autour de ses doigts joliment vernis de rouge.
La vue de ses jambes croisées lune sur lautre était un ravissement pour les yeux. Maxime les contemplait avec délectation. La belle femme daffaire agitait subtilement une jambe dont le pied ne touchait pas le sol, samusait à le retirer de son talon laissant apparaître le dessous de son pied. Puis, elle se pencha à nouveau, descendit sa main jusquà son escarpin, réajusta le bas de son collant au niveau du talon, et fit lentement remonter sa main sur le long du mollet pour finalement la poser délicatement sur le genou.
Maxime narrivait plus à se concentrer sur lécriture de son récit. Il était complétement subjugué par le spectacle lui étant offert. La belle charmeuse est follement attirante. Il sentit alors quil commençait fortement à bander. Cela le gênait terriblement. Il aurait voulu pouvoir cesser de la regarder afin de diminuer son érection, mais cela lui était complétement impossible. Son regard était continuellement attiré vers elle tel un aimant. Il se demandait jusquoù elle se serait capable daller, espérant furieusement quelle se montre de plus en plus aguicheuse.
Cest à ce moment quun trouble fête vint rompre cette douce rêverie. Il sagissait dun vieux bonhomme grisonnant, vêtu dun imperméable démodé, tenant à la main un sinistre attaché case. Il sinstalla précipitamment à la table de la ravissante femme, se plaçant juste entre Maxime et elle, et lui balança à la figure :
- Salut ma belle ! Prête pour la réunion ?
Maxime comprit alors quil sagissait de son collègue, peut-être même de son chef. Afin den savoir un peu plus sur elle, il se mit à les écouter discrètement. Sa première découverte fut de taille puisque grâce à lentrée en matière déplacée de cet individu, il apprit le prénom de sa muse, lorsquelle lui répondit :
- Tu sais, jai un prénom. Cest gentil de me dire que je suis belle, mais je ne suis pas « ta belle ».
- Ok, excuse-moi Lydia
dit-il en insistant sur la prononciation de son prénom.
Puis il sortit de son attaché case tout un tas de paperasse :
- Revenons à nos moutons. Tu as préparé la réunion ?
- Oui bien-sûr. Jai bien lu ce tu mas envoyée. Permets-moi de te dire que ton contrat ne tient pas les routes. Les clients vont vite vouloir le retoquer.
- Ah ah
petite impertinente. Au moins toi tu ne mâches pas tes mots. Mais tu ne connais pas mon pouvoir de persuasion. On en reparlera après la réunion. Allez dépêche-toi de finir ton café. On est déjà à la bourre là.
Une fois de plus, Lydia ne se démonta face à larrogance de son collaborateur :
- Je te signale que moi je suis là depuis dix bonnes minutes. Cest plutôt toi qui est à la bourre. Tu vas me laisser le temps de passer aux toilettes. On nest pas à deux minutes prêt.
Maxime aime les femmes ayant du caractère. Cest visiblement le cas de Lydia. Il la regarda alors se lever et se diriger vers les toilettes. Sur son passage, elle lui adressa un ravissant petit sourire, visiblement désolé que ce vulgaire bonhomme soit venu interrompre son petit jeu de charme. Maxime lui sourit aussi, tout en se pinçant les lèvres. Il nen croyait pas ses yeux. Comment une si belle femme pouvait ne serait-ce que sapercevoir de sa présence ? Maxime manque malheureusement cruellement de confiance en lui.
Pendant ce temps, le collègue de Lydia passa un coup de fil avec son portable. Il parlait bruyamment comme sil voulait que tous les regards soient braqués sur lui. Lydia de retour des sanitaires laperçut et ne manqua pas dafficher son exaspération par un léger soupir.
Puis, elle se dirigea vers Maxime et lui tendit un petit bout de papier soigneusement plié, assorti dun sourire ravageur et dun petit clin dil. Maxime en resta complétement bouche bée. Il prit le papier sans pouvoir être capable de formuler le moindre mot. Lydia posa son index sur sa bouche pour lui indiquer de rester discret. Son collègue avait toujours le dos tourné.
Il sempressa ensuite de déplier le bout de papier et se sentit rempli dallégresse en découvrant son contenu : « Jeune inconnu, jai bien vu que je ne vous laisse pas indifférent. On ne se connaît pas, mais je vous trouve tout à fait charmant. Jaimerais beaucoup faire votre connaissance. Retrouvez-moi ici même à 19h. Jaurais grandement besoin de me détendre
».
Très exalté, Maxime se hâta de partir, referma brusquement son ordinateur, prit son sac sous le bras et se dépêcha de rentrer chez lui. Tout en se préparant de manière à être le plus élégant possible pour ce rendez-vous galant, il se posait milles et unes questions : Allait-elle bien venir ? Navait-elle pas fait tout ce petit manège pour finalement se moquer de lui ? Si par bonheur elle venait au rendez-vous fixé, fallait-il quil arrive le premier ou quil la laisse attendre ? Mais comment pourrait-on faire attendre une femme pareille ?
Arrivé lheure fatidique de son rendez-vous avec Lydia, Maxime était dans un état de stress particulièrement avancé. Il navait pas lhabitude des rendez-vous galant, surtout avec une si belle femme. Il avait les mains moites, les jambes tremblantes et ne tenait pas en place. Il sinstalla à la même table que le matin, commanda un cocktail. Il voulait avoir lair classe, buvant de lalcool mais sans passer pour un poivrot. La bière et le vin sont les alcools quil préfère, mais cela risquait de faire mauvais genre.
Finalement, il était arrivé un peu en avance au rendez-vous. Maxime ne tenait plus. Il agitait la jambe de manière incessante. Quel stress ! « Vivement quelle arrive, mais surtout pourvu quelle vienne » se disait-il en lui même. Puis, pris de panique, il sapprêtait à fuir, lorsquil vit la sublime Lydia qui arrivait dun pas délicat.
Elle aperçut Maxime et vint sasseoir en face de lui, posa un coude sur la table, une main placée sous le menton et le regarda droit dans les yeux. Les premiers mots quelle prononça emmenèrent Maxime dans un grand tourbillon de désir :
- Bonsoir mon bel inconnu. Comment vas-tu ce soir ?
Maxime eut besoin de déglutir avant de pouvoir répondre quoi que ce soit. Une fois sa salive avalée, il répondit timidement :
- Oui, je vais très bien, et vous ?
- Oh tu peux me tutoyer tu sais.
- Euh
oui daccord
euh
donc
comment vas-tu ?
Lydia changea de posture, senfonça dans sa chaise, se recoiffa négligemment et lui répondit :
- Oh tu sais
dure journée
quel boulot de merde ! Tu as vu le type avec qui jétais ce matin. Cest mon boss. Un vrai connard.
- Ah oui, jai remarqué
répondit Maxime. Franchement, il ne te mérite pas.
Intriguée par cette réponse, Lydia enchaîna :
- Ah comme tu es gentil, mais pourquoi dis-tu ça ?
- Et bien franchement avoir une si belle collaboratrice est la traiter aussi mal cest vraiment la honte quoi
- Oh
tu es adorable. Cest vrai ? Tu trouves que je suis belle ? Tu sais que toi aussi tu es très mignon.
Maxime se sentit alors valorisé et commença à prendre de lassurance. Loin dêtre déplaisant physiquement, il sait très bien quil nest pas un Apollon, mais il a un doux visage et dispose dun très beau sourire. Il nest pas très musclé, mais il prend soin de son corps et nest pas non plus du genre grassouillet. Mais son atout de séduction majeur est la gentillesse. Généralement, cela lui suffit pour briller auprès des femmes. Il est tellement prévenant et galant que bon nombre dentre elles en tombe sous son charme. Le plus grand tort de Maxime est de manquer de confiance en lui et dêtre en proie à une grande timidité. Il nose jamais aborder les femmes. Mais si par miracle, comme ce fut le cas avec Lydia, il a la chance que lon vienne laborder, il peut alors se montrer capable de séduire.
Maxime prit alors linitiative de proposer doffrir un cocktail à Lydia, mais auparavant il ne se priva pas de continuer à la complimenter :
- Bien-sûr, cest évident que tu es belle. Je suis sûr que tu le sais. Tout le monde doit te le dire. Je suis sûr que tu dois faire chavirer bien des curs.
Lydia et Maxime échangèrent ainsi pendant une bonne heure. La conversation était fluide. Maxime se sentait de plus en plus à laise. Il lui proposa de manger quelque chose, mais elle préférait reprendre un autre cocktail. Cétait un vendredi soir, et elle lui confia quelle avait besoin de se lâcher. En fait, sous son apparence de femme daffaire très sûre delle, Lydia lui expliqua quelle démarrait une reconversion professionnelle dans le monde de limmobilier. Elle était actuellement en stage, mais était malheureusement tombé sur une entreprise gérée par des truands, qui en plus la traitait comme une sous-fifre. Dotée dune sacrée personnalité, elle ne se laissait pas faire, mais cela ne voulait pas dire que la pression et les attaques répétées à longueur de journée ne latteignaient pas.
Maxime lui expliqua quant à lui quil avait décidé de se lancer dans une carrière décrivain. Lydia trouvait cela follement original et cela lui changeait de son quotidien. Maxime est un homme très cultivé, et lorsquil se mit à lui parler de littérature, la belle Lydia commença à être de plus en plus charmée. Mais elle navait pas envie de passer la soirée à discuter. Elle lui proposa de se promener un peu.
Grand seigneur, Maxime régla lensemble des consommations. Lydia le remercia en lui donnant un joli petit bisou sur la joue. Lorsque ses lèvres pulpeuses vinrent se poser sur sa joue, Maxime sentit comme de lélectricité qui lui traversait tout le corps. Il en avait des frissons. Ils sen allèrent ensuite marcher le long des quais.
Cétait la fin de lété. Le fond de lair était encore doux, mais Lydia avait un peu froid. Elle se servit de ce prétexte pour se rapprocher un peu plus de Maxime, sagrippant à son bras. Maxime était un peu plus grand quelle. Lydia pouvait aisément blottir sa tête contre son épaule. Il en profita pour sentir ses cheveux et lui fit un petit bisou sur le haut du front. Cela avait lair de plaire à Lydia qui lui adressa un beau sourire et lui dit :
- Tu es vraiment un garçon très tendre. Ca me change des gros bourrins que jai lhabitude de fréquenter.
- Comment peut-on ne pas être tendre avec une si sublime femme ? Je peux te dire dès à présent que je ressens énormément de désir pour toi. Tu es une déesse faite pour lamour, et moi je suis lhomme le plus chanceux du monde. Tu es la plus belle femme que jai rencontrée de toute ma vie.
Très flattée par les belles paroles de Maxime, Lydia fut immédiatement conquise. A présent, elle avait lirrémédiable envie de lembrasser. Elle tendit ses lèvres vers sa bouche, et tandis que Maxime la tenait fermement par les hanches, ils échangèrent un long baiser langoureux. Lydia lui caressa tendrement la nuque, puis fit glisser sa main le long de son dos et vint placer une main dans la poche arrière de son jean. Maxime descendit également ses mains vers les fesses de Lydia. Il avait envie de découvrir ce quelle portait sous sa jupe : culotte, string ou tanga ? Tout en lembrassant, il continuait de lui palper les fesses, mais ne sentit aucune trace de sous-vêtement. Lydia avait bien remarqué son petit manège et cela la faisait rire, elle lui susurra à loreille :
- Tu sais que sous ma jupe, jai une tenue très sexy.
- Ça ne métonne pas. Tu es tellement élégante. Je suis sûr que tes dessous sont à ton image. Chic et sexy.
- Humm
oui tu as raison
tu aimerais les découvrir ?
Tout en la couvrant de doux baisers, Maxime lui répondit :
- Humm
Oui bien-sûr ma belle.
- Daccord, viens alors. Je temmène chez moi. Jhabite à deux pas dici.
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