Louise
Son message sur le répondeur du centre de formation était simple : en substance elle disait : rappelez-moi, jai des questions à vous poser sur les formations que vous dispensez.
Notre assistante est en congé et je me résigne à répondre à cette stagiaire potentielle. Au répondeur sa voix était agréable, son français très correct et ses idées clairement énoncées tranchaient avec le commun des appels que nous recevons habituellement. Elle décroche très vite et je tombe instantanément sous le charme de cette jeune femme dont le projet professionnel est très clair et les motivations bien exprimées. Elle souhaite effec une formation de BTS en alternance avec nous et travailler dans une boutique de lingerie.
Les renseignements que je lui donne la rassurent et ceux que jobtiens me confortent dans la priori positif que jai de cette candidate intéressante. Nous décidons dun rendez-vous pour le sur lendemain. Je guette son CV et sa lettre de motivation dans notre messagerie mais reste sur ma faim quand je ne trouve pas de photo sur le CV de ma candidate, Louise B. 26 bis, avenue Georges Clemenceau. 25 ans.
Nous sommes convenus de nous voir le sur lendemain dans nos bureaux à 17 heures 30, le temps quelle finisse sa journée de travail et quelle puisse prendre un tram.
Il est 17h20 quand le téléphone sonne. Je reconnais sa voix, malgré lessoufflement et le stress. Son tramway a été arrêté pour une raison inconnue et elle est contrainte de finir le chemin à pied sous la pluie.
Je patiente, bien sûr et me retrouve bientôt dans les locaux seul, abandonné par mes collègues de travail pour qui la fin de journée a sonné.
Il fait presque nuit quand elle entre dans laccueil. En jupe tailleur, gris clair avant dêtre rendu plus sombre par la pluie, les cheveux mouillés, de grands yeux noirs, et un sourire éclatant.
- « Bonjour, je suis Louise » Me lance-t-elle radieuse avant de sexcuser de son retard.
Je la pardonne dautant plus quelle est vraiment très très jolie. Elle a un aplomb rare pour une jeune femme de cet age et nhésite pas à me demander dentrée de jeu si elle peut séclipser pour se refaire une beauté avant notre entretien. Sous le charme je lui réponds quelle nen a absolument pas besoin et quelle est vraiment adorable comme ça. Elle ne relève pas mais je vois dans ses yeux qui pétillent une lueur qui me plait.
Je lui demande de me suivre vers la partie des locaux réservée aux formateurs. Je lui ouvre la porte de la petite salle deau dans laquelle je prends ma douche quand je viens en courant au travail.
- « Je vous laisse tranquille mais je vous préviens la porte ne ferme pas bien ». lui dis-je dans un sourire.
Dun air presque effronté, elle me répond en me toisant :
- « Nen profitez pas trop pour jouer les curieux... »
Et dans un mouvement gracieux elle pousse la porte pour se diriger vers le miroir du lavabo.
Derrière elle la porte sentrouvre suffisamment pour que jassiste au spectacle très excitant de cette jeune femme qui se déshabille. Elle utilise le papier de notre essuie-mains pour se sécher tant bien que mal les cheveux en les lissant. Prestement, elle ôte sa veste et déboutonne son chemisier trempé. Posés sur le chauffage électrique poussé au maximum ses vêtements dégagent une odeur suave, mélange de parfum et de pluie.
Le soutien gorge blanc quelle porte est enlevé lui aussi et je vois ses mains glisser dans son cou, le long de ses bras, sur ses seins pour sécher sa peau nacrée.
Pris dune belle érection je me contiens et préfère retourner à laccueil où je lattends fébrile.
Il y a belle lurette que je nai pas vu une aussi jolie femme. Mes dernières conquêtes sont réduites à quelques histoires sans lendemain avec des quadragénaires trouvées sur un site de rencontre. Plutôt pas mal de ma personne je ne me lance pourtant pas dans des tentatives de séduire des jeunes femmes qui pourraient être ma fille.
Vêtue de son chemisier froissé mais un peu plus sec, elle ne portait rien dautre quune culotte sombre en dessous. Pas gênée elle me demanda si sa tenue me dérangeait et si ce nétait pas le cas elle pouvait commencer notre entretien tout de suite.
Ma gaule reprit aussi sec et jeu beaucoup de mal à lui indiquer dun geste le fauteuil en face de mon bureau.
Mon trouble était tellement visible quelle me sourit et me rassura en me disant quelle me trouvait charmant aussi. Je pouvais difficilement décrocher mes yeux de ses seins que je voyais poindre sous le fin tissu et quand jy arrivais cétait pour me perdre à la vue de ses longues jambes fuselées.
Il me fallut quelques minutes pour lui expliquer le contrat que nous allions conclure et quand vint le moment de la signature elle se leva et penchée sur le bureau minvita du regard à aller plus loin.
Je me levais à mon tour et au lieu dune poignée de main classique en guise de conclusion de notre accord je posais sur ses lèvres un baiser quelle ne refusa pas.
Ses lèvres étaient chaudes, sa langue et la mienne entamèrent une sarabande, saspiraient, nos dents mordillaient, nos lèvres aspiraient. Je fis le tour de mon bureau et planté devant elle la saisit par la nuque dune main quand lautre la plaquait contre mon bassin.
Elle ne pouvait plus ignorer leffet quelle me faisait. Louise dune main agile fit sauter ma ceinture, trouva les boutons de mon pantalon et plongeant sous mon boxer extirpa mon sexe tendu de désir.
Je la pris par la taille, la posais sur le bureau et dun coup la pénétrais jusquà la garde en écartant sa culotte de dentelle.
Je la déposais plus tard près de chez elle où lattendait son ami, inquiet de ne pas la voir rentrer. Elle déposa un baiser rapide sur ma bouche et disparut dans le hall de limmeuble.
Nous navons jamais refait lamour. Mais mes cours de marketing ont toujours eu une coloration particulière durant lannée quelle passa en formation. Surtout les journées pluvieuses, quand nos regards se croisaient...
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