L'Obsession De Sylvie.
Je me prénomme Sylvie. Jai 30 ans mais je nai pas de temps pour penser à moi et aux garçons. Mais depuis deux semaines, il y en a un qui me prend vraiment la tête. Mais dabord qui suis-je ?
Le bac en poche avec une mention « très bien », jai dabord suivi un cursus de Sciences Po puis jai enchainé avec trois année à H.E.C. afin dintégrer léquipe dirigeante de la société familiale implantée sur le port de La Rochelle.
Notre société est spécialisée dans limportation de bois exotique provenant de létranger. Elle a été crée par mon grand père au début des années 1970. Ingénieur agronome, il sétait lancé dans le courtage puis, devant les succès que ses contacts en Afrique lui permettaient, il a véritablement créé une société de négoce où dun bout à lautre de la filière il avait su placer des personnes de confiance.
Marié à près de 45 ans il na eu quun fils (mon père) à qui il a passé la main à plus de 70 ans. La société a continué de prospérer sous son impulsion car les cadres lui sont restés fidèles. Après les décès successifs de mon grand-père et de mon père, tout le monde sest resserré autour de moi pour que la société perdure sous ma direction.
Après 6 mois difficiles, lexercice qui se termine semble prometteur. Les journées de 12 heures, les conseils bienveillants de cadres qui avaient été embauchés tout jeunes par mon grand père ou mon père ont permis cette réussite dans laquelle il ny avait aucune place pour les distractions et lamour.
Pourtant grande et belle brune, des cheveux mi longs encadrant un visage à lovale parfait (me dit-on) éclairé par des yeux bleu gris et une bouche aux lèvres minces, jai tout ce quil faut pour séduire. Encore faudrait-il en avoir le temps. Certes, à 30 ans, je ne suis plus vierge. Pendant un été de vacances, jai eu un copain qui ma déflorée et fait connaitre le plaisir de lamour. Mais ce nétait quun amour dété. Pendant mes études sérieuses, jai eu quelques amants, généralement des copains damphis avec lesquels javais des baises dites « hygièniques ».
Pour éviter de perdre un temps qui mest si précieux, jai fait mes achats de Noël par internet, que ce soit pour cadeaux ou les vivres du réveillon. Lorsque je me suis présentée pour prendre mes achats au drive de mon supermarché, jai eu un choc.
Christian, le livreur qui est venu déposer les cartons et les sacs dans le coffre de ma voiture, est le type dhomme qui me fait le plus fantasmer. Grand, au moins 1.90m, mince mais pas maigre avec des épaules larges, les cheveux noirs légèrement ondulés, des yeux marrons au regard perçant, et des mains
je ne vous dis pas, de véritables mains de pianiste aux doigts longs et fins aux ongles parfaitement coupés. Bref des mains faites pour caresser.
Lorsquil marrivait de laisser mon imagination gambader vers le sexe (oh quel pêché), cétait toujours le même type dhomme qui revenait : grand et mince, je faisais une fixation sur un sexe de belle taille dont je croyais quil était lapanage de ces êtres fantasmés.
Lété de mon amour de vacances, je préférais de loin les longs préliminaires très doux et câlins à la pénétration vaginale que mon copain aurait voulue. Je nétais pas sous contraception et il refusait de mettre un préservatif. Aussi avons-nous trouvé un palliatif. Placé derrière moi en cuiller, il glissait sa bite entre mes cuisses, il se soulageait ainsi, crachant son sperme qui dégoulinait entre mes jambes. Il na du pénétrer ma chatte que trois fois en un mois. Je ne vous dis pas quelle était mon inquiétude jusquà ce que la venue de mes règles me libère enfin.
Elevée de manière stricte dans le respect des traditions, tout ce qui touche au sexe hors mariage est banni. Aussi, revenir de vacances avec un en gestation, quel aurait été le scandale. Même encore maintenant lorsque mes mains vont folâtrer dans ma fourche, jai vite fait de revenir aux réalités de mon éducation : se masturber, quel horrible pêché !
Mais ce soir là (nous étions le 23 décembre au soir), en repensant à Christian, je ne peux pas mempêcher de laisser mes mains frôler ma toison.
Le lendemain à la première heure, je passe au kiosque à journaux de la gare où je rafle toutes les publications coquines destinées aux homosexuels. Je vais pouvoir me repaître de belles anatomies exposées avec complaisance lorsque je serai dans lintimité de ma chambre. Mais cela ne vaudra certainement pas les fantasmes que Christian fait naître en moi.
Pour le revoir, je passe une nouvelle commande par internet à mon supermarché. A 18 heures moins quelques minutes, juste avant la fermeture, je me rends au drive pour prendre ma livraison. Quelle chance, cest encore Christian qui va charger ma commande dans le coffre.
Alors quil est penché pour ranger au mieux ce que jai commandé, je me colle contre lui, hanche contre hanche. Il ne fuit pas mon contact, bien au contraire, je crois quil fait le mouvement inverse pour mieux me sentir contre lui.
Jobserve ses belles mains. Je les imagine me déshabillant lentement, caressant mes seins et mes hanches par-dessus mes sous vêtements puis, les faisant glisser pour dénuder mon corps entièrement. Soudain, je sens un frisson me parcourir. Je défaille presque :
- Quelque chose ne va pas ? Vous avez froid ?
- Non, non, cest la fatigue, jai eu une rude journée.
Quel mensonge éhonté ! Alors que je nai quune envie : quil me prenne dans ses bras chaleureusement et puis, une fois que son corps est plaqué contre le mien, ressentir que son énergie masculine comble ma partie féminine, comme une femelle en quête de son mâle.
Il réussit à éveiller en moi des pulsions animales que je croyais cachées ou carrément inexistantes.
Avant quil ne parte pendant ce court intervalle quil passe à arranger ma commande, pas mal didées intrusives me viennent à lesprit, dont aller noter mon téléphone sur une carte de visite pour la lui donner en prétextant quil pourra trouver mon adresse plus facilement comme ça, la prochaine fois
mais cest complètement con comme idée, je le sais et je laisse tomber.
Je vois évoluer ses bras puissants et lenvie dêtre prise me fait fantasmer et délirer en même temps. Comme je serais heureuse sil faisait le premier pas. Mais ce nest pas le cas et je vois mon mec qui prend congé et ferme la porte si délicatement, si doucement avec ses grosses mains dhomme, que je ne peux pas retenir un soupir
Je jette un coup dil à mes affaires rangées pensant déjà à la séance de tripotage qui sensuivra plus tard remémorant le contact de sa peau chaude, et sa sueur luisante, que jimagine au gout délicieusement salé.
La messe de minuit à léglise la plus proche de chez ma belle sur puis le repas de réveillon sont pour moi un calvaire. Plusieurs fois, je perds le fil de la conversation et je suis dhumeur plutôt morose malgré les facéties de mes trois neveux et nièce. Je narrive pas à enlever Christian de mes pensées. Plus les minutes passent, plus jai hâte de me retrouver chez moi, dans lintimité douillette de ma chambre. Je repense aux revues cachées sous le tapis de sol dans ma voiture.
Vers 2 heures du matin, je prétexte une migraine pour me retirer. Dès que je suis chez moi, je me précipite dans la salle de bain où je me déshabille (jarrache plutôt mes vêtements). Une douche froide va certainement calmer ma fièvre. Mais il nen est rien. Quand je sors de la douche mon excitation nest toujours pas tombée.
Toujours aussi fébrile, je me glisse sous la couette. Les revues achetées la veille sont étalées autour de moi.
Instantanément son visage et ses mains se superposent sur les images et une chaleur inhabituelle envahit mon bas ventre. Dune main, je feuillette les autres revues et de lautre je caresse sans vergogne ma vulve que je trouve complètement noyée de sécrétions. Tant pis, le plaisir est plus fort que la culpabilité. Quel démon tentateur me hante ? Mais je me régale à contempler ces beaux éphèbes sur papier glacé.
Après avoir navigué dans ma fente avec deux doigts, je les laisse descendre encore plus bas jusquau moment où comme par enchantement, ils semblent être aspirés au fond de ma chatte.
Quauriez vous fait à ma place ? Vous les filles, je ne pense pas que vous vous seriez arrêtées en chemin ! Et vous les garçons ? Avoir la bite bien raide et sentir le plaisir monter, monter, monter, vous seriez-vous abstenus daller jusquau bout avant dobtenir une belle éjaculation ? Foutaises !
Et bien moi, je ne marrête pas ! Jintroduis même un troisième doigt dans ma chatte quelques secondes avant que la jouissance me tétanise littéralement. Je sens les palpitations de mon sexe sur mes doigts ! Cest boooon !
Mes sens apaisés, je mendors comme une masse. Mais sur le matin, je fais un rêve dans lequel Christian tient le rôle de lamant. Jai limpression diffuse de ses mains sur mes seins qui font rouler les tétons puis, lune delle descend jusquà ma fourche pour la masser dans un mouvement tournant. Huummm ! Que cest doux !
Patatras ! Je me réveille tout à fait ! Quelle surprise ! Ce nétait pas tout à fait un rêve ! Dans la semi conscience du réveil imminent, mes mains sont parties à laventure. Mes tétons sont bandés comme jamais au point quils sont un peu douloureux et ma vulve est toute engluée de cyprine, pas celle du soir ! Un nouvel écoulement !
Sans vergogne je continue cette caresse que japprécie de plus en plus ! Quelle bêtise ces interdits qui mont empêché tout au long de ma jeunesse déprouver ce plaisir dune chair en émoi. Une nouvelle fois la jouissance memporte dans un spasme violent où mon corps se tétanise.
Vous les filles, dites moi si jai raison de jeter par-dessus les moulins tous les préceptes qui mont été transmis par mes parents. Christian mobsède de plus en plus. Je ne le connais que depuis deux jours et il emplit ma vie et jai même parfois limpression que son sexe a envahi le mien. Je nen peux plus ! Il me faut autre chose ! Je dois trouver comment satisfaire la soif de jouissance que sa vue a fait naitre en moi. Mais quoi ?
Puisque je suis une habituée de la toile, je ne vois pas pourquoi je nirais pas voir si jy trouve quelque chose
En moins de trente secondes, je suis connectée sur un site de vente par correspondance daccessoires érotiques. Waouhh ! Quel choix ! Je ne sais plus où regarder tellement il y a de gadgets pour satisfaire lenvie de se caresser.
Je visite ainsi plusieurs sites mais les objets présentés sont presque les mêmes alors je choisis celui qui est en mesure de me livrer dès le lendemain matin. Pour une première commande, sans aucun remord, je choisis deux godes en silicone, lun couleur chair de trente centimètres de longueur et lautre, de couleur violine, un peu plus court mais aussi dun diamètre appréciable.
Pour une fois en ce matin de Noël (qui est aussi un dimanche), je maccorde une séance de farniente dans la douce chaleur de mon lit. Je feuillette toujours les revues coquines, fantasmant sur les bites en érection de mecs qui peuplent les pages. Il faut absolument que je calme ma fringale de jouissance. La caresse avec les doigts me ne suffit plus. Je retourne à lordinateur et je parcours plusieurs sites érotiques sur lesquels je visionne en streaming quelques séquences bien chaudes qui achèvent de me mettre le feu au ventre et à lesprit
Je me lève et je cours à la salle de bain. Oui ! Jai trouvé ! Une bombe de laque à cheveux petit modèle avec un couvercle arrondi ! Voila ce qui va ma permettre de me pénétrer mieux quavec les doigts. En moi-même je pense : « Cela ira à merveille, sans aucun doute ! »
De retour dans mon lit, jarrange les oreillers pour madosser et, les cuisses ouvertes et légèrement pliées, je place le bout arrondi entre les lèvres de ma vulve. Je suis tellement lubrifiée par leffet de mes rêveries fantasmées et des séquences que je viens de regarder que la bombe de laque entre jusquau fond. Je suis même obligée de mettre mes doigts pour aller la saisir et commencer les mouvements de va-et-vient.
Oh les filles, avez-vous déjà ressenti cette impression quand vous vous masturbez avec un gode ? Ce besoin de jouer avec jusquà ce que le plaisir vous emporte ? Cest ce qui marrive. Dans ma tête, ce nest pas un succédanée qui emplit ma chatte mais bel et bien la bite de Christian. Une belle bite que jimagine toute raide, incurvée vers le haut comme celles que jai vues quelque part sur la toile, je ne sais plus où. Une bite palpitante aux veines apparentes et superficielles, et au gland tout mignon
Le lundi matin quand je me lève, je vois à quel point je ne suis pas très fraiche. Le dimanche, jai multiplié les caresses et les jouissances. Quà cela ne tienne, un maquillage un peu plus appuyé et les traces de mes folies sexuelles disparaissent.
Le cur léger, jarrive au bureau. Je suis nerveuse, anxieuse et impatiente et jai les mains moites. Je me demande bien si je fais une crise dangoisse mais ça finit par sestomper avec les minutes. Vers 11 heures, un collègue vient mannoncer quils mattendent pour commencer la réunion hebdomadaire, je monte au sixième étage pour la présider, oubliant un peu cette obsession malsaine qui me prend la tête.
Je suis impatiente de recevoir mon colis dont on ma assuré la discrétion. Au moment où je regagne mon bureau directorial, un coursier à moto sannonce. Je le fais entrer et, sans un regard, je signe son bordereau. Je sais ce que contient le colis
A lheure de la pause repas, contrairement à mon habitude, je rentre chez moi mais je fais un détour par le drive du supermarché. Hélas, Christian nest pas là ! Il travaille de 15 à 21 heures.
Je dispose denviron deux heures, mais, nest-ce pas moi la patronne ? Qui me dira quelque chose si jarrive en retard ou même pas du tout cet après midi ? Je passe dans la chambre où ma femme de ménage a refait le lit ! Il était complètement ravagé. Je vais chercher les revues cachées dans un tiroir secret de ma coiffeuse et je déballe mon colis. Les attouchements sur ma vulve reprennent, je suis comme possédée par un démon qui me ramène Christian, tout nu dans mes pensées.
Je ne porte plus que mon soutien gorge et une culotte de dentelle. Les mouvements de va-et-vient de mes doigts qui actionnent un des godes sont de plus en plus amples. Je suis bien remplie mais ce nest pas un sexe artificiel
cest le sexe de Christian que jimagine en moi.
Par inadvertance, un de mes doigts va toucher lanneau plissé de mon anus. Je nignore pas que la sodomie est une pratique courante aussi chez les couples bisexuels. Jinsiste un peu et mon index entre doucement dans mon fondement, rien quun petit peu, juste pour essayer. Il nen fallait pas plus pour me faire partir dans une jouissance démentielle.
Désormais, jétais résolue à jeter au feu tous les préceptes enseignés par mes parents et les religieuses de lécole privée où javais fait mes études secondaires. Cest tellement bon de jouir ainsi !
Cet après-midi là, je ne fais quun passage rapide au bureau pour signer quelques lettres qui ne peuvent attendre puis je vais me garer à proximité du drive. Les fêtes sont passées et cest assez calme.
Bien quil fasse nuit, je peux observer discrètement Christian lorsquil charge les cartons dans les coffres des voitures. Rien que de repenser au frôlement de mains furtif que nous avons eu, jai la chatte en émoi. Je frotte mes cuisses lune contre lautre en pensant dissiper le feu qui me ronge. Cest peine perdue ! Cest encore pire car mon string shumidifie instantanément.
Peu avant 21 heures, je déplace mon gros 4 X 4 aux vitres fumées pour aller observer la sortie du personnel sur larrière du bâtiment. Je vois Christian sortir et prendre le volant dune Clio passablement déglinguée. Jentreprends de le suivre. Jespère découvrir où il habite. Nous sortons de la ville et au bout de 10km, Christian arrête sa voiture devant une petite maison en bordure de la route au milieu de la lande. Je le dépasse et fais demi-tour un peu plus loin.
Daprès ce que je vois, il doit vivre seul. Les pièces séclairent les unes après les autres et il ferme les volets. Il habite bien là et seul !
Je suis tellement excitée que je regagne rapidement mon domicile pour me livrer à une nouvelle séance de masturbation en imaginant que cest Christian qui promène ses grandes et belles mains sur tout mon corps et plus spécialement sur mes seins pour faire naitre de doux frissons alors que jai un doigt enfoui profondément dans ma chatte.
Je suis raide dingue de ce mec ! Pour la première fois, jéprouve lenvie de baiser réellement, de me faire prendre comme une vulgaire fille des rues draguée au fond dun bistrot miteux.
Jai réellement envie de lui. Je veux sentir ses mains sur mon corps, ses longs doigts jouer avec mes tétons et mon clitoris. Je veux sentir ses doigts jouer dans ma chatte pour faire couler mon élixir damour. Mais comment faire pour lattirer dans mon lit ou me glisser dans le sien ?
Cela fait maintenant dix jours que tous les soirs je suis discrètement Christian lorsquil rentre chez lui. Heureusement, je suis moins sollicitée par lentreprise jai donc un peu plus de temps pour moi et mes fantasmes.
Il ne se passe pas un soir où en rentrant chez moi, je ne me livre pas aux caresses les plus folles dans mon lit en pensant que cest Christian que me les prodigue.
Comment faire pour lamener dans mon lit ? Comment faire pour me glisser dans le sien ? A force de réfléchir, je trouve une solution. Je vais simuler un accrochage entre ma voiture et la sienne devant son domicile. Il faudra bien quil me fasse entrer pour le constat
Ce soir cest décidé. Comme dhabitude je suis Christian avec mon 4 X 4 mais je me laisse volontairement distancer. Je sais où nous allons !
Sa voiture est garée comme tous les soirs au pied dun lampadaire et empiète légèrement sur la chaussée. Au moment où je passe à sa hauteur, je donne un petit coup de volant ce qui fait que les deux carrosseries frottent lune contre lautre. Les dégâts ne sont pas trop importants.
Je marrête aussitôt et je vais frapper à sa porte pour lui expliquer ce qui vient de se passer. Javais bien calculé. Pour renseigner le constat, Christian me fait entrer chez lui. Ce nest pas un taudis mais les deux pièces que je peux voir sont meublées de bric et de broc. Le réfrigérateur est hors dâge tout comme la cuisinière à gaz. Deux fauteuils passablement défraichis sont placés côte-à-côte devant une télévision qui date au moins des années 1990.
Par la double porte vitrée je peux voir sa chambre meublée dun sommier sur pied et dune armoire à bon marché. Mais tout de suite je remarque les photos de filles plus ou moins dénudées punaisées un peu partout.
Tout cela na rien à voir avec le luxe qui mentoure habituellement, meubles de style, bibelots anciens, etc. dans un confort douillet où je me sens bien.
Pendant que nous remplissons le constat, Christian moffre un jus de fruit en sexcusant : il na rien dautre ! Jen profite pour regarder ses mains longues et fines et de nouveau le fantasme de les sentir sur mon corps menvahit.
Nous bavardons ensuite comme deux vieux amis qui se retrouvent. Je linterroge sur sa vie sentimentale : un désert semblable au mien :
- Jusquau printemps de lannée précédente, javais une copine mais elle sest lassée de voir la vie que nous menions, à toujours calculer comment nous finirions le mois. Cest vrai quavec le maigre salaire dun emploi à temps partiel, la vie est difficile. Depuis bientôt deux ans, je suis seul.
- Et toutes ces photos, cest pour te faire rêver ?
Je me jette littéralement à sa tête en le tutoyant : Nous avons le même âge à quelque mois près ! Ce soir, je porte la jupe la plus courte que jai pu trouver dans ma garde-robe, un corsage un peu transparent au travers duquel on distingue un soutien gorge le plus réduit possible (facile, je nai pas une forte poitrine).
Dessous, je ne porte quun tanga et un serre taille qui maintien mes bas. Des bottes à hauts talons montant jusquau genou complètent ma tenue. Je me fais leffet dune grue qui attend son client mais je nen ai cure :
- Pour une fois, voir une femme en chair et en os nue devant toi, çà ne te dirait pas ?
Avant quil ait pu répondre, interloqué par ma proposition, je commence à déboutonner le corsage que je fais glisser jusquau sol en même temps que ma jupe. Je moffre à lui. Je sens son regard qui parcourt mon corps et le détaille tout à loisir. Je mapproche de Christian et lui prenant les mains, je les place autour de ma taille. Il a compris le message !
Pendant que je relève son tee-shirt et son maillot de corps pour dénuder son torse, il remonte ses mains jusquà mes seins. Doucement il les masse dans un mouvement tournant qui immédiatement entraine linondation de ma vulve tellement javais envie de cette caresse mâle avec ses longues mains.
Puis il descend jusquà mon pubis et découvre combien il est humide au travers de la dentelle de mon tanga. Je suis déjà ivre de plaisir quand dun geste ample il menlève dans ses bras pour aller métendre sur la courte pointe de son lit.
Je suis à lui, totalement livrée et consentante à tout ce quil va me faire. En quelques secondes jai devant moi un beau jeune homme nu, grand et svelte, à la musculature finement dessinée. Christian sagenouille devant moi, des ses belles mains il entrouvre mes cuisses alors que mes pieds reposent au sol. Je vois son visage sapprocher de ma fourche et je ne tarde pas à sentir son souffle chaud sur ma chatte encore couverte.
Comme dans un des mes rêves, je sens ma culotte descendre le long de mes cuisses et des mes jambes. Je limagine roulée en boule sur la descente de lit. Puis, cest une langue agile qui commence un ballet érotique dans ma fente, remontant de son entrée jusquau clitoris pour redescendre ensuite. Waaouhh ! Que cest bon !
Pour mieux apprécier la caresse, je remonte mes jambes en plaçant mes mains sous mes genoux. Je me livre comme une catin. Des frisons de bonheur parcourent mon corps en même temps que je sens ma jouissance monter dans ma vulve pour éclater soudainement. Je navais jamais autant joui avec mon amour de vacances ni même mes copains damphis :
- Viens, jai envie que tu me prennes ! Je suis à toi !
Je dis cela sans honte ! Oui jai envie de sentir sa bite au fond moi. Elle nest pas tout à fait comme dans mes fantasmes où jimaginais des sexes longs et de bonne taille. Celui de Christian est long, cest vrai, mais même bandé à fond comme il lest, il reste plutôt mince.
Pendant quil fouille un tiroir à la recherche dun préservatif, je me débarrasse de mon soutif et de mes bottes. Ne conservant que le serre taille et les bas qui sont attachés, cest presque nue que je moffre à Christian, allongée au centre du lit, les cuisses ouvertes mais les yeux fermés. Je le veux aussi bien dans mon corps que dans mon esprit où fantasme et réalité se mélangent.
Je sens quand il monte sur le lit, je devine quand il vient entre mes cuisses et se penche pour embrasser successivement mes deux seins en mordillant le téton. Puis au moment où Christian pose ses lèvres sur les miennes, je sens son sceptre de chair pénétrer en moi.
Je nattendais que cela depuis des jours ! Enfin je sens un sexe bien vivant coulisser dans ma chatte étroite inondée de cyprine. Oui, je découvre que je suis étroite car les parois se moulent bien sur lépieu de chair qui louvre :
- Oui, vas-y baise moi bien ! Je suis à toi !
Christian savoure autant que moi cette étreinte, attentif à la montée de ma jouissance, prenant son temps, la laissant refluer pour mieux revenir ensuite de plus en plus impérieuse jusquau moment où elle déferle en moi en même temps que je sens les jets drus de son sperme frapper le fond de mon vagin au travers du fin latex du préservatif.
Ce nest quau petit matin que je regagne mon domicile, comblée de jouissance car nous avons baisé comme des forcenés toute la nuit, ne nous accordant du répit que pour mieux recommencer ensuite
Christian a comblé ma soif sexuelle mais désormais, je suis en manque, encore plus quavant ! Sans cesse mes pensées, si je ny prête pas attention, senvolent vers lui, vers ses mains que jimagine caresser les parties sensibles de mon corps, à son sexe que jai limpression de sentir en moi en permanence.
Peu mimporte linconfort de son logis, ce soir encore je mapprête à aller rejoindre Christian pour une nuit torride qui au matin me laissera épuisée mais comblée de sensations oh combien délicieuses et ayant hâte de recommencer dans une nuit prochaine. Ce que je veux, cest du sexe pour le plaisir du sexe ! Je suis prête à faire tout ce quil me demandera pour jouir.
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