La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°565)
L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré Suite de l'épisode N°550 -
Monsieur le Marquis Edouard dEvans vient dinformer la businesswoman avec laquelle il est en rendez-vous daffaires que le coup de téléphone quil a reçu de son sous-directeur administratif et juridique lui laisse présager que les négociations commencent à prendre forme. Il se rassoit avec une assurance affichée dans le fauteuil à côté de Madame D
. avant den dire plus. A Ses pieds et juste en face de la femme daffaires qui a beaucoup de mal à rester concentrée, se trouve lassociée Isabelle du Noble Président Directeur Général ou plus précisément pour lheure et dans une simple tenue dEve, la petite chienne-soumise Thaïs MDE. Lesclave-femelle est immobile, toujours à quatre pattes, les yeux baissés regardant le sol, la croupe relevée et le dos cambré, tout son corps affichant les nombreuses marques rougeâtres de la punition cinglante quelle a reçu le matin même. Elle garde la langue pendante et la bouche ouverte de laquelle coule sa salive en abondance. Son visage arbore un sourire radieux qui, sil ne se voit pas dans son regard quelle tient braqué vers le bas, se devine sur les plis des commissures de ses lèvres, tirés largement vers lextérieur.
Derrière lune des portes de la pièce se tient toujours le chien-soumis compelled MDE qui porte bien son nom, encore plus que dhabitude, puisque, sur ordre du Maître Vénéré, il a été totalement « animalisé » de la tête aux pieds par une tenue intégrale moulante qui lui donne une étrange allure dans son déguisement D/s de circonstance, ne laissant apparents à travers les découpes de la pelure que ses deux tétons munis de pinces en métal, ses attributs mâles, sa raie anale pluguée dune courte queue plastique recourbée. Lesclave-mâle est songeur car il na rien dautre à faire que dattendre dans la pénombre de cette pièce où rien ne bouge, même pas lui dun plus petit iota. Il se doute que la porte près de laquelle sa laisse est accrochée pourrait souvrir à tout moment, puisquil lui a été indiqué que Monsieur Le Marquis dEvans viendrait le chercher lorsque cela Lui agréerait.
Mais, la situation avec la transformation en cabot sur quatre « papattes » et la contrainte imposée de limmobilité restent terriblement excitants, ne serait-ce que par le simple fait quil ne sait pas ce quil va se passer par la suite. Mais, cest surtout lhumiliation ressentie qui titille son esprit masochiste de nêtre devenu plus rien en apparence quun banal clébard attaché par une laisse dont le visage humain a été recouvert dun masque en tête de chien pour donner encore plus de vraisemblance à laccoutrement animalier. Il bande tout à son aise car sa queue a été volontairement laissée à lair libre, ce qui est étrange pour ce soumis qui est habitué à vivre encagé la plupart du temps depuis son arrivée au Château pour parfaire son dressage sous le Joug de Monsieur le Marquis dEvans. Compelled MDE en est même presque gêné de savoir quil a entre les jambes deux couilles pleines qui ballotent avec par devant un sexe dur et terriblement gonflé. Il en vient même à se demander si Le Maître Vénéré ne va pas le réprimander de ne pas avoir su retenir sa bandaison pendant ce temps dattente, alors même quil est évident quaucune autorisation particulière ne lui a été accordée à cet effet. Mais plus il pense à ce qui pourrait mettre fin à son excitation physique plus que visible, plus il ressent le bien-être de sa condition de chien-esclave masochiste totalement assujetti à Monsieur le Marquis dEvans et plus cela a tendance à faire gonfler sa verge dêtre ce quil est, juste ce quil est devenu, un simple chien-soumis MDE prêt à tout pour satisfaire le Maître auquel il appartient et ce de toutes les manières qui lui seront imposées par Le Dominant.
De lautre côté de la porte insonorisée, seul Monsieur le Marquis dEvans qui a tout orchestré depuis le début connaît la présence du chien-soumis compelled MDE en position dattente, car Son esclave fait aussi partie de Son plan pour la suite de cette réunion daffaires, un peu particulière, cest le moins quon puisse en dire.
- Madame D
., je peux vous annoncer que votre frère vient daccepter pour sa part la proposition que mes collaborateurs vous avaient fait parvenir. Comme quoi, je me réjoui davoir eu plus que raison de partir sur lidée pour cet après-midi dune négociation séparée qui me semblait plus facile à poursuivre, alors que notre entrevue de la matinée navait pas avancé dun pouce. Sans compter le plaisir que jai eu de me retrouver seul avec vous, en tête en tête. Si je puis dire, la balle est donc maintenant dans votre camp. Il ne vous reste plus quà valider le contrat pour finaliser cette transaction.
La Femme daffaires reste encore un peu perplexe de voir que les choses se seraient dénouées aussi rapidement. Elle hausse les sourcils avant dajouter :
- Vous en êtes certain, Monsieur dEvans ?
- Décidemment, Madame D
., même avec une aussi bonne nouvelle, obtenue de mains de Maître, vous narrivez toujours pas à me gratifier de mon titre nobiliaire de Marquis.
- Et puis quoi encore !!! Vous ne voudriez pas en plus que je vous « baise les pieds », sous prétexte que vous êtes arrivé à vos fins avec mon frère, ce qui nétait pas évident à négocier, je le reconnais ! Encore quau prix proposé dans votre offre dacquisition, il ny a pas à faire acte de bravoure haut la main de
. « rien du tout ».
- Ah ! Je trouve vraiment que lidée ne serait pas si mauvaise que ça. Il est vrai que cela ne me déplairait pas de vous voir me baiser les pieds pour de vrai, à linstant même. Et aussi de me servir du qualificatif de « Maître » bien plus que de votre « rien du tout » qui nest en « rien du tout » à mon goût, si je peux me permettre le jeu de mots.
La businesswoman est révoltée contre elle-même à lidée davoir employé cette expression imagée qui tombe mal pour elle dans le contexte D/s auquel elle nest visiblement pas accoutumé avec des pratiques très courantes de prosternation à genoux et de prostration à plat sur le sol.
- Monsieur dEvans ! Vous rêvez totalement ou alors vous êtes complètement fou !!!
. Je vais finir par le croire. Je disais cela parce que cest une formule consacrée métaphorique de la langue française, mais dans mes propos, cest plutôt une manière de
. Comment dire ?
. de « flatter » votre savoir-faire, mais avec une pointe dobséquiosité dont vous navez visiblement pas saisi lhumour inversé.
- Effectivement, je ne saisi pas le moins du monde votre genre dhumour sur ce point ! « Baiser les pieds », cela veut dire tout simplement ce que cela veut dire, ne trouvez-vous pas, chère madame ? Et, je vais vous faire remarquer que ce nest pas moi qui vous lai fait dire. Ny aurait-il pas plutôt là un lapsus à relever qui cacherait un désir encore inavoué.
Le Maître Vénéré dun claquement de doigts fait signe à sa soumise Thaïs MDE pour quelle vienne lui baiser réellement les pieds au sens propre et certainement pas au sens figuré comme le sous-entendait Madame D
.. . Sans que le moindre mot ne soit prononcé, lesclave se met en position, courbant la tête jusquaux pieds du Dominant et déposant de multiples baisers sur les souliers en vernis noir du Châtelain, ayant bien compris ce quIL attendait delle, sans même quIL ait eu besoin dexpliciter Ses ordres. La soumise-associée a une telle confiance dans la parole du Châtelain, quelle reste persuadée que Monsieur le Marquis dEvans ne sest pas trompé lorsquil a décelé des prédispositions à la soumission chez cette femme qui pourtant se comporte plus en rebelle qui réplique quen soumise qui obéi, si réactive par nature et toujours sur la défensive. Cest pourquoi, la chienne-femelle fidèle voudrait pouvoir tout faire pour satisfaire le Maître Vénéré car telle est sa condition desclave-soumise librement acceptée, mais également elle souhaiterait bien servir de catalyseur sous les directives du Dominant pour permettre à Aurélie de pouvoir accepter sa vraie nature encore refoulée.
Le Châtelain redresse le visage avec contentement et il fuse dun regard froid la businesswoman interloquée devant cette scène incongrue de cette soumise prosternée qui semble vouer une quasi adoration frénétique pour les chaussures du Châtelain comme si se trouvait à lintérieur les pieds dune presque Divinité.
- Et bien, vous voyez, il y en a une qui sait au moins ce que lexpression veut dire littéralement, et je ne trouve pas cela obséquieux de sa part quelle me baise les pieds longuement. Bien au contraire, cela correspond à la Vénération quelle ressent pour Moi et qui plus est, elle a lair dy prendre un plaisir certain, à la fois charnel et cérébral. Je ne veux pas vous refaire la démonstration trempée de tout à lheure, mais je suis certaine que ses lèvres roses intimes sont plus quhumides, car telle est sa nature féminine. Mais si vous en doutez, allez-y donc y voir vous-même ! Passez votre main dans son entrecuisse et dites-moi si vous ne récoltez pas une bonne dose de cyprine onctueuse et odorante.
- Monsieur dEvans, vous nen aurez donc jamais fini avec vos remarques salaces ! Vous savez, peu mimporte de savoir si votre associée est nymphomane et exhibitionniste, et si du fait de sa nature perverse, elle mouille pour un oui, pour un non.
- Madame D
., permettez-moi de vous reprendre. « Oui » et « Non », je ne connais pas ! Ils ne font pas partie de mon personnel, ni de mon cheptel dailleurs. Mon associée ne mouille pas pour un « oui » ou pour un « non », mais uniquement pour « MOI », « LE » Maître auquel elle appartient corps et âme
.. (en insistant lourdement sur les mots importants)
Aurélie est perturbée car elle a limpression dêtre manipulée comme un pion sur un échiquier. Elle est terriblement émoustillée par le spectacle indécent quoffre lassociée lubrique en train de baiser avec volupté les souliers vernis de lhomme daffaires sous ses yeux. Elle voudrait reprendre le dessus pour se concentrer sur la négociation en cours qui passe toujours en arrière-plan, mais il y a cette force intérieure presque démoniaque qui lattire car elle narrive pas à détacher son regard de la scène qui se joue sous ses yeux. Ses fantasmes longtemps refoulés par une éducation plus sclérosée remontent à la surface. Se pourrait-il quelle se soit toujours fourvoyée sur son compte et ses désirs cachés dun peu plus de luxure dans sa vie affective et sexuelle bien trop terne. Mais Aurélie se refuse pour autant à céder à la dépravation et son égo de femme de caractère qui sait ce quelle veut reprend le dessus
(A suivre
)
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!