La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°566)
L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré Suite de l'épisode N°565 -
Mais Aurélie se refuse pour autant à céder à la dépravation et son égo de femme de caractère qui sait ce quelle veut reprend le dessus
- A la fin, Monsieur dEvans, Vous ne pouvez pas devenir un peu plus sérieux et moins concupiscent. Ne sommes nous pas là pour traiter dune affaire qui porte sur plus dun million deuros ? Je me demande bien pourquoi nous avons été orientés vers vous par notre notaire, car vous me semblez plus farfelu que professionnel.
- Détrompez-vous, Madame D
. ! Jai une très bonne réputation de businessman et jarrive toujours à Mes fins en affaires lorsque je suis intéressé par un projet. Et je ne parle là que de laspect professionnel, car Jarrive aussi toujours à Mes fins également dans la vie de tous les jours ayant une très grande connaissance des comportements humains.
- Permettez-moi den douter encore ! Et que je sache, je nai pas encore dit « Oui » à votre proposition financière.
- Vous auriez tort de refuser, il en va de votre intérêt, Madame D
. Il me semble important dattirer votre attention. Jai sous le coude dautres propositions tout aussi intéressantes et je ne vais pas perdre plus longtemps mon temps avec vous, si cela ne doit pas aboutir dans les plus brefs délais.
- Monsieur dEvans, je ne fonctionne pas au chantage. Et si cette affaire ne vous intéressait pas vraiment, vous ne seriez pas en train de discuter, mais bien en train de vous occuper de ces soi-disant autres propositions tout aussi intéressantes.
Monsieur le Marquis dEvans apprécie de voir le caractère affirmé de cette femme qui résiste malgré la pression quil maintient pour tenter de la déstabiliser.
- Parlons de choses sérieuses, Monsieur dEvans. La pointe dhumour que vous navez pas saisie tout à lheure et qui se voulait sarcastique, je suis désolée de vous le dire en face, venait du fait que je trouve votre proposition financière bien trop basse par rapport à la réalité du marché.
- Je pense que vous vous trompez sur ce point là aussi, Madame D
. Le terrain vaudrait peut-être plus de par son seul emplacement géographique, mais la situation juridique dans laquelle vous vous trouvez de par votre mésentente avérée nest pas à votre avantage. Vous ne pourrez pas me contredire sur ce point. Jai proposé un prix qui a été validé de lautre côté par Votre co-indivisaire. Je ne bougerai pas de Ma position. Apprenez sans détour que je ne suis pas un marchand de tapis qui a envie de faire du yoyo sur un prix de transaction. Vous pouvez dire « oui » tout de suite ou bien vous en aller. Cest à prendre ou à laisser !
La voix du Président Directeur Général est ferme et elle laisse peu de place aux tergiversations. Madame D
.., habituée depuis longtemps à des négociations serrées, tente le tout pour le tout. Mais en face delle, se trouve un businessman, qui na pas non plus pour coutume de se laisser diriger contre Sa volonté, bénéficiant en outre dune longue expérience de Dominateur D/s, ce qui lui permet avec encore plus dassurance de savoir rester ferme sur ses réelles intentions. Dans ce face à face affairiste, la susceptibilité féminine piquée au vif de la Femme dAffaires lemporte.
- Alors !
. Je laisse ! (dun ton ferme et appuyé)
Sans laisser sécouler une seule seconde, le Noble réplique.
- Et bien, soit ! Je nai jamais la main de personne, ni en affaires, ni même dans un contexte BDSM.
Les regards se croisent, durs et immuables. Madame D
.. ne peut sempêcher cependant de baisser les yeux, luttant contre son propre égo pour ne pas perdre la face après une décision prise un peu à la légère, trop assurée que Le Président Directeur Général, quelle avait pris pour un « hurluberlu débauché », mais interessé, ne mettrait pas fin aux négociations aussi vite.
- Désolée de vous avoir fait perdre votre temps, Monsieur dEvans. Je reconnais que je nai pas complètement sacrifié en vain le mien car jaurai appris beaucoup de choses aujourdhui sur les relations D/s.
- Je nai pas le même sentiment que vous sur le peu que, en à peine quelques heures, vous auriez pu apercevoir, plus que réellement apprendre. Le terme me semble plus approprié. La D/s est un Art de vivre qui se découvre de lintérieur, en lappréhendant dans la réalité dune relation qui se construit dans la durée, en étant soit Dominant, soit dominé. Ce nest pas un spectacle que lon peut venir regarder de lextérieur, comme un film où lon serait spectateur et non acteur à part entière. Il y aurait encore tant de chemin à parcourir pour savoir ce que peut-être une vraie soumise et tous les bienfaits quelle peut en retirer de vivre sa vie dassujettie aux pieds dun vrai Maître Dominant avec un grand M.
Aurélie att son attaché-case quelle referme en y glissant ses affaires, comme sil était temps pour elle de partir sans revenir en arrière sur sa décision. La voyant faire avec beaucoup daplomb, Monsieur le Marquis dEvans se lève de son fauteuil et lui tend la main pour laider à se relever à son tour. La businesswomen est décontenancée par les manières de cet Homme très galant par moment mais si impudique et si licencieux dans ce quIL se permet de dire et de montrer ouvertement sous prétexte de Domination/soumission. La jeune femme qui na quune vue tout au plus vanille sur le BDSM aurait plutôt eu tendance pour sa part à considérer ces comportements comme des « déviances sexuelles » qui doivent se cantonner dans le cadre de lintime que lon ne partage pas avec des étrangers, mais seulement au sein dune communauté fermée dinitiés partageant les mêmes « travers ».
- Et bien, Madame D
.., je suis ravi davoir fait votre connaissance en ce jour, même si je respecte votre décision de ne pas vouloir donner suite à ma proposition. Je vais vous reconduire si vous le permettez jusquau parking. Mon chauffeur personnel est à votre disposition pour vous conduire sans attendre au Château car mon invitation à diner et à coucher nest nullement remise en cause.
- Monsieur dEvans, je ne souhaite pas prolonger mon séjour plus longtemps. Je nen vois plus lintérêt, à vrai dire. Vous serait-il possible de me faire conduire directement à laéroport ou tout du moins de me faire appeler un taxi. Je souhaiterai également pouvoir récupérer ma valise et mes affaires personnelles qui ont dû être transportées ce matin en votre Château. Jespère quil vous sera possible de me les faire parvenir directement avant lembarquement du prochain vol pour Marseille.
- Votre décision est-elle vraiment sans appel ? Cela ne se peut !!!
Linterrogation du Marquis dEvans est volontairement ambigüe, prononcée avec légèreté dans la voix. Il ne précise surtout pas sil vise dans ses propos le refus initial de la businesswomen sur la transaction immobilière ou tout simplement puisque la question vient juste à la suite de leur dernier échange la toute dernière décision de Madame D
. concernant son départ précipité en avion sans accepter de passer la soirée prévue au Château. Aurélie qui cherche depuis quelques instants un moyen de se sortir de limpasse dans laquelle elle sest fourrée toute seule, ajoute sans perdre un instant.
- Tout cela dépend combien vous seriez prêt à rajouter sur Votre offre initiale !
- Mais rien du tout voyons ! Vous me connaissez bien mal, je sais toujours ce que je dis et quand je lai dit, cest dit ! Je ne parlais dailleurs pas de notre transaction sur laquelle vous avez décidé de tirer un trait, mais simplement de votre décision de ne pas passer une soirée agréable au Château. Vous pourriez faire connaissance avec une partie de Mon cheptel et en découvrir un peu plus sur ce quest vraiment une vie desclave-soumis MDE au quotidien.
- Je ne suis pas certaine que cela mapporterait grand-chose.
- Permettez-moi den douter si jen juge par lauréole qui orne votre jupe et mon canapé. Consentez-vous à ce que je puisse Vous appeler plus simplement Aurélie ? Je trouve que ce prénom vous va à merveille et que cela vous rajeunit. Et puis, maintenant, nous ne sommes plus entre relations daffaires mais disons plus comme des connaissances de fraîche date, car le terme ami nest pas encore approprié.
- Vous ! Vous êtes un vrai mufle
Ouh !!!!! (un long soupir)
Je ne sais même pas le terme que jaurai envie demployer, jen deviendrais presque malpolie. Non seulement, vous vous débrouillez pour que je sois contrainte de me vêtir sans sous-vêtements et vous avez maintenant loutrecuidance de me faire remarquer que jai tâché ma jupe. Si Vous pensez que cest ainsi que vous allez pouvoir me sauter avant la fin de la soirée, vous pouvez vous mettre les doigts dans le nez.
- Je ne sais si cest parce que je vous ai proposé de vous appeler plus sympathiquement Aurélie, plutôt que Madame D
.. , que vous vous êtes mise de pareilles idées en tête, vous faites fausse route, Madame. Je vous précise que je nai pas eu dans lidée de vous « sauter », comme vous le dites si élégamment. Vous prenez vos désirs pour des réalités, belle dame !
Le Marquis dEvans marque un temps de pause pour confondre encore plus celle qui lui fait face qui se met à rougir et baisse la tête par reflexe pour cacher son embarras, mais également le fait que tous ces propos ont achevé de lexciter par lambivalence des émotions qui la submergent, remplies de honte et de désirs mélangés. Le Dominant qui reste très attentif à la réaction de la femme daffaires décide de continuer à enfoncer le clou un peu plus.
- Sachez, dune part, que je ne pourrais tout au plus faire physiquement lamour quavec des personnes qui désireraient ardemment soffrir à Moi, et dautre part, que ma sexualité est celle dun Maître D/s depuis des années, donc je ne « baise » - car tel est le terme le plus adéquat - que dans un contexte de Dominateur affirmé, nutilisant que des esclaves qui me sont assujettis ou offerts en soumission et qui sont tous sans exception prêts à tout pour mon plus grand plaisir dHomme et de Maître
(A suivre
)
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