La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°567)
L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré Suite de l'épisode précédent N°566 -
Madame D
.. est de plus en plus écarlate, ne sachant comment se sortir daffaires, sans compter quelle se sait plus que mal barrée pour faire volte-face se rendant compte quelle a de sa propre initiative décliné loffre dacquisition du terrain, qui était pourtant dans ses intérêts et qui constituait le véritable objet de cette réunion daffaires. Elle se dit quelle doit gagner du temps, pour voir si une occasion se présenterait pour pouvoir lui permettre de revenir sur sa décision.
- Eh bien, Monsieur dEvans, si Vous massurez que je ne risque rien, car cest ce qui semble ressortir de vos propos, puisque je ne fais pas partie de Votre cheptel, je ne vois pas dinconvénient à accepter votre invitation à diner au Château. Cela me permettra de minstruire un peu plus sur vos pratiques D/s, dans la mesure où je resterais simple spectatrice et pas le moins du monde impliquée dans vos perversions.
- Madame D
.., Je suis un Maître D/s bisexuel, ce qui ne mempêche pas dêtre aussi un gentleman courtois et bien élevé. Je vois que vous êtes encore bien loin de comprendre les enjeux dune relation de Domination/soumission. Je ne suis pas un violeur que je sache ! Vous pouvez interroger Ma soumise ici présente, si vous en doutez encore. Reprenez vos esprits tranquillement, vous navez rien à craindre de ma part, je peux vous lassurer, et ce même si vous navons pas pu nous entendre sur cette vente. Ce sont les affaires qui sont ainsi, nallant pas toujours à leur terme comme on aurait pu le penser !
Le Marquis dEvans se retourne vers la chienne-soumise Thaïs MDE dont il caresse la chevelure. Lesclave était restée immobile pendant tout le temps de la légère prise de bec entre le Président Directeur Général et Madame D
.. , un tour de force affairiste où ce nest pas celui qui a en mains le plus de cartes qui en sort vainqueur mais bien celui qui sait le mieux manuvrer et jauger des avantages et des risques des choix possibles.
- Madame D
.., je vous propose de vous faire visiter un petit jardin intérieur que jai installé juste à létage et dans lequel jai plaisir à aller me vider la tête entre deux rendez-vous daffaires. Une mini flânerie vous fera du bien pour vous remettre de vos émotions et vous changer les idées. Jai une multitude de bonzaïs des plus rarissimes et ne me faites pas dire ce qui nest pas, je ne vous emmène pas « visiter ma collection destampes japonaises » comme le dit lexpression consacrée.
- Cessez, Monsieur dEvans, de jouer avec moi. Jai le sentiment dêtre la souris et Vous le chat.
- Ah ! Tiens donc ! Très intéressant comme remarque !!! Auriez-vous donc peur ou envie que Mister Chat vous att pour de bon ? Et puis souris, soumis, souris, soumis
. Cela sonne presque pareil ! Ne trouvez-vous pas ? Je vous préfère lorsque vous laissez parler la Femme qui est en vous avec sa sensibilité et son émotivité, et non la businesswoman qui montre toujours les crocs par peur de se faire avoir.
- Vous narrêterez donc jamais, Monsieur dEvans ?
- Non et surtout pas avant que Vous me serviez du « Monsieur le Marquis dEvans », comme je vous le précise depuis le début de notre entrevue.
- Après tout sil ny a que cela pour Vous satisfaire, allons-y pour « Le Marquis de Carabassse du Chat Botté » ! Ah, non ! Oups !!! Je voulais dire, « Le Marquis dEvans du Chât-eau » qui aiment se faire baiser les pieds avec ou sans bottes.
- Je vois avec plaisir que vous avez repris de lassurance et de la répartie, avec un brin dhumour qui nest pas pour me déplaire. En fait, Je suis de plus en plus certain que ce jeu du Chat et de la souris vous excite bien plus que vous ne voulez ladmettre et que votre chatte à vous en est toute trempée, la cyprine commençant à couler sur vos cuisses. Je ne vois pas à travers létoffe de votre jupe, mais je subodore sans grande difficulté ce quil sy passe.
Aurélie est à nouveau mal à laise devant cet Homme qui lui parle de son entrecuisse humide, alors que tant lun que lautre savent quelle na pas de petite culotte et quelle en ressent une profonde gêne, mais une réelle excitation en même temps. Elle serre les cuisses et les jambes au maximum avant de répondre.
- Que cherchez-vous à la fin ?
- « V o u s » !!! (dun ton solennel, ferme et posé, suivi dun grand silence)
Le Marquis dEvans laisse une bonne minute passée avant de reprendre.
- Vous ! Mais, je veux dire par là, Votre vrai « Vous intérieur », celle que vous ne laissez pas entrevoir mais qui se cache au-delà de la façade du paraître et derrière les remparts que vous avez construits pour vous abriter, car vous navez malheureusement pour vous personne qui serait là pour vous protéger autant que pour vous guider, sur le long chemin de la vie et de la découverte de soi.
- Cette fois-ci, Monsieur le Marquis dEvans, cest vous qui rêvez et vous imaginez ce qui nest pas. Je ne suis pas une citadelle que lon prend par la force en cherchant à lattaquer par ses remparts les plus faibles, ceux qui offrent le moins de résistance. Je suis une femme qui aime se sentir désirée et appréciée pour ce quelle est, qui peut alors éclore tel un bouton de roses pour exhaler tout son parfum et offrir tout ce quelle a de plus beau, à lextérieur comme à lintérieur.
- Très belle définition, qui rejoint lidée que je me fais dune soumise D/s, que Le Maître ne conquière jamais par la force, car cest elle qui vient se jeter à Ses pieds pour lui demander et même limplorer de bien vouloir daigner faire delle une soumise, un diamant poli à tailler dans la pierre brute, une femme épanouie révélée à elle-même dans toute sa splendeur intérieure et extérieure.
Le Châtelain est heureux de constater quAurélie a fini par se plier à ses exigences en acceptant de le nommer correctement. Il lui aura fallu plusieurs heures pour cela, mais cest un premier pas.
- Le Marquis que je suis de par ma filiation et les quartiers de Noblesse que mes aïeux mont transmis de père en fils vous sait gré de commencer à reconnaître ce que je suis en tant quHomme et Noble de surcroît. Un jour, peut-être saurez-vous aussi découvrir la haute valeur du Maître D/s que je suis devenu, reconnu comme tel au sein de toute notre communauté BDSM ? Je vais tenter de rester modeste pour ne pas oser prétendre que je suis reconnu comme le meilleur parmi tous les Dominants, mais cest la pure vérité !
- Le moins que lon puisse dire, cest que vous ne manquez pas dégo.
- Ce nest pas légo qui fait la valeur dun Homme ou dun Maître D/s, cest sa capacité à assumer ce quil est et les responsabilités qui en découlent. Un soumis ou une soumise qui assume la condition quil ou elle a choisi et qui tient les engagements de loyauté, de fidélité, de dévotion et dobéissance quil ou elle a décidé librement de son plein gré est à mes yeux tout aussi respectable en tant que personne humaine. Ne croyez pas que les dominé(e)s soient des objets de plaisirs dénués de valeur, ce sont tous des êtres chers aux yeux de leurs propriétaires respectifs.
Le Noble savoure le fait quAurélie commence à moins répliquer à chacune de ses remarques, et il décide quil est temps pour Lui de passer à la phase suivant de son plan, car il est impératif sur le plan professionnel quil emporte la vente au prix quil sest fixé depuis le début dans sa tête, se donnant une marge de manuvre le cas échéant pour forcer la négociation. Mais surtout, il a dans lidée de confronter Aurélie déjà décontenancée encore plus avec la réalité de ce que peut être la D/s, et de ce que vivent à Ses pieds ses esclaves mâles et femelles MDE. Cest donc sur un ton désinvolte, ne laissant rien paraître de la réalité cachée de ses propos quil annonce.
- Me permettez-vous de prendre Mon chien pour cette petite promenade. Il est enfermé dans son petit réduit depuis un bon bout de temps, et je pense quil sera content de se dégourdir les pattes.
- Je vous en prie, Monsieur dEvans, faites ! Il nest pas très bon de laisser les animaux domestiques enfermés trop longtemps dans des appartements clos, car cela les rend agressifs.
Si la businesswoman savait ce qui est prévu pour la suite et la « race canine » qui va sortir dudit réduit, elle parlerait tout autrement, mais elle nest pas encore au bout de ses surprises.
- Ne craignez rien, mon gentil toutou nest absolument pas agressif. Croyez-moi sur parole, il ny a pas de plus fidèle compagnon que celui-là. Il ne mort jamais, par contre, il a parfois tendance à baver et à lécher un peu partout. Mais je saurais le contenir dans ses débordements.
Le Président Directeur Général sadresse à Thaïs MDE avant de se diriger vers la porte au fond de la salle, celle justement derrière laquelle attend patiemment le chien-soumis compelled MDE. Pour ne pas attirer lattention trop tôt dAurélie, qui doit être mise sur le fait accomplie lorsquelle découvrira la réalité, le Marquis dEvans, fait attention à ne pas appeler sa soumise du qualificatif habituel de « Ma chienne », ce qui la surprend un peu, car elle non plus ne sait pas encore que son frère de soumission et voisin de cachot est juste là à quelques mètres encore invisible.
- Ma soumise Thaïs MDE, dans quelques instants, tu veilleras à venir nous servir une boisson rafraichissante dans le patio intérieur. Je ne tolérerais pas que tu sois maladroite une fois de plus, alors tâche de faire attention. Tu penseras aussi à prendre une gamelle deau pour le chien.
La soumise ne se pose pas de question sur les ordres du Maître Vénéré, essayant de retenir mot à mot toutes les consignes pour ne pas risquer den oublier une au passage. Le Marquis dEvans ouvre la porte qui donne sur une petite pièce sombre. IL tend le bras pour attr fermement la laisse dessus, faisant comprendre à son esclave ébloui par la luminosité soudaine que cest Le Maître qui est là. Sans le moindre mot, le Châtelain revient dans la pièce trainant en laisse le soumis déguisé en chien, qui sefforce de se déplacer de la manière la plus animale qui puisse être pour un humain bipède
Madame D
qui ne regardait pas précisément les faits et gestes du PDG parti chercher son animal domestique se retourne pour apercevoir cette forme étrange. Elle a un mouvement de recul, suivi dun cri étrange, dont on ne pourrait même pas identifier à quelle sensation il fait référence.
- Quest encore que cela ??? Quelle étrange race de chien !!! Cela vous amuse de promener en laisse ce qui ma tout lair dêtre un homme à en juger par la queue raide qui sort de la combinaison.
Le Marquis dEvans arbore un large sourire avant de répondre. La partie de jeu ne fait que commencer...
(A suivre
..)
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