D'Humeur Joueuse
Quelques dernières barres chargées de fonte. Quelques signes de la main pour signifier un "à bientôt". Et puis, une bonne douche.
J'ôte mon petit short pour un survêtement moulant, mon débardeur pour un t-shirt ample sous lequel j'omets mon soutien gorge. J'att mon sac et le pose négligemment sur mon épaule. Et en deux temps trois mouvements, me voilà dehors à respirer l'air pollué parisien. Je soupire doucement, dans quelques 10 min, je serais tranquillement chez moi.
Je passe devant une bouche de métro, observe avec un sourire amusé les quelques touristes qui cherchent leur route. Malgré la lumière déclinante, une femme attire mon regard. Les cheveux blonds californiens, grande, athlétique, environ 25 ans, on aurait dit une surfeuse à Paris.
Il est 21h30, vendredi soir. Et je suis d'humeur joueuse.
Alors, je ralentis le pas, m'arrête devant le plan.
« Vous cherchez quelque chose ? »
Elle tourne le regard, m'observe quelque seconde de ses yeux sombres.
« Je cherche mon hôtel » me répond-elle avec laccent sudiste et un haussement dépaule.
« Vous allez où ? questionnais-je.
- Bastille, après une hésitation elle ajoute, je ne connais pas Paris
Javoue que je suis un peu perdue !
- Je nhabite pas loin, je vous guide si vous le souhaitez ! Je vais vous montrer des coins sympas que les touristes ne voient jamais !
- Je ne suis pas touriste
enfin pas complètement. Je suis là pour le travail. »
Alors que lon continue de discuter, nous arrivons rapidement en bas de son hôtel. Je pose doucement ma main sur son bras en lui soufflant « Vas poser tes affaires, je tattends ici
Tu vas découvrir la vie parisienne ! »
Elle me sourit avant de dentrer à la réception.
Je mappuie contre le réverbère. Le petit vent sengouffre son mon t-shirt me rappelant que je ne porte rien en dessous. Je frissonne malgré les 29°C. Cette fille me plait.
Jatt mon téléphone en lattendant.
Elle redescend en ayant passé un short à la place du jeans ample quelle portait et un simple débardeur loose rosé décoré dun att rêve. Je souris en la regardant arriver vers moi.
« Je te plais, Kim ? me demande-t-elle dun air espiègle.
- Plus que tu ne devrais, répondis-je dun air mutin sans me départir de mon sourire
- Alors ça me va, glisse-t-elle avec entrain, tu memmènes où maintenant ?
- Tu vas rire, ça fait cliché, mais chez moi ! Il faut que je me change et que jabandonne mes affaires de sport
Tu me suis ou tu restes ici ?
- Non, je taccompagne, je ne vais pas rater une telle occasion ! »
Jéclate de rire, elle en fait de même. Sa main glisse contre la mienne, cette fois, je ne sais plus si cest le vent qui me fait frissonner ou elle.
Je sens mes tétons pointer contre le tissu de mon-t-shirt. Et au regard dErika, je suis sûre quelle la vu aussi.
Quelques minutes plus tard, je sors mes clefs dappartement de mon sac. Je fais assoir Erika au salon en lui demandant si elle veut boire quelque chose.
Je lui sers une bière, massoie à coté delle et entame la conversation.
Elle. Moi.
On se découvre des points communs : la passion du surf et de la glisse, un gout similaire pour le cinéma de Park Chan Wook, une même bisexualité affirmée et revendiquée.
A la seconde bière, japprends que sa dernière relation sest mal finie, quelle pleure encore parfois, le soir, en pensant à lui. Je lui avoue ma difficulté à mattacher aux gens avec qui je couche, préférant le sexe sauvage au fait de dévoiler mon intimité.
Elle sourit en me disant : « au moins, jaurais commencé à découvrir ton intimité avant
». Sa phrase reste en suspend.
Je baisse la tête avant de me lever.
« Fait comme chez toi, je vais prendre une douche, je fais vite ».
Alors que je lui tourne le dos, jenlève mon t-shirt laissant apparaitre mon dos nu.
« Attention, Kim ! Je vais te sauter dessus ! »
Je me retourne, offrant à son regard ma poitrine halée.
« Je nattends que ça, Erika, dis-je en enlevant doucement mon bas de survêtement. »
Je suis nue, lui faisant face. Elle me regarde. Je sens son regard chaud parcourir lensemble de mon corps. Elle sattarde tantôt sur mon sexe glabre, tantôt sur ma poitrine, tantôt dans les yeux. Mais reste sans bouger.
Elle demeure sans réaction, je crains un instant de lavoir brusquée.
Il nen est rien. Elle passe doucement sa langue sur ses lèvres.
Elle se lève dun bond et me rejoint au milieu du salon.
« Tu mexcites tellement » souffle-t-elle en matteignant.
Elle me serre dans ses bras. Je capture ses lèvres dun profond baiser. Elle gémit doucement.
Je lui enlève son débardeur et son soutien gorge, cherche un instant sa ceinture pour faire tomber son short.
Elle est nue contre moi, sa main parcourt avec dextérité ma fente détrempée. Je lui masse la poitrine, lèche ses tétons.
Je gémis encore.
Je sens son pouce contre mon clitoris, deux doigts au chaud dans mon intimité. Je me sens partir.
Alors, je la plaque contre le mur et magenouille devant sa chatte. Jécarte les grandes lèvres. Souffle doucement contre son clito.
Je tends la langue pour la faire pénétrer son vagin. Elle se cambre. Sa mouille me barbouille la bouche.
Jabandonne un instant le vagin pour me concentrer sur son petit bouton. Je le mordille, le suçote puis le lape. Elle me plaque la tête contre son intimité.
Brutalement jenfonce 3 doigts dans sa chatte. Elle gémit encore plus.
« Putain Kim ! Continue, je vais jouir ! Oui ! Plus fort ! Ahhh putain ! »
Jaspire son clito et enfonce mes doigts réunis en pointe dans sa chatte.
Je sens sa cyprine jaillir.
Elle pousse un cri sourd, ses muscles se mettent à trembler. Je laccompagne jusquau canapé.
« ça fait tellement de bien
souffle-t-elle le corps encore bouillant.
- Oh oui, répondis-je, oh oui. »
Je profite de ses jambes écartées pour plaquer mon sexe contre le sien.
Jhurle en jouissant et retombe sur elle.
Elle membrasse doucement. Ses lèvres sont douces, sa langue aussi. Ses mains ségarent contre ma poitrine. Elle frotte, frôlent. Cest dun érotisme extraordinaire.
Puis elle me retourne et descend lentement vers mon sexe. Elle souffle contre mon nombril. Elle passe tranquillement sur ma chatte sans sarrêter.
Je grogne de dépit.
« Patience ma belle, la jouissance nen sera que plus belle »
Je sais quelle a raison, mais mon plaisir est quand même frustré.
Elle tripote doucement mon anus, sans même avoir touché ma chatte. Elle me fait râler. Jaime cette caresse particulière.
Sa langue se perd entre mes deux globes. Sa langue sagite de plus en plus vite. Je sens mon petit trou souvrir.
Elle menfonce brutalement deux doigts profondément. Je cris, surprise. Alors quelle me prend de ses deux doigts, sa bouche dapproche de mon vagin.
Elle lembrasse, le lèche. Elle remonte vers mon clito, le suçote, appuie dessus, le relâche. Et repart vers mon vagin.
Elle recommence son traitement plusieurs fois.
Je ne suis plus que râles et grognements.
Erika reprend mon clito en bouche et secoue la tête en laspirant.
Çen est trop. Je me cambre et mabandonne. Jhurle mon extraordinaire jouissance.
Je sens mon intimité expulser de la cyprine sur le beau visage dErika. Je suis prise de tremblements. Elle continue de me lécher le clitoris.
Nouveaux tremblements, nouvelle jouissance, nouveaux cris dextase.
Je lui cris stop. Je suis vidée.
Je reste quelques secondes à reprendre pied dans la réalité. Elle me regarde avec un air rieur. Je la couche contre moi, sexe contre ma bouche pour un 69 enflammé.
Je lèche, étire, aspire, doigte. Elle fait de même.
Nous jouissant ensemble dun cri.
Ce nest que bien plus tard quand jai rejoint la douche.
Inutile de vous dire quErika na pas utilisé la chambre dhôtel quelle avait réservée.
Je lai réinvité à Paris, pour quelle puisse visiter la ville et vivre à la parisienne. Elle ma invitée à faire un spot surf dans le sud. Comment vous dire que je compte pas seulement surfer sur les vagues de lAtlantique, mais également sur celles de la jouissance ?
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