Rencontres Et Plus, Avec Affinités
""Lhistoire
Cette histoire ? Celle de Jeannette, de Jeannette et plus
Jeannette a 58 ans et elle sennuie. Elle est retraitée, elle vit seule, sort peu, seulement pour faire ses courses dans le quartier. Et elle est curieuse ! Très curieuse !
Alors à sa fenêtre, derrière ses rideaux, elle observe.
Elle observe ce qui se passe dans la rue, et surtout elle observe les appartements en face du sien, de lautre côté de la rue.
Elle ne voyait pas très bien
pas assez bien
elle a acheté des jumelles !
Ce samedi, dans le hall de limmeuble, elle croise Bernard, le veuf du 5ème qui peste de toute la publicité quil trouve dans sa boîte aux lettres. Il la déjà dépannée une fois, un problème de fusible, et aujourdhui elle le guettait, un prétexte, « mon évier est bouché, vous pourriez
? »
Elle a laissé ses jumelles et le petit cahier où elle prend des notes bien apparents devant sa fenêtre. Quand il les a vues ...
Comment je sais tout ça ? Je vous dirai, promis
» »
Jeannette
« Quest-ce que je fais avec ça ? Euh
je regarde !
Voyeuse ? Moi ? Ben ... je m'intéresse, c'est tout !
Ce que font les uns et les autres, regarder, et puis imaginer
cest pas bien, je sais ! de se mêler de la vie des gens, de les espionner
cest pas bien mais cest plus fort que moi ! Et puis comme ils savent pas, ça peut pas les gêner, si ? Je suis discrète, vous savez ? Ils ne saperçoivent de rien. Et puis moi, ça moccupe
Je ne dis rien, à personne
enfin, si ! à vous aujourd'hui ! mais vous répèterez pas, hein ? cest entre nous
Tenez, juste en face, là ! C'est Marie, vous avez déjà dû la croiser dans le quartier. Elle est jolie mais je la trouve un peu maigre. Elle a
quoi ? 25 ans ? par là
pas plus !
Regardez ! Au 3ème, limmeuble en face, le balcon avec le maillot rouge sur létendoir, elle tire jamais ses rideaux, vous voyez ? Non ? C'est elle, là !Allez-y, prenez mes jumelles, vous verrez !
La fenêtre à côté, cest la cuisine.
Ça y est ! Elle s'habille ! C'est pas trop tôt ! Les jeunes, ça a pas d'heure ! Et puis une drôle de vie ... Ça vous intéresse ? Oui ? Je vais vous dire, alors
et puis regardez en même temps
gardez les jumelles, ne vous gênez pas, pendant que je vous raconte
Cétait aussi un samedi, il y a deux semaines
»
""Lhistoire
Cette histoire, cest donc aussi celle de Marie, celle de Marie et plus
Ce que Jeannette a vu avec ses jumelles derrière son rideau, ce quelle na pas vu mais quelle sait
Bernard a hésité, il dansait dun pied sur lautre, un peu gêné, et puis il a pris les jumelles pendant que Jeannette racontait
""
Chez Marie, deux semaines plus tôt
Marie sétire dans la lumière du matin qui entre par les rideaux ouverts, roule sur le côté du lit pour un coup dil sur le réveil. 10h30. Elle sourit bras grands ouverts dans le grand lit quelle a pour elle toute seule : on est samedi.
Toujours ou presque, parce quelle est toute seule dans son lit le samedi matin, quelle a le temps, elle repousse les draps du pied, et les yeux fermés face à la fenêtre aux rideaux grand ouverts, elle remonte sur son ventre la petite nuisette verte quelle porte pour dormir et commence la danse de ses doigts au creux de ses cuisses, toujours pareil chaque fois, dabord ses doigts mouillés à sa bouche, et la main gauche qui pince et presse les lèvres entre ses doigts, les fait gonfler, rouler, après les étire bien haut, et de la main droite elle caresse son clito, à deux doigts, entre le pouce et lindex comme elle branlerait un pénis, le relâche pour un instant prendre sur ses doigts le mouillé qui lui vient et reprend, jusquà ce que ses jambes se tendent, orteils crispés, et quelle rejette son cou en arrière reins creusés dans son grand lit, plaisir solitaire presque tous les samedis.
Elle sourit toute seule dans son lit : la vie est plus belle le samedi.
Elle ramasse au pied du lit la culotte abandonnée dans la nuit et lenfile avant daller ouvrir dans le salon les rideaux de la porte-fenêtre, passe aux toilettes et jette ensuite un coup dil dans la glace, peigne de la main les boucles courtes pour rabattre une mèche rebelle dressée. Penchée au-dessus du lavabo pour sapprocher du miroir, elle efface dun doigt une trace séchée au coin de ses yeux, plisse le nez et lèche ses lèvres.
Comme tous les matins, cest jus dorange et un bol de thé dans lequel elle mouille deux biscuits parfum chocolat. Plus lentement que les autres jours, en prenant son temps, parce quon est samedi.
Même le gris du ciel et la fraîcheur du début novembre quand elle ouvre la porte coulissante de la baie vitrée nentament pas sa bonne humeur !
Pas de douche ce matin, pas tout de suite. Ce sera pour plus tard.
Elle jette sur le lit sa nuisette de nylon et enlève sa petite culotte, jette un coup dil au gousset de coton et le porte à son nez avec une moue amusée avant de la jeter elle aussi sur les draps froissés.
De son armoire, létagère tout en bas, elle sort le petit slip de coton gris sans couture qui emboîte bien ses fesses et monte haut sur ses hanches, la brassière assortie qui maintiendra ses seins sans la gêner : parce quon est samedi ! et le samedi il faut être à laise : elle fait sa gym !
Elle ouvre plus largement la porte coulissante qui donne sur le petit balcon, soulève la table basse du salon et la pose devant le canapé pour dégager le tapis de laine où elle sinstalle pour ses exercices, face la baie vitrée.
Quelques assouplissements, des étirements pour séchauffer, et après, une série dabdos dynamiques qui déjà l'ont faite transpirer quand elle est interrompue par la sonnette à lentrée.
Elle écarte le cache de lilleton au milieu de la porte : sa voisine de palier.
« Sa voisine, cest la petite brune qui est toujours en mini-jupe noire, tous les jours, elle est nouvelle dans le quartier, vous avez dû la croiser, elle aussi. Elle sappelle Sacha. Un drôle de nom pour une fille, non ? Elle avait un problème délectricité ! »
Marie la fait entrer « elle sétait même pas rhabillée ! » contourne le comptoir de la cuisine américaine et tend la main vers sa voisine pour prendre son bol.
« La petite brune riait en la regardant ! Elle lui parlait en montrant les auréoles de transpiration sous ses bras et sur ses fesses ! Elle ont discuté un moment, et puis Marie sest remise à sa gym. Sacha la regardait faire et riait. »
Chez Jeannette
Bernard hausse les sourcils en entendant Jeannette lui raconter lhistoire de ces deux filles. Avec les jumelles, il a vu Marie sinstaller sur le tapis du salon, une petite brune la rejoindre, cette Sacha, sans doute. Comment elle sait tout ça, Jeannette ?
« Ben non, jai pas entendu ce quelles se disaient ! Elle avait son bol dans la main et Marie la mis dans son micro-ondes, dans laprès-midi la camionnette dun électricien sest arrêtée en bas, alors je me doute quelle avait un souci !
Et puis la lumière sest allumée dans lappartement à côté juste avant que le réparateur parte ! Alors, cest quand même pas sorcier !
Et puis elles se connaissaient pas, ça se voyait !
Quest-ce quelles font, là ? Encore de la gym ? Attendez
Vous allez voir
»
""Lhistoire
Lhistoire de Jeannette ? de Marie ? Vous aurez compris, cest aussi celle de Sacha, de Sacha et plus
""
« Elle la invitée ? Sacha sest incrustée ? Ou peut-être que ça cest fait comme ça ! Les jeunes, ça fait vite connaissance ! Dix minutes plus tard elles étaient toutes les deux assises sur le tapis du salon devant la baie vitrée, jambes tendues à étirer leur dos en essayant de toucher leurs genoux du front.
Chez Marie
Marie est partie dun grand éclat de rire quand elle a ouvert ses jambes en vé, pour toucher son pied gauche de sa main droite et a vu Sacha retrousser sa minijupe autour de sa taille pour pouvoir limiter.
Sa voisine était en petite culotte à côté delle, une petite culotte bordeaux en dentelles, assise sur le tapis de son salon en train dessayer dattr ses orteils
et elles riaient toutes les deux.
Chez Jeannette
« Cétait pas une tenue ! En petite culotte et sa jupe enroulée autour de la taille ! mais ça les faisait rigoler ! »
Il était presque midi
« Cest là quil est arrivé ! Le copain de la grande.
Elles avaient lair surprises ! Lui, il doit faire du sport, le samedi ! le maillot sur létendoir, le rouge, cest le sien.
Je me suis renseignée, cest un maillot de Manchester. Il doit jouer au foot. »
Lhistoire
Vous suivez ? cest lhistoire de Jeannette qui espionne ses voisins, de Marie qui fait sa gym le samedi dans son salon, de Sacha sa voisine qui sincruste, et ? de Benjamin, le petit copain de Marie qui joue au foot le samedi. Et plus ? Non, cette fois cest fini. On connaît tout le monde !
Il sétait levé tôt, et avait laissé tout le lit à Marie : lui le samedi, il ne faisait pas de gym, il jouait au football.
Trouver dans son salon une inconnue une minijupe tirebouchonnée autour de la taille et qui exhibait sa petite culotte, jambes écartées, pendant que sa copine agenouillée derrière elle tirait sur ses bras levés en sappuyant dun genou au creux du dos
cétait un spectacle pas banal et plutôt inattendu !
Surpris, vraiment ? On verra
Chez Marie
Lui, tout ce à quoi Marie navait pas trop fait attention, il la vu en un instant !
les cuisses fuselées, les deux gros tendons étirés, les petits poils sombres qui dépassaient dun slip bordeaux gonflé dune toison sombre devinée, le ventre plat et rentré sous le t-shirt sous lequel se dessinaient les coutures dun soutien-gorge plein de promesses généreuses, la bouche ouverte de surprise et les grands yeux verts, les joues qui se coloraient lentement
Rien ne lui a échappé en quelques secondes ! Les quelques secondes que Marie et Sacha ont mises, lune pour libérer les bras de Sacha et étirer le t-shirt vers sa taille, lautre pour serrer ses jambes repliées entre ses bras.
Chez Jeannette
« Pourquoi je dis ça ? Parce que cest un homme, tiens ! ça voit tout ça, un homme ! Me racontez pas dhistoires, Bernard !Vous êtes tous les mêmes !
Mais
je vous dis pas tout ! Attendez !
Ça, cest que je croyais sur le moment
mais en fait
Non ! Je vous dirai après !
Quoi ? Pourquoi vous riez ? Elles sembrassent ? Eh eh ! Je vous avais bien dit que ça vous plairait ! Et cest pas fini ! »
Chez Marie
Ils se sont serrés la main, Sacha était toujours assise sur le tapis du salon, les cuisses repliées entre ses bras. Cest Marie qui parlait, elle expliquait à Benjamin la panne de courant, montrait le tapis où elles avaient fait leur gym.
Elle a tendu la main à Sacha pour laider à se relever.
« Même pas elle a baissé sa mini-jupe ! Elle étirait son slip qui lui rentrait entre les fesses dans le dos ! Remarquez, ça changeait pas grand-chose, cétait tout transparent derrière ! Elle aurait été les fesses à lair que cétait pareil !
Lui il est parti vers la chambre, et Marie elle a pris la main de Sacha et elle la amenée dans la salle de bains.
Cest vrai quelles avaient transpiré et que la petite avait sans doute pas deau chaude !
Elle la laissée toute seule au début
».
« « Bon ! arrivée à ce point de lhistoire, il faut que je vous dise
Comment je peux connaître tous ces détails ? Parce que je connais Sacha ! Quelle ma tout raconté à moi, sa partie de lhistoire. Et comme il restait des blancs à combler, je suis allée voir Jeannette
Jeannette ? Cest la tante de Sacha !
Alors ne vous étonnez pas que jen sache autant ! » »
Chez Marie
Vingt minutes plus tard, Marie frappe et entrouvre la porte de la salle de bain, avance la tête dans louverture :
Ça va ?
Tu peux rentrer, cest bon !
Sacha sest enveloppée du drap de bains enroulé au-dessus de ses seins :
Quest-ce que cest chouette, leau chaude ! cest quand on en manque que
Je tai aussi amené un t-shirt propre, tas transpiré toi aussi
Merci, cest gentil
ça faisait longtemps que je métais pas bougé comme ça ! Tu fais ta gym tous les samedis ? Ten as pas vraiment besoin !
Sacha apprécie dun pincement de lèvre la silhouette de Marie :
Cest à moi que ça ferait du bien
je mempâte
Pas vraiment
Marie a haussé les sourcils en voyant Sacha dénouer sans faire de manière le drap de bain et tendre la main pour prendre le t-shirt de rechange que Marie lui a proposé, pas gênée pour deux sous de se montrer nue devant elle.
Tu peux te doucher, tu sais, ça me gêne pas
enfin, je suis conne ! tes chez toi !
Marie a hésité, pas vraiment habituée à partager son intimité avec une inconnue. Et puis, entre filles, après tout ! En fait, elle sest décidée parce quelle se serait sentie plus bête à attendre quà se déshabiller à son tour.
Deux filles bien différentes ! Une petite brune à la poitrine généreuse et le ventre couvert dun épais buisson brun, lautre mince et élancée avec des seins de gamine, le ventre orné dun petit triangle court arrêté juste au-dessus du sexe.
Sacha sourit et se mord la lèvre.
Marie rougit un peu dêtre détaillée ainsi mais finit par rire en haussant les épaules.
Chez Jeannette
« Jinvente, oui, un peu ! Mais pas beaucoup ! Cest la petite brune qui est rentrée la première dans la salle de bains, et puis lautre la rejointe, et elles sont sorties toutes les deux en même temps, et elles avaient les cheveux mouillés toutes les deux !
Alors ? Jinvente quoi ? Eh, faut pas me raconter dhistoires ! Ce que je vous dis, cest sûrement pas loin de la vérité !
Et pour le reste
je les ai vues toutes nues toutes les deux ! alors je sais bien à quoi elles ressemblent !
Mais vous verrez bien vous-mêmes !
Voilà, je vous ai dit tout ce que javais vu il y a deux semaines !
Et cest après que ça devient intéressant ! Vous pouvez poser les jumelles, il va rien se passer pendant un moment.
Vous voulez un café ? Ou sinon, comme ça peut être long
jai un reste de gratin et du jambon
ça vous fera patienter, ça me gêne pas ! Et puis si vous pouviez jeter un coup dil à mon évier
mais ça presse pas ! Je vous raconterai tout le reste, vous en faites pas.
Cest la dame de la superette qui ma dit pour laccident de Sacha
cétait quelques semaines avant quelle vienne faire de la gym avec Marie
»
« « Jeannette a un peu menti à Bernard. Cest pas la dame de la superette qui lui a raconté cette partie de l'histoire. Cest Sacha ! Mais elle na pas voulu lui dire que cétait sa nièce. » »
Daprès ce quon a raconté à Jeannette
Sacha a repérée une place pour se garer juste devant la superette, à deux pas de chez elle. Une chance ! Le créneau ? Pas trop bien réussi ! Elle a touché le plot en béton sur le trottoir. Fort. Assez fort pour que le parechoc arrière en plastique se détache et pendouille dun côté jusquau sol.
Benjamin sortait de la superette à ce moment-là. Il a reconnu la jolie voisine quil croisait de temps en temps dans lescalier de son immeuble. Il a abandonné ses achats sur le tapis de caisse pour laider. Cest lui qui a acheté le rouleau de gros scotch pour une réparation de fortune.
La dame de la superette les a vus repartir ensemble. Sacha laidait à porter les achats quil a récupérés après la réparation.
La dame de la superette a dit à Jeannette « La petite jeune-fille avait lair bien secouée , mais elle tortillait des fesses en partant avec lui».
Chez Jeannette
« Cest sûr ! Cest comme ça que ça a commencé. Cest quelle est mignonne la petite ! Et je peux vous dire quelle sait y faire ! Boudiou ! Ça a pas traîné ! Ils sont comme ça, les jeunes maintenant ! On se dit « Bonjour » et hop : au lit ! Je savais pas encore pour laccident, jai juste vu quelle entrait avec lui. Elle a posé les courses sur le comptoir, ils discutaient et puis « bing ! » ils sembrassaient. Même pas ils se connaissaient depuis un quart dheure ! et cinq minutes après, au lit ! Vous vous rendez compte ? Dans le lit de sa copine ! Non mais ! Ils respectent rien ces jeunes
Et comme il rentre plus tôt que sa copine, il en a profité, le Benjamin, les jours suivants ! La petite Sacha laprès-midi, et sa copine le soir ! Dans les mêmes draps !
Et ils font de ces choses ! Des fois ils sont même pas dans le même sens du lit
si vous voyez ce que je veux dire
!
Quest-ce quil y a ? Pourquoi vous riez ? Ah ! Vous les voyez ! Toutes les deux ! Quand je vous disais que ces jeunes, ils ont une drôle de vie ! Elles sembrassent ? Ah, si vous saviez
mais venez manger un morceau, elles font leur gym, là ? On a le temps !
cétait la deuxième fois quelles ont fait de la gym, le samedi suivant ! A la fin, la petite Sacha est allée dans la salle de bains et jai vu Marie aller fouiller son armoire. Elle a pris un tshirt comme le samedi davant et a rejoint Sacha dans la salle de bains. Eh ! y avait plus de problème deau chaude, cette fois ! Et puis ça a duré ! Je peux vous dire quelles avaient les joues rouges quand elles sont sorties ! Je me doutais bien ! Et quand elles sont allées dans la chambre
là, si vous saviez ! Elles aussi, elles se mettent à lenvers
mais bon, des filles, ça se comprend
hein ?
Moi je crois que cette panne délectricité, cétait un coup monté ! Cette Sacha, le garçon lui suffisait pas, elle voulait sa copine aussi ! Ou alors, ils sétaient mis daccord !
Non, ils ferment jamais les rideaux
il est bon, mon gratin ? Resservez-vous, nhésitez pas ! On a un peu le temps
Je vous dirai quand elles sortiront de la salle de bains !»
Chez Marie
Elles ne se sont pas rhabillées après la douche. Elles traversent le salon en se tenant par la main, elles rient, elles sassoient sur le grand lit et Sacha bouscule Marie, sallonge sur elle. Elles sembrassent. Marie referme ses jambes autour des hanches de Sacha.
Chez Jeannette
Au quatrième étage de lappartement den face, les jumelles collées sur les yeux, Bernard ne perd rien du spectacle offert par les deux filles. A travers la vitre de la porte-fenêtre de la chambre, il voit les fesses levées de Sacha qui a posé le visage entre les cuisses ouvertes de Marie, il voit entre les jambes de Sacha les doigts qui sagitent dans la toison brune.
Quand Jeannette lui secoue le bras, il écarte les jumelles et se tourne vers elle :
Vous
vous voulez les jumelles ?
Non, pas la peine, mais regardez dans le salon, leur copain arrive
il est pas au courant
ça va barder !
Bernard reprend son observation.
Eh ben !!!
Quoi ? Racontez-moi !
Il se fâche pas
Il se déshabille !
Oh !!!
Oui
elles
elles le tripotent toutes les deux, et
avec la bouche
toutes les deux !
Chez Marie
Sacha sait, bien sûr ! Elles en ont parlé. Ce samedi, cest LE samedi. Elle sait que Jeannette aujourdhui a attiré Bernard chez elle, quelle va essayer de le séduire et que pour ça, elle compte sur elle, pour lémoustiller.
Aujourdhui elle na pas caressé Marie sous la douche, cest dans la chambre, sur le lit, face à la baie vitrée ouverte quelle doit lamener pour que Bernard les voie, pour que sa tante ait sa chance.
Ça la gêne de sexhiber pour ce monsieur ? Un peu
elle le croise souvent dans le quartier
mais elle a promis à Jeannette.
Elle sallonge sur Marie, se laisse glisser lentement, mordille ses tétons, se laisse glisser plus bas et frotte son nez sur le petit triangle de poils que garde Marie au-dessus de son sexe, embrasse les lèvres toutes douces, rougies du passage du rasoir plus tôt sous la douche. Elle se redresse et prend les mains de Marie dans les siennes, les attirent vers son ventre. Marie sait. Elle ouvre son sexe en glissant ses deux index sous ses lèvres, les maintient écartées pour la bouche de Sacha qui avance les lèvres et aspire lépais bourrelet de chair au milieu quelle suçote et mordille tendrement.
Marie garde ses lèvres ouvertes dune seul main, de lautre à deux doigts retrousse le capuchon et fait saillir la tête toute rose et brillante, étire encore et dégage du repli de chair trempé de salive la petite hampe raidie que Sacha prend entre ses lèvres, ce qui serait un minuscule pénis et est un clitoris de belle taille.
Elle na pas oublié sa tante et celui quelle a attirée chez elle pour autant. Elle se redresse sur les genoux et lève bien haut ses fesses tendues vers la baie vitrée, glisse une main entre ses jambes et se caresse doucement : si ce Bernard est insensible au spectacle, elle ny sera pour rien !
Quand Benjamin rentre de son foot du samedi, elle oublie complètement ce qui se passe de lautre côté de la rue : que sa tante se débrouille, maintenant. Elle ne pense plus au spectacle quelle offre. Elle profite ! Depuis le temps quelle attend !
Séduire Benjamin, cétait facile. Séduire Marie a été plus simple quelle ne sy attendait. Les deux ensemble ? Elle ny croyait pas trop
Il sest déshabillé tout de suite en arrivant. Sacha ne savait pas trop quelle contenance prendre : faire semblant ? soffusquer ? Marie lui a posé un baiser sur la bouche en prenant son visage entre ses mains « Tinquiète pas, il ma tout dit, ça va ! ».
Allongée sur le lit, les cuisses ouvertes à la bouche de Marie couchée sur elle en 69, elle ne pense plus du tout à sa tante, fascinée par le lent mouvement de piston de la verge de Benjamin juste au-dessus de ses yeux qui plonge entre les fesses de Marie où elle-même la guidée, délaissant même le clito de Marie pour basculer le cou et prendre entre ses dents le scrotum de Benjamin qui balayait son visage.
« « Lhistoire
Rencontres et plus, avec affinités
le titre de lhistoire.
Benjamin a rencontré Sacha, on a vu
Sacha a rencontré Marie, on a vu
Une autre rencontre ?
Parce que cest lhistoire de Jeannette, de Marie, de Sacha, de Benjamin ?
mais cest aussi lhistoire de Bernard !
Il est venu pour déboucher un évier. Il vient de manger le gratin de Jeannette. Il regarde avec les jumelles les deux filles et leur copain faire lamour sur leur grand lit dans lappartement den face et raconte à Jeannette ce quil voit
Vous croyez que ça le laisse indifférent ? Sûrement pas
Et
Elle avait une idée derrière la tête, Jeannette ! » »
Chez Jeannette
Alors, quest-ce que vous en dites ?
Bernard na plus envie den dire quoi que ce soit. Il regarde Jeannette un instant avant de reprendre les jumelles. Dune main il cherche le bras de Jeannette, descend jusquà sa main quil serre de ses gros doigts. Il respire fort, il a le teint rouge brique.
Il nose pas.
Jeannette ? Elle sait. Elle regarde. Elle regarde la braguette de Bernard se gonfler. Elle sourit.
Sacha, cest une rusée, avec ses manigances elle a réussi à se glisser dans le lit de ses voisins
Jeannette aussi est rusée ! Le veuf du 5ème, ça fait un moment quil lui plaît !
Continue à regarder
continue
Il a un hoquet en sentant les mains de Jeannette qui ouvrent la braguette de son pantalon et sattaquent ensuite à sa ceinture. Il ne dit rien, ne raconte plus. Il garde les jumelles devant les yeux, mais il les ferme souvent, concentré sur ce que fait Jeannette.
Elle a abaissé le pantalon sur ses chevilles, le caleçon ensuite. Sa main tremble un peu quand elle serre les doigts tout doucement autour de la verge
ça fait longtemps
9 ans ! Déjà 9 ans que son mari la quittée, et les derniers temps, il ne se passait plus rien entre eux
Elle la caresse tout du long, en leffleurant à peine, frôle du bout des doigts de lautre main les longs poils gris sur les testicules qui roulent de tension sous la peau qui se contracte.
Elle prend le prépuce entre pouce et lindex et le déroule lentement, découvre le gland rouge violet gonflé de sang jusquà étirer le mince filet blanc du frein.
Du bout dun doigt elle étale sur le gland la perle de liquide translucide qui sourd du méat, étire le mince fil brillant entre son doigt et la petite bouche aux lèvres rosées quand la verge échappe à son doigt dune brève contraction.
Bernard continue à serrer entre ses doigts crispés les jumelles devant son visage mais il ferme les yeux maintenant, indifférent aux jeux des trois jeunes de lautre côté de la rue, un sourire pincé, une larme au coin des yeux
depuis quand ? Il ne se souvient même plus
et puis ny pense plus, ne pense plus à rien, sabandonne à la sensation des mains qui tremblent sur son sexe, à la chaleur qui lenvahit, à la chaleur humide de la bouche de Jeannette.
Si vite, trop vite
cétait si bon ! Il a eu un recul, na pas voulu lui imposer ça
elle le serrait fort dans sa main tout le temps, jusquà ce que les spasmes se calment.
Il a posé les jumelles et a remonté son caleçon et son pantalon, a tendu la main à Jeannette pour laider à se relever, a sorti de sa poche un grand mouchoir à carreaux bleus et blancs pour essuyer sur son épaule les traces blanchâtres qui tâchaient sa robe.
Ils sont restés longtemps sans se regarder, immobiles. Il tenait toujours dans la sienne la main de Jeannette
Il a rangé son mouchoir au fond de sa poche et a posé la main sur la joue de Jeannette, sest penché pour un petit baiser sur ses lèvres, et leurs regards se sont enfin trouvés.
Il souriait, elle souriait.
Jai limpression davoir 15 ans
Elle a pris sous sa main la main sur sa joue, a tourné la tête pour embrasser les gros doigts où elle a mêlé les siens.
Elle a tiré les rideaux de velours pour plonger la chambre dans la pénombre avant de le rejoindre et de sasseoir au bord du lit à côté de lui.
Il la déshabillée tout doucement, il la caressée longtemps, peut-être pour se donner du temps et plus sûrement parce quil voulait lui donner sa douceur.
Il a vraiment 15 ans, elle a 15 ans aussi. Le temps
le temps efface bien des choses, et les sensations se redécouvrent, toutes neuves, comme une première fois.
Lui aussi la caresse de sa bouche, de lèvres gourmandes, et Jeannette ne veut pas être en reste, alors comme elle a dit plus tôt à Bernard, elle se couche à lenvers pour réveiller son ardeur de ses lèvres. Comme une première fois ? Cétait vraiment une première fois !
Et il sest réveillé au désir, il était fier de lui, elle était fière de lavoir réveillé.
Elle sest allongée sur lui, et en lentraînant de ses bras a roulé sur le lit. Elle voulait son poids sur elle, le serrait à pleins bras en tremblant du souffle chaud dans son cou.
Dune main entre eux elle la guidé en elle.
Dieu que cest bon davoir 15 ans et de la chaleur à partager !
Lhistoire ?
Elle est finie. Jeannette et Sacha ont tout manigancé et sont arrivées à leurs fins. Après ? Après cest une autre histoire !
Ah ! Et lévier, il était bouché, ou pas ?Jai jamais su !
Misa 11/2015
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