Harem
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Je vous ai déjà raconté des horreurs dans "Tribu Malumba" ... je récidive
Ecrire des atrocités
dans un monde inventé
Inventé ? Vraiment ? Vous navez pas entendu dire
A côté de chez nous
Tout près
Chez nous, même
Elle sappelle Lysia. Jeune. Elle est grande, fine, très brune, de cheveux et de peau, de grands yeux noirs.
Belle
Assez belle pour avoir été choisie
Pourquoi ?
Tu auras une vie plus belle, Lysia.
La chaleur infernale de laprès-midi faisait trembler lair sur le désert qui commençait au pied de la colline où Lysia sabritait à lombre maigre dun surplomb de rocher. Ses chèvres, indifférentes à la chaleur broutaient les arbustes épineux où elles grimpaient pour saisir les rares feuilles tout en haut des branches.
Lysia venait souvent à la lisière du désert, attirée par cette immensité de sables ocres, jaunes et bruns, blancs à lhorizon où les sables se mêlaient sans véritable frontière au gris acier du ciel.
Lysia aimait sa vie au grand air dans les collines à suivre son troupeau de chèvres.
Elle rêvait, appuyée sur son bâton noueux, elle rêvait de vies anciennes, de princesses de légende, ces histoires du soir racontée par sa grand-mère le soir au coin du feu.
Une vie plus belle ?
Les soldats ont remis une bourse à sa mère et lont emmenée loin de ses collines où depuis quatorze étés elle gardait ses chèvres et rêvait.
Vendue. Quelques pièces dor, sa liberté perdue.
A lapproche du soir, ses chèvres avant elle ont donné le signal du départ, pressées de rentrer vers la ferme. A mi-chemin, elles ont franchi le gué du ruisseau et se sont arrêtées, habituées à cette halte à mi-parcours.
Sur un rocher plat surchauffé de soleil qui surplombe un trou deau, Lysia a posé son bâton de marche et enlevé ses sandales de cuir, elle a dénoué sa ceinture de corde et enlevé la tunique de lin, a libéré à la fin ses épais cheveux bruns attachés dun lacet dans son cou.
Elle était si habituée à ce rituel et à la solitude des collines, quelle na pas pensé un seul instant quelle pouvait être épiée.
Un homme ne perdait rien du spectacle que lui offrait la jeune-fille. Longtemps il a contemplé le corps mince, longtemps il a hésité, la rejoindre et la forcer, ou rejoindre le groupe de ses compagnons qui se reposaient plus loin le long du ruisseau.
En silence, prenant garde à ne pas déplacer de pierre qui aurait roulé au bas de la pente, lhomme est descendu vers le trou deau où Lysia se baignait.
Un bruit peut-être, la sensation dune présence, Lysia sest retournée brusquement. Il était là, tout près, debout au bord du trou deau et la contemplait, longue silhouette brune aux seins généreux et fiers auréolés de brun, les tétons dressés de la fraîcheur de leau. Il souriait et ne disait mot, admirait la taille fine et le ventre plat, laine marquée et le buisson brun et frisé qui remontait haut sur le ventre doucement bombé.
Il a fait un pas, est descendu dans le bassin sans la quitter des yeux, a pris ses cheveux à pleine main dans son cou, son menton de lautre main et a baisé sa bouche de ses lèvres sèches.
Lysia était figée. Elle navait pas fait un geste. La peur la paralysait. En une seconde lui passaient par la tête les histoires horribles de sa grand-mère, ces histoires de soudards brutaux qui surgissaient dans un village, qui tuaient les hommes et violaient les femmes, les tuaient aussi ensuite où les abandonnaient à demi-folles, femmes perdues dont personne jamais ne voulaient plus.
Elle navait plus en tête que cela. Sa vie perdue. Douleur et mort. La fin.
La rudesse du baiser et lhaleine de lhomme ont interrompu sa transe. Elle la repoussé à deux mains, et a poussé un cri.
Un cri aigu de désespoir pour sa vie perdue.
Elle sest battue, a résisté aux mains dures sur ses bras qui lentraînaient vers le rocher, aux mains dures et râpeuses sur ses seins, au genou qui ouvrait ses cuisses, au poids du corps sur elle qui lécrasait
lhomme ne bougeait plus, lourd sur son corps écrasé sur la pierre dure, glissait
libre ! Elle était libre ! Aveuglée de larmes de peur et de rage.
Un éclair aveuglant, reflet du soleil sur lacier. Sa tunique humide jetée sur elle, quelle serrait de ses poings
Habille-toi !
Elle ne voyait dans le soleil quune ombre à travers ses larmes.
Elle sest levée, le dos meurtri, a enfilé sa tunique au-dessus de sa tête.
A ses pieds, son agresseur, le visage en sang, gémissait.
Les soldats lont suivie jusquà la ferme, son agresseur, un soldat lui aussi, couché en travers sur le tapis de selle de son cheval.
Ils ont discuté avec sa mère pendant quelle parquait les chèvres.
Pourquoi ?
Tu auras une vie plus belle, Lysia.
Les soldats ont remis une bourse à sa mère et lont emmenée loin de ses collines où depuis quatorze étés elle gardait ses chèvres et rêvait.
Vendue. Quelques pièces dor et sa liberté perdue.
Ils lont emmenée telle quelle était, dans sa pauvre tunique de lin écrue, ses sandales de corde tressée aux pieds, sans même lui laisser embrasser ses surs. Laffaire était déjà conclue et son avis importait peu. Le capitaine des soldats la aidée à monter en croupe derrière lui et a rejoint le reste de la troupe qui attendait au sommet de la colline.
Elle a reconnue Ellinn, une fille de son âge en croupe derrière un autre soldat, deux garçons du village voisin, Maar plus jeune quelle, un autre de son âge dont elle avait oublié le nom.
Ils ont chevauché jusquà la tombée de la nuit, bivouaqués au bord dun ruisseau, et sont repartis à laube vers la ville.
A mots chuchotés, les jeunes gens disaient leur peur de linconnu, ignorants tout des raisons pour lesquelles les soldats les avaient arrachés à leur famille, de ce que serait dorénavant leur vie.
Dautres avant eux, ils savaient, avaient été emmenés, on en parlait parfois le soir au coin du feu, quon navait jamais revus.
Vendus pour quelques pièces dor. Esclaves, sans doute.
Sa vie perdue
ses deux surs en pleurs, le regard fuyant de sa mère, le dos voûté de sa grand-mère qui sappuyait du front au mur de paille et de boue séchée de son foyer perdu
Lysia pleurait.
Elle a découvert la ville au travers du voile des larmes qui inondaient ses yeux le lendemain.
Aux portes du palais les soldats les ont confiés aux mains de quatre hommes aux visages lisses et sans expression, vêtus de pagnes pourpres fermés sur le ventre dune broche dargent gravée dun cercle barré dune oblique, le même motif que celui tatoué à lencre rouge sur leur front.
A Lysia ils ont pris sa bourse et les pierres de couleur quelle y conservait, sa ceinture de cuir, et sa broche dargent, sa tunique, ses sandales. Le rouge de la honte au front et aux joues, regard baissé, ses bras serrés sur sa poitrine, elle a franchi nue comme Elinn et les deux garçons les portes du palais sous la conduite de leurs gardiens.
Les garçons dun côté, les filles de lautre, leurs gardiens les ont conduites par de longs couloirs aux murs de pierre blanche dans une pièce sans fenêtres, avec quatre paillasses le long des murs, et les ont abandonnées, des heures dattente, des heures dangoisse, des larmes.
Dans une cour bordée de hauts murs aveugles, un gardien la poussée vers un grand baquet deau glacée et la lavée des pieds à la tête, mettant sa pudeur au supplice en frottant dune brosse souple et dun linge jusquau moindre repli de son intimité. Elle tremblait au contact sur son corps des mains indiscrètes de cet homme muet. Des larmes, encore des larmes
impuissance, résignation
et révolte aussi.
Pas un mot navait été prononcé, ni par les jeunes-gens ni par leurs gardiens depuis le départ des soldats.
A leur insu, ils étaient observés.
Quand voulez-vous les voir ?
Très vite, très vite, dès quils auront rejoint les deux filles qui sont arrivées ce matin.
Elles étaient seules ? Pas de serviteurs pour elles ?
Nous y pourvoirons si nécessaire, deux suffiront sans doute. Lune des filles est trop jeune, pas encore pubère, et quant aux trois autres
deux serviteurs seront peut-être suffisants
et vous gagnerez sans doute une servante
Lhomme riait, un rire aigu et glaçant, en prononçant ces mots. Il était énorme, difforme, sa grosse tête ronde semblant posée directement sur les épaules. Une montagne de graisse qui pourtant se déplaçait dune démarche souple et silencieuse. Lintendante du palais observait la lame dargent courbée fixée sur lindex du maître des eunuques, quil agitait devant lui.
Vous procèderez
Dans linstant ! Les filles doivent connaître le sacrifice de leurs serviteurs ! et si lune dentre elles
elles devront aussi y assister ! Cest nécessaire
Et toujours la lame agitée devant lui, qui reflétait un sourire gourmand qui glaçait les sangs de dame Alyse.
Ce sera une première pour vous, je vous guiderai.
Me guider ?
Vous avez votre rôle ! Les rites doivent être respectés, chaque mot, chaque geste. Vous avez votre part à chacune des cérémonies. Nous vérifierons les filles en premier lieu, moi le premier, vous ensuite
Et si lune delles
Nous la ferons servante, sans attendre ! Ensuite les serviteurs, vous devez en attribuer un à chacune, et le choix de lopération vous appartient, à vous seule.
Le maître des eunuques se délectait de la nervosité de dame Alyse. Il avait remarqué ses doigts blanchis à se serrer très fort sur ses bras de ses mains glissées à lintérieur des manches larges de sa tunique, son cou raidi de tension.
Le choix ?
Il y a trois méthodes. Ne soyez pas étonnée de nen rien savoir ! Ces secrets sont protégés, et vous en devenez gardienne à votre tour.
Le ton mielleux de Sadar, la lame brillante pointée, dame Alyse ne sy est pas trompée, cétait une mise en garde quil lui adressait.
La plus courante est une ablation totale de lappareil génital, verge et testicules. La seconde prive les serviteurs de leur fertilité seulement : selon les cas, on écrase les testicules où on les noue dun lien qui arrête lirrigation et entraîne leur perte en quelques jours, et enfin leur ablation. Enfin
Dame Alyse a remarqué la très brève interruption, et tout aussi fugitif, le regard de Sadar se voiler. Elle a deviné dans linstant que cette troisième voie était celle le concernant. Cette information lui serait peut-être utile un jour.
pour les derniers, seule la verge est tranchée à la racine.
Il sest interrompu et sest tourné vers le spectacle de la cour où les gardiens finissaient la toilette des nouveaux arrivés.
Mais
est-ce
suffisant ?
Oui.
La réponse trop brève ne satisfaisait pas dame Alyse.
Sadar,, puisque ce choix mappartient, quels sont les risques de chacune des trois ? Tous
survivent-ils ?
Sadar pliait et dépliait son index, jouant du reflet dun rayon de soleil sur la lame :
A la première, pas tous. Elle a cependant lavantage dune
esthétique future, que na pas la seconde moins risquée et plus douloureuse pour le futur serviteur dans linstant selon la méthode, mais dont il se remet très vite.
Et la troisième ?
Elle sentait la réticence de Sadar.
Le garçon pourrait toujours procréer, il en conserve toute sa vie le désir, comme tout homme entier, mais lui na aucun moyen de lassouvir, ni seul, ni avec laide de qui que ce soit.
La frustration doit être terrible !
Sadar na eu aucune réaction à la remarque dAlyse, pas un seul tremblement de ses multiples mentons. Il regardait la cour à travers les croisillons de bois du moucharabieh :
Les gardiens ont en terminé. Rejoignons-les.
Les gardiens ont ouvert la lourde porte donnant accès aux pièces secrètes du palais, la seule qui permettait dy entrer.
Lysia et Ellinn ont été conduites près dune jeune-fille de leur âge et dune autre plus jeune, sans doute dix étés à peine, du côté droit dune longue table à lépais plateau de bois dans les quatre coins de laquelle était fixé un anneau de fer.
Les deux garçons leur faisaient face de lautre côté de la table.
Aux quatre filles les gardiens avaient coupé les cheveux ras sur leurs têtes, et avaient complètement rasé leurs aisselles et leur toison pubienne.
Les deux garçons étaient eux entièrement rasés, y compris leurs sourcils. Même les cils à leurs paupières avaient été coupés, les rendant dun aspect très semblable à celui des gardiens.
Tous les six se tenaient nus dans la lumière des lampes à huile qui pendaient du plafond au-dessus de la table et laissaient dans lombre la grande pièce autour deux.
Leurs gardiens avaient rejoint dans lombre une dizaine de leurs semblables alignés contre le mur du fond.
Seule la fillette sagitait, se penchait ou tournait la tête pour regarder autour delle, souriait aux filles à ses côtés et aux garçons en face delle quand elle croisait leur regards. Eux, comme les trois jeunes filles restaient figés, noués dangoisse et de crainte, de peur, à ne rien savoir du sort qui les attendait.
Leur attente durait dans un silence pesant et la fraîcheur de la salle faisait naître des frissons et piquait leur peau de froid. La fillette samusait des tétons durcis dEllinn en les montrant du doigt en riant.
Tous se sont tournés vers la porte quand sont entrés dans la salle lhomme le plus gros quaucun deux nait jamais vu qui avançait comme en glissant accompagné dune femme au visage sévère et à la peau noire qui le dominait de sa taille. Lun et lautre étaient impressionnants, chacun de manière différente.
Lhomme souriait et plissait les yeux en dévisageant longuement chacun deux, tapotant sa poitrine dune longue lame dargent qui brillait à son doigt, la femme se tenait immobile, les traits figés, les bras croisés sous sa poitrine, mains noyées dans les manches de sa tunique dun rouge violent.
Sadar a frappé dans ses mains :
Gardiens ! Purifiez-les !
Venant du fond de la salle, deux gardiens se sont approchés de chacun les jeunes-gens. Lun portait une outre gonflée à lépaule et un seau à la main. Le second des deux, à Lysia comme aux autres, dune main sur son ventre et lautre dans son dos, la faite se pencher sur la table pour y allonger son torse puis lui a écarté les jambes. Un contact froid entre ses fesses, un doigt qui massait, un objet dur qui perçait son anus et une sensation de froid
le premier gardien pressait sur loutre à deux mains, forçant lécoulement dans les intestins de Lysia du liquide de loutre qui produisait ce froid dans son ventre quelle sentait se gonfler. Elle appuyait son front sur ses bras repliés devant elle et fermait les yeux, les joues brûlantes de honte.
Loutre étant vide, la canule a été retirée, aussitôt remplacée dun objet plus gros qui a arraché un cri de douleur à la fillette à côté de Lysia. Son gardien a redressé Lysia qui baissait les yeux sur son abdomen gonflé, le front crispé dinquiétude à cause de la chaleur qui après le froid lenvahissait progressivement, les fesses serrées sur lobjet dur par crainte de répandre sur ses cuisses et au sol le liquide qui commençait à la brûler, dautant que le gardien appuyait et massait son ventre tendu dune main dure.
La petite fille à côté delle avait pris sa main et levait vers elle un regard éperdu, pliait une jambe puis lautre, et gémissait. Son gardien la tirée en arrière, arrachant le bouchon dentre ses jambes en lasseyant sur le seau.
Lun après lautre sasseyaient, émettant des bruits liquides. Lysia résistait, retardant le moment de honte à se vider ainsi sous les yeux de la grande femme hautaine qui ne regardait plus quelle, seule à rester debout. Longtemps elle a résisté à la brûlure dans ses entrailles, lorgueil plus fort que la douleur, et sest brusquement reculée, surprenant presque le gardien qui a dû la retenir dune main pour ôter de ses fesses le bouchon quil y avait mis. Accroupie sur le seau, le visage enfoui au creux de ses mains, elle sest longuement vidée, de ses intestins et de sa vessie, honteuse mais soulagée.
Déjà les autres se relevaient, reprenaient position appuyés sur la table pendant quun gardien les lavait de linges humides dont Lysia sentait lodeur de jasmin envahir la salle.
Dame Alyse na pu retenir un bref sourire en voyant lair boudeur et les joues rouges de Lysia qui lui jetait un regard noir. Elle saluait son orgueil et sa résistance aux effets dévastateurs et douloureux de la décoction du lavement quelle connaissait bien pour lavoir elle-même expérimenté avec moins de succès au cours de sa formation.
Les quatre filles et les deux garçons avaient repris place devant la table et Sadar a adressé un signe de la main à la fille la plus proche de lui :
Malika, approche.
La jeune-fille sest présentée devant Sadar et dame Alyse qui lont examinée sous toutes les coutures, tâtant ses épaules et ses cuisses, ses seins et ses fesses :
Assieds-toi au bord de la table.
Sadar a sorti dune poche de sa vaste tunique un olisbos divoire veiné, sculpté à limage dun sexe dhomme surmonté dun gland surdimensionné quil a trempé dans une coupelle quun gardien lui présentait. Il a repoussé Malika dune main sur sa poitrine pour quelle étende son dos sur la table, ses fesses tout au bord et les jambes pendant dans le vide. Un gardien lui a relevé les genoux contre la poitrine à toucher ses seins et dune brusque et forte poussée, Sadar a introduit le gland de lolisbos entre ses fesses, provoquant un cri déchirant.
Les autres filles autour de la table pâlissaient dappréhension sachant que ce serait leur tour bientôt de subir le même traitement. La fillette étouffait un « oh ! » de sa main et roulait des yeux, pour la deuxième fois elle a pris la main de Lysia dans la sienne en se rapprochant delle.
Dame Alyse qui lavait vue faire a adressé un bref signe de tête à Lysia pour lautoriser à rassurer la fillette. Lysia a passé un bras sur ses épaules et a caressé sa joue.
Le gardien a rabaissé les jambes de Malika et les a laissées pendre dans le vide. Sadar basculait vers le bas lextrémité de lolisbos quil serrait de sa main, faisant levier au bord de la table, déformant les minces cloisons et faisant saillir les chairs étirées du sexe dont il écartait les lèvres à deux doigts, la lame de son index affûtée comme un rasoir frôlant dangereusement le ventre :
Intacte.
Il a retiré le phallus divoire dune traction, arrachant un nouveau cri de douleur à Malika, invitant dame Alyse à contrôler à son tour la virginité de Malika, ce quelle a fait en vérifiant dun doigt lintégrité de lhymen :
Intacte. Rejoins ta place.
Cétait au tour dEllinn. Avant même la fin de lexamen de Malika, Ellinn avait commencé à sagiter, jetait des regards inquiets autour delle, cherchait réconfort auprès de Lysia dun regard suppliant. La douce Ellinn, si gaie et rieuse quelle rencontrait souvent au village ou dans les collines sest approchée du bout de la table tête basse, les joues marquées de grosses larmes. Dans le lourd silence de la salle, Lysia a entendu son murmure
« mon père
il était saoul
».
Sadar et dame Alyse avaient un visage de marbre.
Elle sest assise du bout des fesses au bord de la table, et comme Malika avant elle, a crié de douleur.
Impure.
Dame Alyse a confirmé le jugement de Sadar :
Impure.
Sadar a claqué dans ses mains et annoncé à voix forte :
Nous te faisons servante !
Effervescence dans la salle. Plusieurs gardiens approchaient, saffairaient autour dEllinn et de la table, sans heurts, le silence nétant rompu que des sanglots et des gémissements dEllinn. En quelques minutes à peine, quand les gardiens ont reflués vers le fond de la salle, Lysia et les autres ont découvert Ellinn allongée sur le dos, les mains liées par des cordes aux anneaux de fer au haut bout de la table, dautres cordes au-dessus des genoux attachées aux anneaux du bas de la table maintenaient les jambes ouvertes à un angle impossible. Un épais rond de bois sous ses fesses arquait son corps, soulevait son bassin faisant saillir en pointe les os des hanches et le bombé du Mont de Vénus de son ventre creusé. Ellinn pleurait, répétait sans arrêt en sanglotant « il ma violée
il ma violée
ne me faites pas de mal
je vous en supplie
».
Deux gardiens saffairaient à hauteur de sa poitrine. Sadar murmurait à loreille de La femme noire. Lysia voyait les yeux voilés de la femme, ses lèvres se pincer, son cou se raidir ; elle regardait droit devant elle, a sèchement hoché la tête.
Sensible à la litanie de suppliques dEllinn, la fillette sétait réfugiée dans les bras de Lysia, entourant sa taille de ses bras et sa joue appuyée contre son ventre, dos tourné à la table.
Dame Alyse étirait les tétons dElinn et deux gardiens nouaient à la base des seins un lacet quils serraient pour les faire gonfler en excroissances obscènes dont la peau violaçait de létranglement.
Dame Alyse tirait les tétons très hauts. Au haut bout de la table, Sadar sest penché. De la lame fixée sur son index il a tranché les tétons sous les doigts de la femme, puis tracé deux lignes croisées coupant dune croix sanglante laréole de chaque sein..
Ellinn hurlait. Lysia fermait les yeux dhorreur en serrant très fort contre elle la fillette. De lautre côté de la table, un des jeunes garçons sétait évanoui.
Un gardien a enfoncé un linge dans la bouche dEllinn pour ses cris.
Les gardiens ont ôté les liens qui gonflaient les seins mutilés, l'aréole ouverte en quatre pétales sanglants sur lesquels ils ont étalés un épaisse pâte brune qui a instantanément arrêté le saignement qui zébrait les seins et le torse dEllinn de rivières pourpres. Ellinn avait perdu connaissance.
Lysia secouait la tête de droite à gauche comme pour nier ce qui venait de se passer, le corps agité dun incontrôlable tremblement en voyant un gardien, deux plaques de bronze dans les mains sapprocher au bas de la table du sexe exposé dEllinn.
Elle a croisé le regard de la femme noire, vu les lèvres blanchies et la posture raide.
Lysia a su alors que se préparait pire encore.
Les longues nuits dhiver, sa grand-mère ne racontait pas que des histoires de princesses. Elle se souvenait, dun temps pas si lointain, où dès quune fille devenait pubère, les femmes se réunissaient autour delle en cérémonie. Le passage à lâge adulte saccompagnait de cris dagonie.
Cette odeur douçâtre et entêtante de la pâte brune qui cicatrisait les seins de Malika, que sa grand-mère utilisait pour un genou couronné dune chute dans la cour, elle en avait raconté lhistoire, quand les femmes du village lavaient utilisée, pour elle. Sa grand-mère soupirait et parlait bas, caressait leurs joues et disait « Cest fini, vous grandirez entières ».
Lysia savait. Et Lysia pleurait en caressant les joues de la fillette qui se calmait dans ses bras. Plus jamais après ça Malika ne serait femme entière. Sa grand-mère avait dit « excision », une main à plat sur son ventre, avait dit « Cest fini, jétais la dernière ». Elle sétait trompée.
Sadar a dit « Approchez », Sadar a dit « Elle aussi » en montrant la fillette. Il avait une lueur malsaine dans les yeux. Le gardien a glissé les deux plaques dans la fente du sexe et les a couchées à plat, tenant le sexe ouvert. La femme noire étirait les voiles fins et les plaques se serraient en bas. Elle soulevait de deux doigts en crochet la tige sous le capuchon de peau tout en haut, étirait, et les plaques se serraient encore, emprisonnaient très haut les chairs fragiles qui prenaient une teinte rouge sombre, serraient entre elles tout en haut la naissance de la tige de chair qui tendait la peau et le bouton gonflé au bout en une horrible excroissance de chairs boursoufflées.
Un gardien a redressé Ellinn, passé des sels sous son nez, elle aussi devait voir la fin de sa vie de femme entière.
Sadar, en montant, a coupé de sa lame les deux voiles roses-brun, suivant les plaques serrées, coupé tout autour en tournant autour du bouton le capuchon que la femme étirait, ôté les chairs tranchées.
Elinn suffoquait, pas encore de douleur sous la pression des plaques, ou de trop de douleur et d'horreur étouffant son cri, les yeux voilés, comme étrangère à son corps.
Un gardien a tendu une lame à la femme qui tenait le bourgeon de deux doigts. Elle a tranché en montant, le bouton et la tige étirée très haut, et Ellinn râlait, un linge enfoncé dans sa bouche et les yeux agrandis de terreur, de douleur, dincrédulité.
Sadar a enfoncé dans le vagin un olisbos court avec deux cornes à son bout extérieur qui remontaient autour de la plaie pour maintenir les lèvres du sexe écartées quand le gardien a retiré les deux plaques de bronze. Une plaie. Une plaie béante, immonde, indécente
horrible, indicible
et le flot de sang
la pâte odorante et brune dessus.
Lysia avait laissé glisser la fillette au sol, recroquevillée à ses pieds. Malika plaquait ses deux mains sur sa bouche grande ouverte, agitée de hoquets, sest tournée pour vomir.
Un des garçons sétait effondré comme la fillette, lautre, fixait fasciné le sexe mutilé, les yeux brillants, la verge dressée.
Lysia ne quittait pas des yeux les yeux noirs de la femme noire, une main posée sur la cuisse dEllinn qui sétait évanouie à nouveau.
Les gardiens ont emmenée Elinn, une coupelle détain posée sur son ventre, deux voiles rose et le capuchon, un bouton et sa tige, deux tétons baignant dans un liquide translucide, trophées dun supplice barbare.
Dautres ont nettoyé la table, une odeur de jasmin flottait dans la salle.
Sadar a examiné Lysia. Elle na pas crié en sentant son anus déchiré, les yeux fixés aux yeux de la femme noire, les dents et les poings serrés.
Intacte.
Intacte.
Elle a caressé la joue de la fillette et la embrassée sur le front, lui a tenu la main jusquau bout de la table. Seule la femme la examinée. Le phallus divoire lui a été épargné :
Intacte.
Intacte.
Sadar rayonnait, un sourire aux lèvres, mains croisés sur son ventre énorme.
Deux gardiens avaient emmenés la fillette hors de la pièce.
Malika, Lysia, vous êtes choisies, vous êtes odalisques de votre seigneur. Dame Alyse va donner un serviteur à chacune. Dame Alyse, lequel pour Malika, lequel pour Lysia ?
Maar pour Malika.
Elle invitait au bout de la table celui des deux qui sétait évanoui pendant le supplice dEllinn.
Le garçon semblait à Lysia à peine plus jeune quelle. Elle se souvenait de lui courant dans les collines et nageant dans le ruisseau au village, le regardait écartelé sur la table comme Ellinn plus tôt, le teint blafard et les lèvres tremblantes, un linge enfoncé entre ses lèvres, une peur immense, le désespoir dans ses yeux.
Un linge blanc serré sur son ventre, dautres autour de ses cuisses. Les gardiens lont baigné dune eau à lodeur piquante, ont posé un linge sur son nez. Il a fermé les yeux, endormi.
Malika, pose ta main sur son front. Dame Alyse, comment sera-t-il fait serviteur ?
Lensemble.
Dame Alyse se tenait derrière Sadar qui a opéré lui-même, qui tenait dans sa main la verge et les testitucles soulevées, tranchait
Un gardien a entouré plusieurs tours dun fil fin sous la plaie pour ligaturer avant que Sadar ne finisse de couper et enfonce une tige dor dans lurètre, ne baigne abondamment la plaie sanglante, ne recouse les chairs autour de laiguille dor dun fil de soie noir.
Les gardiens ont attachées ensembles ses cuisses et une pièce de bois les maintenant écartées avant de le transporter hors de la salle toujours endormi, accompagné de Malika.
Tu le veilleras trois jours durant. Il ne doit rien boire, pas une seule goutte de ces trois jours. Un gardien taidera dans ta tâche. Va !
Lysia navait rien regardé de lhorrible supplice du jeune garçon. Ses yeux allait de la femme noire à celui qui lui était désigné pour serviteur, qui sétait montré fasciné pendant la mutilation dEllinn et avait regardé en tremblant son camarade se faire émasculer, secoué parfois dun rire fou.
Celui-ci semblait plus jeune quelle. Il devait bien sûr avoir peur, comment en être autrement, mais nen montrait rien, semblait absent, battait des paupières constamment et avait des gestes brusques, saccadés. Depuis le tout premier examen de Malika, Lysia avait remarqué son membre dressé, comme ceux des mâles à la ferme à lépoque des saillies que ses surs et elles observaient en riant, comme dun spectacle joyeux.
Cette réaction lavait sidérée.
Attaché sur la table comme son camarade avant lui, son membre restait tendu et raide sur son ventre et sagitait de secousses qui semblaient amuser Sadar.
Les gardiens ont bandé son ventre et ses cuisses de linges, et lont lavé.
Lysia, pose ta main sur son front. Dame Alyse, comment sera-t-il fait serviteur ?
Elle regardait le jeune garçon sur la table et son sexe dressé, a croisé longtemps les yeux de Lysia, puis sest tourné vers Sadar :
La verge seule.
Un gardien fermait ses doigts autour des testicules du garçon et les écartait de la base de la verge pendant que Sadar tenait la verge verticale de ses gros doigts boudinés. Lysia fronçait les sourcils en voyant les petits mouvements de Sadar sur la verge dont le gland devenait violacé et la femme en noir pinçait les lèvres de réprobation.
Sadar est resté longtemps lindex armé de la lame tranchante en suspens, puis lentement, en demi-tours successifs il a coupé la verge au plus près du ventre, a glissé une aiguille dor dans lurètre comme pour lautre garçon, prodiguant à Lysia les mêmes conseils quà Malika.
Elle a suivi les gardiens qui emportait le garçon, sa verge tranchée et rétrécie dans une coupelle posée sur son ventre.
Il sappelait Egon. Lysia se souvenait maintenant de son nom, « Egon lécervelé » que les s du village poursuivaient en lui jetant des pierres, Egon que les gardiens retenus dun geste par Sadar navaient pas endormi, et avait subi son supplice sans un cri, insensible à sa mutilation.
Trop dhorreur ? Ces choses-là narrivent pas ? Un monde inventé par un esprit dérangé ?
Vous croyez ?
A personne, nest-ce pas ? Il ne viendrait à lesprit de personne de mutiler son semblable, frère, sur
fille
Pas aujourdhui, pas à notre porte.
Après une lecture, Fiona Mac Intosch, « Percheron », un prétexte à dire des horreurs, beaucoup plus quelle nen a dites.
Une suite ? La vie au harem ?
Maître Domino nous construit bien une saga mythologique avec sa Belle Hélène
Alors la vie de cette Lysia inventée, le harem
je ne sais pas
peut-être.
Misa 06/2014
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!