La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 574)
Vanessa au Château (suite de l'épisode précédent 573) -
Le jour nest pas encore levé, Vanessa se réveille doucement, mais Laurent dort encore, elle patiente donc toujours recroquevillée sur la couverture, au sol. Elle aimerait sentir son corps contre le sien, sa main sur sa peau, une caresse de sa part. Elle se met à espérer quil se réveille, quil lui pardonne et quil la traite en femme. Après plusieurs longues minutes, la jeune femme lentend bouger, le commandant se lève, se tourne vers la descente de lit, mais au lieu de sa main, cest un léger coup de pied sur sa croupe qui la sort de ses songes.
- Redresse-toi chienne, dit-il dun ton détaché.
Immédiatement, Vanessa se redresse sur ses genoux et patiente, les mains toujours liées devant elle, la tête baissée. Le commandant la regarde confus, désirant la délivrer, mais il maîtrise lart déduquer les soumises et il sait que sil veut marquer suffisamment son esprit, il ne doit pas faire preuve de faiblesse. Sans dire un mot, il sort son sexe de son caleçon et lenfonce dans la bouche de la jeune femme. Il lui empoigne aussi les cheveux et il se sert delle sans lui laisser le temps de réagir ni de reprendre son souffle, sa verge va buter profondément contre le fond de sa gorge, Vanessa supporte tant bien que mal ce coït buccale, reprenant sa respiration les rares fois où il se retire partiellement. Après de longues minutes à lui baiser la bouche, il éjacule en de longs jets une semence épaisse et chaude, tout en laissant échapper des râles de plaisirs. Satisfait, le commandant se retire sans la regarder, sans lui adresser la parole, sans même lui ordonner davaler et quitte la pièce, ne faisant plus aucun cas de Vanessa. Elle est malheureuse de cette situation, elle est persuadée quil ne veut plus delle. Dans un sanglot, elle avale le sperme emplissant sa bouche et patiente, des larmes coulant sur ses genoux. La jeune femme ne se rend pas compte du temps qui passe, mais il lui semble être une éternité, deux heures, peut-être trois sont passées et il ne revient pas, il la laissé enchaînée au pied du lit comme un chien à sa niche.
- Vas te doucher et reviens habillée, ordonne-t-il dun ton détaché.
Vanessa nose rien répondre, habituellement, le commandant la cajole après lui avoir retiré son collier, il la traite en femme, en amante, mais aujourdhui il ne la regarde même pas, il sen débarrasse, comme dun poids dont il voudrait se libérer. La jeune femme se relève, le regarde, mais il tourne déjà les talons, elle va jusquà la salle de bain et prend une douche rapidement, sans parvenir à sécher ses larmes qui coulent sans discontinuer. Une fois habillée, elle sèche ses larmes avec laide de la serviette et passe de leau froide sur ses yeux pour tenter de réduire le rouge qui les entoure. Puis cest avec une boule au ventre, que Vanessa rejoint son commandant dans son bureau. La porte est ouverte, elle se place dans lencadrement et le regarde fébrile, ne sachant trop comment réagir. Puis prenant son courage à deux mains, Vanessa lui demande craintivement :
- Je
je peux te parler ?
- Oui évidemment, dit-il sans lever la tête de son écran.
- Je
je suis désolée
je ne voulais pas te faire perdre ton temps. Jai compris que je nétais pas faite pour ce monde, ni pour toi
Ne tinquiètes pas, cela nentachera pas notre relation professionnelle. Jespère que tu trouveras la femme que tu mérites et je te souhaite plein de bonheur.
Disant ceci, Vanessa tourne les talons, quitte la pièce et se dirige vers lentrée de la maison. Elle pleure à chaudes larmes, en rejoignant sa voiture, mais alors quelle allait ouvrir la portière, une voix résonne de lentrée de la maison.
- Cest vraiment ce que tu désires ? ?
Vanessa sarrête net mais nose pas se retourner, le commandant la rejoint se place en face delle et il relève son menton de sa main droite pour plonger son regard dans lhumidité de ses yeux.
- Si cest ton souhait, je le respecte et je ne doute pas que tu sauras rester professionnelle dans nos relations au travail. Mais est-ce vraiment ce que tu veux ?
- Je veux ton bonheur, et je vois bien que je ne suis pas celle qui te le permettra, répond-t-elle baissant les yeux.
- Eh bien, je pensais quil en faudrait plus pour déstabiliser la grande Vanessa, sourit-il tout en la prenant dans ses bras. Et je suis désolé de te parler ainsi mais quand tu es perdue, tu fais preuve de peu de réflexion
La femme que je mérite, je lai trouvée, je laime et ça me coûte dautant plus de devoir la sanctionner. Mais je suis un Maître D/s avant tout, nous avons des codes, et je me dois de les respecter. Saches que si tu veux quitter ce monde je ne my opposerais pas, mais jaimerais te garder pour femme, sauf si évidemment cest moi que tu souhaites fuir.
- Non, non, je ne veux fuir ni toi, ni ce monde, et surtout pas le Maître, mais je ne mérite ni lun, ni lautre.
- Tu as tort, tu es une des meilleures soumises que je nai jamais éduquée, et la seule femme qui ne mait jamais fascinée.
Sans un mot de plus le commandant la relâche et sagenouille face à Vanessa.
- Si tu lacceptes, jaimerai partager ma vie avec toi, jaimerai que tu viennes vivre ici. Quen penses-tu ?
Cest très émue que Vanessa sagenouille face à lui et seffondre en larmes dans ses bras. Il la laisse se calmer, la consolant de ses bras, puis sèche ses larmes de ses doigts avant de la relever contre lui.
- Allons viens, rentrons, dit-il en la prenant par la main.
Ils arrivent dans le salon, le commandant lassoit à ses côtés et lembrasse tendrement.
- Tu nas pas répondu à ma question, je ne veux pas que tu te sentes obligée, je sais comme tu aimes ta liberté.
- Non, non, je suis daccord
enfin
moi aussi je le veux
mais
je ne peux pas décider seule
IL doit me lautoriser.
- Ne ten fais pas pour ça, ton Maître sera ravi dapprendre cette nouvelle.
Vanessa ne lui répond pas, elle se contente de lembrasser avec beaucoup de tendresse, baiser quil accepte avec plaisir. Ils restent un instant lun contre lautre dans un câlin empli damour.
- Bien, il est lheure pour toi de prendre ta garde et pour moi de retourner au bureau. On prend chacun notre voiture, je préfère pour le moment que notre relation reste secrète, pas que je ne veuille pas de toi, mais je dois réfléchir à la meilleure façon pour que cela soit accepté des hommes et de la hiérarchie du centre de secours.
- Je suis daccord, sourit-elle enfin apaisée.
Vanessa prend sa voiture et quitte la maison la première, arrivée à la caserne, elle se gare, file se changer et ayant un peu de temps décide de se connecter à son mail pour écrire à son Maître :
« Bonjour Maître, si Vous me le permettez, je souhaiterais Vous remercier pour le temps passé en Votre demeure et pour avoir pris la peine de me faire comprendre mon erreur. Je tiens à Vous présenter mes excuses pour avoir délibérément souhaité taire mon état, je voulais me prouver que malgré ma vie professionnelle, je pouvais être une bonne soumise. Jai compris en quoi il était important que Vous soyez parfaitement renseigné, et jai compris quune bonne soumise est avant tout une soumise qui sen remet aux choix de son Maître. La sanction de Votre ami a été dune grande douleur morale, alors quil ny ait eu aucune douleur physique, mais lépreuve a été difficile à accepter. Je pensais savoir faire la part des choses entre lamant et léducateur, jai compris que je me leurrais. Maître, jespère que Vous aurez la bonté de pardonner mes faiblesses et daccepter de me garder comme soumise à lépreuve à Vos Nobles pieds. Maître, je dois également Vous informer dune chose importante : Votre ami ma demandé de vivre avec lui, jen ai énormément envie, mais je ne peux pas accepter sans Votre accord.
Vanessa relit son mail et lenvoie avant de filer au rassemblement de la prise de garde... Monsieur Le Marquis dEvans est à son bureau et est heureux dapprendre ce quIl lit. Il décide quune telle bénédiction ne peut se faire par mail et change son emploi du temps pour aller rendre une petite visite à la caserne à lheure du déjeuner. A midi précise, Walter le conduit jusque devant la porte de la caserne et va se garer, attendant dans la voiture le retour du Noble. Le Marquis salut les hommes à lentrée et monte directement les escaliers en direction des bureaux du commandant. Carole, la secrétaire également soumise (voir épisodes précédents) est absente juste à ce moment-là et cest un jeune pompier qui fait laccueil.
- Bonjour Monsieur, je viens voir le commandant.
- Vous aviez rendez-vous ? demande dun air occupé et sans le regarder, le jeune homme indifférent.
- Non, je ne prends jamais de rendez-vous.
- Eh bien, ça ne va pas être possible, le commandant ne peut être dérangé par nimporte qui, rétorque le jeune homme presque insolent.
Le Marquis sourit face à lassurance et à linsolence de cette jeune recrue qui ne va pas tarder à regretter son pitoyable accueil
Au même moment Carole qui vient juste de finir sa pause déjeuner, fait son apparition dans le bureau
(A suivre
)
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