Histoire Vraie - Lundi 14 Décembre 2015
Cest magnétique. Plus fort que moi. Je ne peux pas, je ne veux pas résister plus longtemps. Je suis irrésistiblement attiré par ce sauna, dévoré par le désir de corps dhommes nus, mon propre corps réclamant cette chaleur qui caresse, enveloppe, cache et révèle en même temps les nudités réunies là par la même force et invite à la rencontre des regards, des mains timides, des bouches qui sentrouvrent et des sexes qui se laissent happer par le plaisir unique dune langue qui saventure et parfois emporte dans une extase insoupçonnée.
Je les aime naturistes ces saunas, je veux tout voir pour dévorer entier tout de suite celui que je vais suivre ou à qui je ferai comprendre que le jeu soffre à nous. Jeu cruel, la quête peut-être vaine pour moi de même quun autre qui aurait bien aimé sera gentiment découragé. Certains jours jai limpression que mon désir se voit, survolté, comme si mon corps envoyait des signaux silencieux aux autres, signal dun feu que seul le plaisir éteindra. Le désir est dans lair, impalpable mais tellement présent, douce électricité que les peaux séchangent puisque les mots nont pas leur place. Jarrive de bonne heure, je ne peux plus attendre. Je me déshabille, jadore ce moment où, nu, ma serviette sur lépaule et alors que mes yeux ne sont pas encore totalement habitués à lobscurité, je pars à la recherche de celui qui me plaira, qui enverra à ma queue ce premier signal, cette tension initiale qui la mettra en alerte, demi-érection qui la rend plus lourde entre mes cuisses et la fait se balancer doucement à chaque pas que je fais dans ces couloirs sombres. Des ombres, des odeurs, des carrures, des profils et parfois un cul poilu à tomber à la renverse dadmiration, une toison qui frôle ma peau à me rendre presque fou. Mais je cherche un regard, une vie qui anime un corps désirable.
Il est tôt et il ny a pas encore grand monde. Pour le moment rien de très convaincant. Je vais prendre soin de mon corps et minstalle dans le sauna sec.
Je suis content de cette entrée en matière. Je sais que nous nous retrouverons plus tard et que je peux aller explorer dautres endroits. Je vais dans le hammam. Je discerne deux silhouettes dans la vapeur. Un homme, que jai déjà vu dans cet établissement et dont je me souviens quil suce divinement, est debout face à un autre, assis sur le banc en carrelage. Le second est très grand, la trentaine, peut-être moins, et la vue de ce corps nu qui doit approcher le mètre 90 me trouble profondément. Pourquoi certains mecs très grands ont-ils ce pouvoir sur moi ? Assis sur le banc les jambes écartées il masturbe le mec habitué des lieux debout en face de lui. Je ne sais pas où ils en sont, jarrive alors quils sont en pleine action et massied sur le banc à coté du beau grand mec. Ma cuisse gauche touche la sienne. Dhabitude je ne minvite pas dans un rapport à deux pour ne pas troubler quelque chose de sensuel que lon ne peut pas ressentir à la simple vue des corps qui sétreignent, de la même façon que je naime pas quun troisième nous rejoigne quand je suis dans les bras dun autre. Mais je suis attiré et connaissant celui qui se fait caresser par ce grand beau jeune mec je sais quil apprécie la compagnie. Ma main gauche caresse cette cuisse collée à la mienne, il ne la repousse pas. Elle senhardit et glisse vers son pubis, rasé, que je caresse doucement. Beaucoup de garçons de son âge se rasent en ce moment. Au début cela me gênait un peu moi qui adore les poils mais il marrive de trouver cela excitant. Je ne déteste pas un grand trentenaire rasé qui offre sa peau douce à mes caresses. Ma main reprend son exploration et mes doigts sentrouvrent pour saisir sa queue. Choc. Délicieux. La dureté de la pierre et un diamètre étonnant. Ce bas ventre rasé est le socle nu dune colonne de pierre dressée que ma main ne parvient pas à encercler totalement.
Laprès-midi suit son cours. Je retrouve mon italien seul dans une cabine. Je le rejoins. Il sallonge et je mapproche. La hauteur des banquettes fait que ma queue se pose doucement sur ses lèvres. Il les entrouvre. Au premier coup de langue ma queue se raidit. Sa bouche est un temple de plaisirs, il se redresse légèrement pour mavaler tout entier et je ne me sens aspiré dans les profondeurs du désir. Je le caresse de ma main droite, son corps poilu est troublant, il se masturbe doucement, appelant sa jouissance du plus profond de lui-même. Il suce si bien que je ne bouge pas de peur quil ne sarrête. Je suis presque égoïste dans ma quête du plaisir à ce moment précis. Au bout dun moment il change de position en me disant quil a mal au dos et me demandant de masseoir. Jobéis et il se met à quatre pattes sur la banquette, sa bouche avalant ma queue. De ma main gauche je commence à caresser son anus. Je repense à tout à lheure quand je limaginais entrouvrir laccès à sa sublime chatte poilue. Cest exactement le mouvement quil vient davoir, une invitation, mon doigt effleure lentrée puis sinvite, glisse, pénètre son corps qui nest plus quun sexe traversé par le désir, doublement visité par ma queue et mon index explorateur et caressant. Il est généreux, excité à me sucer jusquà mamener à ce point déquilibre où il faut choisir de succomber ou renoncer. Sa bouche est un monde de plaisirs, agile, furieuse, joueuse, profonde, je ne trouverai pas mieux aujourdhui. Je succombe, je jouis, il jouit.
Je suis épuisé. Je pense partir mais avant je vais me reposer dans le sauna puis le hammam. Jadore ces moments de pur plaisir du corps quand, repu, je ne ressens plus que la chaleur sur ma peau et que mon cerveau se concentre sur la goutte de transpiration qui descend dans mon dos ou se perd entre les poils de mon torse.
Je pars vers le vestiaire et là, je marrête. Je te croise, toi, que je ne connais pas et dont je pourrais tomber amoureux à la seconde. Je ne sais pas ce qui se passe. Nous sommes dans un sauna naturiste, mais tu es plus nu que les autres. Ta nudité est provocante. Je la ressens comme telle et elle provoque mon désir, brutal, sauvage, immédiat. Je bande au premier regard que je pose sur toi. Nos yeux se croisent, tu ne fuis pas, dans tes yeux je lis un mélange étrange de défi, de douceur et de quelque chose que je ne parviendrai pas à définir. Tu vas et viens dans les couloirs mais tu évites les endroits sombres et les pièces aveugles où les corps se touchent sans se voir. Tu restes dans la lumière exprès. Tu es conscient de ton pouvoir dattraction et tu en joues. Tu dois avoir dans les 30 ans, tu nes pas très grand, légèrement poilu, musclé juste ce quil faut, belle carrure travaillée à la gym. Ton sexe non circoncis balance doucement au rythme de tes allers en venues, dans cette moyenne parfaite qui fait que tout en toi crée une harmonie. Tu es beau, désirable, viril, bandant. Tu tarrêtes ostensiblement dans un couloir éclairé et tu sais que je te regarde. Ma main est sur ma queue, je me caresse en te regardant. Un homme passe, caresse ta queue, tu ne le repousses pas, il sagenouille, te suce avidement, ton regard ne quitte pas le mien, tu me défies. Ton suceur ninsiste pas, tu ne lui donnes rien. Maintenant tu bandes, ta queue est dressée vers le ciel, ça ne te gêne pas, au contraire, cest ce que tu voulais.
Tu vas vers le hammam. Un regard, une invitation. Je te suis. Je magenouille devant toi. Je ne suis plus moi même. Trop impatient. Fasciné. Ta queue durcit dans ma bouche. Je joue avec ma langue et mes lèvres pour faire glisser ton prépuce. Je suis en admiration. Quest-ce qui fait que je puisse ressentir une telle émotion à lécher les poils de ton pubis et poser mes lèvres sur ton pénis ? Pourquoi à cet instant, cette queue, ta queue est pour moi ce quil y a de plus beau au monde ? Tu réagis, ta queue durcit encore et je sens le sang qui afflue dans tes veines. Je te prends tout entier. Dautres nous rejoignent, tu ne veux pas, moi non plus. Tu sors. Tu recommences ta déambulation dans les couloirs, je te dévore des yeux, tu joues avec moi. Je ne veux pas me laisser manipuler. Je vais donc au sauna sec pour te faire patienter. Je ne suis pas inquiet, je sais que tu as encore envie de ma bouche sur ta queue. Je sais que tu as aimé. Au bout dun moment je pars à ta recherche et je te trouve allongé dans une cabine. Je suis à nouveau saisi et transpercé par le désir. Ma queue se dresse. Jentre, je ferme la porte et pose la main sur toi. Commence alors cette expérience qui tamènera à la jouissance. Tu vas jouir sous mes doigts, ma langue explore ta peau, partout, tu toffres totalement, nos regards se croisent et sinterrogent, tu es émouvant, calme, puis fébrile, ta queue sest dressée pour ne plus faiblir jusquau moment où, enserrée par ma main gauche alors que mes doigts jouent avec ton gland de ces caresses presque insupportables et auxquelles tu cherches à échapper tout en les réclamant encore, elle va tasperger de ton propre sperme. Le temps de cette explosion tu as été mon objet de plaisir ; tu voulais que je tamène à la jouissance, tu tes abandonné. Nous avons joué de nos désirs. Jaurais peut-être aimé te prendre, sentir ton corps glisser sur ma queue tendue, caresser tes fesses légèrement poilues pendant que jaurais regardé ma queue disparaître en toi, attr tes épaules pour tenfoncer plus loin encore sur moi et sentir ma queue étranglée par les muscles de ton ventre alors que tu aurais joui du plaisir dêtre possédé et vissé sur moi. Ce nétait pas le jour pour cela. Tu voulais jouir dêtre désiré et tu as joui dêtre désiré par moi, mes mains, mon regard dans le tien.
Nous nous sommes quittés dans un dernier échange de regards qui pouvait tout dire. Totale incertitude sinon quil y avait dans tes yeux une douceur infinie. Finalement les caresses soublient. Il restera cette étrange échange de nos yeux entrecroisés, un instant qui lui demeurera.
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