A La Découverte Du Plaisir

La première fois que j'ai découvert du plaisir grâce à mon sexe j'étais très jeune. Je l'ai découvert bêtement, je me grattais la "cocotte" comme toutes les petites filles.

Un jour, je me suis rendue compte que le fait de me gratter me donnait du plaisir. Du coup, j'avais pris l'habitude de me gratter souvent. Par la suite, j'ai découvert un petit trou, j'ai eu alors la grande idée de regarder et d'observer de plus prés mon sexe à l'aide d'un miroir. Il était petit, tout mignon avec un petit bout pointu et un petit trou à peine ouvert. Tout autour, je voyais les lèvres charnues assez foncées et un intérieur tout rose. Intriguée par mon anatomie et le trou qui s'y trouvait, j'y ai plongé un doigt qui rentra. A l'intérieur était tout chaud tout visqueux. Je ressentais une paroi dure rugueuse par endroits et moelleuse par d'autres. J’appréciais cette sensation bizarrement méconnue. Mais sans doute par peur de ma découverte, ignorante, j'en suis restée là, je préférais de loin me gratter.

Je savais désormais à quoi ressemblait mon sexe. Je savais qu'il y avait un petit trou et que j'aimais bien me gratter. Plus tard j'ai compris à quoi servait ce petit trou « à faire sortir des bébés » du moins c'est ce qu'une amie m'avait dit. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre comment on pouvait y mettre un pénis et surtout que la tête d'un bébé pouvait y sortir !

Mais dès lors que j'ai su, je m'amusais toujours plus avec ma jolie « princesse ». J'avais compris au bout d'un moment que ce qui me faisait du bien en me grattant c'était le frottement sur ce petit truc pointu(mon clitoris).

Donc telle une exploratrice, j'avais décidé de mettre un doigt uniquement sur cette partie et de faire des petits cercles dessus. Et là plus qu'un bien-être, je connaissais le plaisir. En même temps, j'avais toujours une envie pressante de faire pipi alors je courrais vite aux toilettes. Qu'est ce que c'était délicieux , mais si désorientant pour la petite fille que j'étais.

Je ne savais pas trop si ce que je faisais était bien ou mal. Je ne le faisais qu'une fois la nuit tombée dans mon lit, je m'endormais dans ces petites sensations agréables et je n'en parlais à personne. Personne n'en parlait autour de moi, pas même mes copines. J'avais alors décidé que ça serait mon petit jardin secret. J'avais donc pris l'habitude de ces petites caresses quand ça m'amusait car il ne s'agissait pour moi que d'un jeu !


A l'époque je ne connaissais pas l'orgasme, je me caressais ça me faisait du bien mais je sentais que je pouvais encore allez plus loin sans avoir le courage de le faire. J'avais peur de ce que j'allais trouver.

Puis au fil du temps dans l'exploration de ma sexualité j’ai vu les petits films érotiques d'une certaine chaîne télévisée et je commençais à comprendre. J'adorais veiller le plus tard possible devant la télé pour regarder vite fait un film où on ne voyait seulement des seins, des fesses et des mouvements. Je n'avais jamais vu le sexe d'un homme enfin à part celui de mon père mais ça ne comptait pas!

J'enlevais le son de la télé à cause des gémissements des femmes, je comprenais qu'elle gémissait de plaisir et non de souffrance. Je me demandais ce qu'elle pouvait ressentir, j'imaginais même ce qu'elles ressentaient. Je me disais que si elle ressentait un quart de ce que je ressentais en faisant des petits cercles sur "le bout pointu" que ça devait être bon ! Je me réveillais souvent au petit matin la culotte ou le lit mouillé à cause des rêves érotiques que je pouvais avoir au cours de la nuit, que je ne contrôlais pas.

Un jour alors que mon père avait déménagé ses affaires, j'avais trouvé un petit livre. Curieuse, je l'ai feuilleté, et là j'ai vu pour la première fois de ma vie un pénis ! Le sexe du monsieur était tout long dur et gros, il me faisait peur et bien que je savais où il devait le mettre, j'étais choquée des images où je le voyais dans le trou de la dame. J'en revenais pas! Il s'agissait d'un livre cochon que mon père avait depuis sans doute des années. Ce petit livre m'a bercé de la sortie de l'enfance à l'entrée de l'adolescence! Il y avait des mots comme "cyprine" "érection" un vrai guide sexuel pornographique à la préparation de la jeune femme vicieuse que je suis devenue.

Aussi, j'avais un ordinateur et je commençais à voir autres choses. Je tchatais à l'époque et tout un vocabulaire et une compréhension du sexe c'est petit à petit installée en moi. Eh oui! il y a énormément de pervers sur le net, mais j'avoue je mentais souvent sur mon âge. Il y avait beaucoup de site internet pornographique où je regardais des films. L'un de mes préférés était celui d'un certain "Bruno...". Je me suis faite moi même mon éducation sexuelle. J'étais très curieuse, j'ai toujours aimé apprendre. J'ai donc appris à connaître mon corps et ses plaisirs. On m'achetait des magazines de jeune fille où il y avait des articles comme « la virginité » je commençais vraiment à comprendre tout ce que cela voulait dire.


Je prévoyais donc de toujours aller plus loin chaque soir lors de mes caresses, ça mettait mon corps dans un état d'extase, j'avais peur mais je continuais, les sensations étaient toujours plus forte.
Je me rappelle encore comment je me couchais sous la couette une fois la nuit tombée. J'écartais les jambes légèrement, je poussais avec ma main ma culotte sur le côté et là je passais mon majeur sur tout mon sexe puis, je m'attardais sur le " bout pointu" longtemps, ça me chatouillait agréablement. Je ressentais une légère pression presque douloureuse un peu comme une contraction qui annonçait une jouissance imminente. J'avais aussi souvent cette petite sensation désagréable d'avoir envie de faire pipi alors je serrais au max pour ne pas faire pipi au lit. J'avais chaud et ma princesse aussi parce qu'elle transpirait beaucoup. Alors je passais mon doigt sur le petit trou pour l’empêcher de mouiller autant mais j'aimais bien ce petit truc gluant qui en sortait me donnant encore plus de plaisir sans vraiment comprendre pourquoi. A cette époque je ne me pénétrais pas lors de mes masturbations, je préférais de loin les caresses sur mon sexe.

Alors je continuais, je me tortillais, j'avais la tête en feu, j'étouffais mes petits gémissements dans l'oreiller comme les actrices dans les films qui passaient tard dans la nuit. Puis, un soir c'est arrivé, mon premier orgasme. J'ai senti une avalanche de plaisir, j'avais presque mal à la tête, je ne comprenais pas ce qui m'arrivait je me sentais mourir, cette sensation ne s’arrêtait pas! Un truc si extraordinaire, je gigotais dans tous les sens, j'en tremblais de frissons, de plaisir. C’était irréaliste, extraordinaire, ma culotte était trempée, mon lit l'était encore plus, tellement j'avais mouillé et presque immédiatement je me suis endormie sur cette flaque dans un sommeil paisible et profond.

Je n'avais jamais fait l'amour, j'étais encore vierge et j'avais déjà connu mon premier orgasme juste en me caressant le clitoris. Telles furent les prémices d'une grande aventure entre princesse et moi.